Archives de catégorie : A LA UNE

Le spermatozoïde et ses protéines multitâches

Plusieurs protéines du spermatozoïde peuvent jouer un double rôle, ont montré des biologistes français. Une découverte qui aide à mieux comprendre les mécanismes de la fertilité humaine.

La chercheuse Jana Auer et ses collègues de l’Institut Cochin ont découvert que de nombreuses protéines, déjà reconnues pour jouer un tout autre rôle, sont également impliquées dans la reconnaissance de l’ovocyte, ou plus précisément dans celle de l’enveloppe qui l’entoure.

Pour arriver à cette constatation, Mme Auer et son équipe ont utilisé des glycoprotéines qui composent la zone pellucide des ovocytes humains produites par génie génétique.

« Nous constatons que des protéines qui occupent une certaine fonction quand elles sont situées dans le flagelle peuvent jouer un rôle tout à fait différent, un rôle de reconnaissance de l’ovocyte, lorsqu’elles sont localisées au niveau de la tête du spermatozoïde. » – Jana Auer

Selon les auteurs, l’identification prochaine des protéines clefs de la fécondation permettra d’affiner le diagnostic clinique des infertilités.

Elle pourrait aussi permettre d’explorer des voies de la contraception en inhibant une ou plusieurs protéines clefs de la fécondation.

Le détail de ces travaux est publié dans la revue Human Reproduction.

« Croisade anticholestérol » : cinquante ans de mensonges ?

Et s’il n’était pas dangereux ? Plusieurs spécialistes continuent de soutenir qu’il n’existe pas de liens entre cholestérol et mortalité.


Couverture du Nouvel Obs du 14 février 2013 (DR)

En découvrant la couverture du Nouvel Observateur cette semaine, vous avez pu avoir une impression de déjà vu (à condition tout de même de ne pas être trop jeune et d’avoir une bonne mémoire).

Il y a plus de vingt ans, l’hebdomadaire L’Express titrait en effet : « Cholestérol : on vous ment », et publiait les bonnes feuilles du livre « Vivre avec du cholestérol », du Pr. Marian Apfelbaum, un grand ponte de la nutrition. Celui-ci y expliquait que la « croisade anticholestérol » était née aux Etats-Unis dans les années 60 sur un malentendu.

Au départ de la lutte contre le cholestérol, explique l’article de l’Express, cette « observation révolutionnaire » :


Couverture de L’Express du 3 décembre 1992

« Les pompiers de […] Minneapolis mangeaient plus gras que les Zoulous d’Afrique du Sud. Leur taux de cholestérol sanguin s’en trouvait augmenté. La fréquence des maladies des artères coronaires et du cœur, aussi. Que faire ? Chasser l’intrus de l’assiette. Bannir les graisses, particulièrement les acides gras saturés. »

Une conclusion déjà dénoncée à l’époque par le Pr. Apfelbaum :

« Les études épidémiologiques ne fournissent que des éléments d’hypothèse. En tirer des règles ressemble fort à ce syllogisme : le fait d’être riche entraînera, à la fois, une nourriture grasse et la possession d’un téléviseur couleur. Regarder celle-ci pourrait faire mal aux yeux. On pourrait conclure, à tort, qu’être riche fait mal aux yeux parce que les riches mangent gras. »

Pourquoi un tel écho maintenant ?

Celui qui me rappelle l’existence de ce précédent livre choc est l’un des plus grands spécialistes des lipides, le Pr. Philippe Legrand, directeur du laboratoire de nutrition humaine à Agrocampus-Ouest. C’est lui qui a présidé les recommandations sur les lipides à l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). Il s’attendait à ce qu’explose ce qu’il sait depuis longtemps :

« Quand on mange trop de tout, on a un taux de cholestérol élevé. Mais pour autant, le cholestérol n’est qu’un facteur de risque et, de plus, pas le seul, ni même la cause établie et unique des maladies cardio-vasculaires. Il a été choisi comme marqueur parce qu’il est simple à mesurer et à réduire. Le réduire par une alimentation équilibrée est sans doute une bonne chose. Mais réduire un marqueur ne réduit pas forcément la mortalité. »

Si le nouveau livre du Pr. Philippe Even, qui sort le 21 février, trouve son public aujourd’hui, il faut y voir une conséquence de l’affaire Mediator et de la défiance grandissante des Français vis-à-vis des médicaments et du lobby des laboratoires.

Dans « La vérité sur le cholestérol », l’ancien doyen de Necker, pneumologue et auteur d’un très remarqué « Guide des 4 000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux », soutient qu’il n’y a pas de lien entre cholestérol et mortalité, et que la prescription de statines (médicaments faisant baisser le taux de cholesterol) à 5 millions de Français n’aurait d’autre explication que « la confiance quasi religieuse dans le dogme établi » et les manœuvres du lobby pharmaceutique.

Les médicaments plus faciles que le régime

Devant le tollé provoqué dans la communauté médicale, la Haute autorité de santé (HAS) s’est sentie obligée de réagir le jour-même de la sortie de l’hebdomadaire, en rappelant que « l’intérêt des statines est indiscutable après un accident cardio-vasculaire, infarctus, AVC ». Et de justifier ainsi les 2 milliards d’euros annuels que ce médicament coûte à la Sécu :

« Les statines ont une place dans la prise en charge de certains patients car elles sont associées à une baisse de la mortalité totale d’environ 10% et du risque de survenue d’un accident cardio-vasculaire (infarctus du myocarde notamment). »

Or, ce lien statistique ne signifie pas une relation de cause à effet. Les adeptes du régime méditerranéen le savent. Commentaire de Pierre Weill, agronome et auteur de « Tous gros demain ? » :

« La théorie de la “robinetterie”, celle qui consiste à dire que le mauvais cholestérol boucherait les artères et provoquerait l’infarctus, n’est plus défendue par grand-monde chez les scientifiques, mais c’était tellement génial pour vendre des médicaments brevetés… Et puis c’est tellement plus facile que le régime. »

Des essais cliniques douteux

Thierry Souccar, éditeur et animateur du site LaNutrition.fr, est un virulent défenseur du régime méditerranéen. Il a publié notamment « Dites à votre médecin que le cholestérol est innocent, il vous soignera sans médicament » et « Cholestérol, mensonges et propagande », du cardiologue Michel de Lorgeril. Las, ce dernier a « été traîné dans la boue, traité de criminel » lors de la parution de ce livre en 2007, raconte l’éditeur.

Nous l’avons interviewé et constaté qu’il tient depuis des années le même discours que le Pr. Philippe Even, mais avec plus d’excès et moins de notoriété. Michel de Lorgeril, chercheur au CNRS de Grenoble, nous explique que jusqu’en 2008 :

« Les essais cliniques sont faits entre copains de l’industrie : s’ils ne donnaient pas les résultats espérés, on arrêtait et on ne gardait que ce qui fonctionnait. »

Lui-même dit avoir participé à des essais cliniques aux Etats-Unis, « qui n’ont jamais été publiés car leurs résultats étaient négatifs ». L’affaire Enhance est emblématique de cette industrie pharmaceutique capable de dissimuler les résultats scientifiques qui ne l’arrangent pas.

Depuis, la réglementation a évolué et tous les essais doivent être déclarés aux autorités. Et là, que constate-t-on ? Selon Michel de Lorgeril :

« Toutes les statines sont inefficaces sur la mortalité cardio-vasculaire, même le Crestor, la plus puissante des statines. »

Le Crestor est pourtant remboursé à 65% par la Sécu, et la HAS a estimé qu’il rendait un service médical important. Une chose est sûre : mieux vaut consulter avant d’arrêter son traitement sous le coup de la panique.

Gisèle Bündchen, nouveau visage Chanel

Alors que la sortie de la nouvelle collection Les Beiges de Chanel n’est prévue que pour mi-mars, on apprend que c’est le top brésilien Gisèle Bündchen qui incarnera cette nouvelle ligne de maquillage pour le teint.

Même si pour le moment Chanel ne communique pas sur cette info, le Vogue allemand a publié les photos de la campagne et la vidéo de la publicité a déjà « fuité » sur le net. On vous laisse la découvrir.

Les boissons énergisantes : «Un bain de bouche à l’acide»

Les boissons énergisantes abîmeraient l’émail des dents dès cinq jours de consommation d’affilée, selon une étude américaine.

Si on connaissait déjà les effets néfastes du sucre sur les dents, une nouvelle étude publiée dans la revue dentaire General Dentistry vient de montrer que l’acide contenu dans les boissons énergétiques pouvait également causer des dégâts irréversibles sur l’émail. Selon des chercheurs de l’université de l’Illinois aux États-Unis, ces produits destinés à donner un regain d’énergie et appréciés des jeunes consommateurs commencent à ronger les dents après seulement cinq jours de consommation continue, favorisent le développement de caries et rendent les dents hypersensibles aux changements de température.

Pour établir ce constat, le Dr Jain et ses collègues ont analysé l’acidité et le fluor de treize boissons énergétiques pour sportifs et neuf boissons énergisantes, type Red Bull. En sachant que leur pH est acide et se situe entre trois et quatre (la neutralité est à sept), les dentistes ont immergé des prélèvements d’émail de dents dans chaque boisson pendant 15 minutes. Ils ont ensuite plongé ces échantillons pendant deux heures dans de la salive artificielle, dont la fonction naturelle est de réduire le taux d’acidité dans la bouche. Cette opération a été répétée quatre fois par jour pendant cinq jours. Si les conditions de cette expérience ne reflètent pas exactement la consommation réelle de ces boissons, les scientifiques ont toutefois observé une dégradation progressive et croissante de l’émail et ont aussi remarqué que les boissons énergisantes causaient deux fois plus de dégâts que celles destinées aux sportifs.

Sodas et boissons énergisantes, même combat

«Les bactéries transforment le sucre en acide et c’est cet acide qui endommage l’émail, pas le sucre directement, explique le Dr David Katz, directeur du Centre de recherche et de prévention à l’université de Yale. Donc, en ingérant une quantité élevée d’acide, le consommateur accélère l’apparition des caries», ajoute-t-il.

Environ 30 à 50% des adolescents américains utilisent des boissons énergisantes et jusqu’à 62% d’entre eux en boivent au moins une fois par jour. «Persuadés que ces boissons sont “meilleures pour la santé” que les sodas, les jeunes adultes pensent qu’ils vont pouvoir améliorer leur performance sportive», déclare le Dr Poonam Jain, principal auteur de l’étude et directeur du programme de prévention dentaire à l’université de l’Illinois. «Finalement, la plupart des patients sont choqués d’apprendre que consommer ce genre de boissons revient à se faire un bain de bouche à l’acide», commente le dentiste.

«Se rincer la bouche et mâcher des chewing-gums sans sucre»

Cette étude ne surprend pas le Dr Philippe Rocher, président de la Commission des dispositifs médicaux de l’Association dentaire française. «On a les mêmes problèmes avec les sodas qui sont aussi très acides», signale le dentiste. Il recommande de limiter la consommation de ces boissons, de mâcher des chewing-gums sans sucre et de se rincer la bouche à l’eau claire après. En effet, «ces deux techniques combinées permettent d’augmenter le flux de salive et font baisser le niveau d’acidité de la bouche», explique-t-il. Enfin, il conseille de ne pas se brosser les dents dans l’heure qui suit la consommation de ces boissons, «sinon l’acidité va se répandre à la surface des dents et augmenter l’érosion de l’émail».

SIDA : Augmentation des primo-infections par le VIH en 2012

L’augmentation des gonococcies, de la syphilis et des primo-infections par le VIH en 2012 préoccupe les autorités sanitaires. Parmi les cas de primo-infections VIH, nous avons constaté une augmentation significative du sexe-ratio homme/femme entre les périodes 2005-2010 (37 hommes pour 13 femmes) et 2011-2012 (27 hommes pour 1 femme) (p= 0,014 ).
La surveillance systématique du nombre d’infections diagnostiquées dans les laboratoires de microbiologie est un mode émergent de surveillance permettant de détecter des phénomènes saisonniers et des variations de l’incidence des maladies infectieuses et contagieuses.« Nous avons mis en place un tel système depuis 2002 dans notre laboratoire de microbiologie clinique qui réalise annuellement pour l’ensemble des hôpitaux universitaires de Marseille environ 145.000 tests sérologiques, 200.000 tests PCR, ainsi que des cultures de bactéries, levures et virus pour 220.000 échantillons. Notre outil informatique donne un signal lorsque l’incidence hebdomadaire d’une infection donnée est supérieure à la moyenne plus deux écarts-types.Notre surveillance en temps réel des infections a récemment attiré notre attention sur sept cas de gonococcies diagnostiquées en septembre 2012, alors que le nombre moyen était de 1,2 cas (extrêmes: 0-3 cas) de Janvier 2005 à Août 2012 (Figure, partie a). Nous avons confirmé une augmentation de 10 fois du nombre de cas de gonococcies diagnostiquées de septembre à décembre 2012 par rapport aux mêmes mois des sept années précédentes.

L’analyse des données de notre système de surveillance pour d’autres infections sexuellement transmissibles a confirmé qu’il y avait une augmentation de l’incidence annuelle des syphilis actives diagnostiquées par sérologie, dont le nombre était 2,7 fois plus élevé en 2012 (164 cas) par rapport à la période 2005-2011 (de 44 à 84 cas par an, 62 en moyenne) . Parallèlement, le nombre annuel de primo-infections par le VIH était 1,8 fois plus élevé en 2012 (16 cas) que pendant la période 2005-2011 (9 cas en moyenne).

En 2012, 81% des cas de gonococcies, 89% des syphilis actives, et 100% des primo-infections VIH ont été diagnostiquées chez des hommes, dont l’âge moyen était respectivement de 29, 46, et 39 ans. Parmi les cas de primo-infections VIH, nous avons constaté une augmentation significative du sexe-ratio homme/femme entre les périodes 2005-2010 (37 hommes pour 13 femmes) et 2011-2012 (27 hommes pour 1 femme) (p= 0,014 ).

Au total, notre système de surveillance fondé sur les diagnostics d’infection, qui est similaire à celui mis en place en Angleterre et au Pays de Galles, peut détecter en temps réel des changements dans l’incidence des maladies infectieuses. Il nous a permis d’être le premier centre en Europe à identifier et décrire une augmentation en 2012 des infections sexuellement transmissibles.

Les Canadiens ont maintenant accès à plus de 60 000 produits de santé naturels

Les Canadiens ont maintenant accès à plus de 60 000 produits de santé naturels homologués.

Selon le gouvernement fédéral, une nouvelle approche simplifiée concernant l’autorisation de ces produits explique l’homologation d’un si grand nombre de produits.

«Cette nouvelle approche favorise l’innovation et la croissance de l’industrie, tout en assurant la sécurité du consommateur et en lui donnant accès à une vaste gamme de produits de santé naturels homologués», a déclaré samedi le secrétaire parlementaire de la Santé, M. Colin Carrie, lors de la foire commerciale de l’Association canadienne des aliments de santé, à Montréal.

Le gouvernement affirme que la nouvelle approche ne change rien aux mesures en place pour assurer la sécurité des consommateurs. Les entreprises doivent toujours prouver que leurs produits sont sûrs et efficaces et les produits continuent de porter les mises en garde nécessaires.

L’Association canadienne des aliments de santé (ACAS) a félicité le gouvernement d’avoir réglé les dossiers non traités en complétant la régularisation des demandes de licence de mise en marché de 60 000 produits de santé naturels.

«Nous saluons les efforts du gouvernement du Canada visant à réduire les formalités administratives tout en garantissant aux Canadiens l’accès à des produits de santé naturels surs, efficaces et de grande qualité», a déclaré dans un communiqué la présidente de l’ACAS, Mme Helen Sherrard.

Selon Mme Sherrard, 70 % des Canadiens utilisent de façon régulière des produits de santé naturels dans le but de maintenir ou d’améliorer leur santé.

Dormez-vous moins bien en février?

Si la chaleur des nuits d’été est difficile à supporter pour certains, une étude britannique constate que les gens dorment plus mal au mois de février. Explications.

Pour le Professeur Colin Espie qui a dirigé cette étude, ces troubles du sommeil s’expliquent par deux facteurs principaux. Tout d’abord, le froid. Pour éviter de dormir emmitouflé sous plusieurs étages de couettes, les personnes ont tendance à surchauffer leur habitation, ce qui n’aide pas à bien dormir. Le manque d’ensoleillement joue également un rôle. Février est le mois où il y a le moins d’heures de soleil même si les journées commencent à rallonger. Ce manque de luminosité agit directement sur le moral et altère la qualité du sommeil.

Les femmes sont les plus affectées

Selon les résultats de l’étude, les personnes mettent huit minutes de plus pour s’endormir au mois de février qu’en mars. En moyenne, 56 minutes sont nécessaires pour s’endormir, alors qu’un mois plus tard, 48 minutes suffisent. Enfin pour les personnes propices aux insomnies, elles restent éveillées 10 minutes de plus en février qu’en mars.

Le Professeur Colin Espie, qui a dirigé l’étude, précise ces conclusions: « sur les 21 000 personnes qui ont répondu au questionnaire sur le sommeil mois après mois, 68% se sont plaints de mal dormir et d’être particulièrement fatigués en février alors qu’ils n’étaient plus que 39% en mars. Et ce sont les femmes qui sont les plus affectées par cette baisse de qualité du sommeil en ce mois gris et froid ».

La bière serait bénéfique contre le diabète et d’autres maladies

Des chercheurs, dont les travaux sont publiés dans la revue Angewandte Chemie International Edition, ont déterminé la configuration chimique des humolones, dérivées du houblon, qui donnent à la bière sa saveur distinctive.

Ces résultats pourraient mener au développement de nouveaux médicaments pour traiter le diabète, certains types de cancer et d’autres maladies, estiment les chercheurs.

Des études ont déjà suggéré que la bière et ses acides qui lui donnent son goût amer auraient, en modération, des effets bénéfiques sur le diabète, certaines formes de cancer, l’inflammation et peut-être la perte de poids.

Werner Kaminsky et ses collègues de l’Université de Washington et de la firme pharmaceutique KinDex Therapeutics ont isolé et purifié les molécules d’humolones et leurs dérivés qui sont produits durant le processus de brassage afin d’analyser leurs structures.

Ces résultats représentent une avancée essentielles vers le développement de médicaments à partir de ces molécules, soulignent les chercheurs.

Une étude publiée en 2011 montrait aussi que la bière pourrait être bénéfique contre l’ostéoporose. Un effet attribué au silicium qu’elle contient.

Sexe : Ses bienfaits pour la santé

Faire l’amour ne fait pas maigrir, mais le sexe a d’autres vertus pour la santé. Le sexe apaise, augmente l’espérance de vie, rend plus intelligent et prévient certains cancers. Faire l’amour 2 à 3 fois par semaine augmenterait l’espérance de vie d’environ 10ans. Chez les femmes, une activité sexuelle régulière a un rôle protecteur sur le sein. En effet, la stimulation des tétons et l’orgasme libèrent une hormone appelée ocytocine, bénéfique sur le sein. Le sexe nous procure aussi plaisir et jouissance extrême.

– Faire l’amour est bon pour la santé

En plus des sensations intenses qu’il procure, le sexe est bénéfiques pour la santé humaine. Faire l’amour augmente l’espérance de vie, prévient les coups de blues et l’apparition de problèmes cardiaques.

Des chercheurs américains viennent de faire tomber le mythe qui dit qu’un rapport sexuel consomme 300 calories, soit autant de calories qu’on brûle en pratiquant un sport d’endurance. L’étude publiée par le New Journal of Medicine montre que le sexe ne permettrait de brûler qu’une vingtaine de calories. Par exemple, un homme de 70 kilos âgé d’une trentaine d’années peut espérer dépenser 21 calories pour un rapport sexuel de six minutes.

En revanche, des études concernant les effets sur la santé des rapports sexuels soulignent les bénéfices de cette activité sur la durée de vie et la prévention de certaines maladies.

– Le sexe augmente l’espérance de vie

Une activité sexuelle régulière ferait baisser le taux de mortalité chez l’homme. Faire l’amour 2 à 3 fois par semaine augmenterait l’espérance de vie d’environ 10ans, selon des études suédoises et américaines récentes.

Sexe bon pour la santé

Act Psychiatr Scand révèle que le taux de mortalité est plus élevé que la moyenne chez les hommes de 70 ans qui ont cessé depuis décennies leur activité sexuelle. Mais les bénéfices de la sexualité ne concernent pas que les seniors.

Une étude sur la proportionnalité entre le nombre de rapports sexuels et la baisse du taux de mortalité parue dans le British Medical Journal a démontré que le taux de mortalité des hommes avec au moins deux relations sexuelles par semaines est deux fois plus bas que le taux de mortalité de ceux qui en ont moins d’une par mois.

– Le sexe protège le cœur

Les vertus thérapeutiques de l’activité sexuelle concernent aussi le cœur. De nombreuses études ont montré une baisse des risques cardiaques liés à la fréquence des relations sexuelles pour les deux sexes.

Sexe et ménage

Une publication de la revue Epidemiol Community Health souligne que la baisse des risques cardiaques associée à la fréquence des relations sexuelles est en partie liée à l’effort physique des deux conjoints qui permet d’éliminer les toxines, d’activer la circulation veineuse et de muscler le cœur. C’est sa sollicitation qui va directement influer sur sa santé.

La fréquence cardiaque passe de 75 pulsations par minute à plus de 100 pulsations par minute pendant la période d’excitation, voire 180 pulsations au moment de l’orgasme. Faire l’amour est un excellent exercice pour le muscle cardiaque qui a besoin de travailler pour bien se porter.

– Le sexe prévient certains cancers

Une étude américaine portant sur 2 573 Sœurs catholiques âgées de 50 à 84 ans a montré une augmentation chez les nonnes du taux de mortalité lié aux cancers du sein et de l’appareil génital. L’absence de relations sexuelles et de grossesses pourrait expliquer ces chiffres.

La Journée mondiale contre le cancer organisée par Union Internationale Contre le Cancer (UICC) aura lieu le 4 février 2013. A cette occasion, 248 campagnes seront organisées dans une soixantaine de pays à travers le monde.

Le Breast Cancer Res Treat souligne que les préliminaires sont aussi bons pour la santé. Par exemple, la stimulation des tétons chez la femme produit l’ocytocine, une hormone qui prévient l’apparition du cancer du sein.

Les chercheurs ont découvert que cette hormone est libérée en grande quantité lors de l’orgasme et que l’activité sexuelle joue un rôle protecteur contre le cancer du sein.

Faire l’amour pourrait aussi prévenir l’apparition du cancer de la prostate, premier cancer masculin touche 40 000 hommes par an en France. La baisse du risque de cancer de la prostate serait liée à une augmentation de la fréquence des orgasmes, selon une étude japonaise.

Une autre étude parue dans le Journal of the American Medical Association montre que l’acte sexuel répété au moins 3 fois par semaine réduirait de 15 % le risque de développer un cancer de la prostate.

– Le sexe, un antidépresseur naturel

Faire l’amour serait plus efficace que tous les anti-stress disponibles sur le marché, selon une étude menée par le psychologue américain Stuart Brody et publiée par le Biological Psychology.

Maladies psychiatriques

D’après ses travaux, les personnes ayant réalisé un rapport sexuel avec pénétration étaient moins stressées et voyaient leur tension artérielle revenir à la normale plus rapidement que celles qui avaient préféré l’abstinence ou qui avaient eu d’autres types d’activités sexuelles (fellation, masturbation, etc).

« Ces effets ne sont pas uniquement liés à l’apaisement de court terme suivant l’orgasme, mais perdurent pendant au moins une semaine », a déclaré le Dr Brody qui soutient que les bénéfices du sexe sont distincts des traits psychologiques dese individu.

– Le sexe est bon pour le moral

Le sexe est un tranquillisant, un antidépresseur ou un somnifère naturel. Le relâchement physique et psychique observé dans les instants suivant l’orgasme serait dû à la libération d’endorphines durant l’acte sexuel. Des hormones qui ont une influence la gestion du stress et l’humeur.

La phase d’endormissement provoqué par l’orgasme est plus rapide chez l’homme que chez la femme.

Ne pas utiliser Diane 35 comme contraceptif

Depuis deux mois, la polémique sur les pilules hormonales contraceptives bat son plein. Dimanche dernier, l’ANSM (l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament) a indiqué que depuis 1987, quatre femmes sont mortes pour avoir pris Diane 35, commercialisé par les laboratoires Bayer.

Environ 315 000 femmes sous Diane 35

Plus connue pour son utilisation contre l’acné que pour son action contraceptive, Diane 35 est mis en cause pour ses effets secondaires dangereux. En effet, elle est à l’origine de risques d’accidents thromboemboliques. Ces risques, connus depuis vingt ans, sont aujourd’hui fortement discutés et même rediscutés depuis l’annonce du décès de 4 femmes suite à la prise de ce médicament.

L’Agence du médicament déplore son usage contraceptif

L’Agence du médicament nous informe sur les risques encourus : « quatre décès sont imputables à une thrombose veineuse liée à Diane 35 ». Et en ce qui concerne les trois autres cas suspects, « la cause du décès est liée à des pathologies sous-jacentes des patientes concernées ». C’est pourquoi l’Agence du médicament incite les médecins à en limiter sa prescription, et son directeur Dominique Maraninchi déclare qu' »il faut arrêter de l’utiliser comme contraceptif ».

Le laboratoire Bayer a tenu à réagir dans une déclaration envoyée à l’AFP, en invoquant que le risque de formation de caillot lié à la prise de Diane 35 était « connu et clairement indiqué dans la notice d’information patient », et que ce traitement ne devait être prescrit que contre l’acné, « dans le respect des contre-indications ».