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Un verre de vin quotidien pour éviter la dépression

Alors que de nombreuses recherches ont déjà montré qu’une consommation modérée de vin pouvait protéger le coeur, une nouvelle étude espagnole avance qu’elle pourrait aussi prévenir les risques de dépression.

Des chercheurs de l’université de Navarre en Espagne se sont intéressés à des données concernant 5505 hommes et femmes âgés de 55 à 80 ans. Les sujets en question n’avaient pas d’antécédents de dépression ni d’alcoolisme avant l’étude, et ont été suivis sur sept années. Pendant cette période, les scientifiques ont noté leur consommation d’alcool, leur style de vie et l’évolution de leur santé mentale à l’occasion de visites répétées et d’examens médicaux.

Leurs résultats montrent que les personnes qui boivent modérément de l’alcool, surtout du vin, enregistrent des effets protecteurs similaires envers la dépression et les maladies cardiaques. Il en ressort que les personnes qui boivent sept petits verres de vin par semaine enregistrent le taux le plus bas de dépression de l’étude. Ces résultats restaient pertinents lorsque les chercheurs ajustaient leurs données avec différents facteurs comme le type d’alimentation, le statut marital et le tabac.

Les conclusions de cette étude sont parues le 30 août dans la revue BMC Medicine.

L’auteur de l’étude, Miguel A. Martínez-González, a précisé que «l’on pense que la dépression et les maladies coronaires cardiaques partagent des mécanismes similaires de maladie».

Des recherches précédentes ont montré que des composés présents dans le vin, comme le resvératrol et d’autres phénols, ont des vertus protectrices sur certaines parties du cerveau.

La Fellation plus dangereuse que le Tabac

Non ce n’est pas une blague, c’est même le résultat d’une étude plus que sérieuse, menée entre 1974 et 2007 par le docteur Maura Gillison de l’Université de l’Ohio.

Une étude faite sur la population Américaine, faites de constatations et observations, dans l’évolution des cancers de la bouche et de la gorge. A l’issu de ces observations, le bilan est sans appelle, la fellation et le cunnilingus sont plus dangereux que le tabac dans l’apparition de cancers des zones sus nommées.

Une étude qui s’est essentiellement basée sur l’observation de la souche HPV-16 ainsi que sur les tumeurs cancéreuses de certains papillomavirus (responsables des infections sexuellement transmissibles les plus répandues et les plus présentes dans le cancer du col de l’utérus.)

Par ailleurs il est à signaler que les sujets porteurs de la souche HPV-16, ont selon le spécialiste un risque multiplié par 32, d’avoir à terme un cancer oropharyngé.

Le docteur Gillison, a notamment pu observé que les cancers de la gorge et de la cavité buccale avaient augmenté de 225% au cours de ces 15 dernières années et notamment  chez les personnes ayant des activités sexuelles buccales. Qui plus est, l’étude a démontré que le fait d’avoir des rapports buccogénitaux avec plus de 6 partenaires différents au cours de sa vie, multipliait par au moins 8, les probabilités d’avoir à terme un cancer de la bouche ou de la gorge.

Le fait d’être fumeur augmente les chances de cancers selon le docteur Gillison par 3, tandis que selon elle toujours, avoir des rapports buccogénitaux augmente les chances par 32.

Que faire pour éviter cela?

La vaccination, ainsi que la prévention reste les meilleures armes pour éviter toutes contagions.

Une vaccination qui est rendu possible, autant chez les hommes que chez les femmes, et qui protège contre 4 souches de papillomavirus, dont 2 responsables de plus de 70% des col de l’Utérus, et des verrues génitales. Par ailleurs la prévention, si cette dernière est faite lors des cours d’initiations sexuels permettrait de réduire ces pratiques visiblement dangereuses.

A noter que les rapports buccogénitaux sont particulièrement pratiqués aux États Unis, notamment chez les populations les plus « jeunes », qui voient là une pratique moins « risquée » que le sexe conventionnel.

Bonne nouvelle malgré tout, dans le cadre, où ces infections cancéreuses sont diagnostiquées suffisamment tôt, la maladie est bien souvent guérissable, et le cas échéant 90% des personnes non soignables complètement ont une espérance de vie rallongée de 5 ans voir plus sans augmentation des symptômes.

Le mieux donc en conclusion pour éviter tout risque de cancer de la bouche ou de la gorge, est donc de ne pas fumer, ni de pratiquer des activités buccogénitales, à moins bien sûr de ne pas oublier le préservatif qui reste à ce jour la meilleur protection contre la contamination de maladies sexuellement transmissibles.

Un comprimé de cannabis plus efficace qu’un joint contre la douleur

Une étude américaine révèle que les comprimés de marijuana seraient plus efficace que le joint pour lutter contre les douleurs. En France, le cannabis thérapeutique est toujours interdit.

Un comprimé de cannabis serait plus efficace qu’un joint contre la douleur. C’est ce que révèle une étude, publiée dans la revue du groupe Nature Neuropsychopharmacology.

Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs de l’Université Columbia, à New York, ont divisé 30 fumeurs réguliers en plusieurs groupes. Les premiers devaient continuer à fumer du cannabis, les seconds devaient prendre entre 0,10 et 20 mg de dronabinol (version synthétique de l’ingrédient actif de la marijuana) et enfin, les derniers prenaient un placebo (sans le savoir, évidemment).

Au bout de deux semaines d’expérience, les résultats ont montré que les « cobayes » ayant ingéré le dronabinol, tout comme les fumeurs, ressentaient moins la douleur que ceux ayant reçu des placebos, lorsqu’on leur trempait le bras dans une eau très froide.

Le dronabinol, plus fort que le joint

Si de précédentes études avaient déjà permis de prouver les effets positifs du cannabis sur la douleur, aucune n’avait comparé la fumette et la prise de médicaments par voie orale. Or, selon l’étude, les personnes traitées au dronabinol toléraient encore mieux la douleur que les fumeurs de joints, puisqu’ils parvenaient à laisser leur bras plus longtemps dans l’eau glacée. De plus, le comprimé oral rendrait moins accro que le joint.

Le cannabis thérapeutique interdit en France

En Europe, plusieurs pays tels que les Pays-Bas, l’Espagne, l’Italie ou encore l’Allemagne ont déjà légalisé l’usage médical du cannabis. En France, ce type de thérapie est toujours interdit. Le dronabinol (commercialisé sous l’appellation Marinol) peut toutefois être prescrit pour des douleurs chroniques dans le cadre d’une autorisation temporaire d’utilisation (ATU), une procédure spéciale réservée à des pathologies pour lesquelles il n’existe pas de traitement approprié.

Le jeu Tetris utilisé pour traiter l’amblyopie

Des chercheurs de l’Université McGill au Canada ont trouvé une manière originale de traiter le syndrome de « l’oeil paresseux » (ou amblyopie): en proposant au patient de jouer au célèbre jeu vidéo de casse-tête « Tetris », afin d’entraîner les deux yeux à collaborer, a rapporté mardi la BBC.

Une équipe de recherche sous la supervision du Dr Robert Hess de l’Université McGill et de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill ont utilisé le jeu vidéo Tetris dans une approche novatrice pour traiter l’amblyopie chez l’adulte. En divisant l’information entre les deux yeux de façon complémentaire, le jeu les entraîne à travailler ensemble, ce qui constitue une nouveauté par rapport aux traitements précédents, qui utilisaient un cache-oeil, explique l’université dans un communiqué diffusé lundi. Les données de cette recherche, publiée dans la revue Current Biology, confirment qu’en atténuant la suppression de l’oeil le plus faible en forçant les deux yeux à coopérer, on augmente le niveau de plasticité du cerveau de la personne amblyope et on lui permet de réapprendre.

Cache-oeil inefficace chez l’adulte

L’amblyopie est la cause la plus courante de déficience visuelle chez l’enfant. Les traitements qui consistent à couvrir l’oeil fort dans le but de forcer l’oeil faible à travailler fonctionnent partiellement chez les enfants, mais sont inefficaces chez les adultes.

Les blocs pour l’un, le sol pour l’autre

Les chercheurs ont étudié la possibilité de traiter les adultes amblyopes à l’aide du jeu Tetris, qui consiste pour rappel à encastrer des blocs de différentes formes au fur et à mesure qu’ils descendent. « En utilisant un visiocasque, nous avons été capables de jouer le jeu en présentation dichoptique, c’est-à-dire où un oeil était seulement en mesure de voir les objets qui tombent, et l’autre seulement le sol », développe le Dr Hess. « Nous pensions que le fait de forcer les yeux à travailler ensemble pourrait améliorer la vision de l’oeil paresseux », ajoute-t-il.

Améliorations spectaculaires

L’étude a impliqué un groupe de dix-huit adultes souffrant d’amblyopie. Neuf participants ont joué au jeu avec uniquement l’oeil le plus faible, alors que l’oeil le plus fort était couvert (présentation monoculaire). Le reste des participants ont joué au même jeu, mais en se servant de leurs deux yeux, où chacun des yeux pouvait voir une partie différente du jeu (présentation dichoptique). Après deux semaines, la vision de l’oeil faible et la vision 3D des participants qui jouaient au jeu de manière dichoptique s’étaient améliorées de manière spectaculaire. Quand le groupe avec la vision monoculaire, qui n’avait montré qu’une amélioration modérée, est passé au nouvel entraînement dichoptique, la vision des participants de ce groupe a également connu une nette amélioration, affirme le communiqué.

La pertinence de l’utilisation de cette approche thérapeutique chez les enfants fera l’objet d’un essai clinique plus tard cette année.

Être inactif est plus dangereux que de fumer?

Les fumeurs et amateurs des produits du tabac sont séquestrés dans une catégorie peu enviable depuis quelques années, reclus et méprisés par une population de plus en plus anti-tabac.

Voilà un phénomène qui pourrait aussi frapper les plus paresseux et sédentaires d’entre nous, alors qu’une étude rapportée par Santé Log fait état de risques cardiovasculaires plus importants chez ces individus que chez les fumeurs.

Mondialement, on rapporte que c’est facilement le tiers de la population qui ne pratique aucune activité physique, donc qualifié de sédentaire. Du lot, on associe 5,3 millions de décès reliés à cette procrastination physique, contre 5,1 millions liés au tabagisme.

Le fait de ne pas bouger ou de ne pas pratiquer d’activités physiques est donc devenu un facteur de risque de troubles cardiovasculaires mortels plus important que la cigarette, ce qui inquiète plusieurs observateurs.

C’est d’ailleurs pourquoi l’International Chair on Cardiometabolic Risk (ICCR) publie un rapport qui dévoile ces chiffres, afin de sensibiliser la population à cet état de fait et tenter d’en convaincre une partie de retrouver ses chaussures de sport.

De plus, ces personnes associent souvent ce comportement de farniente à un régime alimentaire trop gras, trop salé et pauvre en nutriments et minéraux. Un cocktail visiblement mortel.

La dépression pourrait bien se transmettre

Une étude révèle que la dépression peut s’avérer contagieuse selon la vulnérabilité des individus.

Selon les chercheurs américains qui se sont penchés sur le sujet, la dépression serait transmissible, ou contagieuse, selon le type de personnes qui gravitent autour de la personne qui en souffre.

Ainsi, les personnes plus vulnérables à l’énergie des autres ou plus susceptibles de développer des troubles dépressifs elles-mêmes pourraient être influencées par une personne dépressive, et voir leur humeur changer radicalement.

L’étude, publiée récemment dans le magazine Clinical Psychological Science, parle de «vulnérabilité cognitive» et prétend que les jeunes sont particulièrement sensibles au phénomène.

L’environnement de ces derniers devient donc primordial pour assurer leur développement, le succès dans leurs études et sur le marché du travail, et pour éviter d’éventuels troubles dépressifs.

«Si vous incitez ces jeunes à s’entourer de personnes positives, vous éviterez à certains de sombrer dans la dépression. Alors que s’ils s’entourent de personnes moroses, ils ont de fortes chances de céder à leurs idées noires», concluent les chercheurs.

Donnez du sang pour votre propre santé

Vous n’êtes pas sans savoir que l’on recherche tout le temps du sang frais. Ce n’est pas une annonce publicitaire pour faire plaisir aux fans de Twilight, mais il s’avère que d’une part donner son sang ne prend que peu de temps et ensuite, permet d’aider au moins trois patients.

On ne s’en doute pas, mais donner du sang profite souvent aussi à sa propre santé. On sait que la viscosité du sang représente un facteur de risque pour les maladies cardiovasculaires. En effet, un sang trop visqueux détériore les cellules des parois de nos artères. On peut justement réduire cette viscosité en donnant régulièrement son sang. Cela réduit le taux de fer dans le sang. Ce fer réalise souvent un stress d’oxydation.

Une étude a montré que les participants de 43 à 61 ans qui donnent régulièrement leur sang réduisent de 88 % le risque d’attaque cardiaque et d’infarctus par rapport à ceux qui ne le font jamais. Le risque de cancer diminue également. On pense que c’est encore le fer qui accroît les dommages par radicaux libres. Les cancers concernés sont ceux des poumons, du foie, du colon et de la gorge.

Pour ceux qui aiment faire attention à leur poids : un don correspond à 650 calories. On vous teste au passage les MST comme le virus du HIV, la syphilis, l’hépatite et quelques autres maladies.

L’huile végétale protégerait votre coeur

Des conclusions tirées de recherches proposées par des chercheurs de l’Université du Missouri sont reprises par plusieurs médias, dont le Daily Mail et Top Santé, et font état de bienfaits de la consommation d’huile végétale plus importants qu’on aurait pu le croire.

Selon les chercheurs américains, consommer jusqu’à quatre cuillères d’huile végétale au sein de notre alimentation permettrait une véritable protection du cœur, ce que tend à confirmer le Journal of the Academy of Nutrition and Dietetics en publiant ces recommandations.

C’est après avoir conduit 15 essais sur plus de 500 adultes que les chercheurs ont pu conclure que les huiles végétales sont bel et bien bienfaitrices pour la santé cardiaque, et encore bien plus que précédemment exposé lors d’études précédentes.

Un gain pour la santé qui serait d’autant plus important en intégrant les huiles végétales lors de la cuisson, comme l’indique le nutritionniste Kevin Fritsche : « Nous ne disons pas qu’il faut consommer de l’huile végétale sans arrêt. Mais nos recherches suggèrent qu’on peut réussir un régime sain pour le cœur en utilisant de l’huile de tournesol, de soja et de maïs, plutôt que des matières grasses animales lorsqu’on cuisine ».

Les chats, un problème de santé publique?

Des parasites proliférant dans les excréments et la litière de chats atteignent des niveaux sans précédent dans l’environnement, affirment des chercheurs américains.

La présence de ces parasites, appelés Toxoplasma gondii, constituerait même un problème de santé publique, selon le chercheur Robert H. Yolken du centre médical de l’Université Johns Hopkins University et ses collègues.

Leurs travaux montrent que, seulement aux États-Unis, pas moins de 1,2 million de tonnes métriques de litières à chat sont déversées annuellement dans l’environnement.

Depuis quelques années, la présence dans l’eau de Toxoplasma gondii a attiré l’attention des responsables de la santé publique sur l’importance des parasites excrétés dans les fèces des chats infectés.

Les analyses menées à travers le pays montrent une augmentation du nombre de parasites présents dans les différentes régions des États-Unis, particulièrement dans les zones où les chats sont nombreux.

Une infection parasitaire par le Toxoplasma gondii se nomme toxoplasmose. Elle est très répandue puisqu’environ 50 % de la population adulte mondiale est porteuse.

Si la toxoplasmose est habituellement bénigne et passe inaperçue, elle peut mener à des complications chez les personnes plus vulnérables, et les foetus.

Les chercheurs s’inquiètent surtout parce que certaines études tendent à montrer que la toxoplasmose est liée à la schizophrénie, aux troubles obsessionnels compulsifs, à l’arthrite rhumatoïde et à des cancers du cerveau.

Afin d’éviter d’être contaminé, les chercheurs conseillent de :

  • Bien éliminer la litière des chats
  • Garder les chats à l’intérieur
  • Réduire la population de chats sauvages
  • Protéger les aires de jeux des enfants

Le détail de cette étude est publié dans la revue Trends in Parasitology.

Le saviez-vous?

Le parasite T. gondii ne peut se multiplier de manière sexuée que chez les félidés.

Coucher son enfant à heures fixes contribue à un bon développement cérébral

Des recherches anglaises montrent que le développement cérébral des jeunes enfants peut dépendre d’un horaire de coucher régulier.

Des scientifiques de l’University College de Londres ont trouvé que le manque de rigueur sur l’heure du coucher au quotidien pouvait avoir des effets sur l’horloge biologique de l’enfant et par conséquent les aptitudes cérébrales à se souvenir et à enregistrer de nouvelles informations.

Leurs résultats ont montré que les effets étaient particulièrement frappants chez les petits de trois ans. Les enfants de cette classe d’âge avaient de moins bons résultats en math, en lecture et en repérage dans l’espace que les petits du même âge qui se couchaient tous les jours à la même heure.

« Trois ans semble être l’âge où l’on perçoit les effets les plus importants », a noté la chercheuse Amanda Sacker.

« Si un jeune enfant se couche à des horaires irréguliers, il ne synthétise pas toutes les informations autour de lui et aura plus de difficultés lorsqu’il sera plus grand », et d’ajouter, « cela lui fait prendre une direction plus compliquée ».

Amanda Sacker et son équipe ont analysé des données de 11.178 Anglais alors âgés de sept ans qui entrent désormais dans l’adolescence.

Alors que l’heure à laquelle les enfants se couchaient n’avait que très peu voire aucune conséquence sur leur performance à différents tests, le fait de ne pas avoir d’horaire de coucher fixe influait grandement sur les résultats.

Les résultats étaient plus significatifs pour les filles. En effet lors de tests passés à l’âge de trois, cinq et sept ans, les filles ayant des horaires de couchers moins fixes enregistraient de moins bons résultats que leurs camarades. Pour les garçons moins bien réglés, leurs résultats aux tests étaient moins bons dans deux catégories d’âge sur trois.

Cette étude est parue en ligne le 8 juillet dans Journal of Epidemiology and Community Health.