Archives de catégorie : ACTUALITES

Stress post-traumatique et risque de maladies auto-immunes

De plus en plus de recherches suggèrent un lien entre le syndrome de stress post-traumatique (SSPT) et la santé physique, rapportent les auteurs d’une étude américaine publiée en janvier dans la revue BMC Psychiatry.

Les troubles liés au stress peuvent entraîner un affaiblissement du système immunitaire et une maladie auto-immune subséquente.

Des recherches précédentes ont déjà montré un lien entre les troubles liés au stress et des maladies auto-immunes.

Dans la présente étude, Deborah Boggs Bookwalter du Naval Health Research Center et ses collègues ont examiné l’association entre le SSPT et le risque de certaines maladies auto-immunes telles que la polyarthrite rhumatoïde, le lupus érythémateux systémique, les maladies inflammatoires de l’intestin et la sclérose en plaques chez des membres actifs du service militaire américain.

Ils ont analysé des données concernant 120 572 participants suivis pendant une moyenne de 5,2 ans.

Ceux qui avaient des antécédents de SSPT avaient un risque de développer une des maladies auto-immunes étudiées 58 % plus élevé que ceux sans antécédents.

Un ajustement des données pour tenir compte de l’indice de masse corporelle (CALCUL rapide de votre poids idéal et de vos seuils de surpoids et obésité) et de la consommation de tabac et d’alcool avait peu d’impact sur les résultats. Et, ceux-ci n’étaient pas sensiblement différents en tenant compte de l’expérience de combat et des antécédents de traumatisme physique.

Des recherches futures sont nécessaires pour comprendre les mécanismes potentiels qui pourraient éclairer les futures stratégies d’atténuation des problèmes de santé extra-neuropsychiatriques chez les personnes souffrant de SSPT, concluent les chercheurs.

Pour plus d’informations sur le stress post-traumatique et les maladies auto-immunes, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : BMC Psychiatry.
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Syndrome de l’intestin irritable : deux médicaments parfois utiles selon Prescrire

« Chez les adultes, en dehors de la grossesse, le pinavérium (Dicetel ou autre) ou l’huile essentielle de menthe poivrée (Colpermin) sont parfois utiles pour soulager certaines douleurs abdominales d’origine digestive », indique la revue Prescrire dans son numéro de mars.

« Les médicaments dits antispasmodiques sont notamment utilisés dans les douleurs abdominales, pour leur activité sur les muscles lisses. »

L’efficacité des médicaments antispasmodiques « a surtout été évaluée chez des patients souffrant de douleurs abdominales rapportées à des troubles intestinaux bénins récurrents, alias “syndrome de l’intestin irritable”, ou “colopathie fonctionnelle”. »

« L’évaluation comparant les différents traitements proposés dans cette situation est globalement peu solide. »

« En pratique, par prudence, tous les antispasmodiques sont à éviter chez les femmes qui pourraient être ou devenir enceintes. Chez les enfants, leur efficacité au-delà de celle d’un placebo n’est démontrée dans aucune situation clinique. »

« Chez les adultes, en dehors de la grossesse, selon les résultats de l’essai comparatif le plus solide, le pinavérium (Dicetel ou autre) en trois prises orales quotidiennes de 50 mg semble plus efficace qu’un placebo pour soulager les douleurs, sans exposer à trop d’effets indésirables graves, à condition de respecter les conditions de prise afin d’éviter les atteintes œsophagiennes. »

« Plusieurs essais comparatifs montrent une efficacité antalgique de trois prises orales quotidiennes d’environ 190 mg d’huile essentielle de menthe poivrée (Colpermin) chez les adultes souffrant de troubles intestinaux bénins récurrents. Les effets indésirables de l’huile essentielle de menthe poivrée par voie orale aux doses utilisées dans les essais sont pour la plupart bénins. »

Pour plus d’informations sur le syndrome du côlon irritable, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Prescrire.
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Hôpital public : 660 médecins menacent de démissionner (France)

« L’hôpital public se meurt », disent 660 médecins hospitaliers, menaçant de démissionner si le gouvernement « n’ouvre pas de réelles négociations pour desserrer la contrainte imposée à l’hôpital public ».

« La rigueur est devenue austérité, puis l’austérité, pénurie », écrivent-ils dans une tribune publiée, le 15 décembre, dans le Journal du dimanche.

Les signataires viennent de « toutes spécialités, de tous hôpitaux, de toutes régions ».

« Las : les mesures gouvernementales se résument pour 2020 à moins de 300 millions supplémentaires, alors que de l’avis général il manque 1,3 milliard d’euros pour répondre à la seule augmentation programmée des charges », indiquent les signataires.

Médecins, soignants ou encore internes sont appelés à se mobiliser partout en France mardi le 17 décembre.

Plus d’informations sur Le Monde : « L’hôpital public se meurt », disent 660 médecins, menaçant de démissionner.

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Comment le sucre peut influencer l’humeur et la dépression

La consommation de sucres ajoutés peut déclencher des processus métaboliques, inflammatoires et neurobiologiques liés à une baisse de l’humeur et à la dépression, selon une étude menée par des chercheurs en psychologie clinique de l’Université du Kansas, publiée dans la revue Medical Hypotheses.

Combinée à la diminution de la lumière en hiver, une consommation élevée de sucre pourrait résulter en une « tempête parfaite » qui affecterait la santé mentale, soulignent les chercheurs.

« Pour de nombreuses personnes, une exposition réduite à la lumière du soleil pendant l’hiver perturbe les rythmes circadiens. Ce qui mène 5 à 10 % de la population à un épisode complet de dépression clinique », souligne Stephen Ilardi, professeur de psychologie clinique. (Qu’est-ce que la dépression clinique [ou majeure] légère, modérée et sévère ?)

Ces symptômes de dépression saisonnière pourraient inciter les gens à consommer plus de sucreries. « L’une des caractéristiques fréquentes de la dépression hivernale est un goût irrésistible pour le sucre », précise-t-il. « Ainsi, jusqu’à 30 % de la population souffre d’au moins certains symptômes de dépression hivernale, ce qui les pousse à avoir envie de glucides – et ils sont notamment constamment confrontés aux sucreries lors de la période des fêtes. »

Il peut être particulièrement difficile d’éviter les sucres ajoutés parce qu’ils procurent, dans un premier temps, une stimulation de l’humeur, souligne-t-il.

« Quand nous consommons des bonbons, ils agissent comme des drogues », ajoute-t-il. « Ils ont un effet immédiat d’élévation de l’humeur, mais à fortes doses, ils peuvent aussi avoir un effet paradoxal et pernicieux à long terme : celui d’abaisser l’humeur, réduire le bien-être, augmenter l’inflammation et provoquer une prise de poids. »

Ilardi et ses collègues ont analysé les études scientifiques, incluant des études de grandes cohortes, portant sur les effets physiologiques et psychologiques de la consommation de sucre ajouté.

Bon nombre de ces effets sont particulièrement importants pour l’apparition et le maintien de la dépression, notamment l’inflammation systémique, la perturbation du microbiote intestinal, la signalisation dopaminergique perturbée, la résistance à l’insuline, le stress oxydatif et la production de substances toxiques de glycation avancée (AGEs).

L’inflammation

L’inflammation est l’effet physiologique le plus important en lien avec la santé mentale et les troubles dépressifs.

Une grande proportion des personnes souffrant de dépression, environ la moitié, présentent des niveaux élevés d’inflammation systémique, indique le chercheur. « Nous savons que les hormones inflammatoires peuvent directement entraîner un état de dépression sévère dans le cerveau. Ainsi, un cerveau enflammé est typiquement un cerveau déprimé. Et les sucres ajoutés ont un effet pro-inflammatoire sur le corps et le cerveau. » (Médicaments anti-inflammatoires pour le traitement de la dépression : qu’en disent les études ?)

Le microbiote

L’impact du sucre sur le microbiote est aussi un facteur potentiel de la dépression.

Certaines espèces microbiennes ont des effets bénéfiques sur le cerveau et d’autres ont des effets négatifs, favorisant les états d’anxiété, de stress et de dépression. Certaines espèces ont aussi des effets très inflammatoires. (Sérotonine et microbiote : comment l’alimentation peut affecter l’humeur)

Recommandations alimentaires

Le chercheur recommande une alimentation peu transformée, riche en aliments d’origine végétale et en oméga-3 pour un bénéfice psychologique optimal.

En ce qui concerne le sucre, il recommande la prudence. « Il n’existe pas d’approche générale pour prédire exactement comment le corps d’une personne réagira à un aliment donné, quelle que soit la dose », souligne le chercheur. « Comme ligne directrice conservatrice, d’après l’état actuel de nos connaissances, il pourrait y avoir un certain risque associé à une forte dose de sucre – probablement toute quantité au-dessus de la ligne directrice de l’American Heart Association, qui est de 25 grammes de sucre ajouté par jour. » (Sucre : la quantité conseillée par l’OMS est très vite dépassée)

Pour plus d’informations sur la dépression et sur l’alimentation et dépression, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Kansas, Medical Hypotheses.
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Liste des 13 médicaments à marge thérapeutique étroite « non substituables » (France)

Selon l’arrêté du 12 novembre 2019 du ministère de la Santé, à compter du 1er janvier 2020, la mention « non substituable » sur les ordonnances médicales ne suffira plus pour indiquer que le pharmacien ne doit pas remplacer un médicament par un générique.

La mention devra être complétée d’un code qui précise l’une des 3 situations cliniques qui peuvent justifier la non-substitution.

Ces situations sont, selon l’arrêté :

  1. « Prescription de médicaments à marge thérapeutique étroite pour assurer la stabilité de la dispensation, lorsque les patients sont effectivement stabilisés avec un médicament, et à l’exclusion des phases d’adaptation du
    traitement.
     »

    Un médicament à marge thérapeutique étroite. Un médicament à marge thérapeutique étroite (MTE) est un médicament pour lequel la différence entre dose efficace et dose toxique est faible.

    L’arrêté inclut la liste des principes actifs rentrant dans la composition des médicaments qui sont éligibles. Les voici selon le classement par catégories de Vidal.

    Pour le topiramate (Epitomax), le valproate de sodium (Dépakine) et le mycophénolate mofétil (Cellcept), le tarif forfaitaire de responsabilité sera appliqué. C’est-à-dire que ces médicaments seront remboursés sur la base du prix moyen des génériques. La différence avec le prix du médicament de marque sera aux frais du patient.

  2. « Prescription chez l’enfant de moins de six ans, lorsqu’aucun médicament générique n’a une forme galénique adaptée et que le médicament de référence disponible permet cette administration.  »

  3. « Prescription pour un patient présentant une contre-indication formelle et démontrée à un excipient à effet notoire présent dans tous les médicaments génériques disponibles, lorsque le médicament de référence
    correspondant ne comporte pas cet excipient.
     »

Psychomédia avec sources : Journal officiel de la République française, Vidal.
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Dermatites, eczéma : des allergènes dans les onguents corticostéroïdes peuvent amplifier les problèmes

Plus de 75 % (3 sur 4) des onguents corticostéroïdes vendus sous prescription contre l’eczéma (dermatite) contiennent des substances potentiellement allergènes, selon une étude publiée dans le Journal of Cutaneous Medicine and Surgery.

Elisabeth A. Labadie et Marie-Claude Houle de l’Université Laval (Québec) ont dressé la liste des ingrédients non médicinaux contenus dans 140 onguents prescrits contre les dermatites au Canada.

Elles ont ensuite vérifié si ces ingrédients figuraient dans une liste de 28 ingrédients à fort potentiel allergène produite à partir des travaux du North American Contact Dermatitis Group.

Principaux constats :

  • « 76 % des onguents contiennent au moins un ingrédient ayant un fort potentiel allergène et 43 % en contiennent deux ou plus ;

  • les composés potentiellement allergènes les plus courants sont le propylène glycol (43 %), les parabènes (28 %), le chlorocrésol (11 %) et les libérateurs de formaldéhyde (7 %). Le premier est un véhicule pour la molécule active et il facilite son absorption par la peau. Les autres sont des agents de conservation. »

Les composés allergènes dans ces onguents peuvent avoir deux répercussions, précise Marie-Claude Houle :

  • la dermatite pourrait ne pas répondre au traitement ;
  • ces allergènes pourraient amplifier le problème.

« Par exemple, des dermatites qui ne touchaient que le genou au départ peuvent s’étendre à la cuisse et à la jambe ».

La plupart des médecins et même une partie des dermatologues ne seraient pas au fait du potentiel allergène des onguents corticostéroïdes, croit-elle. « Il s’agit pourtant de médicaments qui sont abondamment prescrits. C’est le traitement de base pour les dermatites et pour d’autres maladies cutanées. »

Il est pratiquement impossible pour les pharmaceutiques de fabriquer un onguent corticostéroïde exempt d’allergènes, indique la chercheure. « Il est toutefois possible de faire mieux. » Certains produits contiennent moins d’allergène que d’autres.

La dermatologue invite les médecins à porter une attention particulière à la composition des médicaments qu’ils prescrivent. « De plus, si le patient ne répond pas au traitement ou si son problème s’amplifie, il faut envisager la possibilité que l’onguent soit en cause. Dans certains cas, le problème pourrait être causé par la molécule active elle-même. Il faut en tenir compte en incluant l’onguent dans les tests d’allergie. »

Psychomédia avec sources : Université Laval, Journal of Cutaneous Medicine and Surgery.
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Additif E171 potentiellement cancérigène : « la logique de marché prime sur la santé publique »

 », commente Alain Bazot, président de l’association de consommateurs françaises UFC-Que Choisir, dans un billet.

« Actée dans la Loi Alimentation en 2018, explique-t-il, puis remise en cause par le gouvernement début 2019 avant une volte-face, suite à la mobilisation des ONG dont l’UFC-Que Choisir, l’interdiction du dioxyde de titane prévue par arrêté au 1er janvier 2020, est aujourd’hui remise en cause par… la Commission européenne. »

« Cette dernière, estimant que les données scientifiques sur les risques sont insuffisantes, entend annuler la mesure française. L’incertitude bénéficie à l’industrie, pas aux consommateurs… Mais où est passé le principe de précaution ? », demande M, Bazot.

« Nous allons donc continuer à être exposés à cet additif contenu dans les aliments, alors qu’il est jugé “cancérogène possible pour l’homme” par le Centre International de Recherche contre le Cancer.

Sans parler des cosmétiques et des médicaments où il est présent. (…) Qu’est-ce qui doit primer : le marché unique, fût-il morbide, ou la santé et l’environnement des européens ? Et dire que la Commission avait promis une nouvelle donne pour les consommateurs et l’environnement ! »

Pour plus d’informations sur le dioxyde de titane (E171) et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : UFC-Que Choisir.
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Trois raisons pour lesquelles l’authenticité rend plus heureux

Les recherches en psychologie suggèrent que l’authenticité mène à une vie plus heureuse.

Stephen Joseph, professeur de psychologie à l’Université de Nottingham (Royaume-Uni) et auteur de « Authentic: How to be yourself and why it matters », présentent trois raisons principales pour cela sur Psychology Today.

  1. Suivre sa propre voie

    Plus une personne est authentique, plus elle est susceptible de suivre sa propre voie dans la vie, quelle qu’elle soit. Elle fera ce qui lui semble le plus naturel, développera ses intérêts et cultivera votre curiosité. Ce qui aura pour conséquence qu’elle deviendra qualifiée et experte dans ce qu’elle fait.

    « Il se peut que ce soit ce que vous faites dans vos loisirs qui vous donne le sentiment de suivre votre propre voie, ou que vous ayez réussi à trouver un moyen de gagner votre vie en poursuivant vos intérêts. Quoi qu’il en soit, au fur et à mesure que vous poursuivez vos propres passions, vous développez votre sentiment de compétence. »

  2. Être soi-même

    « Plus vous êtes authentique, plus vous êtes capable de résister aux pressions des autres pour être la personne qu’elles veulent que vous soyez, plutôt que ce que vous êtes. »

    « Vous serez libre d’être vous-même, de comprendre vos motivations et vos objectifs dans la vie. Vous comprendrez mieux ce qui vous fait avancer et vous serez en mesure de vous faire confiance pour prendre des décisions. La personne authentique valorise son autonomie. » (3 besoins psychologiques fondamentaux à la base de la motivation, du bien-être et de la performance)

  3. Avoir de bonnes relations

    « Les personnes authentiques auront des relations plus profondes et plus significatives avec les autres. Moins disposées à passer leur temps précieux dans des relations avec des gens qui ne se soucient pas d’eux, ou qui n’ont pas leurs meilleurs intérêts à cœur, les gens authentiques cherchent des relations dans lesquelles elles peuvent être elles-mêmes plus librement. »

    « Vous voulez être apprécié(e) et valorisé(e) pour ce que vous êtes, pas pour ce que quelqu’un d’autre veut que vous soyez. Et vous voulez être en mesure d’offrir la même relation authentique aux autres. » (TEST : Évaluez si une relation est positive pour vous)

« De ces trois manières, la personne authentique est capable de vivre une vie plus florissante. »

« Les gens peuvent décider de vivre une vie plus authentique, mais cela peut prendre du temps pour vraiment changer, pour s’éloigner des vieilles habitudes et façons de penser, pour commencer à se connaître profondément et apprendre à avoir confiance en soi et en ses propres directions dans la vie », souligne Stephen Joseph.

« Le chemin peut être long, mais comme le dit le vieux proverbe chinois : “Le meilleur moment pour planter un arbre était il y a 20 ans. Le deuxième meilleur moment est maintenant” », ajoute-t-il.

Différentes définitions de l’authenticité sont proposées en psychologie et une certaine ambiguïté persiste, comme le soulignait le psychologue George E. Newman en avril 2019 dans Review of General Psychology. Des travaux se poursuivent pour réduire cette ambiguïté.

Pour plus d’informations sur l’authenticité et sur le bonheur et le bien-être, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Psychology Today, Review of General Psychology.
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Maigrir : 6 façons faciles d’utiliser la pleine conscience

Depuis quelques années, des recherches en psychologie suggèrent que la pratique de la pleine conscience peut aider à perdre du poids.

Voici six façons de manger avec pleine conscience, proposée par Susan Albers, psychologue clinicienne à la Cleveland Clinic et auteure de plusieurs livres sur le sujet.

  1. Ne pas manger jusqu’à se sentir plein

    La pleine conscience aide à manger jusqu’à ne plus avoir faim et se sentir satisfait plutôt que jusqu’à se sentir plein. Il y a une grande différence. Au moment où l’on se sent plein, ce qui est un sentiment physique lourd, il est souvent trop tard, on a trop mangé.

    Se demander « Suis-je satisfait ? » plutôt que « plein », représente un changement de langage pour plusieurs. La satisfaction est de nature plus mentale et physique.

    Les personnes qui suivent des régimes ou se restreignent depuis des années peuvent avoir de la difficulté à reconnaître les signaux de la faim. La pleine conscience aide à réapprendre.

  2. Ralentir

    Ce n’est pas facile. Nous faisons souvent beaucoup de choses à la hâte. Répondre à la faim et manger ne fait pas exception. La pleine conscience aide à se dire de « ralentir » ou d’essayer de suivre son rythme.

    Ralentir permet notamment de mieux choisir ce que l’on mange et d’arrêter lorsque rassasié ou satisfait.

  3. Choisir ce que l’on mange

    La pleine conscience aide à goûter, à choisir des aliments que l’on aime et à adapter les aliments selon ses goûts particuliers.

  4. Être indulgent et flexible

    Lorsqu’il arrive de trop manger, la pleine conscience aide à ne pas obséder et se culpabiliser. Une stratégie peut être d’ajuster ce que l’on mange au prochain repas ou à la prochaine collation.

  5. Évaluer la faim avant de manger

    Prendre le temps de se demander « Ai-je vraiment faim ? » permet d’éviter de manger pour d’autres raisons telles que le besoin de faire une pause, de relaxer, etc.

    Plutôt que de déplorer d’avoir « encore » faim, la psychologue suggère d’observer celle-ci avec curiosité. Quel besoin représente-t-elle ? Quelle est son intensité ? Elle suggère de prendre une pause pour répondre de façon délibérée (plutôt que de simplement attraper quelque chose à se mettre sous la dent) et de faire la distinction entre ce que l’on veut et ce dont on a besoin. On peut avoir le goût de biscuits ou de croustilles alors que le besoin est une collation pour apporter de l’énergie.

  6. Se défaire de certaines habitudes

    En reconnaissant ses habitudes telles que faire du multitâches en mangeant ou grignoter lorsque l’on est stressé ou anxieux, il est possible de consacrer plus d’énergie et d’attention à ces comportements en particulier. Parfois, il s’agit de changer la façon dont on mange plus que ce que l’on mange, souligne l’auteure.

Pour plus d’informations sur les façons de perdre du poids, sur la psychologie et la perte de poids et sur la pleine conscience, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Doctor Albers, Psychology Today.
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