Archives de catégorie : A LA UNE

Le ménage du printemps cérébral

Des chercheurs parviennent à expliquer un phénomène méconnu, celui du ménage du printemps… cérébral!

C’est du moins ce que révèle une étude publiée dans la revue spécialisée Nature Neuroscience, qui dévoile un phénomène fascinant se déroulant au niveau cérébral à l’arrivée du printemps.

Ainsi, notre cerveau «effacerait» des cellules endommagées et préparerait les cellules souches capables de les remplacer à entrer en action. Le procédé est maintenant connu sous le terme d’autophagie.

C’est ce qu’ont constaté les chercheurs de l’Université du Michigan, aux États-Unis, qui sont à la tête de cette étude étonnante. Ils ont même trouvé que le phénomène de ménage printanier cérébral observé serait dû à la protéine FIP200, qui permet de procéder à cette véritable mise à jour centrale.

Par ailleurs, on note que ce processus semble ralentir avec l’âge, ce qui expliquerait en partie pourquoi les gens plus âgés sont enclins à développer des problèmes cognitifs ou de démence.

«Grâce à l’autophagie, les cellules souches neurales peuvent réguler les niveaux des espèces réactives de l’oxygène ou radicaux libres qui peuvent s’accumuler dans certaines régions du cerveau et dont des niveaux anormalement élevés peuvent déclencher leur différentiation», résume le professeur Jun-Lin Guan, de l’Université du Michigan.

Les fuites urinaires restent taboues

Sujet tabou, les fuites urinaires touchent pourtant de nombreuses Françaises. D’après un sondage réalisé par Ipsos pour Tena, rendu public mercredi 17 avril, 75% des femmes avouent avoir déjà été confrontées à ce type de problème.

Cette étude a été réalisée en ligne par Ipsos pour Tena, entre le 4 et le 11 mars derniers, auprès d’un échantillon de 2.055 femmes, représentatif de la population féminine française âgée de 18 ans et plus.

Un problème mal vécu par les femmes

Sans surprise, les problèmes de fuites urinaires sont perçus comme de façon très négative par les femmes interrogées. Près de neuf sondées sur dix (89%) estiment que c’est un problème très gênant au quotidien, et 81% vis-à-vis des autres. Un peu plus des trois quarts d’entre elles (77%) les voient comme un sujet difficile à aborder avec leurs proches.

Le sondage montre que plus d’un tiers des personnes interrogées (39%) a déjà été victimes d’une légère fuite urinaire au cours d’un effort physique ou sportif.

Seul constat positif, plus de huit femmes sur dix (81%) considèrent qu’il existe des solutions efficaces contre les fuites urinaires

Incontinence : des solutions existent !

On estime que 2 à 3 millions de femmes sont victimes d’incontinence. Face à ce problème, la rééducation, les médicaments et parfois la chirurgie permettent d’aider la majorité des patients. Mais lorsque le recours à ces techniques n’est pas possible ou pas souhaité par le patient, la solution la plus évidente repose sur l’utilisation de protections spécifiques. De plus en plus performantes, elles permettent d’allier efficacité et discrétion.
Alors si vous êtes victime d’incontinence, ne souffrez plus en silence ! Parlez-en à votre médecin, il saura vous aider à choisir la solution la plus adaptée à votre situation.

Source : Communiqué Tena – avril 2013

Le Tylenol à la rescousse de l’anxiété

Le Tylenol posséderait des propriétés qui permettrait de soulager plus qu’un mal de tête, selon une étude menée par des chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC) au Canada.

La recherche universitaire a permis de conclure que le médicament en vente libre réduirait l’anxiété et la peur, selon les réactions des participants.

Les chercheurs ont demandé à un groupe de personnes de prendre du Tylenol, et ils ont soumis un placebo à un autre groupe. Les participants ont ensuite regardé une vidéo contenant des images de violence, ont discuté de la mort et ont attribué des sentences à des actes criminels, tels que les émeutes de la Coupe Stanley de 2011, à Vancouver.

Les candidats ayant consommé du Tylenol ont été vus comme étant «mieux équipés» pour faire face aux idées troublantes et ont rendu des jugements plus cléments que le groupe ayant gobé du placebo.

«Qu’un médicament utilisé principalement pour soulager un mal de tête puisse aussi ‘engourdir’ des personnes concernant les craintes vis-à-vis leur propre mort ou devant l’inquiétude que peuvent semer des images d’un film surréaliste est une trouvaille étonnante et intéressante», a indiqué l’auteur principal de l’étude, Daniel Randles.

Un sextoy pour aider les chanteurs à monter dans les octaves

Voici une astuce de chanteur pour le moins inusité! David Ley, un professeur de chant de l’Alberta, a trouvé un moyen unique pour améliorer la voix de ses élèves: mettre un vibrateur sur leur gorge. Oui oui, l’objet sexuel!

Aussi bizarre que l’idée puisse paraître, il semble que le résultat soit positif, d’après une vidéo très sérieuse de l’Université d’Alberta (voir ci-dessous). Le professeur de chant précise que cela « relaxe la tension du larynx, cela améliore la puissance et la projection », affirme-t-il très sérieusement à MetroNews.ca.

Comment lui est venu l’idée d’utiliser un vibrateur de cette manière? Plusieurs spécialistes du langage affirment qu’un massage du larynx peut aider à diminuer les tensions, mais certaines personnes ne supportent pas qu’on leur touche la gorge avec les mains. Il a donc essayé d’utiliser un jouet sexuel sur l’une de ses élèves, et les résultats ont été positifs.

David Ley a depuis utilisé sa technique sur 150 étudiants, avec succès.

Arthrite, fibromyalgie et douleurs chroniques: une nouvelle approche de traitement

La douleur laisse des traces mnésiques (mémoire) dans les cellules nerveuses (neurones) et le cerveau se souvient ainsi de la douleur. La suppression de ces traces pourrait contribuer à maîtriser la douleur chronique que cette dernière soit causée par des articulations arthritiques, une blessure à un nerf ou une maladie comme la fibromyalgie.

Terence Coderre de l’Université McGill et ses collègues ont découvert un mécanisme à la base de cette mémoire dont la suppression réduit la douleur.

« Le meilleur exemple de trace mnésique de douleur est peut-être celui du membre fantôme », explique le chercheur. Si un membre est douloureux avant une amputation, il arrive que la douleur persiste après l’intervention.

Toute douleur qui se prolonge pendant plus de quelques minutes laisse une trace dans les cellules nerveuses. Cette mémoire est cruciale au développement de la douleur chronique.

De récents travaux ont montré que la protéine Kinase M zéta joue un rôle essentiel dans la construction et le maintien de la mémoire, en renforçant les connexions entre les cellules nerveuses impliquées dans la douleur. La nouvelle étude montre que la protéine est également la clé pour comprendre comment le souvenir de la douleur est emmagasiné dans les neurones. Après une stimulation douloureuse, le niveau de la protéine augmente de manière persistante dans le système nerveux central (qui inclut la moelle épinière et le cerveau).

En bloquant l’activité de la protéine dans les cellules nerveuses, l’hypersensibilité à la douleur développée par ces dernières était inversée. La suppression de cette trace mnésique réduisait la douleur persistante et l’hypersensibilité.

Un grand nombre de médicaments réduisent la douleur en réduisant l’inflammation dans le corps ou en activant les systèmes analgésiques du cerveau, explique le chercheur. « C’est la première fois que nous pouvons entrevoir des médicaments qui cibleront une trace mnésique de douleur comme moyen de réduire l’hypersensibilité à la douleur. Nous croyons qu’il s’agit d’une avenue qui pourrait offrir un nouvel espoir à ceux qui souffrent de douleur chronique.»

Une étude associe une forte consommation de viande transformée à un risque accru de mort prématurée

Les gens qui mangent beaucoup de viande transformée courraient un risque plus élevé de mourir prématurément de maladies cardiovasculaires, de cancer ou de toute autre cause que les personnes qui en consomment moins, selon une nouvelle étude.

La liste de viandes transformées comprend le jambon, le bacon, le salami, les saucisses et les autres produits prêts à manger à base de viande.

Une équipe internationale de chercheurs a utilisé les données de l’étude EPIC (European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition) pour examiner les taux de mortalité en fonction de l’importance de la consommation de viande et des sortes de viande mangées. L’étude a porté sur 448 568 personnes de 10 pays européens qui n’avaient pas de cancer ou de maladie cardiaque au début de l’étude. Toutes les personnes figurant dans l’étude avaient entre 35 et 69 ans au moment de leur inscription, et le suivi médian a duré près de 13 ans.

Durant la période de l’étude, 26 344 sont mortes.

Les chercheurs ont constaté que les personnes qui consommaient 160 grammes ou plus de viande transformée par jour couraient un risque de mortalité 44 pour cent plus élevé au cours de la période de l’étude, comparativement aux personnes qui mangeaient moins de 20 g de viande transformée par jour. Celles qui mangeaient beaucoup de viande transformée étaient 30 pour cent plus susceptibles de succomber à une maladie cardiovasculaire et 11 pour cent plus susceptibles de mourir d’un cancer, comparativement aux personnes qui consommaient moins de 20 g de viande transformée par jour.

Selon les estimations des chercheurs, si tous les participants avaient mangé 20 g ou moins de viande transformée par jour, 3,3 pour cent des décès auraient pu être évités.

Les auteurs de l’étude soulignent que les viandes transformées ont tendance à contenir davantage de gras saturés et de cholestérol, lesquels sont associés aux maladies cardiaques.  De plus, les viandes transformées sont souvent salées, fumées ou  salaisonnées, ce qui accroît leur teneur en certains composés chimiques qui feraient augmenter le risque de cancer.

Cette étude a été publiée le 6 mars 2013 dans BMC Medicine.

Le sel lié aux maladies auto-immunes

Un régime alimentaire riche en sel, déjà lié au risque d’hypertension artérielle et aux problèmes cardiaques, aggraverait aussi les maladies provoquées par une réponse immunitaire anormale comme la sclérose en plaques.

Des études américaines menées sur des souris et des cellules humaines montrent en effet que le chlorure de sodium induit une activité enzymatique qui favorise la prolifération de cellules immunitaires pathogènes (TH17), ce qui indiquerait que le sel est un facteur qui exacerbe les maladies auto-immunes.

En fait, les études menées sur des rongeurs montrent qu’un régime à forte teneur en sel mène à une forme plus grave de la sclérose en plaques, une maladie auto-immune qui affecte le système nerveux central.

Ces travaux montrent également comment les cellules interagissent avec le corps pour favoriser l’inflammation.

Dans des cultures cellulaires humaines, les chercheurs ont aussi constaté que l’ajout de sel influe sur le développement des globules blancs, qui aident habituellement à combattre les infections.

Le détail de ces recherches est publié dans la revue Nature.

Le saviez-vous? La majorité des Canadiens consomment beaucoup plus de sel que la quantité maximale recommandée, selon Statistique Canada. Si l’apport quotidien de sodium ne devrait guère dépasser, selon un centre de recherche américain, quelque 2300 mg pour les adultes, les Canadiens en consomment en moyenne plus de 3092 mg. Chez les jeunes hommes de 14 à 30 ans, l’apport de sodium dépasse même 4100 mg par jour.

La migration « en tortue » des cellules cancéreuses

Dans un certain nombre de processus biologiques, y compris dans la formation de métastases, les cellules communiquent entre elles afin de se déplacer en groupe

Les chercheurs de l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC) de l’Université de Montréal ont identifié un nouveau mécanisme permettant à certaines cellules de notre corps de se déplacer en groupe, en formation en tortue comme le font les soldats romains dans la bande dessinée Astérix. La migration cellulaire collective est un processus essentiel à la croissance et au système de défense de notre organisme, mais elle permet également aux cellules cancéreuses de se propager efficacement dans l’organisme. « Nous avons identifié un mécanisme important permettant aux cellules de contrôler leur déplacement en groupe et nous pensons que ce mécanisme est utilisé par les cellules malignes dans un certain nombre de cancers et en particulier certains types de cancer du sein, de la prostate et de la peau », explique le chercheur principal Gregory Emery.

Les soldats romains adoptaient la formation en tortue, ou testudo, où ils resserraient les rangs tout en accolant leurs boucliers pour former un écran qui les protégeait lorsqu’ils perçaient les lignes ennemies. « Comme les Romains, si certaines cellules cancéreuses se déplacent efficacement, c’est en raison de leurs mouvements étroitement coordonnés. Pour stopper leur progression, nous devons d’abord comprendre comment s’effectue cette coordination. Ensuite  nous pourrons essayer de bloquer la coordination des cellules cancéreuses et empêcher la propagation de certains cancers. »

Les chercheurs de l’IRIC et leurs collègues de la Johns Hopkins School of Medicine à Baltimore, aux États-Unis, ont étudié le mouvement des « cellules de bordur » dans l’ovaire de la mouche drosophile, un processus biologique hautement reproductible et bien compris par les chercheurs. Les chercheurs se servent souvent de ce type de cellules comme modèle pour mieux comprendre la migration des cellules cancéreuses et la formation de métastase – processus par lequel les cellules malignes migrent hors de la tumeur d’origine – puisqu’elles sont faciles à observer et à manipuler. Les chercheurs observent comment les substances chimiques appelées protéines, produites par notre corps, influencent ce qui se passe au niveau cellulaire. Dans la présente étude, les chercheurs de l’IRIC ont réussi à pointer un laser avec une précision suffisante pour activer ou inactiver une protéine d’intérêt génétiquement modifiée dans une seule cellule vivante pour observer directement les conséquences de la modification de l’activité de cette protéine.

Ils ont constaté que la protéine Rab11 permettait aux cellules individuelles de détecter le comportement des autres cellules et de s’organiser en structure compacte pour se déplacer ensemble. Rab11 agit en régulant une autre protéine appelée moésine, connue pour contrôler la forme et la rigidité des cellules. La diminution du niveau de moésine contribue à réduire la cohésion des groupes de cellules, nuisant ainsi à leur migration. « Nous avons identifié un mécanisme par lequel les cellules communiquent pour coordonner leurs mouvements. En perturbant ce mécanisme, nous arrivons à bloquer leur migration », précise le Dr Emery.

Bien que les résultats aient été obtenus dans un modèle cellulaire d’insecte, il a déjà été démontré que les protéines en question, soit  Rab11 et la moésine, jouent un rôle dans certains cancers chez les humains. « Cela signifie que le nouveau mécanisme de régulation que nous avons identifié dans les cellules de la mouche est probablement aussi important chez les humains atteints du cancer », affirme le Dr Emery. « Notre travail nous permettra d’identifier des cibles moléculaires pour perturber la migration cellulaire collective et, nous l’espérons, pour lutter contre la formation des métastase », conclut-il.

L’athérosclérose retrouvée sur des momies vieilles de 4000 ans

L’athérosclérose : l’atteinte des artères par l’accumulation de plaques d’athérome, n’est pas uniquement une maladie typique des temps modernes, puisqu’une récente étude intitulée Horus publiée dans The Lancet, nous apprend qu’il y a 4 000 ans, nos ancêtres souffraient de cette pathologie.

Les chercheurs, auteurs de cette publication, ont analysé au scanner 137 momies originaires de quatre régions du Monde : l’Egypte, le Sud-Ouest des Etats Unis, le Pérou et les îles aléoutiennes en Alaska.

Une alimentation trop grasse, le vieillissement…

L’équipe du Professeur Randall Thompson, de l’Institut du cœur de Kansas City, a permis de confirmer que l’athérosclérose était déjà présente du temps des pharaons, en détectant par scanner des symptômes de cette maladie sur de très nombreux corps. « Il est surprenant de voir que l’athérosclérose est aussi fréquente dans ces anciennes cultures à travers le globe sur une période de temps aussi étendue et parmi des personnes très différentes génétiquement et avec des modes de vie et des régimes alimentaires aussi variés », souligne le Professeur Randall Thompson.
L’athérosclérose n’est donc pas une pathologie caractéristique de notre ère industrielle. L’hypothèse d’une nourriture trop riche (grasse) et le vieillissement sont classiquement mis en cause dans cette affection.

«Les boissons gazeuses sont la cigarette du 21e siècle»

Augmenter la taxe sur les boissons gazeuses pourrait diminuer la consommation des jeunes. C’est du moins ce que croit le ministre de la Santé du Québec, Réjean Hébert, qui s’est exprimé en marge d’une conférence politique destinée aux jeunes présentée à Montréal.

Le ministre Hébert a amené l’idée que la taxe provinciale soit augmentée d’un sou par once pour les boissons gazeuses, ce qui signifie qu’un consommateur aurait à débourser 13 sous de plus pour une cannette de format régulier et 70 sous pour une bouteille de deux litres.

D’après M. Hébert, «les boissons gazeuses et énergisantes sont la cigarette du 21e siècle». Imposer ces breuvages, pense-t-il, pourrait ainsi diminuer de 10% la consommation.

L’idée du ministre n’est cependant pas une annonce officielle. Pour qu’une telle proposition soit adoptée, elle doit d’abord être approuvée par le ministère des Finances, a fait savoir le cabinet du ministre au journal La Presse.

Toujours selon La Presse, on assure toutefois que l’idée de surtaxer les boissons gazeuses et énergisantes fait son chemin, a fait savoir le cabinet du ministre. Le Dr Hébert garde toujours en tête qu’il vaut mieux prévenir que guérir.

Outre le ministre de la Santé, Diane de Courcy et Bernard Drainville ont eux aussi pris la parole lors de l’activité organisée par le groupe Force Jeunesse.