Cabines de bronzage : le risque de cancer est avéré
Le 10 octobre 2018.
Dans un avis publié mercredi 10 octobre, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) demande la fermeture des cabines de bronzage, en raison du risque de cancer « avéré ».
Les cabines de bronzages augmentent le risque de cancer de la peau
En plus de l’accélération du vieillissement de la peau, « l’exposition aux rayonnements ultraviolets artificiels constitue un risque avéré de cancers de la peau » peut-on lire sur le site de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), qui a rendu un avis sur les dangers du bronzage artificiel en cabines de bronzage mercredi 10 octobre.
L’Anses explique que les cabines de bronzage « sont des lieux d’exposition à des sources intenses d’UV qui sont beaucoup plus riches en UVA (qui pénètrent plus profondément le derme, ndlr) que la lumière naturelle » et augmente ainsi le risque de cancer de la peau. Le recours au moins une fois dans sa vie aux cabines de bronzage entraîne une « augmentation de 15% du risque de développer un mélanome cutané. Ce risque de mélanome augmente de 75% quand l’utilisation d’appareils de bronzage artificiel débute avant l’âge de 35 ans » souligne par ailleurs l’agence.
L’Anses demande la fermeture des cabines de bronzage
En 2005, l’Anses préconisait de ne pas s’exposer aux UV artificiels. Selon l’Agence, en juillet 2009 déjà, « le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) a classé l’ensemble du spectre UV (UVA, UVB, UVC) ainsi que les appareils de bronzage comme ‘cancérogène certain pour l’Homme’ ».
L’Anses, qui soulignait en 2012 que la réglementation sur l’utilisation des cabines de bronzage « constituait une réponse partielle et insuffisante au regard du risque avéré de cancers cutanés », va aujourd’hui plus loin. Elle recommande aux pouvoirs publics de « prendre toute mesure de nature à faire cesser l’exposition de la population aux UV artificiels », c’est-à-dire très clairement la fermeture des cabines de bronzage, comme le demandent les dermatologues depuis 2015 ainsi que l’Académie de médecine.
L’Anses rappelle enfin que l’exposition aux ultraviolets artificiels comme naturels représente un « facteur de risque majeur dans le développement des cancers de la peau » ; il est donc très important aussi de limiter son exposition au soleil.
Aurélie Giraud
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