Archives de catégorie : A LA UNE

Le cancer existait déjà à l’époque de l’homme de Néandertal

La disparition de l’homme de Néandertal reste toujours un mystère. En revanche, il semble bien que notre cousin ait déjà souffert du cancer, alors que les scientifiques estimaient que l’apparition de cette anomalie cellulaire était bien plus tardive.

L’analyse d’une côte d’un homme de Néandertal vivant dans la région de Krapina, en Croatie, il y a 120.000 ans, a révélé la présence d’une tumeur osseuse, écrivent des chercheurs de l’université du Kansas dans la revue PLOS One.

Jusqu’à présent, les premières traces de cancers avaient été détectées dans des momies égyptiennes au maximum âgées de 4.000 ans, expliquent les scientifiques à la BBC.

Parce que le squelette n’est que partiel, les chercheurs n’ont pas pu mesurer l’impact de la tumeur sur la santé de cet individu. Mais selon eux, cela prouve que le cancer n’est pas apparu récemment, comme d’autres experts l’affirmaient.

Les lampes DEL dangereuses pour la santé des yeux?

Les lampes de type DEL (diode électroluminescente), maintenant utilisées partout, sont loin de faire l’unanimité chez les spécialistes.

La polémique vient du fait que malgré la puissance et l’efficacité de cette technologie lumineuse, plusieurs rapports et études rapportent des risques inhérents à ces lumières, notamment en ce qui a trait à la sécurité des yeux.

Selon Top Santé, ce serait particulièrement vrai en ce qui concerne la rétine, qui serait susceptible de subir des traumatismes et des dommages permanents à la suite d’une exposition à la lumière DEL.

On explique le phénomène par le fait que la réduction d’énergie nécessaire à la performance accrue de cette technologie nécessite l’utilisation d’une lumière bleue trop intense pour l’œil humain.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) parlait même déjà d’un «stress toxique pour la rétine» en 2010.

Ceci n’a pas empêché les lumières DEL de prendre le monde entier d’assaut, étant même installées sur les automobiles désormais.

Plusieurs technologies courantes utilisées par l’homme sont maintenant éclairées avec des lampes DEL, ce qui inquiète la Dre Celia Sanchez-Ramos: «Ce problème n’est pas à prendre à la légère, car nous passons de plus en plus de temps face à des écrans rétroéclairés, et les enfants commencent même à utiliser ces appareils électroniques dès leur plus jeune âge».

Manger cinq jours sur sept: le régime en vogue

Le dernier régime qui fait fureur en ce moment se nomme 5:2. Le principe est le suivant: vous pouvez manger normalement pendant cinq jours de la semaine, à condition de jeûner durant deux jours, ou au moins de restreindre fortement votre alimentation.

Comme l’explique le Huffington Post, ce régime a été imaginé fin 2011 par un oncologue et une nutritionniste de l’hôpital universitaire de South Manchester. Afin de maintenir le poids d’équilibre de leurs patientes souffrant d’un cancer du sein, car le surpoids favorise l’apparition de tumeurs, Tony Howell et Michelle Harvie leur ont imposé une diète de deux jours, sans restriction le reste de la semaine. Résultat: elles ont perdu plus de poids qu’en suivant un régime normal qui s’étale sur sept jours.

« On sait depuis longtemps qu’il faut réduire les apports caloriques de 25% pour que l’organisme commence à puiser dans ses réserves », rappelle Michelle Harvie. « Grâce à cette étude, on s’est rendu compte qu’il était plus efficace de réduire de manière importante son alimentation deux jours par semaine, plutôt que de réduire tous les jours 25% de ses apports alimentaires. »

Petites précisions: les deux journées de jeûne ne doivent pas forcément se suivre. D’ailleurs, on conseille de le faire plutôt pendant la semaine de travail, afin de ne pas craquer si on reste chez soi le week-end par exemple. Vous ne pouvez pas manger plus de 500 calories par jour (600 pour les hommes) et il vaut mieux éviter le pain, le sucre, les céréales ainsi que les mauvaises graisses. Privilégiez les légumes et les protéines.

Et quand on dit qu’on peut manger normalement le reste de la semaine, cela ne veut pas dire qu’on peut complètement se lâcher et se nourrir exclusivement de pizzas et de frites. Pour constater des effets réels, sur le poids et sur la santé, cette hygiène de vie doit s’inscrire sur le long terme.

Les troubles du sommeil hausseraient les risques de cancer

Des chercheurs en provenance d’Islande publient une étude qui trace un lien entre la difficulté à trouver le sommeil et des risques accrus de cancer.

Une équipe de chercheurs de l’Université d’Islande trace un lien entre les troubles du sommeil et des risques accrus de développer un cancer.

Ce serait particulièrement vrai en ce qui concerne le cancer de la prostate chez les hommes, et le cancer du sein chez les femmes.

Selon Santé Log, on définit ici les troubles du sommeil par une difficulté persistante à s’endormir ou à rester endormi, ou encore une incapacité complète (insomnie).

On sait depuis longtemps que les problèmes de sommeil peuvent mener à différents problèmes de santé, mais la corrélation entre l’insomnie et le cancer est relativement une première.
Ces conclusions, publiées dans le journal Cancer Epidemiology, Biomarkers & Prevention, ne font pas véritablement état des causes qui expliquent le phénomène, mais relatent les mesures prises pour mesurer la cause à effet.

Les chercheurs islandais ont analysé et suivi plus de 2000 hommes âgés de 67 à 96 ans, sur une période de cinq ans, qui devaient répondre à des questionnaires concernant leurs habitudes de sommeil.

On a ainsi pu tracer un lien entre le sommeil et certains diagnostics de cancer.
On doit cependant noter que l’augmentation des risques demeure relativement faible, et que l’âge des patients doit être pris en compte dans le calcul.

Les femmes pourront-elles un jour ovuler toute leur vie ?

Les scientifiques ont trouvé dans les ovaires des cellules souches qui peuvent donner de nouveaux ovules potentiels à l’âge adulte.

Faudra-t-il bientôt récrire les livres de biologie? Il semblait acquis depuis 50 ans que les hommes fabriquaient du sperme tout au long de leur vie tandis que les femmes disposaient au contraire dès la puberté d’un nombre donné d’ovules potentiels – des ovocytes – destiné à décroître inexorablement au rythme des menstruations successives. Des travaux sur la reproduction féminine menés par le chercheur américain Jonathan Tilly et son équipe du Massachussets General Hospital de Boston, publiés dimanche dans Nature Medicine, pourraient bouleverser ce dogme.

Les chercheurs ont en effet montré qu’il existe dans les ovaires humains des cellules souches capables de se transformer en ovocytes. Conséquence directe: il n’est pas impossible que les femmes puissent renouveler leur stock initial (environ 400.000 gamètes à la naissance). Jonathan Tilly formule cette hypothèse depuis 2004. Il avait alors montré que les souris détruisaient au cours de leur vie plus d’ovocytes que n’en contenaient leurs ovaires. Il imaginait dès lors l’existence possible d’une source de gamètes femelles qui restait à découvrir. Une intuition confirmée par une équipe chinoise de l’université de Shanghai en 2009 qui mettait au jour dans des ovaires de souris des cellules souches capables de se différencier en ovocytes.

Un long chemin avant de traiter l’insuffisance ovarienne

Jonathan Tilly a poursuivi dans cette direction. En améliorant la technique chinoise, il a passé au crible les ovaires de jeunes donneuses japonaises qui s’en séparaient dans le cadre d’un processus de changement de sexe. Un travail de grande précision puisque les ovaires contiennent moins d’une cellule souche ovarienne (OSC) pour 10.000 cellules classiques.

Ces OSC, marquées avec une protéine fluorescente verte et disposées dans des tissus ovariens, ont alors été implantées sous la peau de souris. En deux semaines, les chercheurs ont observés la formation de follicules contenant des ovocytes fluorescents, preuve qu’ils dérivaient des OSC originelles. Une réussite éclatante qui pose toutefois de nombreuses questions.

A commencer par celle-ci: ces ovocytes sont-ils viables? Pour des raisons éthico-légales, l’équipe n’a pas pu essayer de les féconder puisque la création d’embryons à des fins de recherche est formellement interdite aux États-Unis. Jonathan Tilly reconnaît lui-même qu’il y a de toute façon très peu de chances pour que l’opération réussisse. David Albertini, biologiste à l’université du Kansas, explique sur le site de Science que la culture de cellules souches in vitro conduit très souvent à des mutations indésirables. Selon lui le chemin vers des traitements opérationnels de l’insuffisance ovarienne prématurée, de la ménopause ou de la stérilité, grâce à ces cellules reste bien long.

Déficit d’attention: les plus jeunes plus à risque de recevoir un mauvais diagnostic

Les plus jeunes enfants des classes des écoles primaires sont plus à risque de recevoir un diagnostic de TDAH (trouble du déficit de l’attention et d’hyperactivité) et de se faire prescrire des médicaments que les enfants plus âgés dans les mêmes classes, selon une nouvelle étude laissant entendre que certains enfants souffrant supposément de ce trouble pourraient avoir reçu un mauvais diagnostic.

L’étude, qui a porté sur près d’un million d’enfants de la Colombie-Britannique au Canada, a permis de découvrir que les garçons nés en décembre étaient 30 % plus à risque de recevoir un diagnostic de TDAH que les enfants nés en janvier de la même année, et étaient 41 % plus à risque de se faire prescrire des médicaments.

Bien que moins de filles aient reçu un diagnostic de trouble de l’attention, celles nées en décembre étaient environ 70 % plus à risque de recevoir ce diagnostic que leurs collègues de classe nées en janvier, et 77 % plus à risque de se faire prescrire la prise de médicaments pour lutter contre le phénomène.

Afin d’entrer en première année du primaire en Colombie-Britannique, un enfant doit atteindre l’âge de six ans avant le 31 décembre. Les enfants dont le sixième anniversaire est en décembre sont donc pratiquement plus jeunes d’un an que leurs collègues nés en janvier.

Les taux nettement plus élevés de diagnostics de déficits d’attention et de troubles d’hyperactivité chez les enfants nés en décembre soulèvent la question à savoir si des enfants moins matures se font faussement accoler l’étiquette de la maladie, suggère Richard Morrow, analyste en recherche en santé au sein de la Therapeutics Initiative à l’Université de Colombie-Britannique, et l’un des principaux auteurs de l’étude.

Selon M. Morrow, un manque de maturité pourrait être faussement interprété, dans certains cas. comme un symptôme d’un trouble neurocomportemental du TDAH.

Les auteurs de l’étude ont compulsé les dossiers médicaux d’enfants âgés de six à 12 ans qui sont nés en Colombie-Britannique entre le 1er décembre 1997 et le 30 novembre 2008, pour un total de 937 943 cas.

Les enfants nés en janvier avaient le plus faible taux de diagnostics et de prescriptions, ces taux augmentant ensuite de façon constante pour atteindre un pic en octobre pour les garçons et en décembre pour les filles.

Selon M. Morrow, l’équipe suspecte que le fait que le taux chez les garçons n’atteigne pas un sommet en décembre est dû au fait que les parents retarderont quelque peu l’entrée à l’école de leurs enfants s’ils ne les jugent pas assez matures.

Des études américaines ont démontré un lien entre le fait d’être le plus jeune dans une classe et le fait de recevoir un diagnostic de TDAH, mais les chercheurs canadiens voulaient s’assurer que l’effet existait également ici.

Petit ou gros dormeur, une affaire de gènes

Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt. La sagesse populaire multiplie ces sentences que la science balaie à coup de découvertes. Si Napoléon dormait quatre heures par nuit, il en fallait onze à Einstein pour réfléchir correctement.

Nous ne sommes pas égaux devant le sommeil. Des chercheurs européens viennent d’identifier un gène responsable de la durée du sommeil. ABCC9 est son très soporifique nom. L’étude, sur plus de 4 000 personnes de 7 pays européens, a montré que ceux qui en sont dotés dorment une demi-heure de plus et passent plus de huit heures par jour au lit.

Parallèlement, les scientifiques ont analysé le sommeil des mouches drosophiles – la « mouche du vinaigre ». Leur génome, plus basique que le nôtre, peut néanmoins accueillir le fameux ABCC9. Les résultats sont encore plus frappants : les mouches privées de ce gène dorment trois heures de moins que les autres.

Toujours plus d’insomniaques

« Cette découverte confirme ce que l’on devinait : l’importance de la génétique dans la durée du sommeil, explique le professeur Damien Léger, chef du centre du sommeil à l’Hôtel-Dieu de Paris. Nous savions déjà que certains gènes influencent la nature du sommeil. On les appelle les gènes de l’horloge. » Ce sont eux qui définissent si l’on est plutôt du soir ou du matin, noctambule ou couche-tôt.

« La plupart des gens sont au milieu. Aussi bien pour la durée qui est d’environ sept heures par nuit pour un adulte que pour le moment où l’on dort. » Mais d’autres souffrent de dérèglements. « Il existe des maladies génétiques de l’hypersomnie qui font que l’on a besoin de quatorze ou quinze heures de sommeil. » Elles sont extrêmement rares.

« En revanche, près de 20 % des Français souffrent d’insomnie et la tendance est à la hausse », poursuit Damien Léger. Difficulté à s’endormir, réveil au milieu de la nuit ou trop tôt le matin, sentiment d’avoir un sommeil peu réparateur… Autant de symptômes que la génétique peut expliquer. Mais pas seule.

Angoisses, stress au travail, alimentation sont aussi des perturbateurs du sommeil. Vous baillez ? Concentrez-vous. Voici quelques conseils : activité physique régulière dans la journée, alimentation à base de sucre lent le soir, pas de bruit ni de lumière trop forte et ne passez pas quatre heures à surfer sur Internet.

Une gomme à mâcher pour maigrir?

À ce jour, les médicaments pour maigrir qui ont été mis sur le marché étaient le plus souvent des coupe-faim basés sur des amphétamines stimulantes. Ces dernières comportent toutefois des risques d’effets secondaires graves tels que l’hypertension artérielle et l’insuffisance cardiaque. Ces médicaments ont d’ailleurs, un à un, été retirés du marché dans la plupart des pays en raison de ces effets secondaires.

Robert Doyle de l’Université de Syracuse et ses collègues ont adopté une approche différente. Ils se sont centrés sur le peptide YY (PYY) qui est une hormone libérée par les cellules qui tapissent l’intestin suite à l’absorption de nourriture ou en réponse à l’exercice. L’hormone voyage dans la circulation sanguine pour atteindre l’hypothalamus qui intervient dans la régulation de la faim, la soif, la température corporelle et le sommeil.

Des études précédentes ont montré que des injections de PYY supprimaient l’appétit et entrainaient une réduction de 30% de la consommation de calories chez des personnes minces et obèses.

Les chercheurs ont réussi une étape cruciale pour en faire un médicament oral en liant le peptide avec la vitamine B12 pour le protéger d’une destruction par les enzymes de l’estomac. Une étude sur des animaux a montré que le peptide se rend bel et bien dans la circulation sanguine. Reste à s’assurer de les effets sur l’appétit et la consommation de calories sont les mêmes que dans le cas d’une administration par injection.

L’Osphena est-il un viagra féminin ?

Présenté comme le viagra féminin, l’Osphena vient d’obtenir l’agrément des autorités américaines. Mais ce médicament s’adresse à des femmes de plus de 50 ans qui subissent les effets de la ménopause.

Il vient d’obtenir l’autorisation de la Food and Drug Admistration (FDA) et suscite beaucoup d’intérêt de l’autre côté de l’atlantique. L’Osphena est indiqué dans le traitement des femmes ménopausées qui souffrent de dyspareunie, c’est-à-dire de fortes douleurs lors des rapports sexuels. Mais déjà la presse l’a surnommé le viagra féminin.

Qu’en est-il exactement ? En fait, ce médicament contient des œstrogènes. Il permet d’assouplir les tissus et d’augmenter les sécrétions. Il s’adresse donc à des femmes atteintes, notamment, de sécheresse vaginale au moment de la ménopause. L’Osphena rend donc les rapports moins douloureux et les femmes éprouvent moins d’appréhension. En ce sens,  il peut agir de manière indirecte sur la libido. Mais il n’a aucun effet sur la composante psychologique du désir.

La comparaison avec  le viagra n’a pas lieu d’être dès lors que la pilule bleue permet d’améliorer les fonctions érectiles. Son action agit sur une mécanique alors que la sexualité féminine obéit à des stimuli  organiques et psychologiques.

En revanche, la prescription d’œstrogènes doit faire l’objet d’une surveillance médicale continue. Elle s’adresse à des femmes qui sont confrontées à des désordres hormonaux. Le traitement peut, en effet, engendrer des effets secondaires, comme la formation des caillots sanguins.

Avoir un chien à la maison, c’est bon pour la santé

Une étude de l’American Heart Association montre que la présence d’un chien réduit les risque de diabète et de maladies cardiovasculaires. Promener son chien quotidiennement améliore le bien-être émotionnel, le bien-être physique, la qualité de vie et la perception de soi. Ce rôle bénéfique se retrouve aussi bien chez les adolescents que les personnes âgées.

Les chercheurs de l’American Heart Association ont observé les données médicales de près de 5.200 Américains sur plusieurs années pour s’apercevoir que les possesseurs d’animaux de compagnie, et particulièrement des chiens, sont plus actifs que les personnes qui n’en possèdent pas.

« Avoir un chien est associé à un risque plus faible de maladie cardiovasculaire », a déclaré le docteur Glenn Levine. La raison est simple : ils promènent leur chien. Cette activité physique est primordiale en prévention primaire des maladies cardiovasculaires mais également en prévention secondaire. Elle intervient également dans le traitement de la dyspnée au cours de la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO). Elle joue un rôle fondamental pour éviter le gain de poids et elle réduit le risque de certains cancers (colorectal, sein, endomètre, poumon, prostate).

Des études épidémiologiques modernes ont montré que la pratique d’une activité physique diminue d’un tiers le risque de mortalité prématurée, améliore le bien-être émotionnel, le bien-être physique, la qualité de vie et la perception de soi. Il est également montré que la qualité de vie des malades chroniques se trouve améliorée, ainsi que celle de certaines catégories de handicaps, lorsque l’accompagnement est satisfaisant.