Archives de catégorie : ACTUALITES

Comment les flavonols du cacao améliorent les capacités mentales

Les flavanols donnent aux fruits et aux légumes leurs couleurs vives. On les trouve également dans le thé et le cacao.

Des études observationnelles ont montré que la consommation d’aliments riches en flavanols est liée à une diminution du déclin cognitif avec l’âge.

Une étude américaine, publiée en novembre 2020 dans la revue Scientific Reports, suggère une raison possible à cela : les flavanols semblent améliorer le flux sanguin vers le cerveau.

Gabriele Gratton, professeure de psychologie à l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign, et ses collègues ont mené cette étude avec 18 personnes en bonne santé qui ont reçu des flavanols de cacao dans le cadre de deux essais distincts. Dans l’un des essais, elles ont consommé une boisson au cacao contenant 680 milligrammes (mg) de flavanols. Dans l’autre, elles ont pris une boisson au cacao contenant 4 mg de flavanols.

Environ deux heures après avoir consommé la boisson, elles ont brièvement inhalé de l’air contenant de fortes concentrations de dioxyde de carbone afin d’élever leur taux sanguin au-dessus de la normale. (La réponse normale du cerveau à un taux élevé de dioxyde de carbone dans le sang est d’augmenter à la fois le flux sanguin vers le cerveau et son absorption d’oxygène.)

Les chercheurs ont ensuite mesuré la vitesse d’oxygénation dans le cortex frontal et administré une série de tâches mentales pour évaluer les performances cognitives. Les participants ont eu une réponse plus rapide d’oxygénation du cerveau après avoir consommé les quantités élevées de flavanols par rapport aux quantités faibles. Ils ont également obtenu de meilleurs résultats aux tests cognitifs et ont résolu correctement les problèmes 11 % plus rapidement.

Un hot-dog : 36 minutes de vie en santé de moins ; quelques noix : 26 minutes de plus

De petits changements dans l’alimentation peuvent améliorer significativement la santé et l’environnement, soulignent les auteurs d’une étude américaine parue en août 2021 dans la revue Nature Food.

Manger un hot-dog peut vous coûter 36 minutes de vie en santé, tandis qu’une portion de noix peut vous aider à gagner 26 minutes de vie saine supplémentaires, selon leurs analyses.

Katerina S. Stylianou de l’Université du Michigan et ses collègues ont évalué plus de 5 800 aliments, en les classant en fonction de la charge de morbidité qu’ils représentent pour l’humain et de leur impact sur l’environnement.

Remplacer 10 % de l’apport calorique quotidien provenant du bœuf et des viandes transformées par une combinaison de fruits, légumes, noix, légumineuses et certains fruits de mer, ajouterait 48 minutes de vie saine par jour, rapporte le communiqué des chercheurs. L’empreinte carbone de l’alimentation serait réduite du tiers.

Ces travaux reposent sur un nouvel indice nutritionnel que les chercheurs ont développé en se basant sur des données épidémiologiques, l’Indice nutritionnel de santé (Health Nutritional Index). Celui-ci calcule la charge sanitaire nette, bénéfique ou néfaste, en minutes de vie saine, associée à une portion d’aliment. Il s’agit d’une adaptation de la charge mondiale de morbidité (CMM) de l’OMS dans laquelle la mortalité et la morbidité sont associées à chaque choix alimentaire d’un individu.

Les recettes détaillées des aliments ainsi que les déchets alimentaires anticipés ont été mis en relation avec une évaluation de l’impact du cycle de vie des aliments (production, transformation, fabrication, préparation/cuisson, consommation, déchets).

Les aliments ont été classés en trois zones de couleurs : vert, jaune et rouge.

Les aliments dans la catégorie du vert, qui sont bénéfiques sur le plan nutritionnel et ont un faible impact environnemental, incluent principalement des noix, des fruits, des légumes, des légumineuses, des céréales complètes et quelques fruits de mer.

Dans la zone du rouge, les impacts nutritionnels négatifs sont principalement dus aux viandes transformées, tandis que les impacts climatiques et la plupart des autres impacts environnementaux sont dus au bœuf et au porc, à l’agneau et aux viandes transformées.

Les chercheurs soulignent que les aliments bénéfiques sur le plan nutritionnel ne génèrent pas toujours les impacts environnementaux les plus faibles et vice versa.

« Les études précédentes ont souvent réduit leurs conclusions à une discussion sur les aliments d’origine végétale ou animale », souligne la chercheure. « Bien que nous constatons que les aliments d’origine végétale sont généralement plus performants, il existe des variations considérables au sein des aliments d’origine végétale et animale. »

Sur la base de leurs résultats, les chercheurs suggèrent :

  • de diminuer les aliments ayant les impacts les plus négatifs sur la santé et l’environnement, notamment la viande hautement transformée, le bœuf, les crevettes, suivis du porc, de l’agneau et des légumes cultivés en serre ;

  • d’augmenter les aliments les plus bénéfiques sur le plan nutritionnel, notamment les fruits et légumes cultivés en plein champ, les légumineuses, les noix et les fruits de mer à faible impact environnemental.

« Nos résultats démontrent que de petites substitutions ciblées représentent une stratégie réalisable et puissante pour obtenir des avantages significatifs pour la santé et l’environnement sans nécessiter de changements spectaculaires dans l’alimentation », conclut Olivier Jolliet de l’Université du Michigan, coauteur.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Michigan, Nature Food.
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Les meilleures universités en psychologie selon le classement mondial 2021 de Shanghaï

L’édition 2021 du réputé classement de Shanghaï, établissant un palmarès des 500 meilleures universités dans le monde selon leur performance en recherche, a été publiée le 15 août.

Un classement global est établi ainsi que des classements dans 54 disciplines.

L’inclusion des universités dans le classement d’une discipline est basée sur le nombre d’articles de recherche publiés, le nombre de fois où ces articles sont cités dans des publications scientifiques, les collaborations internationales et les récompenses importantes obtenues par les chercheurs.

Pour ce qui est du classement en psychologie, comme par les années précédentes, un constat est le faible positionnement de la France dont seulement 14 universités apparaissent parmi les 500 meilleures universités.

Comme en 2020, l’Université Harvard (États-Unis) arrive en première position. Le top 10 est détenu par des universités américaines et britanniques.

Top 10

  1. Université Harvard, États-Unis
  2. Université College London, Royaume-Uni
  3. Université Stanford, États-Unis
  4. Université de Pennsylvanie, États-Unis
  5. Université Yale, États-Unis
  6. Université Columbia, États-Unis
  7. Université Northwestern, États-Unis
  8. Université de Californie à Los Angeles, États-Unis
  9. Université de New York, États-Unis
  10. Université d’Oxford, Royaume-Uni

France

Quatorze universités apparaissent dans le classement, comparativement à 10 en 2020. Comme dans les années précédentes, aucune d’elles n’apparaît dans le top 100. Ces universités sont les suivantes :

  • 101-150 – Aix Marseille
  • 101-150 – Paris Science & Lettres (PSL)
  • 151-200 – Paris
  • 201-300 – Claude Bernard Lyon 1
  • 201-300 – École des hautes études en sciences sociales
  • 201-300 – Sorbonne
  • 301-400 – Paris-Saclay
  • 301-400 – Grenoble Alpes
  • 301-400 – Bordeaux
  • 301-400 – Montpellier
  • 301-400 – Poitiers
  • 401-500 – Paul Sabatier (Toulouse 3)
  • 401-500 – Lille
  • 401-500 – Tours

Canada

Au Canada, 27 universités apparaissent dans le classement dont 6 Québécoises :

  • 51-75- McGill (anglophone)
  • 101-15 – Universitéde Montréal
  • 151-200 – Laval
  • 151-200 – UQAM (Université du Québec à Montréal)
  • 201-200 – Concordia(anglophone)
  • 401-500 – Université du Québec à Trois-Rivières

Classement complet sur le site du Shanghai Ranking.

Plus tôt ce mois-ci, le réputé institut britannique Quacquarelli Symonds (QS) a également publié ses classements universitaires dans les différentes disciplines : Classement QS 2021 des meilleures universités en Psychologie.

Un autre classement est celui du Times Higher Education (THE) : Classement 2020 des meilleures universités en psychologie selon le THE.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Shanghai Ranking.
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Palmarès des universités françaises enseignant et pratiquant des pseudosciences

Le Collectif Fakemed a mis à jour son Fakemed-o-mètre, une « évaluation de la perméabilité des universités aux pratiques de soins non conventionnelles », initialement développé en 2018.

« En 2021, il nous apparait affligeant que des universités, portail du savoir en France, proposent encore des formations pour des pratiques n’ayant jamais fait preuve de leur efficacité », écrivent-ils.

Les points ont été attribués à 32 universités selon quatre catégories :

  • formations : diplômes ;
  • consultations en CHU (Centres hospitaliers universitaires) : consultation mettant en valeur des pratiques de soins non conventionnelles ;
  • direction des universités : prises de position publiques du doyen ou de l’université ;
  • partenariats avec une structure faisant la promotion voire le commerce de pratiques de soins non conventionnelles.

Les universités les plus vertueuses, qui ont obtenu un score de 0 ou 1 au Fakemed-o-mètre, sont :

  • 1 ex aequo : Saint-Étienne
  • 1 ex aequo : Angers
  • 1 ex aequo : Lille catholique
  • 4 ex aequo : Lorraine
  • 4 ex aequo : Picardie
  • 4 ex aequo : Caen

Les universités les plus perméables aux pseudosciences sont les suivantes :

  • 32e position : l’Université de Strasbourg (20 points) offre notamment des formations en sophrologie, en acupuncture obstétricale et en médecine anthroposophique ; le CHU affilié offre des consultations en aromathérapie, homéopathie, acupuncture obstétricale et acupuncture antalgique.

  • 31e position : l’Université de Paris (18 points) offre des formations en ostéopathie (périnatalité), en « approche psychanalytique du corps », en « clinique psychanalytique kleinienne », en phytothérapie et aromathérapie.

  • 30e position : l’Université de Lyon (18 points) offre des formations en acupuncture scientifique, méditation pleine conscience et compassion : approche intégrative en santé, thérapeutique homéopathique et mésothérapie.

  • 29e position : l’Université de Montpellier-Nîmes (17 points) offre des formations en Sensibilisation à la sophrologie médicale, méditation et santé, acupuncture obstétricale et acupuncture médicale.

  • 28e position : La Sorbonne (17 points) offre des formations en « pratiques corps-esprit en médecine traditionnelle chinoise », méditation, gestion du stress et relation de soin, médecine chinoise et mésothérapie.

Classement complet sur le site du Collectif Fakemed : FAKEMED-O-MÈTRE 2021.

Le Collectif a publié une tribune, intitulée « Comment agir contre les Fake Médecines ? », qui a été signée par 3337 professionnels dont 1045 professionnels en médecine et 575 professionnels de l’enseignement, l’éducation ou la recherche.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

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Quelles sont les psychothérapies pour le traitement des cauchemars ?

Le cauchemar, « un rêve extrêmement dysphorique », implique généralement des menaces vitales sur la sécurité ou l’intégrité physique. Il est aussi caractérisé par un état rapidement orienté et alerte après l’éveil (contrairement à d’autres troubles du sommeil tels que les terreurs nocturnes.

Une survenue répétée et un retentissement sur la vie de la personne constituent le « trouble cauchemars ».

Psychothérapies

Plusieurs traitements psychologiques sont utilisés dans la prise en charge de ce trouble.

Alain Perrier et Pierre Geoffroy de l’Université de Paris ont, avec leurs collègues, recensé ces traitements dans un article publié en juillet 2021 dans la revue Médecine du Sommeil.

« Les approches non pharmacologiques dérivées des thérapies cognitivo-comportementales sont celles qui ont fait la preuve de l’efficacité la plus robuste », rapportent-ils.

« La thérapie par répétition d’imagerie mentale (RIM) est le seul traitement faisant actuellement l’objet de recommandations de grade A par les sociétés savantes.

Cette thérapie comprend un volet d’éducation thérapeutique et de restructuration cognitive, ainsi qu’un volet centré sur la pratique de l’imagerie mentale consistant à modifier un cauchemar préexistant pour créer le scénario d’un nouveau rêve qui sera répété quotidiennement durant l’éveil.

D’autres traitements psychothérapeutiques peuvent être utilisés, notamment les thérapies d’exposition et de désensibilisation, les thérapies centrées sur les rêves lucides, et dans une moindre mesure les thérapies cognitivo-comportementales classiques ou spécifiques de l’insomnie. »

Traitement pharmacologique

« L’utilisation des traitements pharmacologiques, au premier rang desquels se trouve la prazosine, se limite à certaines indications précises comme les cauchemars liés au trouble de stress posttraumatique. »

Pour plus d’informations sur les cauchemars et autres troubles du sommeil, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Médecine du sommeil.
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Étudier la psychologie en Belgique : facultés débordées, conditions dégradées

Dans les facultés de psychologie des universités francophones du sud de la Belgique, l’Université libre de Bruxelles (ULB), l’Université de Liège, l’Université catholique de Louvain et l’Université de Mons, le nombre d’étudiants explose depuis quelques années.

En huit ans, il a augmenté de 70 % (+ 5000 inscriptions), a rapporté RTBF.be le 6 juillet 2021.

« De quoi ouvrir deux facultés supplémentaires ! », souligne le journal.

La situation est « intenable », estiment les doyens de ces facultés dans une lettre adressée à la ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Glatigny.

Par exemple, en première année à l’ULB, il y a plus de 1000 étudiants et une hausse de 8 à 10 % est enregistrée chaque année. En master, le nombre d’étudiants a doublé dans plusieurs filières, en 2018.

Manque de moyens

Mais le financement ne suit pas, les universités fonctionnant à enveloppe fermée.

Le manque de moyens a un impact sur la qualité de l’enseignement. Par exemple, les « petits groupes » pour les travaux pratiques comptent 50 personnes, rapporte Jimmy Amand, président du bureau des étudiants de la faculté de Psychologie à l’ULB. « On ne peut pas poser nos questions comme on voudrait. »

« En master, c’est la guerre pour trouver un promoteur : certains professeurs ont plus de 20 mémorants, parfois 30 », ajoute-t-il.

Le vice-doyen de la faculté, Olivier Klein, confirme : « Pour les travaux pratiques, on essaie de répartir les moyens, de faire de plus petits groupes là où c’est vraiment nécessaire, comme pour le cours d’entretien, qui est très important en psycho. Là, on limite le nombre d’étudiants à 30, mais c’est déjà beaucoup. »

Un problème qui risque de se poser est le manque de lieux de stages agréés, indique Etienne Quertemont, doyen de la faculté de Psychologie à l’ULiège. Les étudiants qui ne pourront pas faire ce stage professionnel « n’obtiendront pas l’agrément de psychologue clinicien et ne pourront donc pas exercer de manière autonome ».

Car la loi de 2016 qui reconnaît l’exercice de la psychologie clinique et de la psychothérapie comme des professions de soins de santé impose une année de stage professionnel aux étudiants de psychologie clinique, à partir de 2022.

Les causes de cet afflux

Parmi les causes de cette augmentation du nombre d’étudiants, il y a un afflux d’étudiants français : ils doivent passer un concours pour accéder au master en France et le nombre de places est très limité. « Dans certaines universités françaises, il y a 10 places en master pour 300 étudiants en bachelier », rapporte Arnaud Destrebecqz, doyen de la faculté de Psychologie à l’ULB. Ceux qui échouent viennent donc étudier en Belgique, « aux frais du contribuable belge ». (De nombreux étudiants français refusés en master de psychologie affluent vers la Belgique [2019])

Mais, précisent les doyens, la croissance du nombre d’inscriptions est avant tout le fait d’étudiants belges.

Pour expliquer la popularité accrue des études en psychologie, Etienne Quertemont (ULiège) émet trois hypothèses : « La loi de 2016 limite la pratique de la psychothérapie aux seuls psychologues et médecins diplômés. L’examen d’entrée aux études de médecine suscite peut-être aussi des réorientations vers la filière “psycho”, qui reste dans le domaine paramédical. Et puis, sur la dernière décennie, pas mal de séries télé ont mis en scène des profilers et des psychologues cliniciens. »

Olivier Klein, vice-doyen à l’ULB, évoque, lui, une vision stéréotypée du métier de psychologue qui peut attirer les étudiants : « Il y a l’idée que si je suis psychologue, je vais pouvoir aider les autres et comprendre immédiatement comment les gens fonctionnent. Il y a aussi l’idée que ces études correspondent bien à ceux qui n’aiment pas les sciences et les mathématiques, alors qu’il y a pas mal de cours de statistiques et de biologie. »

Les solutions envisagées

Une meilleure orientation des étudiants pourrait être une partie de la réponse, mieux gérer l’afflux ou le financement des étudiants français pourrait en être une autre, mais il faudra peut-être des solutions plus drastiques.

« La question de la limitation des étudiants est délicate, mais il est à craindre qu’il faudra passer par là », estime Etienne Quertemont (ULiège).

« A défaut de moyens supplémentaires, il faudra envisager une évaluation en début d’année qui permette de se réorienter si on constate qu’on n’a pas certaines compétences nécessaires ou une vision erronée de la formation, voire une sélection à l’entrée en dernier recours », estime de son côté Olivier Klein.

Les doyens ont sollicité une rencontre avec la ministre. Leur lettre, envoyée au mois de mars, était toujours sans réponse le 6 juillet.

Meilleures villes pour étudier : Paris et Montréal dans le top 10 du classement QS 2022

Dans le classement 2022 des meilleures villes universitaires de la firme Quacquarelli Symonds (QS), Paris, Montréal et Boston arrivent à égalité en 9e position.

Encore une fois, Londres occupe la première position. Suivie par Munich, Séoul, Tokyo, Berlin, Melbourne, Zurich et Sydney.

Londres occupe la première place depuis 2018, année où elle a détrôné Montréal qui occupait la première place en 2017 en détrônant Paris.

Deux autres villes françaises se glissent parmi les 115 meilleures villes étudiantes du monde : Lyon arrive en 48e position et Toulouse en 86e.

En Belgique, la ville de Bruxelles figure en 50e position.

Classement des 115 meilleures villes universitaires sur le site de QS : Best Student Cities 2022.

Le classement QS est établi selon plusieurs indicateurs, dont le niveau académique, la population étudiante, les commodités, l’attrait des villes auprès des jeunes, le marché de l’emploi, le coût de la vie et des études ainsi que l’opinion des étudiants basée sur une enquête menée auprès de la communauté étudiante ainsi que d’un groupe de diplômés.

QS publie également chaque année un classement des meilleurs établissements d’enseignement supérieur qui compte quelque 1200 universités dans 78 pays. (Classement QS 2019 des universités en psychologie : 4 françaises, 6 belges et 5 québécoises dans le top 300)

Psychomédia avec source : Université de Montréal.
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Trouble bipolaire : une psychothérapie pour mieux gérer les fluctuations d’humeur

Une partie des personnes atteintes de troubles bipolaires souffrent de fluctuations d’humeur, qui peuvent être hebdomadaires, quotidiennes ou même horaires, persistant en dehors des épisodes de manie ou de dépression.

Des chercheurs ont mené un essai clinique pour déterminer comment une thérapie psychologique existante pourrait être adaptée pour aider à gérer ces variations d’humeur.

Leurs résultats sont publiés en juillet 2021 dans l’International Journal of Bipolar Disorders.

Kim Wright, de l’Université d’Exeter (Royaume-Uni), et ses collègues ont mené cet essai pour vérifier dans quelle mesure cette psychothérapie, la thérapie comportementale dialectique, originalement développée pour le traitement des personnes souffrant d’un trouble de personnalité limite, serait acceptable pour les personnes qui la reçoivent et identifier les changements à apporter avant de mener un essai à plus grande échelle.

Ils ont recruté 43 participants qui ont été répartis au hasard en deux groupes : l’un recevant, au cours de six mois, 16 séances de groupe et quelques séances individuelles de la thérapie ainsi que les soins habituels, l’autre ne recevant que les soins habituels.

La thérapie comportementale dialectique adaptée pour les troubles bipolaires (que les chercheurs ont appelée « programme ThRIVE-B ») vise à aider à la régulation des émotions. Elle enseigne des compétences concernant l’acceptation des situations et les réactions émotionnelles.

Cet objectif est atteint par le développement de compétences de pleine conscience et l’apprentissage d’un cadre de référence permettant de mieux comprendre les réponses émotionnelles et de développer divers moyens de les gérer.

La thérapie est appuyée par des exercices à faire à la maison, des documents d’information et une application pour smartphone permettant d’évaluer l’humeur au jour le jour.

Les participants ont répondu à divers questionnaires au début de l’étude, puis trois, six, neuf et 15 mois plus tard.

En raison du petit nombre de participants, l’étude n’avait pas pour but d’évaluer le bénéfice de la thérapie, mais visait plutôt à évaluer sa faisabilité et son acceptabilité, explique la chercheure.

Dans l’ensemble, l’étude montre qu’il existe une demande de la part des personnes bipolaires pour une thérapie psychologique traitant l’instabilité persistante de l’humeur, et qu’un essai à plus grande échelle d’une telle thérapie est réalisable, conclut-elle.

« Nos prochaines étapes consisteront à améliorer la thérapie en fonction de ce que nous avons appris de cette étude, par exemple en simplifiant le contenu et en envisageant une intervention individuelle plutôt que de groupe. »

Les troubles du spectre bipolaire incluent les troubles bipolaires de type 1 et de type 2 ainsi que le trouble cyclothymique. Ils affectent de 3 à 4 % de la population, rapportent les auteurs.

Pour plus d’informations sur le trouble bipolaire, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Exeter, International Journal of Bipolar Disorders, NHS Health Research Authority.
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Classement QS 2021 des meilleures universités en Psychologie

Voici le classement 2021 du réputé institut britannique Quacquarelli Symonds (QS) des universités à travers le monde dans le domaine de la psychologie.

Le classement, fondé sur la réputation académique, la réputation en tant qu’employeur et l’impact en recherche, établi un palmarès des 303 meilleures universités en psychologie.

Top 10 : universités américaines et britanniques

Le top 10, occupé exclusivement par des universités américaines et britanniques, présente peu de changements d’une année à l’autre :

  1. Université Harvard
  2. Université Stanford
  3. Université d’Oxford
  4. Université de Cambridge
  5. Université de Californie à Berkeley
  6. Université de Californie à Los Angeles
  7. Université Yale
  8. Université du Michigan – Ann Arbor
  9. Massachusetts Institute of Technology (MIT)
  10. Université College London

Universités françaises

Quatre universités françaises seulement se glissent parmi les 303 meilleures facultés en psychologie :

  • 100-150 – Université PSL
  • 151-200 – Université Sorbonne
  • 201-250 – Université de Paris
  • 251-300 – Université Aix-Marseille

Universités belges

Cinq universités belges, dont deux francophones, figurent au classement :

  • 23 – KU Leuven (néerlandais)
  • 61 – Université catholique de Louvain (français)
  • 74 – Université de Gand (néerlandais)
  • 151-200 – Université libre de Bruxelles (français)
  • 251-300 – Université d’Anvers (néerlandais)

(Étudier la psychologie en Belgique : facultés débordées, conditions dégradées)

Universités suisses

Six universités suisses, dont deux francophones, obtiennent une place au classement :

  • 48 – Université de Zurich (allemand)
  • 95 – Université de Genève (français)
  • 101-150 – Université de Berne (allemand)
  • 151-200 – Université de Lausanne (français)
  • 201-250 – École polytechnique fédérale de Lausanne – EPFL (Français, Anglais, Allemand)
  • 201-250 – Université de Bâle (allemand)

Universités québécoises

Deux universités québécoises figurent dans le classement :

  • 29 – Université McGill (anglais)
  • 101-150 – Université de Montréal (français)

(Les internes en psychologie réclament de meilleures conditions [Québec])

Classement complet sur le site du Quacquarelli Symonds.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : OS Top Universities: Psychology.
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