Quelques éléments pour comprendre notre perception de l'ivresse
Le 15 septembre 2016.
La perception de l’ivresse varie d’un individu à l’autre, ou même d’un jour à l’autre. Une équipe de chercheurs de l’Université de Cardiff s’est penchée sur la question. Ils livrent leurs résultats dans la revue BMC Public Health.
On trouve toujours moins sobre que soi
Après avoir mesuré leur taux d’alcoolémie, les scientifiques ont interrogé les 1 862 participants à l’étude, âgés de 27 ans en moyenne et issus de milieux sociaux différents. Plusieurs questions leur ont été posées, comme « À quel point êtes-vous ivre en ce moment ? », « Avez-vous beaucoup bu ce soir ? », ou encore « Si vous buvez autant que vous l’avez fait ce soir toutes les semaines, pensez-vous que cela puisse être nocif pour votre santé ? ». Généralement, les sujets se comparent aux autres pour s’auto-évaluer. Par conséquent, ils sous-estiment leur état : on trouve toujours moins sobre que soi.
L’ambiance peut pousser à la consommation d’alcool
Plus l’entourage est ivre, plus on a tendance à négliger les risques liés à la consommation d’alcool. On peut ajouter à cela l’ambiance de consommation, qui favorise l’ingurgitation de boissons alcoolisées.
Le professeur Simon Moore est un chercheur spécialisé dans la santé publique. C’est lui qui a mené cette étude : « On pourrait essayer de trouver un moyen de réduire la consommation excessive d’alcool en utilisant des stratégies basées sur ces conclusions. Nous pourrions par exemple essayer de diminuer le nombre de gens ivres dans les lieux où l’alcool est consommé ».
En attendant de trouver comment faire, cette étude donne une base intéressante pour d’éventuels autres programmes de recherche.
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