Archives de catégorie : A LA UNE

Cancer : les femmes de grande taille plus exposées

Les grandes femmes sont plus susceptibles que celles de petite taille de développer un cancer, a révélé une étude publiée jeudi aux États-Unis. Les chercheurs ont examiné près de 145 000 femmes ménopausées âgées de 50 à 79 ans et constaté que pour chaque dix centimètres de taille de plus leur risque de souffrir d’un cancer du sein, du côlon, du rein, de l’ovaire, du rectum, de la thyroïde et de la peau (mélanome) augmentait de 13 %.

« Le cancer résulte d’un processus lié à la croissance. De ce fait, il est logique que les hormones et d’autres facteurs contribuant à la croissance puissent accroître le risque de cancer », relève le docteur Geoffrey Kabat, un épidémiologiste de la faculté de médecine Albert-Einstein de l’Université Yeshiva à New York, principal auteur de cette recherche parue dans la revue américaine Cancer Epidemiology.

Un facteur toutefois mineur

Le lien entre la taille et un risque accru de cancer a subsisté après avoir pris en compte d’autres facteurs pouvant accroître la probabilité de développer la maladie, tels que l’âge, le poids, le niveau de formation, le tabac, la consommation de l’alcool et le fait de suivre une thérapie hormonale. « Nous avons été surpris par le nombre de centres de traitement du cancer où la taille était clairement liée au développement de la maladie. Dans ces statistiques, davantage de cancers semblent avoir un lien avec la taille qu’avec l’indice de masse corporelle », ajoute-t-il.

Parmi les femmes les plus grandes, le risque de certains cancers (rein, rectum, sang, et thyroïde) est même nettement plus élevé, allant de 23 à 29 % pour chaque 10 centimètres de plus. L’étude n’a pas établi une certaine taille à partir de laquelle le risque de cancer commence à augmenter, relève le docteur Kabat tout en soulignant que ce risque reste faible. « Il est important de souligner que l’âge, le tabagisme, le surpoids et certains autres facteurs de risque jouent un rôle considérablement plus grand », souligne le chercheur.

Oreilles: gare aux gouttes et aux coton-tiges

Et prudence avant de vous rabattre sur des produits d’origine naturelle (comme l’huile pour bébé), conseille un docteur spécialisé en oto-rhino-laryngologie au Canada.

Ainsi, les médias ont fait état d’une étude menée par l’Hôpital de Montréal pour enfants selon laquelle certaines gouttes vendues sans ordonnance pour déloger le cérumen – la cire des oreilles – pouvaient causer des dommages à l’oreille.

D’après Sam Daniel, chercheur principal de l’étude et directeur du laboratoire de sciences auditives McGill à l’Hôpital de Montréal pour enfants, «ces gouttes émolliantes sont utiles pour désagréger et disperser l’excès de cérumen».

Mais il y a un mais: les effets de ces médicaments sur les cellules de l’oreille n’ont pas fait l’objet d’études approfondies… et les chercheurs ont observé une perte auditive, une inflammation grave et des lésions aux cellules nerveuses chez les patients qui ont utilisé de telles gouttes.

«Comme le public peut se procurer certains de ces produits facilement sans consultation avec un médecin ni ordonnance, il est important de s’assurer que leur usage est sécuritaire. Notre étude montre que, dans un modèle animal [à l’appareil auditif très semblable à celui des humains], un de ces produits, Cerumenex, est en réalité toxique pour les cellules de l’oreille», rapporte le Dr Sam Daniel.

Il ajoute qu’il ne bannit pas catégoriquement l’usage de ces produits: d’après lui, seules les personnes dont le tympan est intact et exempt de performations devraient y avoir recours, sans quoi le produit risque de pénétrer dans l’oreille interne et y détruire les cellules nerveuses. Bref, si vous souffrez – ou avez souffert – d’otites à répétition… prudence.

Mais dans le doute, que faire pour déloger le cérumen de façon la plus sécuritaire possible? «Rien ne vaut un simple rendez-vous chez le médecin, qui pourra procéder à l’extraction du cérumen et, au besoin, référer le patient à un oto-rhino-laryngologiste», indique Sylvain St-Pierre, président de l’Association d’oto-rhino-laryngologie et de chirurgie cervico-faciale du Québec.

Et que penser des solutions «maison», notamment l’huile pour bébé et le peroxyde, pour désagréger l’excès de cire? «La prudence est de mise, car aucune étude n’a été réalisée sur la sûreté de ces produits « naturels ». Rien ne prouve qu’ils ne peuvent pas, eux aussi, causer de l’irritation ou de l’inflammation», avance le Dr Sylvain St-Pierre.

Coton-tiges

Nombreux sont ceux qui utilisent quotidiennement des coton-tiges (communément appelés «Q-tips») pour se nettoyer les oreilles. Habitude risquée?

Oui, si on en croit le rapport du coroner Jacques Ramsay rendu public hier au sujet d’une mort survenue à Montréal l’an dernier.

Daniel St-Pierre, 43 ans, est décédé à la suite d’une complication intracrânienne d’une otite moyenne bactérienne. Il avait utilisé des coton-tiges.

«L’écoulement sanguinolent tend à supporter une perforation traumatique de la membrane tympanique», peut-on lire dans le rapport du coroner, même si ce dernier explique que l’otite externe peut également être responsable de cet écoulement.

«Non seulement les tiges de coton sont responsables de nombreuses perforations du tympan, ils favorisent, lorsqu’on les utilise, le développement d’otites externes en modifiant le pH dans le canal auditif externe», indique le Dr Jacques Ramsay.

D’après ce coroner, l’utilisation de coton-tiges dans les oreilles est encore trop fréquente, et ce même si les fabricants de tiges de coton ouaté expliquent sur les boîtes qu’il est déconseillé de les introduire dans le canal externe de l’oreille.

C’est pourquoi il demande à Santé Canada d’obliger ces fabricants à apposer sur les emballages un pictogramme montrant une oreille avec un X rouge pour que le message soit plus clair.

Prouvé scientifiquement: les crèmes solaires freinent le vieillissement de la peau

Les personnes soucieuses de leur peau adeptes des crèmes solaires apprécieront une étude australienne qui confirme les bienfaits scientifiques d’une application régulière lorsqu’on s’expose au soleil.

Des chercheurs australiens ont fait appel à 900 adultes à la peau blanche âgés de 25 à 55 ans, vivant dans la région très ensoleillée du Queensland.

Les participants ont été répartis en deux groupes, on a demandé aux personnes du premier groupe de se mettre de la crème solaire à leur convenance et aux autres d’appliquer une protection SPF 15 ou plus sur le visage, le cou, les bras et les mains au quotidien et d’en remettre après avoir transpiré, de s’être baigné ou d’être resté exposé pendant quelques heures.

Au début de l’étude, les chercheurs ont passé au microscope une empreinte du dos de la main des sujets; quatre ans et demi plus tard ils ont renouvelé l’expérience pour examiner en détail le vieillissement de la peau. Pendant toute la durée du test, ils ont pris soin de peser les flacons de crème solaire tous les trois mois afin de mesure les quantités utilisées.

Leurs résultats ont montré que les adultes qui utilisaient régulièrement de la crème solaire pendant les quatre années avaient la peau moins ridée et leur vieillissement cutané était moins important (de 24%) que les personnes qui ne mettaient de la crème que de temps en temps.

Cette étude a été publiée le 4 juin dans la revue Annals of Internal Medicine.

[Source]

Les femmes «adultes» 11 ans avant les hommes

Être un éternel adolescent ne serait plus un syndrome réservé à quelques individus, selon ce que l’on comprend des chiffres rapportés par le Daily Mail britannique, qui dévoile une étude fascinante sur le sujet.

C’est à la suite d’un sondage commandé par la chaêne de télé Nickelodeon UK et la mise en place d’une étude sur la maturité masculine qu’on en est arrivé à faire une moyenne d’âge où les hommes deviendraient enfin «matures».

Le problème, c’est que la moyenne finale est de… 43 ans! Onze ans de plus que leurs copines et que les autres membres de la gent féminine, qui atteindraient ce palier autour de 32 ans.

Parions que nos douces ne manqueront pas de nous souligner leur «victoire»!

Si les hommes ne semblent pas se soucier particulièrement du phénomène, les femmes semblent en avoir long à dire sur le sujet, elles qui affirment dans une proportion d’une sur quatre «devoir prendre toutes les décisions».

Trois femmes sur 10 disent avoir mis fin à une relation pour cause d’«immaturité chronique».

Bien entendu, l’étude ne prend pas en considération les aspirations de chacun, et par conséquent la volonté des individus sondés à devenir «matures».

Sexualité : « les nuits sans lendemain » liées à la dépression

Une étude révèle que les jeunes qui ont des rapports sexuels occasionnels, sont plus déprimés que les autres. Les psychiatres sont mitigés vis à vis de ses résultats. Les gens déprimés auraient simplement moins de relations sexuelles stables.

Alors que l’été débute et que pour certains cela rime avec « amours de vacances », et surtout les aventures d’un soir, une étude américaine risque de refroidir les ardeurs des premiers vacanciers. En effet, les résultats de celle-ci révèlent que les jeunes qui ont des rapports sexuels occasionnels, sont plus déprimés et plus anxieux que les autres. Des résultats à prendre avec précaution malgré tout, les auteurs eux-même concluent qu’ils mettent en avant une association et non un lien de cause à effet.

Pour en arriver à un tel constat, les auteurs de cette enquête publiée dans la revue Journal of Sex Research ont examiné l’association entre le sexe occasionnel et la santé psychologique chez 3907 étudiants hétérosexuels de 18 à 25 ans. « Le sexe occasionnel » y était défini comme le fait d’avoir des rapports sexuels avec un partenaire connu depuis moins d’une semaine. Autrement dit, une rencontre sexuelle entre deux inconnus relatifs. Avec un questionnaire sur internet, ces chercheurs ont demandé aux étudiants de se rappeler combien de fois au cours des 30 derniers jours, ils avaient mis en pratique ce vagabondage sexuel. Les participants ont également dû répondre à plusieurs questionnaires évaluant leur bien-être psychologique, leur estime de soi, leur satisfaction de vie, leur niveau d’anxiété ou de dépression.

Sans surprise, cette analyse montre que la gente masculine pratique plus fréquemment le sexe occasionnel. 18,6% des hommes contre 7,4% des femmes ont déclaré au moins un rapport sexuel au cours du mois précédant l’étude. En revanche, les auteurs de ce travail ont été étonnés de voir que, chez les hommes comme chez les femmes, « les nuits sans lendemain » étaient associées à un état psychologique plus précaire avec un niveau plus important d’anxiété et de dépression. Du côté des psychiatres en revanche, ces résultats sont analysés avec précautions et doutes.

Plusieurs publications suggèrent, elles aussi, une association entre le sexe avec un inconnu et une faible estime de soi. Mais d’autres études mettent en évidence qu’il y a souvent des différences psychologiques entre homme et femme dans la pratique du sexe occasionnel. Les femmes seraient plus sujettes aux regrets ou à la culpabilité. « Quoiqu’il en soit, méfions nous quand même d’une sorte de contrôle des pratiques intimes sous couvert de psychiatrie. L’un des maux de notre époque, c’est la médicalisation de ce qui n’a pas lieu de l’être» ajoute le Pr Lejoyeux.

Impossible donc  d’affirmer que le sexe occasionnel provoque une détresse mentale ou que le fait d’être plus déprimé pousse à des pratiques sexuelles plus décontractées. Que les séductrices et les Don Juan de l’été se rassurent, la dépression ne les attend pas forcément à la rentrée. En revanche, pas question d’oublier que les infections sexuellement transmissibles elles, ne prennent pas de vacances.

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Allergies aux chats et aux chiens : un possible traitement à venir

Ils comptent parmi nos meilleurs amis mais parfois, on ne peut plus les « sentir »… parce qu’on a le nez bouché. Les allergies aux animaux de compagnie sont relativement courantes, et peuvent parfois se révéler assez gênantes. En cas de nez qui coule, de toux ou d’irritation, le seul traitement possible actuellement est la prise de médicaments antihistaminiques qui vont neutraliser la réponse de l’organisme à l’allergène.

Les allergies se caractérisent par une réaction excessive du système immunitaire à une molécule exogène pourtant inoffensive. Chez le chat, c’est plus fréquemment une protéine nommée Fel d 1 qui est en cause. Cet allergène est difficile à éliminer, car présent partout (chaussures, locaux, objets etc.). Retrouvée dans les squames (peaux mortes), ou encore mélangée à un peu de salive provenant de la langue râpeuse du félin durant le toilettage, on ignorait comment cette protéine pouvait engendrer une réponse inflammatoire aussi intense.

Les mécanismes viennent enfin d’être élucidés par une équipe de chercheurs de l’université de Cambridge (Royaume-Uni), dirigée par Clare Bryant. Leur travail met en évidence l’implication de deux autres acteurs : de faibles doses d’endotoxines bactériennes communes et des récepteurs aux pathogènes. Grâce à cette découverte, ils espèrent développer un traitement spécifique contre ces allergies.

Allergènes de chat, toxines bactériennes, et plus si affinités

Pour ce travail, publié dans le Journal of Immunology, les auteurs ont mis des cellules humaines au contact de protéines retrouvées dans des squames de chiens et de chats, en présence ou en absence de faibles doses de molécules bactériennes appelées lipopolysaccharides (LPS). Ces substances, retrouvées dans les membranes d’un grand nombre de bactéries, sont qualifiées d’endotoxines : lors de la destruction d’un microbe, elles sont libérées et peuvent parfois entraîner une septicémie grave voire mortelle.

Les réactions allergiques engendrent tout un tas de symptômes, parmi lesquels le nez qui coule, la toux ou des irritations. Parfois, celles-ci peuvent être plus graves et mener à un œdème de Quincke, potentiellement mortel si non traité.

Les résultats révèlent qu’en présence de LPS et des allergènes, la réaction inflammatoire est exacerbée du fait d’une intensification des signaux envoyés au système immunitaire. Mais comment ? Les scientifiques ont montré que Fel d 1 se lie à ces LPS, connus pour avoir également une affinité pour des récepteurs cellulaires impliqués dans la reconnaissance des pathogènes : les Toll-like receptors 4 (TLR4).

C’est l’activation de ces récepteurs qui induit alors les réactions allergiques. Les TLR4 sont déjà incriminés dans les allergies aux acariens par exemple, bien que le mécanisme soit un peu différent puisque dans ce cas précis, les allergènes seuls suffisent pour déclencher la réponse immunitaire.

Un futur traitement contre les allergies aux animaux de compagnie

Il a également été remarqué que les mécanismes étaient assez semblables dans le cas de Can f 6, une protéine canine à l’origine d’allergies, également retrouvée dans les peaux mortes des chiens. Or, par l’ajout d’un médicament bloquant les TLR4, ce travail révèle qu’il est possible d’inhiber la réaction inflammatoire et donc tous les symptômes désagréables.

Selon Clare Bryant, ce genre de médicament a déjà été développé. Les chercheurs se fixent désormais pour objectif de les tester spécifiquement contre les allergies aux animaux de compagnie. Si tout se passe comme ils le souhaitent, la scientifique britannique espère proposer un traitement efficace d’ici cinq ans.

[Source]

Tatouages éphémères noirs à base de henné : mise en garde !

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) rappelle les risque de réactions cutanées parfois sévères lies aux tatouages éphémères noirs à base de henné. Les préparations utilisées contiennent une substance appelée paraphénylènediamine (PPD) illégalement ajoutée et susceptible de provoquer un eczéma allergique parfois grave.

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) déconseille vivement la réalisation des tatouages noirs temporaires au henné. Ces tatouages rencontrent beaucoup de succès par leur coloration noire qui est plus appréciée que la teinte habituelle du henné qui varie du brun a l’orange. Ils sont proposés aux vacanciers sur les plages, dans les centres de vacances ou sur les marchés. La couleur noire est obtenue par l’ajout illégal de la paraphénylènediamine (PPD) dans le henné qui par ailleurs augmente la longévité du tatouage. La PPD est une substance autorisée dans les produits cosmétiques, uniquement dans les teintures capillaires, à une concentration ne pouvant excéder 6 %. Cette substance est également utilisée pour colorer les textiles notamment.

Des dermatologues et allergologues signalent chaque année à l’ANSM une dizaine de cas d’eczéma allergique de contact affectant y compris des enfants.

Les réactions surviennent quelques jours à quelques semaines à la suite de la réalisation de ces tatouages. Elles peuvent être limitées à la zone tatouée ou s’étendre à la zone avoisinante voire à tout le corps. Elles peuvent être sévères et nécessitent parfois une prise en charge médicale urgente voire une hospitalisation. Elles peuvent également conduire à une poly-sensibilisation irréversible, notamment à des caoutchoucs, à des colorants vestimentaires et à des teintures capillaires permanentes et empêcher la pratique de certaines activités professionnelles, comme la coiffure par exemple.

Compte tenu des cas d’eczéma allergique signalés, des difficultés de contrôle du circuit de distribution des produits et des lieux de réalisation des tatouages éphémères noirs à base de henné, l’ANSM en déconseille vivement la réalisation.

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Alzheimer : un test capable de détecter la maladie avant son apparition élaboré

Pour lutter contre la maladie d’Alzheimer, la prévention demeure l’une des priorités majeures de la recherche scientifique. Aux États-Unis, une société américaine spécialisée dans la neuroscience vient de s’illustrer dans ce domaine en concevant un test de diagnostic innovant. Son but ? Déceler les premiers symptômes de la maladie des années avant son apparition.

« Neurotrack permet de déceler Alzheimer via un test informatisé du mouvement des yeux six ans avant l’apparition des symptômes », affirme Elli Kaplan, directrice générale de l’entreprise du même nom basée en Virginie. Le test en question, développé en coopération avec l’université d’Emory à Atlanta et une équipe de neuroscientifiques, a même récemment remporté le prix de l’innovation en santé du festival South by South West (SXSW).

Bientôt sur nos téléphones ?

Une technologie qui serait susceptible de venir en aide aux laboratoires pharmaceutiques et hôpitaux puisque dans la majorité des cas, la maladie d’Alzheimer n’est repérable une fois que tous les symptômes se sont manifestés. Or, certaines séquelles deviennent irréparables d’ici là. Dans le cas de ce test, il suffit au sujet de comparer des images, certaines nouvelles et d’autres qu’il a déjà vues, sur un écran.

En étudiant la manière dont ces personnes font bouger leurs yeux, et comment ils regardent les nouvelles images par rapport à des images familières, il est ainsi possible de détecter des perturbations existant dans le fonctionnement de l’hippocampe, la partie du cerveau qui joue un rôle central dans la mémoire. Le test, existe déjà en deux versions différentes : l’une fonctionnant avec une caméra infrarouge et l’autre avec une simple souris d’ordinateur.

« Tous les êtres humains ont une préférence instinctive pour la nouveauté, et c’est un des éléments que nous testons », précise Elli Kaplan avant de conclure : « notre espoir est que d’ici 10 ans un traitement existe. On aurait juste à faire un test annuel et si on apprenait qu’on risquait de développer un Alzheimer, on pourrait faire quelque chose pour l’éviter ». À terme, la société à l’origine de ce projet espère le développer dans des applications pour téléphones ou tablettes.

Pourquoi sommes-nous devenus monogames ?

Comment l’humain s’est-il décidé à vivre en couple ? Pour éclaircir ce mystère, des chercheurs se sont intéressés au comportement de centaines d’espèces, afin de remonter aux racines de la monogamie. Car l’homme n’est pas le seul à préférer la vie à deux. Mais les résultats de deux études britanniques, relayés lundi 29 juillet par le New York Times (en anglais), divergent.

La monogamie, qui existe chez 90% des oiseaux, est plus rare chez les mammifères. En tout, une douzaine d’espèces choisissent leur partenaire à la vie à la mort. Parmi elles, les cygnes, certains loups, les dik-dik (petites antilopes) les gibbons et quelques grands oiseaux comme les aigles ou les albatros. D’autres pratiquent une monogamie plus souple, plus proche de celle des hommes. Francetv info remonte les différentes pistes envisagées pour expliquer la nôtre.

Pour éviter les infanticides

Si l’homme est un primate comme les autres, alors l’anthropologiste Christopher Opie, de l’University College de Londres (Royaume-Uni) est sur la bonne voie. Son équipe a examiné l’évolution sur 75 millions d’années de 230 espèces de primates, une famille où la monogamie est plus présente que chez la grande majorité des mammifères. Conclusion, publiée dans la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences (en anglais) : le risque d’infanticide a poussé les mâles de certaines espèces à protéger la mère de leur progéniture.

En effet, chez les mammifères, les mâles tuent parfois les petits qui ne sont pas les leurs. Ils agiraient de la sorte pour pouvoir s’accoupler avec la mère, qui cessant d’allaiter à la mort de son bébé, recommence à ovuler. C’est ce qui aurait poussé le géniteur à rester près d’elle, afin d’assurer la survie de ses héritiers.

Pour assurer la reproduction

De leur côté, Dieter Lukas et Tim Clutton-Brock, de l’université de Cambridge (Royaume-Uni) ont étudié les habitudes de 2 545 espèces de mammifères sur 170 millions d’années. Ils ont constaté qu’à plusieurs reprises, certains passent de la vie en solitaire à la vie de couple.

Les chercheurs ont alors trouvé un point commun : la monogamie s’impose quand les femelles deviennent hostiles les unes envers les autres. Elles vivent alors éloignées, si bien qu’un mâle seul ne peut prétendre protéger plusieurs femelles de la convoitise des autres mâles. En restant auprès d’une seule femelle, il assure donc plus facilement sa reproduction, selon l’étude publiée dans la revue Science (en anglais).

A cause d’une hormone

Avant ces études menées sur les cousins plus ou moins proches de l’homme, des scientifiques avaient déjà cherché la raison de la monogamie chez le principal intéressé. Des chercheurs de l’université de Bonn (Allemagne) ont ainsi étudié l’effet de l’ocytocine. Une hormone qui, si elle ne crée pas la monogamie, permettrait toutefois de la faire durer, explique Rue89. L’ocytocine est parfois même appelée « hormone de l’amour » : plus une personne en sécrète, plus elle est attirée par une autre et plus elle s’y attache.

Mais l’ocytocine engendrerait, en sus, un attachement exclusif. Les scientifiques ont fait inhaler cette hormone à des hommes hétérosexuels, célibataires ou en couple, avant de leur présenter une femme jugée attirante. Ils ont ainsi constaté que les hommes en couple ayant pris une dose d’ocytocine maintenaient une distance plus importante (15 cm) avec cette femme que ceux qui n’avaient rien inhalé. « L’hormone n’inhibe pas l’attraction, mais elle empêche l’homme de s’approcher trop et de se montrer disponible pour un jeu de séduction », résume Rue89.

Sommes-nous vraiment monogames ?

Ces études comportent toutefois des limites. D’abord, elles ne portent que sur la modification du comportement des mâles. Or, ce qui semble justifié pour les animaux, qui doivent assurer la survie de l’espèce avant toute chose, ne l’est pas pour l’homme moderne, dont la reproduction n’est pas menacée.

En outre, les deux études britanniques réalisées sur des centaines d’espèces de mammifères ne peuvent, à elles seules, apporter une réponse à la monogamie humaine, estime Meg Barker, sexologue et professeure de psychologie au Royaume-Uni. « Si l’on remonte le temps et les cultures, on observe une grande diversité de relations, de structures et de règles », écrit-elle dans le Guardian (en anglais).

« Il y a davantage de sociétés polygames que monogames (…) et dans les sociétés monogames, la non-monogamie cachée ou le fait de connaître plusieurs relations monogames dans une vie sont en fait la norme », ajoute la psychologue. Et de citer l’exemple des couples libres, des familles recomposées ou encore des couples homosexuels, qui éloignent le comportement humain de la stricte monogamie de très rares espèces animales, où un mâle et une femelle sont ensemble jusqu’à ce que la mort les sépare.

[Source]

Aucun lien entre durée du sommeil et fatigue

Torbjörn Aakerstedt, un neurologue suédois de l’université de Stockholm, estime qu’il n’y a pas de corrélation entre la durée du sommeil d’une personne et son état de fatigue. « La durée du sommeil n’est pas une bonne mesure pour analyser si on obtient assez de sommeil ou pas », affirme-t-il.

Le sommeil est une aide essentielle au service de nos performances physiques et intellectuelles. De nombreuses études réalisées chez l’Homme montrent que la durée et la qualité du sommeil ont un effet bénéfique sur les performances psychomotrices, cognitives et physiques. La durée moyenne du sommeil des Français se stabilise autour de 7 heures en semaine et 8h le week-­end.

La durée moyenne du sommeil

La durée de sommeil moyenne des Français se situe autour de 7h05 en semaine et 8h11 le week-­end. L’étude suédoise fait apparaître une durée moyenne de sommeil de 6 heures et cinquante-cinq minutes la semaine, et d’une heure supplémentaire quand il n’y a pas d’obligation le lendemain. D’après les chercheurs, les jeunes adultes ont besoin de huit heures de sommeil en moyenne, tandis que les sexagénaires en ont besoin de six. « Mais il n’y a pas de moyenne globale« , selon le neurologue Aakerstedt. « Les gens de 20 ans peuvent dormir encore plus, tout en se sentant fatigués dans la journée car leur cerveau se développe encore », précise-t-il.

Il n’y a aucun rapport entre la durée de sommeil habituelle d’un individu et son état de fatigue, a déclaré le neurologue suédois Torbjörn Aakerstedt. C’est l’hérédité qui déterminerait la capacité de chacun à récupérer pendant la nuit. Selon les chercheurs suédois, certaines personnes sont nées avec la possibilité de récupérer plus efficacement pendant la nuit que d’autres. « Tout cela est conditionné par les gênes et dépend de l’âge et de l’état de santé », affirme Torbjörn Aakerstedt.

L’équipe du Docteur Torbjörn Aakerstedt est parvenu à cette conclusion à l’issue de trois études différentes, dont l’une portant sur les habitudes de sommeil de près de 6 000 personnes.Sommeil en France

Sommeil et performance

« Si vous vous sentez bien et dynamique dans la journée, vous avez probablement assez dormi », a déclaré Torbjörn Aakerstedt. Selon lui, la fatigue corporelle se manifeste lorsque l’individu n’a pas suffisamment dormi.

PERFORMANCES PHYSIQUES

Tout au long de notre vie, nous sommes gouvernés par une horloge biologique, située au niveau des noyaux suprachiasmatiques de l’hypothalamus, favorisant la restauration de notre organisme au cours de la nuit. Par cette horloge, au plus fort de la nuit, le sommeil organise une économie d’énergie essentielle à la préparation de notre organisme pour la journée suivante : baisse de la fréquence cardiaque et respiratoire et chute de la température, sécrétion des hormones de croissance et du cortisol, réparation des tissus musculaires lésés, défenses immunitaires. Le sommeil, et tout particulièrement le sommeil profond, crée les conditions nécessaires à notre performance quotidienne et à notre équilibre énergétique.

La privation aiguë ou chronique de sommeil perturbe la performance physique : altérations cardiovasculaires, fatigue musculaire, troubles immunitaires, prise de poids, risque diabétique, troubles de l’équilibre thermique. Elle perturbe aussi l’équilibre psychologique : irritabilité, anxiété, dépression accompagnent les privations aigües ou répétées de sommeil. Les études épidémiologiques le démontrent : dormir moins de 6 heures par 24 heures est associé à une altération de la santé et une difficulté de récupération.

De nombreuses études réalisées dans sept pays, dont la France, et sur de larges populations, ont montré un lien entre un sommeil court et l’élévation de l’indice de masse corporelle (IMC), à la fois chez l’adulte et l’enfant. Il est fondamental, à titre préventif, d’ajouter aux prescriptions de régime et d’exercice physique des conseils comportementaux relatifs au sommeil.

Pour la croissance de l’enfant, chez l’adulte au travail comme chez la personne âgée, bonne durée et bonne qualité de sommeil ont un impact positif sur les performances physiques. Chez les athlètes de haut niveau le sommeil est un allié objectif de la performance.Sommeil

PERFORMANCES INTELLECTUELLES ET COGNITIVES

Le déclin de la mémoire est une préoccupation majeure de santé publique. De même le stress et les risques psychosociaux sont au centre du débat de santé dans l’entreprise. Le sommeil, et en particulier le sommeil paradoxal, est un allié souvent ignoré pour faire face à ces problèmes.

Le sommeil est essentiel à la mémoire, à l’attention, à la prise de décisions quel que soit l’âge de la vie. La privation de sommeil s’accompagne de troubles mnésiques et attentionnels dont les conséquences sont parfois dramatiques : accidents de la route, désinsertion professionnelle. De plus, un bon sommeil favorise une stabilité de l’humeur et une moindre anxiété. L’activité physique régulière joue sur la qualité du sommeil en favorisant un meilleur sommeil à ondes lentes.

Chez les enfants et les étudiants une quantité et une qualité suffisantes de sommeil sont indispensables à l’apprentissage et au moment des examens.

Ainsi, à tout âge, notre sommeil peut devenir un allié de nos performances physiques et intellectuelles. « Un meilleur sommeil pour de meilleures performances » est donc le thème que nous aborderons lors de la Journée du Sommeil® 2012. Migraine

Troubles du sommeil

L’étude suédoise confirme qu’un manque de sommeil peut entrainer l’affaiblissement du système immunitaire, des maladies cardiovasculaires, du diabète de type 2 et la prise de poids.

En France, quatre personnes sur dix déclarent souffrir d’au moins un trouble du sommeil, en particulier d’insomnie et de troubles du rythme du sommeil. Des enquêtes d’opinion ont montré que plus d’un tiers des Français dorment seulement 5 à 6 heures par nuit. Il ne s’agit pas d’une durée qui correspond à leur besoin mais d’une véritable restriction de temps de sommeil, car ils déclarent qu’ils dormiraient plus s’ils le pouvaient. D’ailleurs, le week‐end, les Français dorment eux aussi 8 heures par nuit environ, soit 2 heures de plus qu’en semaine, les bons dormeurs ayant un différentiel de 30 minutes seulement. Cela signifie bien qu’ils essaient de rattraper leur retard de sommeil.

De très nombreuses études ont montré les effets délétères de ce manque à long terme. L’étude suédoise montre que les personnes concernées ont un surrisque important de troubles cardiovasculaires, de diabète, d’obésité, de troubles mentaux (anxiété, dépression) et même d’accidents. Les déterminants en sont bien connus. Ils sont biologiques, comportementaux et environnementaux.

Biologiques parce que le sommeil contribue à l’équilibre énergétique et au maintien de la température centrale. Il permet aussi les mécanismes de nettoyage musculaire et immunitaire nécessités par l’activité diurne.

Comportementaux car la privation de sommeil induit fréquemment du grignotage d’aliments sucrés, justement pour tenter de rattraper le manque énergétique ressenti, et un défaut d’activité physique dû à une sensation de fatigue.

Les facteurs environnementaux sont eux aussi bien connus : temps de transports allongés, travail de nuit ou travail posté, utilisation excessive des nouveaux outils informatiques, y compris le soir, contribuant à retarder le moment du coucher.

Une personne sur deux se sent moins performante au moins 1 fois par semaine. Il s’agit principalement des personnes souffrant de troubles du rythme du sommeil, d’insomnie, de troubles du sommeil, mais aussi de jeunes gens (25-­34 ans) et de personnes n’ayant pas d’activité sportive.

Pour le Docteur Joëlle Adrien, présidente du Conseil Scientifique de l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV), « ces résultats confirment l’importance d’une bonne activité d’éveil dans la journée. C’est comme une balançoire : mieux vous gérez une activité soutenue le jour, plus en retour vous dormez bien la nuit. Par ailleurs, le stress au travail, accumulé pendant la journée, détériore le sommeil qui devient plus léger, et est entrecoupé de nombreux réveils nocturnes. L’activité physique est un bon moyen d’évacuer ce stress et d’éviter ainsi qu’il ne retentisse trop sur le sommeil ».

« D’une manière générale, ajoute le Professeur Léger, il semble que les personnes conjuguant activité professionnelle et familiale, les jeunes et les personnes qui dorment moins de 6 heures par nuit, soient dans une hyperactivité permanente dont elles ont le sentiment qu’elle est bien tolérée. D’autant plus qu’elles pensent récupérer en faisant une longue sieste le week­‐end et que, probablement, elles utilisent des excitants (café) pour tenir le coup. Elles sous-­estiment totalement les effets à long terme de l’insuffisance de sommeil, qui sont pourtant bien documentés ».Activité physique

Sommeil et activité physique

L’activité physique est tenue pour un facteur favorisant du sommeil, surtout si elle est régulière et que chaque séance est prolongée. Les mécanismes invoqués sont : une action sur le rythme circadien analogue à celle de la lumière intense, une facilitation de la baisse de température se produisant pendant le sommeil, des effets antidépresseurs (bien attestés chez les personnes âgées) et anti-­anxiété, favorisant la qualité du sommeil. Cependant, ce lien vertueux doit être relativisé : la plupart des études ont été menées chez de bons dormeurs et des travaux comparant la prise en charge de l’insomnie dans différentes populations (personnes âgées, déprimées, etc.) par l’exercice physique ou par un traitement médicamenteux restent à mener. En revanche, des études récentes ont montré que la sévérité du syndrome d’apnées du sommeil est inversement proportionnelle au nombre d’heures d’exercice par semaine, indépendamment de l’indice de masse corporelle.

Il ne faut pas décourager les personnes dont le travail ne le rend possible qu’en soirée. D’autant qu’il est fortement probable que la sédentarité diminue l’amplitude des rythmes circadiens, donc la durée du sommeil profond, le plus réparateur. Cependant, après tout exercice physique, il est recommandé de se rafraîchir par une douche d’eau fraîche pour permettre une facilitation de l’endormissement lié à la baisse de la température interne. Plus que l’intensité de l’exercice, c’est sa durée qui compte : pour les sédentaires comme pour les pratiquants réguliers, il faut 1 heure au moins d’exercice pour obtenir un effet positif sur le sommeil. De plus, il est conseillé de pratiquer 3 à 4 séances par semaine. Etre actif le jour prépare à bien dormir la nuit.Médecin femme

Conseil pratiques :

– Adopter des horaires de sommeil réguliers

Eviter des heures de coucher et de lever trop variables facilite le sommeil. Se lever tous les jours à la même heure, week-­‐end compris, a un effet synchroniseur du rythme veille-­‐sommeil.

– Se réveiller à son rythme

Le réveil doit être dynamique pour bien éveiller son corps : lumière forte, exercices d’étirement, petit déjeuner complet.

– Pratiquer un exercice physique en journée

Eviter l’exercice physique en soirée, en particulier avant d’aller dormir. La pratique d’un exercice physique régulier dans la journée favorise l’endormissement.

– Faire une courte sieste en début d’après-­‐midi

Il suffit de fermer les yeux 5 à 20 minutes en relâchant le corps. Le sommeil viendra rapidement si le besoin est là. La sieste permet de maintenir la vigilance pour le reste de la journée.

– Eviter les excitants après 15 heures

Café, thé, cola, vitamine C retardent l’endormissement et augmentent les réveils nocturnes.

– Eviter l’alcool et le tabac le soir

La nicotine est un stimulant qui retarde l’endormissement, augmente les réveils nocturnes et rend le sommeil plus léger. L’alcool a une action sédative mais favorise l’instabilité du sommeil avec des éveils nocturnes fréquents. De plus, l’alcool est un facteur aggravant des problèmes respiratoires nocturnes (apnées, ronflements).

– Eviter les somnifères

Ils sont à prendre sur avis médical uniquement.

– Faire un dîner léger, nécessaire, au moins 2 heures avant le coucher

Privilégier les aliments à base de glucides lents (pommes de terre, riz, pain, pâtes), qui favorisent le sommeil car ils permettent une meilleure régulation des apports tout au long de la nuit. Les produits laitiers sont également conseillés le soir. Eviter les fritures et les graisses cuites. Ne pas manquer le repas du soir sous peine de risquer une fringale en seconde moitié de nuit.

– Se ménager un environnement favorable au sommeil

Maintenir une température dans la chambre aux alentours de 18°C et bien l’aérer. Faire l’obscurité dans la chambre, qui favorise le sommeil profond. La mélatonine est sécrétée dans l’obscurité. Prendre soin de sa literie et la changer régulièrement. Le lit doit être un espace exclusivement réservé au sommeil (à l’exception de l’activité sexuelle).

– Favoriser les activités calmes et la relaxation en fin de journée

Eviter un travail intellectuel juste avant le sommeil. La lumière vive, le travail ou les jeux sur ordinateur entraînent des difficultés d’endormissement. Au moins 30 minutes avant le sommeil, réserver une période de calme et de relaxation. Instaurer son propre rituel d’endormissement permet de glisser doucement vers le sommeil.

– Se coucher dès les premiers signaux de sommeil

Bâillements, paupières lourdes, yeux qui piquent, clignements des yeux sont signes qu’il est temps d’aller dormir. Inutile de les anticiper, mais une fois ces signaux ressentis, il ne faut pas tarder à se coucher, sinon l’envie de dormir passe au bout d’une quinzaine de minutes et ne reviendra qu’au prochain cycle (toutes les 90 minutes).

– Prendre le temps de s’endormir

Si après 15 minutes, le sommeil ne vient pas et que son attente est pénible, il est préférable de se lever et de pratiquer une activité calme. Le besoin de sommeil reviendra au prochain cycle.

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