Bientôt un test pour détecter les infarctus en seulement 3 heures
Le 2 octobre 2017,
Les premiers signes d’un infarctus se caractérisent par une douleur thoracique aiguë. Mais entre ces premiers symptômes et la pose d’un diagnostic, il peut s’écouler de nombreuses heures dangereuses pour le patient. Une récente découverte pourrait considérablement améliorer ce processus.
Une prise en charge des infarctus beaucoup plus rapide
Et si la survenue d’un infarctus était détectable deux fois plus rapidement qu’aujourd’hui ? C’est l’espoir qu’apporte une équipe de chercheurs européens, qui vient d’identifier un marqueur sanguin qui permettrait de diviser par deux le temps nécessaire au diagnostic d’un infarctus du myocarde.
Cette découverte, issue du travail conjoint de chercheurs britanniques, suisses, italiens et espagnols, pourrait représenter une très bonne alternative aux tests qui sont réalisés actuellement lorsqu’un patient se présente aux urgences avec des troubles caractéristiques d’un infarctus et qui impliquent de laisser passer un laps de temps relativement long avant de poser un diagnostic définitif.
Une nouvelle protéine, détectable beaucoup plus tôt
Le protocole classique suppose en effet de mesurer la présence d’une protéine, la troponine, dans le sang du patient. Mais cet examen présente un grand inconvénient : il ne peut aboutir à un résultat définitif que 6 heures après l’arrivée du patient aux urgences.
La protéine découverte par les chercheurs britanniques s’appelle la myosine. Cette dernière est également libérée par le cœur en cas de crise, mais détectable beaucoup plus tôt, dans les trois premières heures. Au terme de seulement trois heures, soit deux fois moins qu’aujourd’hui, les médecins seront donc bientôt capables de prendre en charge un patient, ou de le laisser quitter les urgences.
Gaëlle Latour
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