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L’infertilité, un tabou chez les hommes ?

L’infertilité est aussi une question masculine. Une récente étude montre pourtant que les hommes sont nombreux à ne pas connaître les facteurs de risques qu’ils pourraient éviter.

8 % des hommes ne savent pas qu’ils peuvent être infertiles

L’infertilité, problème qui frappe jusqu’à 20 % des couples qui désirent avoir un enfant, est aussi une question masculine. Et pourtant, ces derniers ne semblent que très peu concernés par cette question. C’est ce que révèle un récent sondage paru dans la revue Human Reproduction, qui révèle également que 8 % des hommes ignorent tout simplement que l’infertilité ne touche pas que les femmes.

Cette méconnaissance se traduit également par un manque de dépistage. Seuls 14 % des 701 personnes interrogées au cours de cette enquête ont consulté un spécialiste pour avoir une évaluation de leur fertilité.

Les hommes sont demandeurs de plus d’informations sur l’infertilité

La moitié des sondés seulement ont été capables d’identifier avec précision certains facteurs. Si la plupart savent qu’un traitement contre le cancer, un problème génétique, le tabagisme ou l’âge peuvent limiter la fertilité, ils sont en revanche moins nombreux à savoir que certains gestes doivent être évités pour la favoriser. Ils ne savent pas, par exemple, que l’utilisation fréquente d’un ordinateur posé sur les genoux nuit à la fertilité, en raison des rayons X qui sont émis par l’appareil. Le surpoids, également responsable de certains cas d’infertilité, n’a également été que très peu cité par les sondés.

« Les hommes n’ont pas tendance à poser des questions sur leur santé, il est donc logique qu’ils soient moins bien informés sur leur fertilité », explique le Dr Phyllis Zelkowitz, auteur de cette étude. Et pourtant, l’étude montre que les hommes sont demandeurs de plus d’informations. Ils seraient un tiers à affirmer que l’infertilité est une source d’inquiétude pour eux, quand 6 sur 10 sont demandeurs de plus d’informations sur le sujet.

 

Un laboratoire condamné à payer 55 millions de dollars pour son talc

Embourbée dans des actions en justice de patientes touchées par un cancer des ovaires, Johnson & Johnson a été à nouveau condamné à verser de lourdes indemnités.

Un chèque colossal, même pour une entreprise comme Johnson & Johnson (J&J), géant de l’industrie pharmaceutique et des produits d’hygiène. La société a été condamnée par la justice américaine à verser une somme de 55 millions de dollars (plus de 48 millions d’euros) suite à la plainte d’une patiente qui accuse ses produits à base de talc d’avoir provoqué un cancer des ovaires.

Après un procès de trois semaines à la cour du Missouri (Etats-Unis), les jurés ont sanctionné la société d’une amende de 50 millions de dollars, auxquels se sont ajoutés 5 millions de dommages et intérêts. Elle est accusée d’avoir manqué à son obligation d’information sur l’augmentation des risques de cancer, liée à l’utilisation de talc.

La plaignante de 62 ans, Gloria Ristesund, a été fidèle aux talcs de J&J pour son hygiène intime pendant des décennies. Elle a développé un cancer des ovaires, qui a nécessité une hystérectomie – ablation de l’utérus et des ovaires – et d’autres opérations. Elle est maintenant en rémission.

Johnson & Johnson menacé

La porte-parole de J&J a vivement contesté la décision du tribunal du Missouri, estimant qu’elle se pose en contradiction avec une trentaine d’années de recherche sur l’innocuité du produit d’hygiène. Elle annonce l’intention de la société à faire appel.

L’enjeu est en effet de taille. C’est le deuxième procès d’affilée perdu par J&J en quelques mois. En février dernier, la même cour de justice avait déjà condamné l’entreprise à une payer 72 millions de dollars (63 millions d’euros) à la famille d’une femme décédée d’un cancer des ovaires, et qui avait utilisé le talc pendant 35 ans. Et en tout, ça ne serait pas moins de 1 200 plaintes qui menaceraient la multinationale, pour des dédommagements potentiellement faramineux.

Elle ne manquera pas de faire valoir le manque de consensus scientifique sur le sujet. La recherche a en effet produit des résultats contradictoires. « Certaines sources de poudre de talc pourraient avoir déjà été contaminées à l’amiante ou avoir contenu des fibres amiantiformes, c’est-à-dire qui ont des propriétés semblables à celles de l’amiante », explique la Société canadienne du cancer, qui déconseille cependant de mettre du talc sur les parties génitales.

Le Splenda et le sucralose donnerait la leucémie

Selon une étude publiée par le journal «Occupational and Environmental Health», le sucralose,  ce «sucre artificiel» que l’on retrouve dans une multitude de produits mais qui est aussi à la base du produit Splenda, pourrait causer la leucémie et être à l’origine de plusieurs types de cancers du sang chez des personnes consommant ce produit sur une base quotidienne et ce durant une longue période de leur vie.

Pour une foule de spécialistes en nutrition et en santé, il est fortement déconseillé de consommer ce type de sucre artificiel et malheureusement pour Splenda, leur produit est un des plus répandus sur le marché avec une présence dans plus de 4500 produits. Ouch!

Il s’agit d’un réel problème considérant le fait que Splenda, suite à une de leurs études,  avait placé le sucralose dans la liste des alternatives de confiance et sans effet sur la santé.

Il n’en fallait pas moins pour que les réseaux sociaux s’enflamment et que les consommateurs réagissent, Splenda n’est pas content et voici ce qu’ils ont à dire sur Facebook sur cette bombe :

«Les chercheurs impliqués dans plus d’une centaine d’études sur la sécurité du sucralose depuis les 20 dernières années sont unanimes sur le fait que le sucralose est sécuritaire à consommer. Parfois, malheureusement, des études non-scientifiques aiment faire les manchettes et attiser la crainte des consommateurs.»

Ils dirigent ensuite les consommateurs sur une étude se voulant rassurante sur les effets du sucralose.

Lisa Lefferts une scientifique sénior ayant participé à l’étude est catégorique :

« Pour la plupart des additifs alimentaires les études dites de «de confiance» sont commandés par les  compagnies visées  qui ont des intérêts financiers derrière.»

Même si vous ne consommez pas de façon excessive du sucralose vous pouvez, selon la même étude, constater des effets secondaires comme de la prise de poids, aucune perte de poids même si le produit se veut zéro calorie, sans compter que les colas diètes créeraient une masse de gras abdominal.

Splenda est soudainement moins Splendide non?

Il y a de quoi dans toute cette saga, à faire réfléchir sérieusement. On doutait des bienfaits du sucre artificiel depuis un certain temps, mais avec cette nouvelle choc, le niveau de doute vient de monter en flèche.

Un lien entre certains virus et la maladie d’Alzheimer

Un groupe d’experts des maladies cognitives affirme que la maladie d’Alzheimer pourrait être causée par des virus du type de l’herpès.

Une équipe de 31 spécialistes et scientifiques chevronnés vient de signer un éditorial dans le Journal de la maladie d’Alzheimer, dans lequel ils suggèrent que certains virus du type de l’herpès pourraient être responsables de cette maladie neurodégénérative. Selon ces derniers, c’est une infection virale ou bactérienne qui provoquerait en premier lieu l’accumulation de plaques amyloïdes dans le cerveau, un agrégat de protéines que l’on retrouve chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime à 47,5 millions le nombre de personnes dans le monde atteintes à ce jour d’une des formes de démence (c’est-à-dire maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées) et ses prévisions pour les futures décennies sont de 75,6 millions personnes touchées en 2030 et à 135,5 millions en 2050.

« Il existe des preuves irréfutables que la maladie d’Alzheimer a une composante microbienne cachée. Nous ne pouvons pas ignorer toutes ces preuves » déclare le Professeur Douglas Kell, de l’Université de Manchester (Grande-Bretagne) l’un des co-signataires de l’article.

Les scientifiques pointent du doigt le virus de l’herpès, les bactéries chlamydia et spirochète comme causes possibles de la maladie. Ils affirment également que les médicaments antimicrobiens pourraient aider à arrêter la progression de la démence.

SOURCE