Archives de catégorie : A LA UNE

Du soleil pour vivre plus longtemps

Une nouvelle étude prétend que l’exposition au soleil améliorerait la santé en général, en plus de possiblement jouer un rôle positif sur l’espérance de vie.

Les chercheurs de l’Université d’Édimbourg ont démontré que lorsque notre peau est exposée aux rayons du soleil, un composé est libéré dans nos vaisseaux sanguins, contribuant à abaisser la pression artérielle.

Selon eux, les avantages de la réduction de la pression artérielle l’emportent de loin sur le risque de développer un cancer de la peau.

«Nous pensons que les avantages de la lumière du soleil pour la santé du cœur l’emportent sur le risque de cancer de la peau. Le travail que nous avons accompli fournit un mécanisme qui pourrait expliquer ce phénomène et également pourquoi les suppléments alimentaires de vitamine D à eux seuls ne peuvent pas compenser le manque de soleil», a expliqué le Dr Richard Weller, conférencier principal en dermatologie à l’Université d’Édimbourg

«Nous envisageons maintenant d’examiner les risques relatifs de maladies cardiaques et le cancer de la peau chez les personnes qui ont reçu différentes expositions solaires. Si cela confirme que la lumière du soleil réduit le taux de mortalité, toutes causes confondues, nous devrons reconsidérer nos conseils sur l’exposition au soleil.»

Uriner assis pour booster sa vie sexuelle

Le député suédois Viggo Hansen défend une proposition de loi visant à obliger les hommes à uriner assis afin de booster la libido des hommes, améliorer l’hygiène, renforcer l’égalité des sexes et lutter contre le cancer de la prostate.

La Suède est un champion de l’égalité hommes-femmes. C’est le pays qui a le taux de femmes au travail le plus élevé au monde et ses congés parentaux sont généreux pour les deux parents. Dans les écoles suédoises, garçons et filles sont encouragés à éviter tout stéréotype dans leurs jeux et leurs paroles.

Viggo Hansen, l’auteur de la proposition de loi qui est actuellement discutée dans la région de Södermanland, près de Stockholm, est convaincu que le fait de pipi assis réduirait le risque de cancer de la prostate et améliorerait la vie sexuelle.

Les partisans de ce projet de loi affirment que ce texte permettrait de garder les toilettes publiques plus propres et d’œuvrer à la paix des ménages.

La pensée positive pour vieillir en santé

Une étude sur le vieillissement confirme le pouvoir de la pensée positive sur l’organisme. Ceux qui croient que la pensée n’a aucun pouvoir sur la matérialisation des choses risquent d’être abasourdis par cette nouvelle étude sur le vieillissement.

Rapportée par Santé Log, cette nouvelle recherche parle de l’importance de ne pas «s’imaginer vieux et fragile», puisque le corps pourrait bien transposer ces pensées en une triste réalité.

Ainsi, les chercheurs de l’Exeter Medical School, qui présentaient ces conclusions au début du mois lors de la conférence de la British Psychological Society, croient qu’il faut plutôt voir l’avenir avec optimisme et chasser les idées préconçues voulant que vieillir se fait inévitablement dans la douleur et la maladie.

C’est après avoir analysé les comportements et les réactions subséquentes de 29 personnes âgées que les chercheurs ont pu tester et confirmer leur théorie.

«En se voyant vieux et fragile, on agit comme si l’on était vieux et fragile», croit l’un des sujets de l’étude en question.

Cette étude est révélatrice en ce qui concerne la force de la pensée sur le corps, et montre à quel point un comportement enthousiaste et optimiste peut soulever des montagnes. Tout porte à croire que cette façon de voir la vie est payante à tout âge!

La musique sera-t-elle bientôt prescrite aux malades ?

La musique adoucit les mœurs, mais aussi les maux si l’on en croit une étude québécoise qui a démontré qu’elle pouvait stimuler le système immunitaire et réduire l’anxiété.

Votre médecin vous prescrira-t-il bientôt un opéra de Verdi ou un menuet de Mozart ? On savait que la musique permettait de se relaxer mais nous n’avions pas encore d’explication scientifique sur ce phénomène. Une équipe de chercheurs de l’Université McGill au Québec ont donc mené des recherches sur les bienfaits de la musique sur la diminution du stress en analysant plus de 400 documents et études.

Les chercheurs ont découvert que le cortisol, l’hormone responsable du stress, diminuait à l’écoute d’une musique relaxante. Ainsi, les patients ayant écouté de la musique avant une chirurgie serait moins anxieux que les personnes ayant pris des anxiolytiques comme le Valium. De plus, la musique accroît la motivation et le plaisir, diminue le stress et l’excitation, renforce le système immunitaire et consolide l’appartenance sociale et la confiance en soi.

Le type de musique a évidemment son importance et écouter du Metallica aura forcément un effet moins relaxant qu’une berceuse pour bébé… Mais, par exemple, l’une des études analysées met en évidence que le chant en groupe permet de libérer l’ocytocine, une hormone qui favorise le sentiment de connexion sociale.

Bien que les éléments avancés par les deux chercheurs ne constituent pas des preuves scientifiques irréfutables, il s’agit de pistes intéressantes à creuser pour soigner certaines maladies comme l’anorexie ou la dépression.

La dengue frappe des milliers de personnes aux îles Salomon

Des experts australiens sont sur place pour tenter de maîtriser une épidémie qui s’aggrave de jour en jour.

Les cas de cette maladie infectieuse transmise par piqûre de moustique sont à la hausse depuis le séisme et le tsunami de février dernier qui a frappé cette région. Sans oublier les abondantes chutes de pluie depuis le début de l’année.

Plus de 2000 personnes seraient atteintes par cette infection potentiellement létale et leur nombre ne fait qu’augmenter. C’est à l’hôpital principal d’Honiara, la capitale salomonaise, que nous avons pu joindre Malcom Johnston-Leek, vice-directeur du Centre national de soins intensifs et de traitement des traumatismes de Darwin.

Nous lui avons demandé si la situation continue à se dégrader ?

JOHNSTON-LEEK : « Eh oui. Les derniers chiffres, qui remontent à vendredi, quand nous sommes arrivés, font état de plus de 2200 cas en tout qui auraient été diagnostiqués. Mais officiellement nous avons plus de 500 cas après analyse de sang et nous sommes limités sur le nombre d’analyses de sang que nous pouvons effectuer. En tous les cas, beaucoup de gens ont la dengue ici.
Je suis actuellement à Honiara et il semblerait que 90% des cas sont à Honiara en ce moment et on nous a dit qu’il y avait eu 3 morts.
»

Plus de 1 000 cas auraient aussi été signalés en zone rurale. Comment cette épidémie a pu se propager et atteindre des milliers de personnes ?

JOHNSTON-LEEK : «  Et bien il ne faut pas oublier qu’ils n’ont pas eu de dengue pendant de nombreuses années aux îles Salomon et que le moustique du genre Aedes qui transmet la dengue a une capacité vol réduite. Il vit donc près des humains, là où il y a de l’eau stagnante, dans les pots de fleurs, les vieux pneus, ce genre de choses. Et en plus, ils ont eu beaucoup de pluie ces dernier temps. La dengue se propage donc vite au sein d’une population qui n’a pas été exposée à cette maladie depuis très longtemps. »

Et comment les services de soins locaux se sont débrouillés face à cette avalanche d’infections.

JOHNSTON-LEEK : « Et bien ils ont été pris au dépourvu mais avec une épidémie de cette ampleur, n’importe quel service de santé aurait été pris au dépourvu. Je dois dire que les services de santé, les médecins et le personnel soignant, ont fait un travail remarquable dans des conditions difficiles quand on voit le nombre de cas. Nous sommes là pour les aider mais ils ont fait vraiment un excellent travail. »

Ces experts australiens ont maintenant été rejoints par des collègues de Nouvelle-Zélande pour aider au mieux le personnel local.

JOHNSTON-LEEK : « Notre rôle principal est de les aider sur le terrain pour que le personnel local puisse se reposer un peu. Les médecins et le personnel soignant ont travaillé pendant de longues heures et sans jour de repos et tout le monde est très fatigué. Nous avons aussi un spécialiste de la santé environnementale qui travaille avec le Conseil municipal d’Honiara pour tenter de maitriser le principal vecteur de la dengue, le moustique. Les services de santé font tout pour maîtriser la prolifération des moustiques. »

Coup de pot pour la science, les hommes préhistoriques faisaient mal la vaisselle

Les hommes préhistoriques faisaient mal la vaisselle, et c’est tant mieux. Car les chasseurs-cueilleurs vivant au Japon voici 12.000 à 15.000 ans nous ont ainsi laissé la preuve qu’ils utilisaient déjà leurs poteries pour cuisiner et qu’ils aimaient le poisson.

Des chercheurs sont en effet parvenus pour la première fois à analyser des dépôts calcinés découverts dans une centaine de fragments de poteries, datant du début de l’ère Jômon (« poterie cordée » par référence aux impressions de cordes utilisées pour les décorer).

Verdict: la plupart de ces dépôts sont des résidus de graisse provenant de poissons et autres produits aquatiques, indique une étude publiée mercredi dans la revue britannique Nature.

Autrement dit, il s’agit ni plus ni moins des restes de repas consommés par les premiers Japonais à la fin du dernier âge de glace!

Pendant très longtemps, les archéologues ont considéré que l’invention de la poterie avait nécessairement accompagné celle de l’agriculture et la sédentarisation qui en découle. Comment des chasseurs-cueilleurs nomades auraient-ils pu accomplir l’un des sauts technologiques les plus importants de l’Histoire, prendre conscience que le feu peut transformer de l’argile molle en une céramique imperméable? Et surtout, à quoi une telle invention aurait-elle bien pu leur servir avec leur mode de vie rudimentaire et mobile?

Simples ustensiles ou argenterie préhistorique?

Grâce à la datation au carbone radioactif, on a appris relativement récemment que la céramique est apparue bien avant l’agriculture, donc chez des nomades ou semi-nomades. Des tessons retrouvés dans une caverne du Jiangxi (sud-est de la Chine) seraient âgés de 19.000 à 20.000 ans, soit quelque 10.000 ans avant l’apparition de la culture du riz dans cette province.

Les spécialistes ignoraient cependant toujours à quoi ces poteries pouvaient bien servir.

Les lipides (graisses) extraits des tessons de céramique Jômon « sont typiques des huiles aquatiques dégradées (…) et fournissent une preuve convaincante que de la nourriture provenant de l’eau douce et/ou de la mer a été préparée dans ces récipients », répondent Oliver Craig, archéologue à l’université britannique d’York, et son équipe.

« Nous estimons que ces produits aquatiques étaient ceux les plus fréquemment préparés dans ces poteries du Jômon primitif, sous une grande variété de climats et d’environnements, de Hokkaido au nord à Kyushu au sud », poursuivent les chercheurs.

« La disponibilité et l’abondance de nourriture le long des côtes et des rivières pourraient très bien avoir été l’élément déclencheur de cet investissement dans la production de récipients en céramique. Peut-être pour utiliser au mieux les surplus saisonniers ou dans le cadre de repas cérémoniels élaborés, et cela pourrait être lié à une réduction de la mobilité », suggère Oliver Craig dans un communiqué.

Quant à savoir si les Japonais préhistoriques se servaient de ces poteries comme de simples ustensiles de cuisine ou si, « comme le suggère leur rareté », elles jouaient plutôt le rôle de l’argenterie de grand-maman qu’on ne sort que pour les grandes occasions, « cela reste sujet à débat », estiment les chercheurs.

Des chercheurs japonais sont parvenus à lire des rêves

Une équipe de chercheurs japonais a annoncé avoir réussi à lire une partie d’un rêve d’un humain, une expérience intrigante qu’ils pensent utile pour analyser l’état psychique d’individus, comprendre des maladies psychologiques ou encore commander des machines par la pensée.

« Depuis longtemps, les hommes s’intéressent au rêve et à son sens, mais jusqu’à présent, seul le rêveur en connaît le contenu », rappellent les chercheurs d’un laboratoire de Yukiyasu Kamitani à l’Institut international de recherche en télécommunications avancées à Kyoto (ouest).

Dispositif de décodage des images
Pour aller plus loin dans la compréhension scientifique des rêves, ces derniers ont imaginé un dispositif de décodage des images vues par un individu durant la phase onirique.

Pour ce faire, ils ont à maintes reprises enregistré l’activité cérébrale de trois personnes durant leur phase de sommeil. Ils les ont réveillés volontairement quand apparaissait sur l’écran d’analyse un signal correspondant à une phase de rêve pour leur demander quelle image ils venaient de voir, puis les ont laissé se rendormir pour recommencer l’opération, environ 200 fois par sujet.

Cela a permis de constituer un tableau de correspondances entre l’activité cérébrale précise à ce moment et des objets ou sujets de diverses catégories (nourriture, livre, personnalités, meubles, véhicules, etc.) aperçus dans les rêves. Il s’agit d’une sorte de lexique qui associe un signal en provenance du cerveau à une image.

Une fois cette base de données constituée et enrichie d’autres informations, la lecture de l’activité cérébrale par imagerie à résonance magnétique (IRM) pendant la phase de sommeil et de rêve a permis au système de « deviner » ce que voyait en rêve le sujet, grâce à l’apparition des mêmes signaux caractéristiques.

Dans 60 à 70% des cas, la prédiction s’est avérée exacte.

« Nos résultats démontrent que l’expérience visuelle spécifique au cours du sommeil est représentée par des schémas d’activité cérébrale, ce qui fournit un moyen de découvrir le contenu de rêve en utilisant une mesure neurologique », a expliqué l’équipe du professeur Kamitani.

La calvitie de la tonsure serait associée à un risque accru de maladies coronariennes

Selon une étude japonaise, les hommes qui présentent une calvitie au niveau de la tonsure présentent 32% de risques supplémentaires de développer des maladies coronariennes.
Si la calvitie peut devenir un véritable complexe pour certains hommes, elle pourrait être associée à des conséquences plus sérieuses. C’est ce qu’affirment dans une étude des chercheurs de l’Université de Tokyo qui ont indiqué avoir découvert un lien entre la calvitie au niveau de la tonsure et un risque accru de maladies coronariennes.

Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont analysé six études menées entre 1993 et 2008 aux États-Unis et en Europe auprès de 40.000 participants. Les résultats montrent que les hommes qui avaient perdu la plus grande partie de leur chevelure présentaient un risque statistique 32% plus élevé que les autres de souffrir d’obstruction des artères. Mais le niveau de risque semble dépendre de la sévérité de la calvitie et de sa localisation puisque seuls les patients perdant des cheveux au sommet de la tête (vertex) seraient concernés d’après les chercheurs. Ainsi, dans l’étude publiée par la revue scientifique en ligne BMJ Open, les auteurs expliquent que les hommes qui présentent une calvitie au niveau de la tonsure et au niveau de la tonsure seulement, présentent davantage de risques de développer des maladies coronariennes. En revanche, ceux qui, par exemple, voient leur front se dégarnir ne présentent aucun risque supplémentaire. « Ces résultats suggèrent que la calvitie de la tonsure est plus étroitement associée à de l’athérosclérose systémique que la calvitie frontale », précisent les chercheurs japonais.
Un facteur à surveiller ?
Selon eux, « les facteurs de risque cardiovasculaire devraient donc être suivis de près chez les hommes présentant une tonsure, en particulier les plus jeunes ». Pour les scientifiques, s’il existe bien une relation, les liens entre la calvitie et ces pathologies coronariennes restent mystérieux. Le rapport pourrait être plus subtil dans la mesure où des liens ont déjà été établis entre la calvitie et d’autres maladies, comme la résistance à l’insuline, le diabète, les inflammations chroniques et la sensibilité à la testostérone. Les auteurs de se veulent toutefois prudents sur les conclusions à tirer de leur analyse, jugeant nécessaire de les confirmer par d’autres études.

Éjaculation précoce : un homme sur deux serait concerné selon un sondage

« J’ai l’impression de faire ma vie en parallèle de ma partenaire », « Ce que ses lèvres disaient n’était pas ce que je voyais au fond de ses yeux »… Les mots sont forts, mais ils ne représentent qu’un échantillon des déclarations relevées par l’institut OpinionWay, dans son étude « Regards croisés sur la sexualité des Français ». Récemment publiées, les conclusions en disent long sur la place que joue l’éjaculation précoce dans l’Hexagone et les façons dont elle est traitée.

Le constat est édifiant. Selon une étude d’OpinionWay réalisée pour les laboratoires Menarini et dont Le HuffPost publie les résultats en exclusivité, 50% des hommes et 43% des femmes (en parlant de leur partenaire) disent être concernés par l’éjaculation précoce. Un chiffre qui atteint respectivement les 69% et 63% d’individus concernés lorsqu’on évoque les dix dernières années de l’activité sexuelle.

L’étude a été réalisée sur internet auprès d’un panel de 750 hommes et 750 femmes sexuellement actifs.

Mais l’ascension (au sens figuré) ne s’arrête pas là. Potentiellement, suppose l’étude, on atteindrait les 100% en augmentant encore le nombre des années. Alors, tous éjaculateurs précoces? Peut-être.

Conclusion sans appel: l’éjaculation précoce (EP) est, ou est devenu, le trouble sexuel le plus fréquent parmi la population masculine, devant la dysfonction érectile. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, l’EP s’accompagne en générale d’une ribambelle d’effets secondaires: gêne, culpabilité, tensions dans le couple, dépression, baisse du désir sexuel, etc.

Télécharger l’intégralité de l’étude en cliquant ici

Un mal peu connu

Pourtant, 67% des hommes et 81% des femmes confrontés à l’EP n’auraient jamais fait de recherches à son sujet. Et pour ceux qui cherchent, Internet est souvent la seule source d’information, avec l’efficacité qu’on lui connaît.

Quant à consulter un médecin, on en est encore loin: moins de 15% des personnes concernées ont déjà fait la démarche. Principale raison évoquée: l’EP est un sujet tabou dont on ne parle pas facilement à un tiers mais aussi très difficilement en couple. « 50% des hommes concernés déclarent n’en avoir jamais parlé avec leur partenaire », peut-on lire dans l’étude.

Au final, deux tiers des hommes interrogés ont avoué n’avoir aucune idée sur ce que pourrait être la prise en charge idéale. Les solutions sont pourtant nombreuses: préservatif retardant, gel anesthésiant, médicaments ou encore exercices de rééducation.

Il faut dire que les Français ont, semble-t-il, quelques difficultés à définir les symptômes.

Pour 80% d’entre eux, une éjaculation peut être qualifiée de précoce si elle survient dans les deux premières minutes de la pénétration. Mais l’endurance ne fait pas tout. L’éjaculation précoce est un trouble de l’éjaculation persistant ou répété lors de stimulations sexuelles minimes. À cette rapidité de l’éjaculation, s’ajoute une sensation de manque de contrôle et une souffrance marquée pour l’homme.

Mais si les symptômes sont connus, les causes sont elles encore assez floues. Une des hypothèses les plus avancées: le facteur génétique. Comme il y a des hommes plus ou moins grands, il y a des hommes qui éjaculent plus ou moins rapidement.

Un site pour en parler

C’est justement pour faire face au fatalisme que le laboratoire lance, ce mois-ci, une campagne d’information nationale auprès du grand public, via la radio, la télé et surtout le web, avec le site internet garderlecontrole.fr.

Le but? Inciter les hommes et femmes concernés à briser le silence et les mettre en relation avec des praticiens. « Au-delà de la mise à disposition d’un médicament, notre investissement s’oriente aussi vers une meilleure connaissance de ce trouble et une diffusion plus large de l’information auprès des personnes concernées », a déclaré Thierry Poiraud, PDG de Menarini France, qui désire pour ainsi dire s’implanter sur le marché de l’éjaculation précoce.

Avis aux intéressés, le site sera pleinement opérationnel d’ici la mi-avril.

En attendant, haut les coeurs: l’étude d’Opinion Way révèle que 2/3 des hommes et 83% des femmes se déclarent satisfaits de leur vie sexuelle, et ce malgré les petits problèmes de tempo de ces messieurs. Par ailleurs, l’éjaculation précoce aurait peu d’influence sur la fréquence des rapports sexuels.

Car rappelons-le : depuis plusieurs années, les Français sont parmi les plus actifs au monde sur le plan sexuel. Cocorico!

On distingue deux grands types d’éjaculation précoce:

L’éjaculation primaire (innée) est très rapide et quasi systématique depuis le début de la vie sexuelle. Elle apparaît lors de tous les rapports sexuels, quelle que soit la partenaire. Elle peut survenir avant la pénétration ou juste au moment de la pénétration. Elle a tendance à persister tout au long de la vie chez 70% des hommes et peut même s’aggraver avec le temps. Elle concerne environ 2/3 des hommes qui souffrent d’éjaculation précoce.

L’éjaculation secondaire (acquise) se produit après une période de relations sexuelles à durée d’éjaculation normale. L’origine du changement peut être liée à une anxiété de la performance, des problèmes relationnels ou psychologiques, une dysfonction érectile, une hyperthyroïdie ou l’arrêt de prise de médicaments addictifs (opiacés).

Un couple heureux est un couple bien en chair

Plus vous êtes heureux dans votre mariage, plus vous risquez d’engraisser.

C’est du moins le constat auquel en sont arrivés des chercheurs de l’Université Southern Methodist, à Dallas, aux États-Unis, dans le cadre d’une étude portant sur 169 jeunes couples.

«Il est bien connu que le mariage est associé au gain de poids et le divorce avec la perte de poids, a indiqué la chercheuse principale, Andrea Meltzer, au magazine «Health». Ce qui est moins évident est le rôle de la satisfaction conjugale sur l’augmentation de poids.»

L’étude a suivi les 169 jeunes couples pendant quatre ans en mesurant leur degré de satisfaction et leur poids.

«La satisfaction est associée à la prise de poids, a indiqué la chercheuse. Les couples mariés et heureux dans leur relation ont tendance à engraisser tandis que les époux moins heureux gagnent moins de kilos.»

D’autres études ont tissé un lien entre le mariage et de meilleurs comportements en matière de santé, comme s’assurer de prendre ses médicaments et voir son médecin, mais il s’agit ici de la première étude qui porte spécifiquement sur le poids.