Un cas d’infertilité expliqué par une sexualité « urétrale »
Le 12 février 2018.
En Croatie, un gynécologue a expliqué un cas d’infertilité par des rapports sexuels par l’urètre. Le rapport de ce médecin montre que ce diagnostic devrait être plus souvent envisagé lorsqu’un couple ne parvient pas à avoir d’enfants naturellement.
Une infertilité non expliquée par la science
Cette histoire se passe en Croatie et pourrait, si l’on en croit le récit des médecins qui l’ont rapportée dans la revue Archives of Sexual Behavior, expliquer certains cas d’infertilité chez des couples qui, théoriquement, ont tout pour avoir des enfants naturellement. Un couple d’environ 30 ans s’est présenté dans le cabinet d’un gynécologue, cherchant une explication à leur incapacité à procréer depuis un an et demi.
En discutant avec les deux personnes, le gynécologue ne remarque rien de particulier, mais note simplement que l’homme et la femme ont démarré leur vie sexuelle assez tard et qu’elle était vierge avant de démarrer sa relation avec son conjoint. Au préalable, les deux patients s’étaient soumis à des examens physiologiques qui n’avaient rien montré d’anormal.
Sans le savoir, ce couple pratiquait une sexualité urétrale
C’est lors de l’auscultation que le gynécologue a remarqué une déformation suspecte chez la femme. Celle-ci avait un orifice urinaire particulièrement dilaté, et sur une profondeur anormalement longue. Le gynécologue a ensuite pratiqué à un examen morphologique de l’homme et a constaté que ce dernier avait un pénis plutôt petit par rapport à la moyenne. L’ensemble de ces données a permis au médecin d’aboutir à la conclusion selon laquelle les relations sexuelles de ce couple aboutissaient toujours à une pénétration urétrale, soit dans le canal de l’urètre.
Une fois cette énigme clarifiée, la jeune femme a dû subir une intervention chirurgicale qui a provoqué la rupture de son hymen. C’est ainsi que les deux conjoints ont retrouvé une vie sexuelle normale. Le rapport médical précise d’ailleurs que la femme est tombée enceinte trois mois après cette opération.
Gaëlle Latour
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