Démence : trois fois plus de cas prévus d’ici 2050
Le 15 mai 2019
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les cas de démence, notamment causée par la maladie d’Alzheimer ou les accidents vasculaires cérébraux, devraient tripler d’ici 2050. Parmi ses recommandations pour réduire le risque de déclin cognitif : adopter un mode de vie sain.
Les cas de démence devraient tripler dans le monde d’ici 2050
« Dans les 30 prochaines années, le nombre de personnes atteintes de démence devrait tripler », a déclaré le Docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS, dans un rapport publié le 14 mai dernier. L’organisation rappelle que « la démence est une maladie caractérisée par une détérioration de la fonction cognitive allant au-delà de ce que l’on pourrait attendre d’un vieillissement normal. Elle affecte la mémoire, la pensée, l’orientation, la compréhension, le calcul, la capacité d’apprentissage, la langue et le jugement ».
Selon les estimations de l’OMS, la démence est « en pleine expansion » et touche environ 50 millions de personnes dans le monde. « Il y a près de 10 millions de nouveaux cas chaque année ». Ainsi, d’ici 2050, l’OMS prévoit que les cas de démence touchent 152 millions de personnes.
Adopter un mode de vie sain pour réduire les risques de démence
La démence, « cause majeure d’invalidité et de dépendance chez les personnes âgées », devrait coûter 2.000 milliards de dollars par an d’ici 2030 aux collectivités pour soigner les personnes atteintes de cette maladie. Face à cette prévision alarmante, le Docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus alerte : « Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour réduire notre risque de démence », les conseils donnés par l’OMS n’ont rien de nouveau : « ce qui est bon pour notre cœur l’est également pour notre cerveau ».
Ainsi, pour diminuer les risques de déclin cognitif, l’OMS recommande de pratiquer de l’exercice physique régulièrement, arrêter le tabac, réduire la consommation d’alcool, contrôler son poids, manger sainement pour maintenir une pression artérielle, un taux de cholestérol et une glycémie en bonne santé. Il appartient, selon l’Organisation, « aux décideurs et aux autorités de planification, de guider les gouvernements dans l’élaboration de politiques et la conception de programmes encourageant des modes de vie sains ».
Aurélie Giraud
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Les Nouvelles de PasseportSanté.net
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