Archives de catégorie : ACTUALITES

Un sevrage plus difficile avec certains antidépresseurs

Certains antidépresseurs exposent à un plus grand risque de syndrome de sevrage lors de leur arrêt ou leur diminution, selon une étude française publiée en octobre 2021 dans le Journal of Affective Disorders.

Afin de comparer le risque entre les différents antidépresseurs, Jean-Baptiste Quilichini du CHU de Toulouse et ses collègues (1) ont utilisé VigiBase, la base de données des rapports individuels sur la sécurité des médicaments de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Ils ont comparé le risque de syndrome de sevrage avec les antidépresseurs à demi-vie courte par rapport à ceux à demi-vie longue. Ils ont aussi comparé le risque de symptômes de sevrage de 15 antidépresseurs.

Les antidépresseurs à demi-vie courte étaient associés à un risque accru de rapport à ceux à demi-vie longue. Le risque était plus élevé pour les personnes âgées de 18 à 44 ans et les femmes.

Les syndromes de sevrage étaient plus souvent rapportés avec les antidépresseurs :

  • desvenlafaxine (Pristiq)
  • duloxétine (Cymbalta)
  • paroxétine (Deroxat, Paxil, Seroxat)
  • venlafaxine (Effexor)

Des études supplémentaires sont nécessaires pour corroborer ces résultats, indiquent les chercheurs

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) Alexis Revet, Philippe Garcia, Régis Bouquié, Jacques Hamard, Antoine Yrondi, François Montastruc.

Psychomédia avec source : Journal of Affective Disorders.
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Évaluez votre sagesse en 7 questions

La sagesse est un trait de personnalité potentiellement modifiable qui est en forte association avec le bien-être, selon Dilip Jeste, de l’Université de Californie à San Diego, et son équipe.

Selon le modèle de ces chercheurs, elle est constituée de sept composantes principales.

Ces 7 composantes sont :

  • l’acceptation de perspectives (idées) diverses ;
  • l’esprit de décision ;
  • la régulation émotionnelle ;
  • les comportements prosociaux ;
  • la réflexion sur soi-même ;
  • la capacité de donner des conseils ;
  • la spiritualité (dans une moindre mesure).

Jeste et son équipe ont élaboré un test, l’Échelle de sagesse de San Diego (2017), qui portait sur les six premières composantes et comportait 24 items. Par la suite, des données de recherche ont convaincu les chercheurs, après certaines hésitations, à ajouter une 7e composante, celle de la spiritualité.

Dans une étude publiée en décembre 2021 dans la revue International Psychogeriatrics, Jeste et ses collègues (1) ont vérifié si un test beaucoup plus court de 7 items pouvait évaluer la sagesse avec une précision se rapprochant du test original.

L’étude, menée avec 2 093 participants âgés de 20 à 82 ans, montre que c’est effectivement le cas.

Voyez comment vous vous situez sur ces composantes (de 1 à 5) :

  1. « J’ai tendance à repousser les décisions importantes aussi longtemps que possible. » (Capacité à prendre des décisions)
  2. « J’évite la réflexion sur moi-même. » (Réflexion personnelle)
  3. « J’évite les situations où je sais que mon aide sera nécessaire. » (Comportements prosociaux)
  4. « Je ne sais souvent pas quoi dire aux gens lorsqu’ils viennent me demander conseil. » (Conseils sociaux)
  5. « Je reste calme sous la pression. (Régulation émotionnelle) »
  6. « J’aime être exposé(e) à des points de vue différents. » (Acceptation des perspectives divergentes)
  7. « Ma croyance spirituelle me donne une force intérieure. » (Spiritualité)

Pour un aperçu plus approfondi de ce qu’est la sagesse selon le modèle de ces chercheurs, voyez :

Pour plus d’informations sur la sagesse, voyez les liens plus bas.

(1) Michael Thomas, Barton Palmer, Ellen Lee, Jinyuan Liu, Rebecca Daly et Xin Tu.

Psychomédia avec sources : University of California San Diego, International Psychogeriatrics.
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Dépression : le rôle du système immunitaire pointe vers de nouveaux traitements

Les recherches suggèrent de plus en plus un lien entre l’inflammation, qui est une activité du système immunitaire, et la dépression. Ces travaux s’insèrent dans une nouvelle discipline : la psycho-neuro-immunologie ou immuno-psychiatrie.

Alors qu’environ 30 % des personnes souffrant de dépression ne connaissent pas d’amélioration de leur état avec les antidépresseurs, l’inflammation constitue une cible de traitement prometteuse.

Mais les résultats des essais de médicaments anti-inflammatoires pour le traitement de ce trouble de l’humeur sont contradictoires.

Des chercheurs, font l’hypothèse que cela peut être attribué aux effets spécifiques de l’inflammation sur différents symptômes de dépression.

Philipp Frank et ses collègues des universités College London (Royaume-Uni) et de Helsinki (Finlande) ont exploré les associations entre l’inflammation systémique et les symptômes de dépression en analysant les résultats de 15 études menées avec un total de 56 351 personnes.

Les concentrations sanguines de marqueurs d’inflammation, la protéine C-réactive (CRP) et l’interleukine-6 (IL-6), étaient mesurées et 24 symptômes de dépression étaient évalués.

Des concentrations plus élevées de CRP étaient en forte association avec un risque accru de présenter :

  • quatre symptômes physiques (changements d’appétit, sensation que tout est un effort, perte d’énergie, problèmes de sommeil) ;

  • un symptôme cognitif (peu d’intérêt pour faire des choses).

Comment l’inflammation chronique affecte la motivation et l’énergie

Les données ne montrent pas d’association avec l’inflammation pour :

  • quatre symptômes émotionnels (être dérangé par des choses, être désespéré par l’avenir, avoir peur, penser que la vie a été un échec)

« Ces résultats suggèrent des effets spécifiques aux symptômes plutôt que des effets généralisés de l’inflammation systémique sur la dépression », concluent les chercheurs.

Les futurs essais explorant les traitements anti-inflammatoires de la dépression pourraient bénéficier du ciblage des individus présentant des profils de symptômes caractérisés par des symptômes physiques et cognitifs liés à l’inflammation.

Dans un article publié le 6 décembre 2021 sur le site The Conversation, des chercheurs français du CNRS et de l’INSERM décrivent des mécanismes par lesquels l’inflammation peut causer la dépression. Ces mécanismes expliquent aussi pourquoi des épisodes de dépression peuvent être liés à un risque accru de maladie d’Alzheimer plus tard dans la vie.

Une inflammation systémique peut notamment être induite par l’alimentation. La psychiatrie nutritionnelle, qui constitue un champ de recherche en émergence, vise à intégrer des interventions alimentaires aux traitements. (Dépression : 9 façons dont l’alimentation influence le risque et les symptômes)

Pour plus d’informations sur les liens entre l’inflammation et la dépression, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : The American Journal of Psychiatry.
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Un aliment à privilégier contre l’hypertension

Le yaourt (yogourt) « pourrait être le prochain aliment à privilégier pour les personnes souffrant d’hypertension », selon les auteurs d’une étude publiée en novembre 2021 dans l’International Dairy Journal

L’hypertension augmente le risque de maladies cardiovasculaires telles que les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux.

Alexandra Wade et ses collègues des universités d’Australie du Sud et du Maine (États-Unis) ont mené cette étude avec 915 personnes afin d’analyser le lien entre la consommation de yaourt et la pression artérielle. L’hypertension était définie comme étant une pression artérielle supérieure ou égale à 140/90 mmHg.

Chez les personnes ayant de l’hypertension, même de petites quantités de yaourt étaient associées à une pression plus faible. Une consommation régulière était liée à une réduction plus importante, avec des mesures de pression artérielle inférieures de près de sept points comparativement aux personnes n’en consommant pas.

« Cela s’explique par le fait que les produits laitiers contiennent plusieurs micronutriments, dont le calcium, le magnésium et le potassium, qui jouent tous un rôle dans la régulation de la pression artérielle », indique la chercheure. (Hypertension : pourquoi augmenter le potassium en plus de diminuer le sel)

« Le yaourt est particulièrement intéressant car il contient également des bactéries qui favorisent la libération de protéines qui abaissent la pression artérielle. »

Pour plus d’informations sur l’hypertension, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of South Australia, International Dairy Journal.
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Trois profils de personnalité avec des comportements financiers différents

Trois profils de personnalité ont des comportements financiers différents, selon une étude publiée dans le numéro de février 2022 de la revue Personality and Individual Differences.

Jim Exley, de l’Université de Georgie (États-Unis), a été inspiré pour cette étude par son expérience de travail de 25 ans dans le secteur des services financiers où il a pu constater la diversité des approches financières des gens.

« Le secteur impose de mesurer ce qui est appelé la tolérance au risque, mais en discutant avec les gens, j’ai compris que la vie financière d’une personne ne se résume pas à sa tolérance au risque », explique-t-il.

Exley et ses collègues (1) ont mené cette étude avec 395 participants afin d’explorer les liens entre la personnalité, la tolérance au risque et les comportements financiers.

Ils se sont basés sur le modèle des « cinq grands facteurs de personnalité », le modèle le plus utilisé en psychologie de la personnalité. Chacun de ces cinq facteurs (ou dimensions) est un continuum dont les extrémités sont des traits opposés.

Ces cinq facteurs correspondent à l’anagramme OCEAN :

(O) Ouverture à l’expérience (Originalité)
(C) Consciencieusité (Contrôle, Contrainte)
(E) Extraversion (Énergie, Enthousiasme)
(A) Agréabilité (Altruisme, Affection)
(N) Neuroticisme ou névrotisme (émotions Négatives, Nervosité)

TEST : Quels sont vos cinq grands traits de personnalité ?

Après avoir identifié trois grands profils de personnalité en fonction des combinaisons de scores OCEAN, les chercheurs ont ensuite exploré comment ces trois groupes différaient en termes de perspectives et d’expériences financières.

  1. Le profil de sur-contrôle regroupait le plus grand nombre de participants.

    Ces personnes présentent un degré élevé d’agréabilité et de consciencieusité mais une faible extraversion. Elles n’aiment pas le risque et évitent donc les activités risquées susceptibles d’accroître leur patrimoine, comme les investissements en bourse.

  2. Les deux autres profils sont plus tolérants au risque.

  3. Le profil résilient est le 2e regroupement plus nombreux.

    Ces personnes sont généralement bien équilibrées et stables ; elles sont extraverties, ouvertes et agréables, et ont peu de neuroticisme.

    Ce profil est associé à des résultats financiers plus satisfaisants, car s’il n’évite pas les risques, il n’en prend pas trop non plus.

  4. Le profil de sous-contrôle regroupe des personnes moins consciencieuses, plus extraverties et ayant des niveaux plus élevés de neuroticisme. Elles ont tendance à aimer prendre des risques, mais elles en prennent parfois trop, ce qui a un impact négatif sur leur valeur nette.

Les personnes ayant les meilleurs résultats financiers ont tendance à être celles qui sont bien équilibrées, plus extraverties et ayant moins de neuroticisme, résume Exley. Elles sont également prêtes à prendre certains risques, mais sans en prendre trop.

Les chercheurs concluent avec une discussion des avantages relatifs d’une approche fondée sur la personnalité par rapport à l’approche commune de la tolérance au risque.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) Patrick C.Doyle, JohnGrable, W. Keith Campbell.

Psychomédia avec sources : University of Georgia, Personality and Individual Differences.
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Comment arrêter l’antidouleur tramadol (Topalgic et autre)

En cas d’usage prolongé, y compris aux doses recommandées, son arrêt brusque expose à des symptômes de sevrage, rappelle la revue Prescrire dans son numéro de décembre 2021.

« Son sevrage est parfois difficile et nécessite une forte motivation des patients et justifie un accompagnement médical prolongé. »

« Un effet rebond, caractérisé par une reprise des douleurs, et d’éventuels troubles psychiques, tels qu’une anxiété et des symptômes de dépression, est à anticiper après l’arrêt. »

« Quand l’effet antalgique du tramadol est prédominant, il importe de prévoir des stratégies alternatives pour soulager la douleur, notamment autres que médicamenteuses, afin d’éviter le recours éventuel à d’autres substances psychotropes, tels que d’autres médicaments exposant à un risque d’addiction (opioïdes ou autres) ou l’alcool.

(…) Une option est une diminution progressive des doses de tramadol, par paliers d’environ 5 à 10 % toutes les 1 à 4 semaines. Les patients peuvent adapter le calendrier de sevrage : soit en réduisant moins les doses quotidiennes, soit en allongeant la durée des paliers. Quand il a été décidé d’arrêter le tramadol en diminuant progressivement les doses, il est souhaitable de ne pas traiter d’éventuels symptômes de sevrage par un autre opioïde, y compris la codéine ou l’opium, ni par une benzodiazépine (liste), qui exposent aussi à des dépendances.

En cas d’échecs répétés ou quand les patients ont perdu le contrôle de leur consommation, une substitution avec la buprénorphine ou la méthadone (des opioïdes par ailleurs éprouvés en traitement de substitution), dans un cadre thérapeutique contrôlé, est une option à envisager. »

Dans son numéro de mars2020, la revue indiquait que le tramadol « expose à des risques qui exigent la même vigilance qu’avec la morphine » : Tramadol : effets secondaires, accoutumance, dépendance et risque de surdose.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Prescrire.
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Un additif courant modifie le microbiote et favorise les maladies inflammatoires

Un additif alimentaire très utilisé, la carboxyméthylcellulose (CMC, E466, gomme de cellulose), modifie le microbiote chez les personnes en bonne santé et favorise ainsi les maladies inflammatoires, montre une étude publiée en novembre 2021 dans la revue

.

Les émulsifiants sont des additifs utilisés dans une multitude d’aliments transformés et ultratransformés afin d’améliorer la texture et augmenter la durée de conservation.

La CMC n’a pas été largement testée chez l’humain mais est de plus en plus utilisée depuis les années 1960, indiquent les auteurs de l’étude.

On a longtemps supposé que la CMC était sûre à ingérer car elle est éliminée dans les fèces sans être absorbée. Mais, l’appréciation croissante des bienfaits pour la santé apportés par les bactéries qui vivent normalement dans le côlon, et donc interagiraient avec les additifs non absorbés, a conduit les chercheurs à remettre en question cette hypothèse.

Des études précédentes menées sur des souris ont montré que la CMC et certains autres émulsifiants modifiaient les bactéries intestinales, aggravant plusieurs affections inflammatoires chroniques, notamment la colite, le syndrome métabolique et le cancer du côlon.

La présente étude a été menée avec des volontaires en santé par une équipe de chercheurs des universités d’État de Géorgie et de Pennsylvanie (États-Unis), de l’INSERM (France) et de l’Institut Max Planck (Allemagne).

Les participants ont été hébergés sur le site de l’étude et affectés au hasard à un groupe recevant une alimentation sans l’additif ou une alimentation identique contenant de la CMC.

Étant donné que les maladies que la CMC favorise chez la souris mettent des années à apparaître chez l’humain, les chercheurs se sont concentrés sur les bactéries intestinales et leurs métabolites.

La consommation de CMC modifiait la composition des bactéries peuplant le côlon, réduisant ainsi certaines espèces. Les échantillons de matières fécales des participants montraient aussi un épuisement brutal des métabolites bénéfiques qui sont censés maintenir normalement un côlon sain.

Enfin, les chercheurs ont effectué des coloscopies chez certains participants au début et à la fin de l’étude et ont observé que certains parmi ceux consommant de la CMC présentaient des bactéries intestinales empiétant dans le mucus, ce qui a déjà été observé comme étant une caractéristique des maladies inflammatoires de l’intestin et du diabète de type 2.

Ainsi, bien que la consommation de CMC n’ait entraîné aucune maladie en soi dans cette étude de deux semaines, ces résultats appuient les conclusions d’études animales selon lesquelles la consommation à long terme de cet additif pourrait favoriser les maladies inflammatoires chroniques.

« Cela réfute certainement l’argument qu’ils ne font que passer utilisé pour justifier l’absence d’étude clinique sur les additifs », souligne Andrew Gewirtz de la Georgia State University, coauteur.

Ces résultats montrent la nécessité d’études plus approfondies des impacts à long terme de cet additif sur la santé, concluent les chercheurs.

Ces études devront être suffisamment importantes pour tenir compte d’un degré élevé d’hétérogénéité d’une personne à l’autre, précise Benoit Chassaing de l’Université de Paris (Inserm). « En effet, nos résultats suggèrent que les réponses à la CMC et probablement à d’autres additifs alimentaires sont hautement personnalisées et nous concevons maintenant des approches pour prédire quels individus pourraient être sensibles à des additifs spécifiques ».

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Georgia State University, Gastroenterology.
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L’exercice pour le traitement de l’anxiété ?

L’exercice physique, qu’il soit modéré ou intense, atténue les symptômes d’anxiété, même lorsque le trouble est chronique, montre une étude suédoise publiée dans le numéro de janvier 2022 du Journal of Affective Disorders.

Maria Aberg de l’Université de Göteborg et ses collègues ont mené cette étude avec 286 personnes souffrant d’un syndrome d’anxiété, recrutées dans les services de soins primaires.

La moitié d’entre elles souffraient d’anxiété depuis au moins dix ans. Leur âge moyen était de 39 ans, et 70 % étaient des femmes.

Elles ont été affectées, par tirage au sort, à des séances d’exercices en groupe, modérés ou intenses, pendant 12 semaines ou à un groupe témoin qui recevait des conseils sur l’activité physique.

Les deux groupes de traitement ont suivi des séances d’entraînement de 60 minutes trois fois par semaine sous la direction d’un kinésithérapeute. Les séances comprenaient un entraînement cardio (aérobie) et un entraînement musculaire.

Les participants qui s’entraînaient à un niveau modéré devaient atteindre environ 60 % de leur fréquence cardiaque maximale alors que ceux qui s’entraînaient plus intensivement devaient d’atteindre 75 %.

Les symptômes d’anxiété ont été réduits chez ceux qui s’entrainaient par rapport au groupe témoin, même lorsque l’anxiété était chronique. La plupart sont passés d’un niveau d’anxiété modérée ou élevée à un niveau faible.

Plus l’exercice était intense, plus les symptômes s’amélioraient, rapporte Malin Henriksson, coauteur. Ceux faisant de l’exercice à de faible intensité, avaient des chances d’amélioration des symptômes multipliés par 3,62 et ceux faisant de l’exercice plus intense, par 4,88.

Les traitements standards actuels de l’anxiété sont la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) et les médicaments psychotropes. Mais ces médicaments ont souvent des effets secondaires et les patients souffrant de troubles anxieux ne répondent souvent pas au traitement médical, souligne le communiqué des chercheurs. (Qu’est-ce que le Xanax [alprazolam] ?)

« Le modèle impliquant 12 semaines d’entraînement physique, quelle que soit son intensité, représente un traitement efficace qui devrait plus souvent être mis à disposition dans le cadre des soins de santé primaires pour les personnes souffrant de problèmes d’anxiété », conclut Maria Aberg.

Des études précédentes ont aussi montré que l’exercice physique entraîne une amélioration des symptômes de dépression. (L’exercice aérobique efficace pour le traitement de la dépression)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Gothenburg, Journal of Affective Disorders.
Tous droits réservés.

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Liste 2022 de 105 médicaments plus dangereux qu’utiles selon Prescrire

Pour la 10e année consécutive, la revue Prescrire a actualisé, dans son numéro de décembre 2021, sa liste des « médicaments plus dangereux qu’utiles » qui sont « à écarter pour mieux soigner ».

Ce bilan 2022 porte sur 105 médicaments (dont 89 commercialisés en France) analysés dans Prescrire de 2010 à 2021.

Il s’agit de médicaments (parfois seulement une forme ou un dosage particulier) dont la balance bénéfices-risques, selon une évaluation rigoureuse de Prescrire (1), s’avère défavorable dans toutes les situations cliniques (sauf rares exceptions) dans lesquelles ils sont autorisés en France ou dans l’Union européenne.

« Le plus souvent, quand un traitement médicamenteux paraît souhaitable, d’autres options ont une meilleure balance bénéfices-risques que ces médicaments à écarter », précise Prescrire. « Et dans certaines situations, l’option la plus prudente est de ne pas recourir à un médicament. »

Les risques que ces médicaments présentent et les alternatives préférables sont précisés dans un document PDF.

Modifications par rapport au bilan 2021

Par rapport au bilan de 2021, certains médicaments ont été retirés et d’autres ont été ajoutés.

Un médicament ajouté

  • Fenfluramine (Fintepla), un vieil amphétaminique devenu autorisé dans la maladie de Dravet, une forme rare et grave d’épilepsie infantile

Neuf médicaments retirés

  • Trois médicaments sont retirés à la suite de leur arrêt de commercialisation :

    • Attapulgite (Actapulgite, et en association dans Gastropulgite)
    • Association à doses fixes estrogènes conjugués équins + bazédoxifène (Duavive)
    • Association prednisolone + salicylate de dipropylène glycol (Cortisal)
  • Six médicaments sont retirés malgré « leur profil d’effets indésirables très chargé », « certaines données montrant une efficacité sur des critères cliniques » :

    • Gliflozines : canagliflozine (Invokana, avec la metformine dans Vokanamet), dapagliflozine (Forxiga, avec la metformine dans Xigduo), empagliflozine, ertugliflozine ; bien que globalement défavorable en prévention des complications du diabète, des bénéfices dans certaines conditions ont été montrés.

    • Ciclosporine en collyre, devenue autorisée (sous le nom Verkazia) dans les formes sévères de kératoconjonctivite vernale, une forme rare d’allergie saisonnière sévère, dans laquelle elle est parfois une option.

    • Cimétidine (Cimétidine Mylan ou autre) qui, en raison de l’indisponibilité de la ranitidine, est devenu le seul antihistaminique H2 avec une forme adaptée à une prise par des nourrissons dans certaines conditions.

Un médicament de retour

  • Ulipristal, 5 mg (Esmya), dont la commercialisation avait été suspendue, est de nouveau autorisé dans les fibromyomes utérins « mais à écarter en toutes circonstances ».

Liste 2022 de 105 « médicaments plus dangereux qu’utiles »

(Pour vérifier si un médicament spécifique se trouve dans cette « liste noire », vous pouvez utiliser les touches CTRL F [simultanément] pour faire apparaître un champ de recherche. Utilisez le nom de la molécule active plutôt que le nom commercial.)

Cancérologie – Greffes- Hématologie
  • Défibrotide (Defitelio), un antithrombotique autorisé dans la maladie veino-occlusive hépatique sévère
Antitumoraux
  • Mifamurtide (Mepact), non commercialisé en France
  • Panobinostat (Farydak)
  • Trabectédine (Yondelis)
  • Vandétanib (Caprelsa)
  • Vinflunine (Javlor)
Cardiologie
  • Aliskirène (Rasilez, non commercialisé en France), un antihypertenseur inhibiteur de la rénine (Hypertension : l’aliskirène est à écarter, selon Prescrire – 2017)
  • Bézafibrate (Befizal), un hypocholestérolémiant (anticholestérol)
  • Ciprofibrate (Lipanor ou autre), un hypocholestérolémiant
  • Dronédarone (Multaq), un antiarythmique
  • Fénofibrate (Lipanthyl ou autre), un hypocholestérolémiant
  • Ivabradine (Procoralan), un inhibiteur du courant cardiaque IF
  • Nicorandil (Adancor ou autre), un vasodilatateur
  • Olmésartan (Alteis, Olmetec et associations), un antihypertenseur de la classe des antagonistes de l’angiotensine II (alias sartans)
  • Ranolazine (Ranexa), un anti-angoreux
  • Trimétazidine (Vastarel ou autre), substance aux propriétés incertaines utilisée dans l’angor
  • Vernakalant (Brinavess), un antiarythmique injectable

Voyez : 11 médicaments cardiovasculaires plus dangereux qu’utiles : leurs risques et les alternatives.

Dermatologie – Allergologie
  • Finastéride 1 mg (Propecia ou autre), un inhibiteur de la 5-alpha-réductase dans l’alopécie androgénique chez les hommes
  • Méquitazine (Primalan), un antihistaminique H1 « sédatif » et « atropinique » dans les allergies
  • Pimécrolimus (Elidel – non commercialisé en France), un immunodépresseur dans l’eczéma atopique
  • Prométhazine injectable (Phénergan), un antihistaminique H1 dans l’urticaire sévère
  • Tacrolimus dermique (Protopic), un immunodépresseur dans l’eczéma atopique
Diabétologie – Nutrition
Diabète
  • Les gliptines

    • Alogliptine (Vipidia, associée avec la metformine : Vipdomet)
    • Linagliptine (Trajenta, associée avec la metformine : Jentadueto)
    • Saxagliptine (Onglyza, associée avec la metformine : Komboglyze)
    • Sitagliptine (Januvia, Xelevia, associée avec la metformine : Janumet, Velmetia)
    • Vildagliptine (Galvus, associée avec la metformine : Eucreas)
  • Pioglitazone (Actos)

    Voyez, selon Prescrire : Les gliptines augmentent le risque d’insuffisance cardiaque et sont à éviter (2017).

Perte de poids
Douleur – Rhumatologie
Certains anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
  • Les coxibs:

    • Célécoxib (Celebrex ou autre)
    • Étoricoxib (Arcoxia ou autre)
    • Parécoxib (Dynastat)
  • Acéclofénac (Cartrex ou autre)
  • Diclofénac (Voltarène ou autre)
  • Kétoprofène en gel (Ketum gel ou autre)
  • Méloxicam (Mobic ou autre)
  • Piroxicam (Feldène ou autre) par voie générale
  • Ténoxicam (Tilcotil) par voie générale

Voyez quels effets secondaires sont associés à ces AINS : 18 médicaments antidouleurs et de rhumatologie plus dangereux qu’utiles (risques et alternatives – Prescrire).

Voyez aussi, selon Prescrire : Les médicaments de premier choix contre les douleurs nociceptives modérées (2017) et Quels médicaments choisir contre la douleur (2015).

Arthrose
  • Diacéréine (Art 50 ou autre)
  • Glucosamine (Voltaflex ou autre)

Voyez : Médicaments contre l’arthrose : peu ou pas d’efficacité et effets secondaires (2015)

Myorelaxants
  • Méphénésine par voie orale (Décontractyl) et pommade à base de méphénésine (Décontractyl baume)
  • Méthocarbamol (Lumirelax)
  • Thiocolchicoside (Miorel ou autre)
Ostéoporose
  • Dénosumab dosé à 60 mg (Prolia)
  • Romosozumab (Evenity – non commercialisé en France)
Divers
  • Capsaïcine en patchs (Qutenza), dans les douleurs neuropathiques
  • Colchicine + poudre d’opium + tiémonium (Colchimax)
  • Quinine (Hexaquine, Okimus) dans les crampes

Voyez : 18 médicaments antidouleurs et de rhumatologie plus dangereux qu’utiles selon Prescrire (risques et alternatives)

Gastro-entérologie
  • Acide obéticholique (Ocaliva), dérivé d’acide biliaire
    • Diosmectite (Smecta ou autre)
    • Hydrotalcite (Rennieliquo)
    • Montmorillonite beidellitique alias monmectite (Bedelix, ou en association dans Gelox)
    • Kaolin (en association dans Gastropax et Neutroses)
  • Dompéridone (Motilium, Peridys, Oroperidys et génériques), neuroleptique, traitement des reflux gastro-œsophagiens (231 morts subites injustifiées annuellement en France – 2015.)
  • Dropéridol (Droleptan ou autre), neuroleptique, traitement des reflux gastro-œsophagiens
  • Métopimazine (Vogalène, Vogalib), neuroleptique
  • Prucalopride (Resolor), apparenté aux neuroleptiques, traitement de la constipation chronique
  • Trinitrate de glycéryle pommade à 0,4 % (Rectogésic), un dérivé nitré autorisé dans les fissures anales
Gynécologie – Endocrinologie
  • Tibolone (Livial), stéroïde de synthèse dans le traitement hormonal substitutif de la ménopause
  • Ulipristal à 5 mg (Esmya – non commercialisé en France), utilisé dans les fibromyomes utérins
Infectiologie
  • Moxifloxacine (Izilox), antibiotique
Neurologie
Maladie d’Alzheimer
  • Donépézil (Aricept ou autre)
  • Galantamine (Reminyl ou autre)
  • Rivastigmine (Exelon ou autre)
  • Mémantine (Ebixa ou autre)

Voyez : Les médicaments anti-Alzheimer sont à éviter selon Prescrire (2015).

Sclérose en plaques

Voyez : Sclérose en plaques : médicament qui n’aurait pas dû être autorisé, celui à privilégier, ceux à éviter (Prescrire, 2018).

Divers
  • La fenfluramine (Fintepla), un amphétaminique, autorisé dans le syndrome de Dravet, une forme rare et grave d’épilepsie infantile.
  • Flunarizine (Sibelium), neuroleptique, migraine
  • Ginkgo biloba (Tanakan ou autre), troubles cognitifs des patients âgés (Ginkgo biloba : effets secondaires graves et interactions avec la lévothyroxine et autres – Prescrire)
  • Naftidrofuryl (Praxilène ou autre), un « vasodilatateur » autorisé dans la claudication intermittente ischémique
  • Oxétorone (Nocertone), neuroleptique, migraine
  • Piracétam (Nootropyl ou autre), un « psychostimulant », autorisé dans diverses situations cliniques dont les vertiges, les déficits cognitifs et neurosensoriels des personnes âgées, la dyslexie chez les enfants, et les myoclonies d’origine corticale
  • Tolcapone (Tasmar), maladie de Parkinson

Voyez, selon Prescrire : Médicaments à choisir et à éviter lors d’une crise de migraine (2017) et Quels médicaments privilégier pour prévenir les crises de migraine (2014).

Ophtalmologie
  • Idébénone (Raxone), neuropathie optique héréditaire de Leber
Pneumologie, ORL
Toux
  • Ambroxol (Muxol ou autre), mucolytique
  • Bromhexine (Bisolvon), mucolytique
  • Oxomémazine (Toplexil ou autre), antihistaminique H1 sédatif et atropinique du groupe des phénothiazines avec des propriétés neuroleptiques
  • Pentoxyvérine (Vicks sirop pectoral 0,15 % ; Clarix toux sèche pentoxyvérine 0,15 %), antitussif d’action centrale (Pentoxyvérine : risques graves et efficacité non démontrée – Prescrire)
  • Pholcodine (Biocalyptol ou autre), opioïde
Maux de gorge

Voyez : Quel médicament contre le mal de gorge ? – Prescrire

Divers
  • Éphédrine, décongestionnant sympathomimétique vasoconstricteur
  • Naphazoline, décongestionnant sympathomimétique vasoconstricteur
  • Oxymétazoline, décongestionnant sympathomimétique vasoconstricteur
  • Phényléphrine, décongestionnant sympathomimétique vasoconstricteur
  • Pseudoéphédrine, décongestionnant sympathomimétique vasoconstricteur
  • Tuaminoheptane, décongestionnant sympathomimétique vasoconstricteur
  • Xylométazoline, décongestionnant rhinopharyngé non commercialisé en France
  • Mannitol inhalé (Bronchitol), mucolytique, non commercialisé en France
  • Roflumilast (Daxas), anti-inflammatoire, bronchopneumopathie chronique obstructive, non commercialisé en France
Psychiatrie, dépendances
Médicaments de la dépression

Voyez quels effets secondaires sont associés à ces antidépresseurs : Huit antidépresseurs à éviter selon Prescrire.

Antidépresseurs : quelques mises en garde de la revue Prescrire

Autres psychotropes
  • Dapoxétine (Priligy), éjaculation précoce
  • Étifoxine (Stresam), anxiété
Sevrage tabagique
Urologie
  • Pentosane polysulfate oral (Elmiron), syndrome de la vessie douloureuse

Dans un document PDF, Prescrire précise, pour chacun de ces médicaments, les raisons de l’évaluation négative et les alternatives préférables.

Pour plus d’informations sur les médicaments, voyez les liens plus bas.

(1) Procédure rigoureuse d’analyse : « recherche documentaire méthodique et vérifiable, détermination de critères d’efficacité qui comptent pour les patients, hiérarchisation des données scientifiques selon la solidité des preuves, comparaison versus traitement de référence (s’il existe), prise en compte des effets indésirables et de leur part d’inconnues ».

Psychomédia avec source : Prescrire.
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Mémoire, concentration, humeur : 5 types d’aliments qu’évite une psychiatre nutritionniste de Harvard

Quel que soit votre âge, il n’est jamais trop tard pour commencer à adopter une alimentation qui donne la meilleure chance possible d’éviter la démence en vieillissant et de vous sentir concentré et alerte chaque jour, souligne la Dre Uma Naidoo dans un article publié sur CNBC. Elle est psychiatre nutritionniste à la Harvard Medical School, directrice du service de psychiatrie nutritionnelle au Massachusetts General Hospital et auteure du livre « This Is Your Brain on Food » (1).

La Dre Naidoo étudie comment les bactéries intestinales peuvent déclencher des processus métaboliques et des inflammations cérébrales qui ont un impact sur la mémoire. Les études existantes indiquent que le risque de démence pourrait être réduit en évitant les aliments qui peuvent compromettre nos bactéries intestinales et ainsi affaiblir la mémoire et la concentration, rapporte-t-elle.

Elle essaie d’éviter ou de réduire cinq types d’aliments afin de combattre l’inflammation et favoriser la santé du cerveau.

  1. Les sucres ajoutés

    Le cerveau utilise l’énergie sous forme de glucose, une forme de sucre, pour soutenir les activités cellulaires. Mais une alimentation riche en sucres peut entraîner un excès de glucose dans le cerveau, que des études ont associé à des troubles de la mémoire et à une moindre plasticité de l’hippocampe qui joue un rôle important dans la mémoire.

    La consommation d’aliments transformés, comme les produits de boulangerie et les sodas, qui sont souvent chargés de sucres raffinés et ajoutés, souvent sous la forme de sirop de maïs à haute teneur en fructose, inonde le cerveau avec trop de glucose.

    L’American Heart Association recommande aux femmes de ne pas consommer plus de 25 g de sucre ajouté par jour, et aux hommes, 36 g. (Vérifier la quantité de « sucres ajoutés » dans le tableau de la valeur nutritive des aliments emballés.)

  2. Les aliments frits

    Une étude menée avec 18 080 personnes a montré qu’une alimentation riche en aliments frits était liée à une baisse de performance dans l’apprentissage et la mémoire. La raison probable est que ces aliments provoquent une inflammation qui peut endommager les vaisseaux sanguins alimentant le cerveau en sang.

    Une autre étude, menée avec 715 personnes a montré que les personnes qui consommaient le plus d’aliments frits étaient plus susceptibles de souffrir de dépression au cours de leur vie. (Alimentation et dépression : actualités)

    « Si vous mangez des aliments frits tous les jours, passez à une consommation hebdomadaire. Si c’est une habitude hebdomadaire, essayez d’en manger une fois par mois », conseille la chercheure.

  3. Glucides à indice glycémique élevé

    Même si les aliments riches en glucides – par exemple, le pain, les pâtes et tout ce qui est produit à partir de farine raffinée – n’ont pas un goût sucré, le corps les traite de la même manière que le sucre.

    Cela signifie qu’ils peuvent également augmenter le risque de dépression. La qualité des glucides a une importance. Les glucides de « meilleure qualité » sont les grains entiers, les aliments riches en fibres et ceux ayant un faible indice glycémique (IG), qui est une mesure de la rapidité avec laquelle les aliments se transforment en glucose lorsqu’ils sont décomposés pendant la digestion ; plus un aliment se transforme rapidement en glucose, plus son IG est élevé.

    Une étude menée en 2018 avec 15 546 personnes a montré que celles qui consommaient des glucides de meilleure qualité étaient 30 % moins susceptibles de vivre une dépression que celles qui consommaient des glucides à IG élevé.

    Les aliments à indice glycémique élevé comprennent les pommes de terre, le pain blanc et le riz blanc. Le miel, le jus d’orange et le pain complet sont des aliments à IG moyen. Les aliments à faible indice glycémique sont les légumes verts, la plupart des fruits, les carottes crues, les haricots rouges, les pois chiches et les lentilles.

  4. L’alcool

    Archana Singh-Manoux, chercheure à l’Institut français de la santé et de la recherche médicale (Inserm), et ses collègues ont suivi 9 087 personnes pendant 23 ans pour étudier comment l’alcool était lié à l’incidence de la démence, cite Uma Naidoo.

    En 2018, ils ont rapporté dans le British Medical Journal que les personnes qui s’abstenaient totalement d’alcool ou qui en consommaient plus de 14 verres par semaine avaient un risque plus élevé de démence par rapport à celles qui en buvaient avec modération.

    En général, les hommes qui consomment plus de 14 verres par semaine ou plus de quatre verres en une seule journée au moins une fois par mois sont considérés comme de gros buveurs, tout comme les femmes qui boivent plus de sept verres par semaine ou trois verres en une seule occasion.

  5. Les nitrates

    Utilisés comme conservateurs et pour rehausser la couleur des charcuteries et des produits de salaison comme le bacon, le salami et les saucisses, les nitrates peuvent être liés à la dépression.

    Une étude récente suggère aussi qu’ils peuvent modifier le microbiote de manière à faire favoriser le trouble bipolaire. (Trouble bipolaire : plus d’épisodes de manie avec une consommation de viandes contenant des nitrates)

    « Si vous ne pouvez tout simplement pas vous passer de salami et de saucisses, recherchez ceux qui contiennent de la farine de sarrasin, utilisée comme matière de remplissage. La farine de sarrasin contient d’importants antioxydants qui peuvent contrer certains des effets négatifs de ces viandes sur la santé », conseille la chercheure.

Sur le site de la Harvard Medical School en 2018, la Dre Naidoo expliquait comment l’alimentation peut influencer la production de sérotonine par le microbiote et affecter ainsi l’humeur. Les chercheurs, rapportait-elle, recommandent de « corriger d’abord l’alimentation » avant d’essayer des traitements de modification intestinale (probiotiques, prébiotiques). Ils suggèrent de consommer des aliments entiers et d’éviter ceux qui sont ultra-transformés et qui causent de l’inflammation. Relayé par Psychomédia : Sérotonine et microbiote : comment l’alimentation peut affecter l’humeur.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) « This Is Your Brain on Food: An Indispensible Guide to the Surprising Foods that Fight Depression, Anxiety, PTSD, OCD, ADHD, and More », 2020.

Psychomédia avec source : CNBC.
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