Bouffées de chaleur de la ménopause : des médicaments insuffisamment efficaces, d’autres à utiliser en dernier recours
« Chez les femmes gênées par des symptômes liés à la ménopause, peu de traitements ont une efficacité démontrée au-delà d’un effet placebo
», indique la revue Prescrire dans son numéro de juin.
« La ménopause est une étape physiologique de la vie des femmes, caractérisée par l’arrêt définitif de l’activité ovarienne puis des règles.
»
« Certaines femmes sont gênées par des symptômes tels que bouffées de chaleur et sueurs nocturnes, qui tendent à disparaître spontanément au fil du temps.
»
Quand une femme ménopausée est gênée par ces symptômes, de simples modifications du mode de vie sont à conseiller, selon la revue.
Si celles-ci sont inefficaces :
«
La plus faible dose suffisante d’estrogène, souvent associé avec un progestatif, est une solution de dernier recours, à envisager avec la femme informée des risques d’accidents cardiovasculaires et de cancers du sein, entre autres, auxquels il expose».
L’efficacité des médicaments non hormonaux, tels que l’antidépresseur paroxétine (Deroxat, Seroxat, Paxil…), l’anticonvulsivant gabapentine (Neurontin ou autre) et l’antihypertenseurs clonidine (Catapressan, Catapres…), « est faible au regard des effets indésirables auxquels ils exposent.
»
Les traitements hormonaux de la ménopause Duavive et tibolone (Livial)
font partie de la liste de 93 médicaments plus dangereux qu’utiles de Prescrire.
Pour plus d’informations sur la ménopause et sur les bouffées de chaleur de la ménopause, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec source : Prescrire.
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