Archives de catégorie : ACTUALITES

L’importance de la personnalité pour la performance dans 9 types de travail

La personnalité a un plus fort impact sur la performance dans certains domaines de travail que d’autres, suggère une étude publiée en décembre 2021 dans le Journal of Vocational Behavior. Continuer la lecture de L’importance de la personnalité pour la performance dans 9 types de travail

Xanax et autres calmants prescrits pour le court terme : plusieurs restent accros

Une proportion importante des personnes qui se font prescrire des médicaments de la classe des benzodiazépines, des médicaments anxiolytiques tels que le Xanax, pour une courte période continue l’utilisation Continuer la lecture de Xanax et autres calmants prescrits pour le court terme : plusieurs restent accros

Risque d’Alzheimer : aliments bénéfiques et néfastes (étude dans 2 villes de France)

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En utilisant des données provenant d’une étude menée pendant 12 ans auprès de 842 personnes âgées de plus de 65 ans dans les régions de Bordeaux et de Dijon (France), Cristina Andrés-Lacueva de l’Université de Barcelone (Espagne) et ses collègues ont analysé la relation entre le métabolisme des composants alimentaires, le métabolisme du microbiote intestinal et les troubles cognitifs.

Association protectrice

Les résultats montrent une association protectrice entre les métabolites dérivés du cacao, du café, des champignons et du vin rouge ainsi que du métabolisme microbien des aliments riches en polyphénols (fruits et légumes, thé vert, cacao…) et les troubles cognitifs.

Les polyphénols, des molécules présentes dans les plantes autres que les vitamines et minéraux, sont divisés en flavonoïdes (flavones, flavonols, anthocyanidines, isoflavones, flavonones, catéchines) et non-flavonoïdes (resvératrol, acides phénoliques, lignanes).

Association néfaste

Des métabolites liés à des composants alimentaires tels que les édulcorants artificiels et l’alcool étaient associés à un rôle néfaste.

Prévenir

« Une consommation plus importante de fruits, de légumes et d’aliments d’origine végétale fournit des polyphénols et d’autres composés bioactifs qui pourraient contribuer à réduire le risque de déclin cognitif dû au vieillissement », souligne la chercheure.

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Psychomédia avec sources : University of Barcelona, Molecular Nutrition and Food Research.
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Quel sera notre avenir avec le COVID-19 ? (Dr Dupagne)

Le Dr Dominique Dupagne fait le point, sur son blog atoute.org, sur les scénarios d’avenir envisageables de la COVID-19, à la lumière de l’arrivée du variant Omicron.

« L’espoir d’éradiquer la maladie n’est plus qu’un lointain souvenir », écrit-il.

« Nous assistons à l’émergence d’une nouvelle maladie infectieuse qui est installée pour longtemps. »

L’hypothèse la plus probable, explique-t-il, est celle de « vagues épidémiques » qui vont se succéder mais qui « seront associées à un taux de formes graves de plus en plus faible », pour plusieurs raisons qu’il décrit.

« Lorsque l’épidémie sera stabilisée sous forme de vagues saisonnières associées à une mortalité en nette diminution, nous devrons nous adapter à cette nouvelle situation. »

« En attendant, n’oubliez pas de faire votre 3e injection, cet article parle d’avenir, mais le présent ne rigole pas… », conclut-il.

Article du Dr Dominique Dupagne : Quel va-t-être notre avenir avec le COVID-19 ?

Pourquoi se faire vacciner ? Synthèse des informations fiables (Dr Dupagne)

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COVID et rassemblements des fêtes : quatre conseils pour aérer votre maison

La spécialiste des bioaérosols Caroline Duchaine rappelle, dans un communiqué de l’Université Laval (Québec), quatre moyens simples de réduire les risques de transmission de la COVID-19 par les aérosols lors des rassemblements des fêtes dans les résidences privées.

  1. Entrouvrir des fenêtres

    « Pour éviter l’accumulation de particules virales dans une pièce, il faut renouveler l’air constamment en créant une circulation d’air. Ouvrir les fenêtres quelques minutes chaque heure est mieux que rien, mais il est préférable que le renouvellement d’air soit continu, quitte à monter le chauffage pendant toute la durée du rassemblement. »

  2. Faire fonctionner les hottes de cuisine et de salle de bain

    « En actionnant ces appareils, une partie de l’air intérieur est expulsée hors de la maison, ce qui augmente l’arrivée d’air frais par les fenêtres. Le renouvellement de l’air se fait plus efficacement. »

  3. Régler l’échangeur d’air en position maximum

    « Habituellement, l’échangeur est réglé pour limiter l’arrivée d’air frais afin que les coûts de chauffage ne soient pas trop élevés. En temps de pandémie, on peut faire une exception pendant quelques heures. La consommation d’énergie va augmenter temporairement, mais il faut choisir ses combats. »

  4. Appliquer ces mesures avant, pendant et après les rassemblements

    « N’attendez pas que vos invités soient arrivés pour commencer à ventiler les lieux. Il faut éviter l’accumulation de virus dans la pièce. Après le départ des invités, maintenez ces mesures le temps qu’il faudra, selon votre bon jugement, pour assurer la salubrité de l’air que vous allez respirer dans les heures qui suivront. »

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Psychomédia avec source : Université Laval.
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Thyroïde : beaucoup trop d’ablations inutiles en France

Trop d’ablations de la thyroïde (thyroïdectomie) « sont réalisées sans que l’on ait pris la peine de vérifier que c’était nécessaire », rapporte l’UFC-Que Choisir.

« Pour éviter cette maltraitance », la Haute Autorité de santé (HAS) a édité, en septembre 2021, des documents de bonnes pratiques à destination des médecins et des patients.

Les nodules sur la glande thyroïde sont très fréquents : ils sont présents chez environ 50 % de la population. Plus de 9 fois sur 10, ils sont bénins. La plupart du temps ils ne nécessitent qu’une simple surveillance.

« Dans 5 à 10 % des cas, les nodules peuvent correspondre à un cancer », précise la HAS. « Ce sont généralement des cancers de bon pronostic, peu agressifs, d’évolution lente. »

Mais, en France, on constate que l’ablation « est réalisée dans deux cas sur trois sans qu’il y ait eu, au préalable, de cytoponction », rapporte l’association. « Or, cet examen, qui consiste à prélever avec une fine aiguille des cellules du nodule en vue de les analyser, est pourtant un prérequis indispensable pour voir si le nodule est cancéreux ou non. L’absence de réalisation de cet examen signifie donc que les personnes se voient retirer leur thyroïde… sans que l’on sache si c’était vraiment nécessaire. Les conséquences de cette opération sont pourtant loin d’être anodines : en plus des risques inhérents à l’intervention chirurgicale, de nombreux patients doivent ensuite être traités à vie par des hormones (lévothyroxine – Levothyrox). »

Le document destiné aux patients de la HAS précise en termes simples ce que doit être une bonne prise en charge en cas de découverte d’un nodule thyroïdien. « Cela évitera peut-être aux patients d’être opérés sans que les conditions requises ne soient remplies », espère l’association.

Document destiné aux patients sur le site de la HAS : Nodule de la thyroïde – Comment l’explorer ?

Déjà en 2013, une étude de l’Assurance maladie montrait que trop de personnes porteuses d’un nodule bénin subissaient une ablation de la thyroïde inutile, par manque d’examens préalables.

Levothyrox : un rapport judiciaire blâme Merck et les autorités sanitaires

Psychomédia avec sources : UFC-Que Choisir, HAS.
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COVID : un lien entre l’alimentation et la sévérité des symptômes

Il n’y a pas assez de recherches portant sur l’effet préventif de l’alimentation contre la COVID-19, soulignent les auteurs d’une étude publiée en novembre 2021 dans le British Medical Journal.

Elihud Salazar-Robles et ses collègues de l’Université de Guadalajara (Mexique) et de New South Wales (Australie) ont étudié l’association entre la sévérité de la COVID-19 et l’alimentation habituelle chez 236 personnes s’étant présentées à une clinique externe pour passer un test de COVID.

Le test s’est avéré positif chez 103 des participants et négatif chez 133. Les participants ont rapporté leur alimentation des 3 mois précédents au moyen d’un questionnaire.

Chez les personnes ayant un test positif, le type d’aliments le plus fortement lié à une moins grande sévérité des symptômes était les légumineuses (légumes secs). Suivaient les aliments de la famille des grains, pains et céréales.

En général, rapportent les chercheurs, des études antérieures ont montré qu’une alimentation riche en fibres, en glucides et en nutriments peut réduire le risque d’infections respiratoires, comme le rhume et la pneumonie, et en raccourcir la durée. Il est généralement considéré qu’une telle alimentation peut soutenir le système immunitaire en stimulant la production d’anticorps et de lymphocytes et en réduisant le stress oxydatif. L’alimentation modifie également le microbiote.

Des études, précisent les chercheurs, ont montré des associations entre la composition du microbiote intestinal, les niveaux de cytokines et les marqueurs inflammatoires chez les patients atteints de COVID-19, ce qui suggère que la composition du microbiote peut être associée à la gravité des symptômes.

Rappelons qu’une alimentation qui comporte une large part d’aliments ultra-transformés, notamment, est associée à une consommation insuffisante de fibres.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Centro Universitario de la Costa, BMJ.
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Lors de l’endormissement, un pic de créativité permet la résolution de problèmes

L’endormissement est un moment de pic de créativité, selon une étude française publiée en décembre 2021 dans la revue Science Advances.

Les chercheurs ont voulu confirmer un phénomène déjà documenté. Il est raconté par exemple que l’inventeur Thomas Edison faisait de petites siestes pour susciter sa créativité, rapporte le communiqué des chercheurs de l’Inserm.

« Lors de celles-ci, il tenait une boule métallique à la main. La boule tombait bruyamment quand il s’endormait et le réveillait juste à temps pour noter ses flashs de créativité. » D’autres personnages célèbres utilisaient aussi de courtes phases de sommeil pour stimuler leur capacité créative, comme Albert Einstein ou Salvador Dali.

Des études ont décrit comment le stade de l’endormissement s’accompagne d’expériences perceptives involontaires, spontanées et oniriques qui intègrent les expériences récentes de l’éveil d’une manière créative en les liant à des souvenirs vaguement associés.

« De telles expériences hypnagogiques pourraient être considérées comme une version exacerbée des pensées spontanées de l’éveil (par exemple, le vagabondage de l’esprit) et favorisent de la même manière la génération d’idées nouvelles », expliquent les chercheurs. (Le rêve, un phénomène neurocognitif qui n’est pas seulement lié au sommeil mais se produit aussi le jour)

L’équipe de Delphine Oudiette (Inserm) et Célia Lacaux (Institut du Cerveau, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière) a mené cette étude afin de vérifier si la phase de l’endormissement a bel et bien un effet sur la créativité.

Les chercheurs ont demandé à 103 participants de résoudre des problèmes de mathématiques résolvables presque instantanément grâce à une même règle qu’ils devaient découvrir. Après avoir essayé de les résoudre une première fois, ceux qui n’avaient pas trouvé la règle étaient invités à faire une sieste d’une vingtaine de minutes dans les mêmes conditions qu’Edison, un objet à la main, avant de repasser les tests mathématiques.

Passer au moins 15 secondes dans cette première phase de sommeil après l’endormissement triplait les chances de trouver la règle cachée (83% versus 30% quand les participants demeuraient éveillés). Cet effet disparaissait si les participants plongeaient plus profondément dans le sommeil.

Les chercheurs ont, en parallèle, mis en évidence plusieurs marqueurs neurophysiologiques de cette phase d’endormissement génératrice de créativité.

« Il existerait donc bien une phase propice à la créativité au moment de l’endormissement. L’activer nécessite de trouver le bon équilibre entre s’endormir rapidement et ne pas s’endormir trop profondément. »

« Cette découverte ouvre un nouveau champ extraordinaire pour de futures études, notamment des mécanismes cérébraux de la créativité », conclut le communiqué des chercheurs.

Une étude précédente de l’équipe de recherche a montré un potentiel créatif accru chez les personnes atteintes de narcolepsie, caractérisée par de fréquentes transitions vers le sommeil pendant la journée.

L’état de conscience intermédiaire entre celui de la veille et celui du sommeil qui a lieu durant l’endormissement est appelé « état hypnagogique » alors que l’état intermédiaire entre ceux du sommeil et de la veille dans les premiers moments du réveil est appelé « état hypnopompique ».

La créativité peut être définie comme étant la capacité à produire des idées à la fois originales et adaptées à des contraintes.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources: Inserm, Science Advances.
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