Les sprays désodorisants ne seraient pas sans danger
Le 4 novembre 2016.
Forêt de pins, fraîcheur de l’océan, jardin fruitier, prés printaniers… Ces arômes vous ont sans doute déjà fait rêver. Cependant, les sprays et bougies aromatiques seraient nocifs pour notre organisme et sont donc à proscrire.
Une composition opaque
Bon nombre d’entre nous brûlons des bougies aromatiques ou de l’encens pour nous sentir transportés dans un environnement lointain et imaginer des paysages idylliques. Mais en réalité, nous ferions mieux de laisser ces produits sur les étals de supermarchés et pharmacies. L’ONG américaine The Environmental Working Group (EWG) prévient que même si ces produits contiennent des essences naturelles, leurs quantités sont minimes.
En revanche, la source principale de l’odeur agréable sont les substances chimiques synthétiques, dont certains sont issus du pétrole. Le droit accordé aux marques, au nom du secret commercial, de ne pas afficher la composition de ces produits, ne permet pas aux consommateurs de différencier les produits dangereux de ceux qui ne le sont pas.
Des conséquences graves
Afin de prouver la dangerosité de ces produits, l’ONG a mandaté un laboratoire indépendant pour analyser la composition chimique des 38 produits aromatiques les plus vendus. Verdict : chaque produit contenait une moyenne de 14 composants non affichés sur l’étiquette, parmi lesquels des composants dangereux pouvant s’accumuler dans les tissus du corps humain.
Parmi eux, le phtalate de diéthyle, responsable de l’altération du sperme, et le musc cétone, qui s’accumule dans le tissu graisseux et le lait maternel. Les composés organiques volatiles contenus dans les sprays s’accumulent dans les poumons et peuvent provoquer des maladies respiratoires. Ils sont également la source du syndrome de fatigue chronique.
Une neutralisation la de perception
La dangérosité des sprays tient également à leur mode de fonctionnement. Selon les conclusions du Natural Resources Defense Council, aux États-Unis, leur composant principal est le dichlorobenzène, une substance qui agit directement sur le nez humain en y bloquant les récepteurs d’odeur. Ainsi, ayant pulvérisé le spray, l’homme sent l’odeur « fraîche » du produit pendant la première minute, après quoi sa perception d’odeurs s’estompe, d’où l’illusion que le produit a effectivement éliminé les odeurs.
L’agent chimique provoque exprès une détérioration « temporaire » de la muqueuse. Cependant, il ne faut pas oublier que toute substance inspirée est immédiatement absorbée par le sang pratiquement telle quelle.
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