Bientôt un test pour dépister le cancer colorectal chez soi ?
Le 28 juin 2016.
La ministre britannique de la Santé publique, Jane Ellison, a annoncé qu’il serait désormais possible de détecter un éventuel cancer colorectal grâce à un nouveau test, qui permet un diagnostic à domicile.
Un seul prélèvement de selles suffit
Le cancer colorectal touche environ 42 000 nouvelles personnes chaque année en France et est responsable de plus de 17 500 décès. C’est le 3ème cancer le plus fréquent et la 2ème cause de décès par cancer en France. Pourtant, s’il est détecté tôt, il se guérit dans 9 cas sur 10. Grâce à un nouveau test de dépistage à réaliser chez soi, il sera bientôt possible de savoir si on a développé ce cancer ou pas.
Ce « nouveau test ressemble à un bâton de mascara », explique le docteur Ghislain Houbiers, oncologue digestif en Belgique. « Il est beaucoup plus efficace et plus facile que l’ancien : la tige sert à prélever un peu de selles. Une opération que vous faites à domicile. Un seul prélèvement suffit alors que l’ancien test en demandait trois ».
Ce nouveau test devrait arriver en Grande-Bretagne, mais aussi en Belgique. Quant à la France, nous n’avons pas encore d’information sur le sujet.
10 % de personnes en plus dépistées chaque année
Selon la ministre britannique de la Santé publique, Jane Ellison, ce nouveau test devrait permettre de dépister 10 % de personnes en plus chaque année, soit 200 000 personnes au total. Ce nouveau dépistage permettrait ainsi de sauver des milliers de vies. « Ce nouveau test sera très efficace pour nous aider à vaincre le cancer colorectal. Il est très facile à utiliser et permet de détecter plus tôt des éventuels cancers », s’est réjouit la ministre britannique.
En Belgique, les autorités ont prévenu que le test sera gratuit. Les Belges n’auront qu’à renvoyer gratuitement le test dans un centre d’analyse et les résultats seront communiqués à leur médecin traitant. Ce dépistage à domicile risque de réduire de manière significative le nombre de décès liés au cancer colorectal, puisqu’il réduit d’un tiers le risque de mortalité.
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