Cancer : quand le milieu social peut jouer
Des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) ont découvert que le milieu social aurait des répercussions sur la probabilité d’avoir certains cancers. Cette étude effectuée entre 2006 et 2009 portait sur les données médicales de plus de 180 000 personnes.
Quels cancers se développent le plus en fonction de son milieu social ?
Selon l’inserm, les personnes qui évoluent dans une grande précarité auraient plus de risque de développer certains cancers plus que d’autres. Cette hypothèse serait surtout liée à la consommation de tabac, aux expositions professionnelles ou aux polluants atmosphériques, faisant la différence avec les milieux sociaux favorisés.
Ainsi, les résultats de l’étude montrent :
- Chez les hommes en milieu défavorisé : cancers du larynx (30 %), des lèvres-bouche-pharynx (26,6 %), du poumon (19,9 %) et de l’œsophage (16,7 %)
- Chez les femmes en milieu défavorisé : cancers des lèvres-bouche-pharynx (22,7 %), du col de l’utérus (21 %) et de l’estomac (16,4 %)
- Chez les personnes en milieu plus aisé : mélanome, cancers de la prostate, des testicules, des ovaires et cancer du sein.
Selon les conclusions de l’étude, environ 15 000 cancers pourraient être évités chaque année en améliorant les conditions de vie des plus défavorisés ainsi qu’en améliorant la promotion de la santé.
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