Vaccins : les nouveautés du calendrier 2019
Le 8 mars 2019.
Le nouveau calendrier vaccinal a été mis en ligne le 7 mars 2019 par le ministère de la Santé. Certains vaccins ne seront plus obligatoires ou commercialisés et d’autres, au contraire, seront disponibles. On fait le point.
Généralisation de la compétence vaccinale contre la grippe des pharmaciens
Alors que le sujet sur la vaccination, notamment contre la rougeole dont les cas se multiplient en France depuis le début de l’année, fait toujours débat, le nouveau calendrier vaccinal pour 2019 vient d’être mis en ligne. Il « fixe les vaccinations applicables aux personnes résidant en France en fonction de leur âge, émet les recommandations vaccinales ‘générales’ et des recommandations vaccinales ‘particulières’ propres à des conditions spéciales (risques accrus de complications, d’exposition ou de transmission) ou à des expositions professionnelles ».
Le ministère de la Santé rappelle que, depuis le 1erjanvier 2018, 11 vaccins sont devenus obligatoires dans les 18 premiers mois de l’enfant et « sont exigibles, pour l’entrée ou le maintien en collectivité pour tout enfant né à partir du 1er janvier 2018 ». Il confirme également que la compétence vaccinale contre la grippe des pharmaciens sera généralisée pour la saison 2019-2020.
Le BCG n’est plus obligatoire pour certaines professions
Le BCG n’est plus obligatoire pour les enfants depuis 2007. Il ne sera plus exigé non plus à partir du 1er avril prochain « lors de la formation ou de l’embauche de professionnels de santé et du paramédical (médecine, pharmacie, dentistes, infirmiers, PMI, laboratoires d’analyses médicales…) ainsi que pour une série de personnels (établissements accueillant des enfants de moins de 6 ans, structures d’accueil de précaires, foyers d’hébergements de migrants…) », peut-on lire dans les colonnes du Figaro.
Par ailleurs, le vaccin contre la typhoïde (Typherix) et certains vaccins « monovalents » contre le tétanos ne seront plus commercialisés. À l’inverse, le Gardasil 9® est désormais disponible. Ce vaccin contre les papillomavirus, transmis lors de rapports sexuels et responsables notamment du cancer du col de l’utérus, « est recommandé pour toutes les jeunes filles âgées de 11 à 14 ans, pour les hommes homosexuels ou bisexuels de moins de 26 ans ainsi que pour les patients immunodéprimés entre 11 et 19 ans ».
La Haute Autorité de Santé (HAS) rappelle que les contre-indications médicales définitives à la vaccination sont extrêmement rares.
Aurélie Giraud
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Les Nouvelles de PasseportSanté.net
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