Des gènes perturbés par les nuits trop courtes
Ces gènes sont liés à l’inflammation, au système immunitaire et à la réponse de l’organisme au stress.
La chercheuse Carla Möller-Levet et ses collègues de l’Université de Surrey ont recruté 26 personnes auxquelles ils ont fait subir deux régimes de sommeil :
- Une semaine durant laquelle les volontaires dormaient moins de six heures par nuit;
- Une semaine durant laquelle les participants dormaient neuf heures par nuit.
Des échantillons de sang ont été prélevés sur chacun des participants après chacune des semaines.
Les résultats
L’analyse de l’acide ribonucléique (ARN) montre des effets du manque de sommeil sur le fonctionnement de 711 gènes.
De plus, le nombre de gènes dont l’activité est normalement au maximum pendant toute la journée passe de 1855 à 1481 sous l’effet d’un manque de sommeil. L’amplitude de l’expression des autres gènes faiblit.
Les chercheurs ont aussi constaté que le nombre total de gènes affectés par un manque de sommeil était sept fois plus élevé après une semaine de nuits trop courtes.
De précédents travaux ont déjà révélé que dormir insuffisamment pourrait être lié à l’obésité, à des maladies cardiaques et à des carences cognitives.
Le détail de ces travaux est publié dans les Comptes rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS).
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