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Antidouleur Tramadol : rappels des risques (ANSM)

Dans un communiqué publié le 22 janvier 2021, l’Agence française du médicament (ANSM) rappelle aux professionnels de santé que, depuis le 15 avril 2020, la durée maximale de prescription des spécialités à base de tramadol par voie orale est limitée à 12 semaines.

Au-delà de 3 mois, la poursuite du traitement nécessite une nouvelle ordonnance.

« Plusieurs enquêtes du réseau d’addictovigilance ont mis en évidence une augmentation du mésusage et de la dépendance liés au tramadol au cours des dernières années ainsi que les risques associés en cas d’abus, d’usage détourné et/ou de dépendance au tramadol », indique l’ANSM.

L’agence rappelle que :

  • Le tramadol est un antalgique opioïde indiqué uniquement dans le traitement des douleurs modérées à intenses ou sévères. (1)
  • Il doit être prescrit pendant la durée la plus courte possible.
  • Pour une douleur aiguë ou postopératoire, la nécessité de poursuivre le traitement doit être réévaluée rapidement.
  • Il n’est pas recommandé dans le traitement de la migraine.
  • Le risque de convulsions est majoré en cas de dépassement de la dose maximale recommandée.
  • Pour éviter un syndrome de sevrage, la posologie doit être diminuée progressivement avant l’arrêt du traitement.
  • Il doit être délivré dans les plus petits conditionnements possible, adaptés à la prescription.

En avril 2020, l’Agence faisait les rappels pour les suivants :

  • Respectez la posologie indiquée sur l’ordonnance, ainsi que la durée de traitement.
  • Si la douleur n’est pas suffisamment ou rapidement soulagée par votre traitement, consultez de nouveau votre médecin.
  • Vous ne devez pas arrêter brusquement votre traitement : votre médecin ou pharmacien vous indiquera la démarche qui consiste à réduire progressivement les doses.
  • Un surdosage en tramadol peut conduire au décès.

Les médicaments concernés sont les suivants :

– Tramadol seul : BIODALGIC, CONTRAMAL, MONOALGIC, MONOCRIXO, OROZAMUDOL, TAKADOL, TOPALGIC, ZAMUDOL, ZUMALGIC et TRAMADOL GENERIQUES.
– En association avec du paracétamol : IXPRIM, ZALDIAR, TRAMADOL/PARACETAMOL GENERIQUES.
– En association avec du dexkétoprofène : SKUDEXUM.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : ANSM.
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Le confinement a-t-il fait exploser la balance des Français ?

Véritable épreuve psychologique, le confinement a-t-il bouleversé les habitudes alimentaires et fait exploser la balance des Français ? À moins d’une semaine du déconfinement, une enquête de l’Ifop lève le voile sur l’impact que le huit clos imposé aux Français a eu sur leur corpulence, leur équilibre alimentaire et la manière dont les couples confinés ensemble se sont répartis la charge liée la préparation des repas.

Le confinement a-t-il fait exploser la balance des Français ?

Pixabay

Commandée par Darwin Nutrition, un site d’information et de conseil consacré à l’alimentation saine, cette étude permet pour la première fois de mesurer sur la base d’un échantillon conséquent (3000 personnes) les répercussions que la crise a eu à la fois sur l’alimentation des Français et le partage des tâches relatives à l’activité culinaire entre hommes et femmes. Riche en enseignements, cette enquête permet de tirer plusieurs leçons de la période de confinement :

1) Le poids des Français a évolué durant le confinement mais pas forcément dans le même sens

Déplacements moins fréquents, baisse de l’activité physique, grignotages accentués par l’anxiété liée à une situation générale incitant à la recherche d’aliments sucrés (biscuits, chocolat, gâteaux…) qui « rassurent » … Le confinement a indéniablement favorisé une prise de poids chez une majorité des Français (57%) : ces derniers rapportant avoir pris en moyenne 2,5 kilos depuis le 17 mars. Et alors même que l’excès de poids affecte beaucoup plus la gent masculine (58%) que féminine (41% [1]), le nombre de kilos pris durant le confinement s’avère sensiblement plus élevé chez les hommes (+ 2,7 kilos) que chez les femmes (+ 2,3 kilos).

Cependant, le poids n’a pas évolué dans le même sens pour tous. Ainsi, 14% des Français rapportent que leur poids « n’a strictement pas changé » durant la période de confinement. De même, 29% d’entre eux déclarent avoir perdu des kilos pendant cette période, notamment dans les rangs de ceux vivant seuls (33%) et ayant pu faire du sport tous les jours (43%).

Le point de vue de Quentin Molinié de Darwin Nutrition : “La prise de poids n’est pas un problème en soi, et était prévisible dans un contexte de stress et de dépense énergétique limitée. Plus de temps à la maison signifie plus de temps consacré à la préparation des repas mais aussi plus d’occasions de grignoter.”

2) Les kilos en trop s’avèrent une préoccupation beaucoup plus féminine que masculine

Dans un pays comme la France où le sous-poids des femmes est plus valorisé que dans le reste de l’Europe [2], l’évolution de la masse pondérale liée au confinement s’accompagne d’un dénigrement de sa corpulence plus prononcée dans la gent féminine que masculine.

En effet, alors même qu’après plusieurs semaines de confinement, la proportion de personnes en surpoids est plus faible dans la gent féminine (46%) que masculine (59%), les Françaises s’avèrent beaucoup plus nombreuses (61%) que leurs homologues masculins (47%) à être mécontentes de leur poids, sachant que leur insatisfaction est d’autant plus forte qu’elles ont pris du poids durant le confinement : 69% chez les femmes ayant pris des kilos depuis le 17 mars, contre 50% chez celles n’en ayant pas pris.

Si elle va dans le sens de précédentes enquêtes ayant mis en lumière une plus grande insatisfaction des Françaises à l’égard de leur poids [3], cette étude montre en tous que la « contrainte pondérale » pèse toujours plus sur les femmes que sur les hommes et ceci indépendamment de l’évolution récente ou du niveau réel de leur corpulence.

3) La lutte contre le surpoids : un effort qui passe plus un meilleur équilibre alimentaire que par un régime au sens strict

Quelle repose sur des éléments objectifs ou subjectifs, cette mésestime de sa masse pondérale incite sans doute les Français à envisager de manger plus équilibré à partir du 11 mai : une majorité de Français (56%) déclarent envisager de manger plus sain et équilibré lorsque le déconfinement aura lieu, sachant que cette proportion monte à 61% chez les personnes ayant pris du poids durant le confinement.

Sensiblement plus fort chez les femmes (60%) que chez les hommes (51%), ce désir de « faire attention » tient donc moins à la corpulence réelle des individus – qui reste plus problématique dans la gente masculine que féminine – qu’à leur désir de correspondre aux normes de minceur en vigueur. Le fait que plus d’un tiers des femmes trop maigres (35%, contre 10% des hommes) envisagent de manger plus équilibré à partir du 11 mai est d’ailleurs le signe que la minceur constitue toujours un enjeu féminin tant elle reste un critère étroitement associé à la beauté féminine.

En revanche, la proportion de Français ayant l’intention de suivre un véritable régime alimentaire, c’est-à-dire exercer une surveillance particulière de leur alimentation, est beaucoup plus limité (18%) tout en restant assez genré : 21% des femmes en envisagent un, contre 15% des hommes.

Symptomatique d’une volonté de se maintenir en bonne santé, le suivi d’un régime s’avère un indicateur précieux de l’intérêt porté à l’alimentation qui apparaît ainsi particulièrement élevé chez les mères de famille avec des enfants (30%).

4) La charge liée à la préparation des repas : une source de tensions conjugales plus forte que la question de l’alimentation équilibrée

Globalement, le caractère équilibré de la nourriture à acheter ne semble pas avoir été un sujet de tensions important au sein des couples – à peine plus d’un tiers d’entre eux s’est disputé à ce sujet depuis le 11 mai – même s’il semble sensiblement plus conflictuel chez les jeunes (45%) que chez les seniors (27%).

En revanche, le temps de préparation culinaire arrive en tête des sujets de tensions au sein des couples (42%), en particulier dans les générations les plus jeunes : 53% chez les personnes en couple de moins de 35 ans, contre 31% chez les seniors.

Cette plus forte tension tient sans doute au fait que le huit clos favorise une plus forte contestation de l’inégale répartition observée généralement en matière de temps de préparation culinaire : 1h12 par jour pour les femmes contre 22 minutes pour les hommes (toutes journées confondues) d’après la dernière enquête emploi du temps de l’INSEE en France (Nabli & Ricroch, 2012).

Tout d’abord, le confinement ne permet plus à certains hommes d’échapper à cette tâche en se prévalant d’une indisponibilité liée à l’exercice d’un travail rémunéré ou encore de déplacements en dehors du domicile pour des activités liées au foyer (ex : entretien de la voiture, transport des enfants, etc.). Ensuite, le nombre plus élevé de repas à préparer et l’augmentation fréquente du nombre de personnes par foyer s’est traduit par une surcharge globale de travail culinaire qui a rendu cette inégale répartition d’autant plus lourde à supporter qu’il était plus difficile à externaliser ou à alléger via des substituts marchands (ex : livraison de repas, achats de plats préparés…). Enfin, l’explosion du temps à consacrer aux enfants (ex : activités de soins, aide aux devoirs, loisirs…) à partir dès la fermeture des écoles a joué aussi un rôle dans la mesure où le travail éducatif et l’accompagnement scolaire revenant le plus souvent aux mères, celles-ci n’étant plus en mesure d’effectuer un travail qu’elles prenaient habituellement en charge…

5) Même en période de confinement, l’activité culinaire reste inlassablement une affaire de femmes…

Un des principaux enseignements de l’étude est que l’égal temps de présence des hommes et femmes au domicile n’a pas égalisé le temps consacré à la préparation des repas…

En effet, en ce qui concerne la préparation des repas, 71% des femmes estiment que cette tâche leur incombe le plus souvent, contre 21% qui considèrent que cette répartition est égalitaire entre les deux membres du couple et à peine 8% que c’est leur conjoint qui en fait le plus. Et si les regards croisés entre femmes et hommes ne sont pas complètement symétriques (par exemple 22% des hommes estiment qu’ils en font plus), il n’y en a pas moins une certaine convergence pour reconnaître que les femmes préparent davantage les repas au sein des foyers confinés.

Ainsi, cette étude confirme l’une des grandes constantes repérées concerne la division sexuelle des tâches relatives à l’alimentation (Warde et al., 2007), à savoir que l’activité culinaire reste inlassablement une affaire de femmes… La comparaison avec une enquête menée en 2017 montre que chez les couples hétérosexuels, la charge repose même un peu plus sur les épaules des femmes en période de confinement (60%) qu’auparavant (58%).

Une autre question de l’enquête montre d’ailleurs que peu d’hommes vivant en couple participent plus à l’élaboration des repas qu’avant le confinement : 21%, soit moins que le nombre de femmes (25%) mettant plus la main à la patte en période de confinement.

S’il a fortement baissé durant les dernières décennies, le temps de préparation culinaire reste en période de confinement une activité majoritairement féminine alors même qu’il appelle un ensemble de tâches qui pourraient être partagé (planification des menus, achats alimentaires, transport des achats, stockage des denrées alimentaires, anticipation et préparation des repas, service, vaisselle, rangement, etc.). En outre, les femmes conservent la « charge mentale » (Haicault, 1984) d’un approvisionnement anticipé qui n’est pas quantifié dans cette enquête.

Le point de vue de Quentin Molinié de Charlotte Jean : “Contrairement à ce que l’on aurait pu espérer, le confinement est loin d’avoir allégé la charge mentale – et la charge tout court – des femmes en matière de préparation des repas.”

6) Quel est l’impact du confinement sur les habitudes alimentaires des Français ?

Le “fait maison” a le vent en poupe : 42% d’entre eux consacrent plus de temps qu’avant à la préparation des repas, et 29% font plus d’aliments maison, comme le pain et les yaourts. Par ailleurs, 21% des Français déclarent avoir moins recourt aux livraisons à domicile. Consommer des produits locaux n’a jamais été aussi important : 35 % des sondés déclarent accorder plus d’importance au caractère local de leurs aliments depuis le 17 mars. La Ruche Qui dit Oui ! (réseau d’achat direct aux producteurs), par exemple, a ainsi vu son nombre de commandes tripler partout en France.

7) Vers une alimentation plus saine et respectueuse de l’environnement après le confinement ?

29% des français déclarent qu’ils accorderont plus d’importance à l’impact de leur alimentation sur l’environnement après le 11 mai. Sans surprise, les nouvelles générations sont particulièrement concernées : les jeunes, et notamment les étudiants, déclarent qu’ils accorderont plus d’importance à l’équilibre de leur alimentation post-confinement (42% des étudiants contre 33% toutes catégories confondues), et à l’impact de celle-ci sur l’environnement (37% des étudiants contre 29% toutes catégories confondues

POUR LIRE LES RESULTATS DE L’ETUDE, CLIQUEZ SUR LE LIEN CI-DESSOUS :

https://www.darwin-nutrition.fr/actualites/alimentation-francais

«  Étude Ifop pour Darwin Nutrition réalisée par internet du 24 au 27 avril 2020 auprès d’un échantillon de 3 045 Français âgés de 18 ans et plus résidant en France métropolitaine »

[1] Santé Publique France – Bulletin épidémiologique hebdomadaire – 25 octobre 2016
[2] Thibaut De Saint Pol. Surpoids, Normes et jugements en matière de poids : comparaisons européennes. Population et sociétés, INED, 2009, 4 p.
[3] Thibaut de Saint Pol, « Surpoids, normes et jugements en matière de poids : comparaisons européennes », Population et sociétés, INED, n°455, 2009.
[4] Solenn Carof, « Le régime amaigrissant : une pratique inégalitaire ? », Journal des anthropologues, 140-141 | 2015, 213-233.

News Santé

Les 20 races de chiens les plus populaires en France en 2020

Voici les 20 races de chiens préférées des Français selon les inscriptions à Société Centrale Canine (SCC), dans la mesure où celles-ci peuvent être représentatives de la population totale qui compterait sept millions de chiens.

La SCC, fondée en 1881, a pour but d’assurer l’amélioration et la reconstitution des races de chiens et de fédérer les Sociétés et les Clubs qui œuvrent dans le domaine.

En 2020, le nombre d’enregistrements a augmenté de manière significative avec 245 553 inscriptions, contre 233 802 en 2019.

Pour la 3e année consécutive, le berger australien, un chien « affectueux et énergique » dont les origines lointaines sont en France, vient en tête.

Des tendances constatées en 2019 se poursuivent, le Staffordshire bull terrier dépasse le berger belge et prend la deuxième place alors que le berger allemand continue sa perte de vitesse avec une baisse d’environ 2 % tout en restant dans le top 5.

Voici le top 20 des races avec leur nombre d’inscriptions.

  1. Berger australien, 16 782
  2. Staffordshire Bull Terrier, 12,221
  3. Berger belge, 12 144
  4. Golden Retriever, 12 060
  5. Berger allemand, 9 785
  6. American Staffordshire Terrier, 8,206
  7. Labrador, 7,813
  8. Cavalier King Charles, 6,827
  9. Beagle, 6,536
  10. Setter anglais, 6 046
  11. Cocker Spaniel, 6,036
  12. Bouledogue français, 5 572
  13. Epagneul breton, 5 198
  14. Chihuahua, 5 185
  15. Cane Corso, 5 055
  16. Husky de Sibérie, 4 129
  17. Teckel, 3 664
  18. Yorkshire, 3 555
  19. Shih Tzu, 3 488
  20. Spitz allemand, 3 428

Le succès du groupe I et du groupe V

« Les chiens de berger (Groupe I) séduisent toujours autant les amateurs de chien de race, en particulier ceux au morphotype proche de celui du berger australien, tels que le berger américain miniature et le border collie, souligne la Société Centrale Canine.

Il en va de même, dans le Groupe III, pour le Staffordshire bull terrier, l’american Staffordshire terrier, le bull terrier et le bull terrier miniature, des races qui plaisent toujours toujours autant depuis plusieurs années maintenant

Cependant, il faut souligner également l’intérêt croissant pour les chiens de type spitz et primitif (Groupe V) : le groupe comptabilise un total de 18 588 inscriptions, contre 17 056 en 2019. Une hausse qui s’explique par le succès du husky de Sibérie, mais aussi par la percée spectaculaire d’autres races comme le shiba (+13 % d’inscriptions en 2020), l’eurasier (+22 %) et l’akita (+12 %). Une expansion qui ne semble pas près de s’arrêter et qui pourrait bien chambouler le Top 20 d’ici quelques années. »

Les races de chiens sont regroupées en 10 groupes :

  • Groupe 1 : chiens de berger et bouviers (sauf bouviers suisses)
  • Groupe 2 : chiens de type Pinscher et Schnauzer (molossoïdes) chiens de montagne et bouviers suisses
  • Groupe 3 : terriers
  • Groupe 4 : teckels
  • Groupe 5 : chiens de type Spitz et de type primitif
  • Groupe 6 : chiens courants et races apparentées
  • Groupe 7 : chiens d’arrêt
  • Groupe 8 : chiens de rapport, chiens leveurs de gibier et chiens d’eau
  • Groupe 9 : chiens d’agrément et de compagnie
  • Groupe 10 : lévriers

Un 11e groupe réunit les races non reconnues par la Fédération Cynologique Internationale (FCI) ou qui sont en cours de reconnaissance. Près de 370 races sont reconnues par le FCI.

Pour plus d’informations sur les chiens, voyez les liens plus bas.

Photo : berger australien

Psychomédia avec sources : Société centrale canine, Fédération cynologique française, Wikipédia.
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Cancers de la peau : les bons gestes à adopter

Déconfinement, vacances d’été qui approchent… vous allez être de plus en plus nombreux à vouloir profiter des rayons du soleil qui, s’ils sont nécessaires à notre bien être, sont aussi très dangereux pour notre santé si on ne respecte pas un certain nombre de règles. C’est pourquoi la Ligue contre le cancer tient à rappeler les bons gestes à adopter face au soleil, responsable de 80% des cancers de la peau.

PublicDomainPictures/Pixabay

Le soleil est responsable de 80% des cancers de la peau. Ces derniers sont liés à des expositions excessives, notamment pendant l’enfance. En constante augmentation depuis 50 ans, les mélanomes cutanés, les plus graves des cancers de la peau, ont été estimés à 15 400 nouveaux cas par an, entraînant 1 780 décès. A l’occasion de l’édition 2020 de la Semaine Nationale de la Protection Solaire (du 20 au 28 juin) et au lendemain d’une longue période de confinement après laquelle les envies d’activités en extérieur sont plus fortes que jamais, la Ligue contre le cancer rappelle les réflexes à adopter pour profiter du soleil sans danger. L’occasion aussi pour l’association de mener une opération de sensibilisation destinée plus particulièrement aux jeunes et adolescents à travers 2 jeux éducatifs en ligne.

LE SAVIEZ-VOUS ? En France métropolitaine, les rayons UV du soleil sont très intenses de début mai jusqu’à fin août, et plus particulièrement en bord de mer ou en haute montagne. En atteignant la peau, les UVA et les UVB agressent les cellules cutanées et peuvent provoquer des dommages irréversibles dans les gènes des cellules exposées.

Cancers de la peau : les bons réflexes

La plupart des cancers de la peau sont évitables. Pour s’assurer de rester en bonne santé, il faut limiter les temps d’exposition et éviter à tout prix les coups de soleil, notamment lors de la petite enfance, car ils favorisent la survenue des mélanomes et des carcinomes basocellulaires. Les sujets blonds à peau claire ont un risque plus grand.

Il est possible de détecter des cancers de la peau dès leur apparition, en se faisant examiner régulièrement par un dermatologue :

– si vous présentez de nombreux grains de beauté,

– s’ils changent d’aspect et vous semblent avoir une coloration non homogène, être plus larges et

plus irréguliers que d’habitude

– si vous avez des antécédents familiaux de cancers de la peau.

La Ligue contre le cancer met en place des actions concrètes de prévention

La semaine de la protection solaire

Chaque année, les Comités départementaux de la Ligue contre le cancer organisent la Semaine de la protection solaire, pour sensibiliser aux risques et informer sur les gestes protecteurs, en particulier auprès des enfants. L’édition 2020, année particulière, sera synonyme de prévention, et d’information, pour ne pas oublier les bons gestes.

Le jeu “Good Ways Of Life”

La mission : aider Léo, Irène, Gary, Ugo et Elsa et leur entourage à éviter les pièges et les comportements les plus inconscients pour leur épargner un sort funeste. Good Ways Of Life, c’est 8 mini-jeux inédits à la dynamique haletante, des contenus humoristiques et intelligents, des dizaines de badges loufoques et fantaisistes.

Disponible sur Itunes, Google Play ou Youtube

Le jeu Cache-cache soleil

Un jeu gratuit en ligne et une application, pour apprendre aux enfants de 4 à 10 ans de manière ludique à bien se protéger du soleil et encourager les enfants à prendre des précautions simples pour éviter à la fois les coups de soleil et les problèmes à long terme.

Crédit/source : ligue contre le cancer

News Santé

Sous le sapin : six risques pour les enfants à prévenir

Le magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation rappelle d’être vigilants face à différents risques graves pour les enfants que peuvent représenter certains cadeaux.

Les jouets et livres à piles boutons

« Ces petites piles plates et rondes, présentes dans les livres musicaux et divers jouets électroniques, sont normalement enfermées dans des compartiments sécurisés, fermés par des vis ou nécessitant deux manœuvres pour les ouvrir.

Mais malgré les obligations réglementaires et les contrôles effectués, ces piles peuvent s’avérer facilement accessibles. Ce fut le cas en 2017 avec des toupies lumineuses hand spinner ou, plus récemment, avec une lampe citrouille vendue chez Gifi pour Halloween.

Avant d’offrir un cadeau comportant des piles boutons, soyez donc vigilants : avalées, elles entraînent rapidement des lésions potentiellement mortelles, comme le rappelle l’Agence de sécurité sanitaire (Anses). »

« En cas d’ingestion, appelez immédiatement votre centre antipoison. »

Les produits imitant des aliments

« Un produit ressemblant à un aliment est dangereux s’il est susceptible d’être ingéré par un enfant. Parmi les produits souvent rappelés figurent les savons en forme de cupcakes ou de chocolats, qui non seulement en ont l’apparence, mais souvent aussi le parfum.

Des décorations en forme de fruits sont présentes également sur des savons ou des bougies. L’Anses cite encore des boules effervescentes imitant des bonbons ou des crèmes dépilatoires imitant des compotes à boire. Si ces produits sont rarement offerts à de jeunes enfants, évitez d’en offrir à leur entourage.

Attention aussi aux perles d’eau, ces objets de décoration ayant entraîné plusieurs accidents graves dont un mortel, il y a environ un an. »

Les peluches à sequins

« Les sequins, ces petites décorations brillantes largement employées sur les t-shirts pour enfants, ornent également désormais des peluches.

Or, comme on peut le constater sur le site européen de rappel de produits Rapex, ces sequins peuvent parfois se détacher et être avalés par un jeune enfant.

Non seulement ces brillants sont peu écologiques, mais ils présentent donc un réel risque d’étouffement. »

« En soi, ils sont sans danger, mais à condition d’être lavés avant le premier porter. Si vous savez que vous allez offrir le vêtement que l’enfant voudra immédiatement enfiler, n’hésitez pas à le laver avant de l’empaqueter. Vous pourriez lui éviter des allergies ou des irritations cutanées liées à des produits chimiques tels que les nonylphénols ou le formaldéhyde. »

Les slimes et pâtes à prout maison

« Pour les autorités sanitaires françaises, c’était la mise en garde de Noël en 2018 : la manipulation de pâtes à prout, ou slimes, était susceptible d’entraîner des réactions cutanées (irritations, brûlures, eczéma, démangeaisons…). Si les incidents liés à ces pâtes gélatineuses colorées semblent s’être raréfiés, la vigilance reste de mise. Certains slimes ont d’ailleurs été rappelés courant 2020.

Attention surtout aux préparations pour fabriquer ses propres pâtes : si vous souhaitez offrir de quoi faire une pâte personnalisée, préférez les kits vendus dans des magasins de jouets et présentant le marquage CE. »

Les jouets vintage

« Aujourd’hui, beaucoup de jouets d’antan ne sont plus “réglementaires” : risques de pincement, risques d’étouffement par des petites pièces, risques liés aux matériaux utilisés…

Une étude américaine parue en 2015 a ainsi mis en évidence des taux de métaux lourds importants dans une série de jouets datant des années 70 et 80, comme des poupées Barbie. »

Les vieux jouets en plastique sont plus toxiques que les neufs (plomb, cadmium…)

Les masques qui permettent le mieux de se faire entendre

Des chercheurs américains, dont les travaux ont été publiés en octobre 2020 dans le Journal of the Acoustical Society of America, ont évalué les effets acoustiques des masques sur la parole.

Ryan M. Corey, de l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign, et ses collègues ont testé des masques médicaux, des masques chirurgicaux jetables, des masques avec des fenêtres en plastique transparent et des masques en tissu faits maison et achetés en magasin, faits de différents types de tissu et de différents nombres de couches.

En plus de recueillir des données à partir de la parole d’un humain portant les masques, ils ont mis les masques sur un haut-parleur spécial qui permettait que le son se diffuse comme s’il provenait d’une bouche humaine. Ils ont également placé le haut-parleur sur un plateau tournant pour ajouter une composante directionnelle.« Même si ces deux ensembles de données étaient un peu différents, ils montrent tous deux quelles fréquences sonores sont les plus affectées et quels masques ont les effets les plus importants », rapporte le chercheur.

Tous les masques atténuent le son à haute fréquence généré lorsqu’une personne prononce des consonnes. « Ces sons sont déjà un défi pour les personnes malentendantes, avec ou sans masque, et deviennent même un défi pour les personnes non malentendantes avec les masques », indique le chercheur.

Les masques bloquent également les indices visuels comme les expressions faciales et le mouvement des lèvres, de sorte que la lecture de la parole n’est plus possible. Or, presque tout le monde utilise la lecture labiale dans une certaine mesure, avec ou sans perte d’audition, ajoute-t-il.

« C’est pourquoi nous avons aussi testé les masques à fenêtre transparente qui sont devenus très populaires », dit-il. « Malheureusement, le compromis est que vous pouvez voir à travers, mais ils bloquent plus le son que tous les autres masques testés. »

Les masques chirurgicaux jetables offraient la meilleure performance acoustique.

Les masques 100 % coton tissés non serrés sont également très performants mais, comme le montre une étude menée par d’autres chercheurs de l’Université de l’Illinois, ils peuvent ne pas être aussi efficaces que les masques chirurgicaux pour bloquer les gouttelettes respiratoires.

Cette étude montrait que le coton tissé serré et les tissus mélangés peuvent bloquer plus de gouttelettes, mais l’équipe de Corey a découvert qu’ils bloquent également plus de sons.

Sur la base de l’étude des gouttelettes, Corey suggère que les masques multicouches en coton tissé lâchement pourraient offrir un compromis raisonnable entre l’efficacité de blocage des gouttelettes et la performance acoustique.

Partout dans le monde, les couleurs évoquent les mêmes émotions, ou presque

Partout dans le monde, les gens associent les couleurs à des émotions. On « voit rouge », on « a les bleus » ou on « devient vert de jalousie ».

Ces associations sont-elles universelles, ou sont-elles des créations culturelles apprises par le biais des langues et des traditions ? Pour répondre à ces questions, des chercheurs ont testé les associations émotionnelles avec les couleurs chez 4 598 participants de 30 nations parlant 22 langues maternelles.

Domicele Jonauskaite et Christine Mohr de l’Institut de Psychologie de l’Université de Lausanne ont, avec de nombreux collègues internationaux, demandé aux participants d’indiquer leurs associations entre 20 émotions et 12 couleurs et de spécifier l’intensité de leur association. Les moyennes de chaque pays étaient calculées et comparées.

L’étude, dont les résultats ont été publiés en septembre 2020 dans la revue Psychological Science, montre que les gens de différentes parties du monde associent souvent les mêmes couleurs aux mêmes émotions.
« Les associations couleur-émotion sont étonnamment similaires dans le monde entier. Les résultats révèlent un consensus global significatif », rapporte Daniel Oberfeld-Twistel, coauteur.

« Par exemple, dans le monde entier, la couleur rouge est la seule couleur qui soit fortement associée à la fois à un sentiment positif, l’amour, et à un sentiment négatif, la colère. » Le brun, en revanche, est la couleur qui déclenche le moins d’émotions à travers le monde.

Mais, les chercheurs ont également relevé certaines particularités nationales. Par exemple, le blanc est beaucoup plus étroitement associé à la tristesse en Chine que dans d’autres pays, et il en va de même pour le violet en Grèce. « Ce qui peut s’expliquer par le fait qu’en Chine, les vêtements blancs sont portés lors des funérailles et le violet foncé est utilisé dans l’Église orthodoxe grecque pendant les périodes de deuil ».

Le climat peut également jouer un rôle. Selon les conclusions d’une autre étude de l’équipe, le jaune tend à être plus étroitement associé à l’émotion de joie dans les pays qui voient moins de soleil, alors que l’association est plus faible dans les régions qui y sont plus exposées.

« Il est difficile de déterminer exactement quelles sont les causes des similarités et des différences mondiales », explique Daniel Oberfeld-Twistel. « Il existe toute une série de facteurs d’influence possibles. De nombreuses questions sur les mécanismes des associations couleur-émotion doivent encore être clarifiées ».

« Cependant, grâce à une analyse approfondie qui a inclus l’utilisation d’une approche d’apprentissage automatique développée par Oberfeld-Twistel, un programme informatique qui s’améliore au fur et à mesure que la base de données s’agrandit, les chercheurs ont déjà découvert que les différences sont moins grandes entre les nations qui sont proches linguistiquement ou géographiquement », ce qui témoigne d’une influence culturelle.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Johannes Gutenberg University Mainz, Psychological Science, .
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Surmonter la procrastination : une stratégie à emprunter aux personnes consciencieuses

Une étude a exploré l’utilisation des listes de choses à faire en relation avec la procrastination, rapporte le chercheur en psychologie Timothy A. Pychyl de l’Université de Carleton (Ottawa, Canada) sur le site Psychology Today.

Shamarukh Chowdhury, doctorante dans le groupe de recherche de Pychyl a recueilli des données auprès de 300 étudiants universitaires de premier cycle.

Ils ont rempli des questionnaires qui portaient sur les raisons, le moment et la manière dont ils créaient des listes de choses à faire, sur leur tendance à procrastiner et sur leur personnalité.

Plus de la moitié des participants (184) créaient des listes formelles et écrites de choses à faire, tandis que 51 créaient des listes plus aléatoires, par exemple sur une serviette de restaurant ou un bout de papier, et 65 ne faisaient que des listes mentales.

Les participants qui créaient des listes avaient tendance à moins procrastiner. Ceux qui créaient des listes formelles procrastinaient moins et avaient une plus grande tendance à être consciencieux que ceux qui utilisaient des listes aléatoires ou mentales.

TEST : Comment est votre tendance à la procrastination ?

De même, ceux qui utilisaient le plus souvent des listes ainsi que ceux qui faisaient des listes plus structurées, organisées et détaillées procrastinaient moins et étaient plus consciencieux.

« La tendance à être consciencieux (ou pas) est l’un des cinq “super traits” majeurs de la personnalité. » (Qu’est-ce que le modèle des cinq facteurs de la personnalité ?)

TEST : Quels sont vos grands traits de personnalité ?

« Du point de vue de la personnalité, c’est l’antithèse de la procrastination, car les personnes consciencieuses sont considérées comme disciplinées, organisées et non impulsives. C’est une véritable ressource de résilience lorsqu’il s’agit d’autorégulation. »

Ces résultats montrent une façon par laquelle la tendance à être consciencieux peut contribuer à réduire la procrastination, souligne Pychyl. Les listes de choses à faire pourraient bien être un mécanisme lié à la personnalité qui contribue à la poursuite fructueuse d’objectifs. Le fait de faire des listes, tout comme celui d’avoir une demeure bien rangée, pourrait être considéré comme un signe comportemental d’une tendance à être consciencieux, estime-t-il. (Une demeure encombrée est souvent le signe d’une tendance générale à la procrastination)

Les personnes peu consciencieuses pourraient avoir l’impression qu’utiliser des listes est une façon d’agir qui ne leur est pas naturelle.

L’étude montre que les femmes créent des listes plus souvent que les hommes et qu’elles créent des listes plus structurées, organisées et détaillées. Les hommes et les femmes ont pourtant tendance à être également consciencieux selon les tests de personnalité, ce qui suggère d’autres motifs. Le chercheur fait l’hypothèse, qui serait à vérifier, que l’anxiété pourrait pousser les femmes à faire plus de listes.

La personnalité n’est pas le seul facteur à intervenir, souligne le chercheur. Des attitudes telles qu’un plus grand engagement envers les tâches, la valorisation de celles-ci, l’intention de les terminer et une attente de performance étaient liés à une moins grande procrastination.

« Bien que les personnes plus consciencieuses puissent avoir une longueur d’avance en ce qui concerne ces attributs, nous pouvons tous travailler à renforcer notre engagement envers les objectifs, la valorisation des tâches, l’attente de réussite et l’intention d’achever les tâches. La personnalité n’est pas une fatalité », souligne le chercheur.

Pour ceux d’entre nous qui luttent contre la procrastination et qui se décrivent comme peu consciencieux, il est peut-être temps d’adopter une stratégie qui semble hors du naturel, ajoute-t-il. La création de listes de choses à faire pourrait bien être une habitude fondamentale qui fera une différence pour réussir à ce que les choses soient faites.

Pour plus d’informations sur la procrastination, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Psychology Today.
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Fibromyalgie et autres douleurs chroniques : l’implication du microbiote

Les recherches indiquent de plus en plus que les bactéries intestinales pouvaient jouer un rôle dans la douleur chronique et plus particulièrement dans la fibromyalgie, ont rapporté Amir Minerbi et Mary-Ann Fitzcharles de l’Université McGill (Montréal, Canada) en février dans la revue Clinical and Experimental Rheumatology.

La composition de la communauté bactérienne intestinale est modifiée chez les personnes atteintes de fibromyalgie, avec une abondance modifiée d’un petit sous-ensemble d’espèces bactériennes.

Certaines de ces espèces, dont l’abondance est diminuée ou augmentée, « ont une activité métabolique établie qui pourrait avoir une pertinence dans l’expression des symptômes de la fibromyalgie ».

Les mécanismes potentiels qui pourraient permettre à ces espèces bactériennes d’agir sur la douleur, la fatigue, l’humeur et d’autres symptômes incluent la rupture de la barrière intestinale, l’activation immunitaire et la sensibilisation des neurones sensoriels.

Les chercheurs détaillent les recherches publiées à ce jour sur le sujet ainsi que les résultats de leurs propres travaux. (Fibromyalgie : le microbiote varie avec la sévérité de la douleur)

Bien qu’il ne s’agisse que des premières étapes dans la compréhension du rôle du microbiome intestinal dans la douleur chronique et plus particulièrement dans la fibromyalgie, il est possible d’envisager des perspectives d’avenir encourageantes pour une meilleure compréhension des mécanismes de la fibromyalgie, le développement d’aides objectives au diagnostic et éventuellement de nouvelles modalités de traitement, concluent les auteurs.

En attendant d’en connaître davantage, les auteurs suggèrent que consommer plus de fibres et moins de sucres et de gras ne peut faire de tort et peut contribuer à améliorer la santé du microbiote.

Pour plus d’informations sur la fibromyalgie et sur le microbiote et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Clinical and Experimental Rheumatology.
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Coronavirus : situation en France

Santé publique France a mis à jour, le 29 février, une page d’information sur la situation épidémiologique des infections au Covid-19 en France.

Alors qu’au 29/02/20, 85 203 cas étaient confirmés dans le monde dont 79 251 en Chine, à 13 heures, 73 cas étaient recensés dans 11 régions de la France métropolitaine :

Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Bretagne, Grand-Est, Hauts de France, Ile-de-France, Normandie, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Pays de la Loire, Provence Côte d’Azur.

Deux décès ont été rapportés en France depuis le 14/02/20 : un homme de 81 ans qui était hospitalisé à Paris, et un homme de 60 ans diagnostiqué fin février 2020 et hospitalisé à Paris.

« La période de suivi pour une personne en contact avec un cas confirmé est de 14 jours à partir de la date de son dernier contact avec un cas confirmé », précise Santé publique France.

« Des mesures spécifiques (appel téléphonique pour évaluation des symptômes, prise de température) sont définies selon la conduite à tenir en vigueur tenant compte du niveau d’exposition (faible, modéré/élevé). »

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