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La couleur de l’année 2020 selon l’influent Institut Pantone

L’influent Pantone Color Institute a choisi le « bleu classique » comme couleur de l’année 2020.

La couleur de l’année, surtout si elle est bien accueillie, contribue à coordonner, internationalement, les palettes de couleurs à travers les industries de plusieurs domaines (mode, design, décoration, graphisme…).

L’entreprise américaine s’efforce donc de saisir l’évolution des tendances à travers le monde afin de déterminer une couleur que les consommateurs et les industries sont prêts à adopter.

Le « bleu classique » (PANTONE 19-4052) « est élégant dans sa simplicité ». La couleur « n’est pas agressante et facile à assimiler ».

Comme chaque année, le communiqué de l’Institut évoque un climat psychologique et une attitude que représenterait la couleur. « Évoquant le ciel au crépuscule, les qualités rassurantes de PANTONE 19-4052 Classic Blue suscitent la réflexion et soulignent notre désir de bases fiables et stables sur lesquelles bâtir au seuil d’une nouvelle ère » ; la couleur inspirerait « la sérénité, la confiance », etc.…

En décoration intérieure, Classic Blue « est un bleu fiable qui peut emmener dans différentes directions exprimant tradition et élégance ainsi qu’une audace inattendue », a souligné Leatrice Eiseman, directrice exécutive de l’Institut Pantone au site Apartment Therapy.

La couleur de l’année 2019 était corail.

Voyez les couleurs Pantone des années 2007 à 2018

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Pantone, Apartment Therapy.
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Teintures à cheveux et lisseurs liés à un risque accru de cancer du sein

Les femmes qui utilisent des teintures capillaires permanentes et des lisseurs chimiques ont un risque plus élevé de cancer du sein que celles qui n’utilisent pas ces produits, selon une étude des National Institutes of Health américains publiée en décembre dans l’International Journal of Cancer.

L’étude suggère que le risque augmente avec une utilisation plus fréquente de ces produits.

Les chercheurs ont analysé des données concernant 46 709 femmes. Celles qui utilisaient régulièrement une teinture permanente dans l’année précédant leur inscription à l’étude étaient 9 % plus susceptibles de développer un cancer du sein que celles qui n’en utilisaient pas.

Chez les Afro-Américaines, l’utilisation de colorants permanents toutes les cinq à huit semaines ou plus était associée à un risque accru de 60 %, comparativement à un risque accru de 8 % chez les femmes blanches.

L’utilisation de colorants semi-permanents ou temporaires n’était pas associée à un risque accru.

« Les chercheurs étudient depuis longtemps le lien possible entre les teintures capillaires et le cancer, mais les résultats sont incohérents », explique Alexandra White, coauteure.

Les femmes qui utilisaient des lisseurs de cheveux au moins toutes les cinq à huit semaines étaient environ 30 % plus susceptibles de développer un cancer du sein. Alors que l’association entre l’utilisation de lisseurs et le cancer du sein était similaire chez les femmes afro-américaines et les femmes blanches, l’utilisation de lisseurs était beaucoup plus courante chez les femmes afro-américaines.

Bien qu’il existe des preuves antérieures pour soutenir l’association avec les lisseurs chimiques, ces résultats doivent être reproduits dans d’autres études, souligne Dale Sandler, coauteure.

Lorsqu’on lui a demandé si les femmes devraient cesser de se teindre les cheveux ou de les défriser, elle a répondu : « Nous sommes exposées à de nombreuses choses qui pourraient potentiellement contribuer au cancer du sein, et il est peu probable qu’un seul facteur explique le risque pour une femme. Bien qu’il soit trop tôt pour faire une recommandation ferme, éviter ces produits chimiques pourrait être une chose de plus que les femmes peuvent faire pour réduire leur risque de cancer du sein. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : National Institutes of Health, International Journal of Cancer.
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Père Noël : les enfants ne seraient cognitivement pas portés à y croire

Les enfants ne seraient cognitivement pas portés à croire que des personnages comme le Père Noël sont réels mais ils ne seraient également pas portés à croire que leurs parents (les autres adultes et tout le système culturel) pourraient mettre autant d’efforts s’ils n’y croyaient pas eux-même, selon des chercheurs en psychologie.

« Pourquoi les enfants croiraient-ils à quelque chose d’aussi absurde (1) » ? Rohan Kapitany, professeur de psychologie à l’Université Keele (Royaume-Uni) propose une théorie appuyée par les travaux de son équipe de recherche.

« On pourrait être tenté de penser que les enfants sont particulièrement sensibles au fantastique », écrit-il sur The Conversation UK. Mais en fait, « il est très difficile de les amener à croire au fantastique sans effort considérable ».

Les recherches ont montré que « la compréhension qu’ont les enfants du réel et de l’irréel a tendance à être nuancée et exacte », expliquent Kapitany et ses collègues en introduction à une étude publiée sur OSFPreprints en octobre 2019.

« Dès l’âge de trois ans, ils peuvent faire la distinction entre des entités véridiques, imaginaires et factices. Lorsqu’ils se trompent sur ce qui est réel et irréel, c’est souvent dû en grande partie à des facteurs culturels systématiques plutôt qu’aux caractéristiques de leurs propres capacités cognitives. »

« Dans de nombreuses cultures, les enfants sont moins susceptibles que les adultes de faire appel à des explications surnaturelles pour des événements peu plausibles », indique-t-il. En fait, ils l’apprennent des adultes.

Dans cette étude, Kapitany et ses collègues ont analysé la compréhension des enfants de 13 personnages réels, non réels, naturels et surnaturels. Ceux qui étaient les plus couramment associés à des rituels étaient ceux qui étaient les plus souvent considérés comme réels – plus réels, même, que certaines autres figures plus plausibles comme les extraterrestres et les dinosaures.

« Historiquement, la seule façon d’apprendre quelque chose que vous n’avez pas expérimenté directement était de vous fier aux témoignages. »

« La théorie suggère que les rituels peuvent être un type de témoignage particulièrement influent. La théorie de Joe Henrich sur le renforcement de la crédibilité suggère que les apprenants (comme les enfants), pour éviter d’être trompés, doivent prêter attention aux actions des modèles (comme les adultes) et tenter de déterminer dans quelle mesure un modèle croit quelque chose sur la base du coût de ses actions si ces croyances ne sont pas sincères. » Les actes sont plus éloquents que les mots.

« Le “Père Noël” est une excellente démonstration de la participation volontaire d’adultes à un rituel culturel prolongé et coûteux. Il doit être réel, sinon pourquoi mes parents feraient ça ? Car, bien sûr, c’est que nous disons aux enfants, encore et encore, que l’arbre, les listes de Noël, les biscuits et les verres de lait sont pour le Père Noël et non pour la tradition. »

« Les enfants sont sensibles à nos actions – chanter des chants de Noël, ériger des arbres à l’intérieur de nos maisons, laisser le lait et les biscuits. Le résultat est la croyance : maman et papa ne feraient pas ça s’ils ne croyaient pas, alors le Père Noël doit être réel. Pourquoi me mentiraient-ils ? »

« Le Père Noël a beaucoup à nous apprendre sur nous-mêmes et sur la façon dont nous arrivons à comprendre la réalité. » (N’ayant pas les ressources pour évaluer la plausibilité de toutes les informations que nous recevons, nous devons compter sur la crédibilité des experts et autres sources qui semblent considérer une information comme vraie ou fausse, ndlr.)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) Absurde : « qui est contraire à la raison, au sens commun, qui est aberrant, insensé » (Larousse)

Psychomédia avec sources : The Conversation UK, OSFPreprints.
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5 schémas cognitifs à modifier pour améliorer votre productivité

« Bien sûr, la vie ne consiste pas à n’être qu’un robot de productivité et à optimiser chaque seconde. Mais la plupart d’entre nous veulent se sentir bien organisés et efficaces dans la poursuite d’objectifs clés et la résolution de problèmes importants. »

« Une bonne première étape consiste à comprendre les erreurs mentales qui nous empêchent généralement de nous concentrer sur un travail significatif et de le terminer. » En voici cinq communes :

  • Vous surestimez le temps sans distraction et interruption dont vous disposez dans une journée

    Les projets créatifs à long terme, la réflexion stratégique et l’acquisition de compétences exigent beaucoup de temps de concentration. Il est facile de penser avec optimisme que vous avez toute la journée, ou même plusieurs heures, pour ce type de travail et de planifier vos priorités en fonction de cette hypothèse.

    Mais, pour beaucoup d’entre nous, les réunions, les courriels, les pauses, les appels téléphoniques et les diverses « petites tâches rapides » occupent une partie considérable du temps de travail.

    Par exemple, les données agrégées par l’application de suivi du temps RescueTime suggèrent que les gens ne disposent que d’une heure et 12 minutes de temps ininterrompu dans leur journée, cite l’auteure.

    Si vous reconnaissez le temps limité dont vous disposez pour vous concentrer sur votre travail, vous pouvez mieux déterminer votre priorité absolue et vous protéger des distractions pendant certaines périodes. Lorsque vous disposez de 60 à 90 minutes, essayez de vous concentrer sur vos objectifs globaux (aussi tentant qu’il puisse être de vous concentrer sur un travail de routine plus urgent).

    N’oubliez pas non plus que même ces projets complexes et importants sont généralement associés à des tâches qui ne nécessitent pas autant de concentration ou de créativité (par exemple, rechercher une référence lors de la rédaction d’un livre). Identifiez ces tâches et insérez-les dans les 15 minutes qui restent entre les réunions ou dans les périodes libres plus longues pendant lesquelles vous pensez qu’il y aura des interruptions.

  • Vous négligez des méthodes connues et éprouvées

    « Si vous consommez beaucoup de matériel d’aide (self-help) sur la productivité, vous êtes probablement familier avec plusieurs concepts de base de la psychologie cognitive-comportementale.

    Par exemple, si vous formez des “intentions de mise en œuvre”, vous avez plus de chances d’y donner suite. Cela implique de planifier quand et où vous ferez une tâche et comment vous surmonterez les obstacles que vous rencontrerez.

    De même, vous avez peut-être déjà lu comment le fait de réduire le nombre de décisions que vous prenez dans une journée peut réduire votre fatigue mentale et améliorer votre volonté.

    Et vous savez peut-être que lorsque vous facilitez une tâche, par exemple en vous assurant d’avoir le matériel nécessaire sous la main, vous êtes plus susceptible de commencer. (Procrastination : suggestion pour se mettre plus facilement à la tâche)

    Cependant, une fois que nous avons entendu ces principes, nous les considérons souvent comme de “vieilles nouvelles”, même si nous ne les avons pas entièrement mis en œuvre ou si nous ne les avons pas essayés du tout. »

    Pour chacun de vos projets importants, définissez votre prochaine action et réunissez tout ce dont vous avez besoin à portée de main et prêt à être utilisé. Si vous supprimez ces types d’obstacles pratiques au démarrage, ils n’affecteront pas votre temps de concentration.

  • Vous pensez au changement d’une manière tout ou rien

    Nous soupçonnons souvent qu’un certain changement d’habitude aiderait notre productivité, mais nous nous sentons psychologiquement réticents à le faire. Par exemple, vous pourriez croire que dormir plus aiderait votre productivité, mais vous êtes un oiseau de nuit et détestez les conseils d’aller au lit tôt.

    Recherchez plutôt des changements que vous êtes prêt à faire et qui ne semblent pas être une grosse affaire. Automatiser l’éclairage de votre maison pour l’atténuer le soir, utiliser des filtres de lumière bleue sur vos appareils ou passer les 30 dernières minutes de votre journée de travail à planifier le lendemain (créer une transition) peut vous aider à vouloir vous coucher 10-15 minutes plus tôt. (Une stratégie simple, prenant 5 minutes, aiderait à s’endormir plus vite)

    Cependant, si vous pensez que vous devez changer votre heure de coucher de deux heures ou rien, ou si vous êtes seulement concentré sur le fait que vous ne voulez pas arrêter de dormir avec votre téléphone, vous ne ferez aucun changement du tout. Récoltez les gains faciles qui ne déclenchent pas votre résistance psychologique. Lorsque vous effectuez avec succès un changement obtenu facilement, votre volonté d’effectuer d’autres changements s’accroîtra probablement naturellement. (Comment créer un élan psychologique)

  • Vous oubliez comment faire des tâches récurrentes mais peu fréquentes

    Si vous accomplissez une tâche quotidiennement, vous avez probablement un processus efficace pour l’accomplir. Mais si vous le faites une ou quelques fois par an, il se peut que vous soyez moins efficace.

    L’auteure donne un exemple personnel. Chaque fois qu’elle devait nettoyer son imprimante, elle passait au moins 10 minutes à trouver les instructions en ligne pour le faire. Elle a maintenant ces instructions sauvegardées dans un courriel bien identifié.

    Après avoir terminé tout processus que vous aurez besoin de répéter à l’avenir, écrivez des instructions sur la façon la plus efficace de le faire et enregistrez-les dans un endroit facilement consultable.

  • Vous sous-estimez les coûts des petites fuites de temps/énergie

    « Passer un peu de temps la plupart des jours sur vos projets importants mais non urgents et/ou améliorer vos compétences est souvent suffisant pour améliorer considérablement vos résultats globaux par rapport à ne pas y consacrer de temps. »

    D’un autre côté, les petites fuites de temps et d’énergie peuvent avoir un impact négatif plus important que ce que les gens perçoivent.

    Les dix minutes que vous passez à chercher des clés ou à répondre à un courriel qui n’avait pas besoin d’une réponse immédiate, sont sans importance en soi. Cependant, plusieurs de ces cas qui s’accumulent peuvent perturber votre flux, et, en général, saper votre énergie.

    « Lorsque vous créez des systèmes (p. ex. réduire les décisions inutiles, rationaliser et simplifier les tâches, mettre en lots, automatiser, déléguer ou utiliser des listes de contrôle) qui réduisent les petites fuites de temps ou d’énergie, vous constaterez des avantages sur le plan de la clarté mentale qui vont au-delà du temps économisé. »

  • « Bien que ces conseils ne résoudront pas tous vos problèmes de productivité, ils peuvent vous donner une meilleure chance d’accomplir les choses les plus importantes. »

    Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

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    Maux de gorge et risque des médicaments à base alpha-amylase (ANSM)

    L’Agence française du médicament (ANSM) « souhaite que les médicaments à base d’alpha-amylase indiqués dans le traitement des maux de gorge ne soient plus présentés en libre accès dans les pharmacies » afin de sécuriser leur utilisation car ils « présentent un risque connu de réactions allergiques, très rares mais pouvant être graves ».

    « L’ANSM souhaite ainsi renforcer le rôle de conseil du pharmacien et donc l’information des patients. »

    Dans ce contexte, une phase contradictoire vient d’être initiée auprès des laboratoires concernés.

    « Actuellement disponibles sans ordonnance, les médicaments à base d’alpha-amylase (Maxilase Maux de gorge Alpha-Amylase, Alfa-amylase Biogaran conseil et Alfa-amylase Top Pharm) sont indiqués comme traitement d’appoint dans les maux de gorge peu intenses et sans fièvre.

    Ils se présentent sous forme de sirop pour les nourrissons, enfants et adultes et sous forme de comprimé pour les adultes. Ces derniers peuvent être accessibles en pharmacie devant le comptoir.

    Des réactions allergiques associées à l’utilisation de ces médicaments sont connues : il s’agit essentiellement d’atteintes cutanées (urticaire, démangeaisons…) mais aussi très rarement des effets allergiques graves, pouvant se manifester par une chute de tension, des difficultés respiratoires seules ou associées à un gonflement de la face (chocs anaphylactiques). »

    « Dans ce contexte, l’ANSM souhaite renforcer l’information des patients en retirant ces médicaments de la liste de médicaments de médication officinale : ils seraient donc disponibles sans ordonnance mais uniquement sur demande au pharmacien qui, alors, délivrera tous les conseils nécessaires. »

    L’ANSM appelle à la prudence : « en cas de signes évocateurs d’allergie, le médicament doit tout de suite être arrêté et le patient doit consulter rapidement un médecin ».

    Information pour les patients :

    • « En cas d’apparition des signes suivants : éruption cutanée telle qu’urticaire et/ou difficultés à respirer et/ou gonflement du visage et/ou chute de tension, arrêtez immédiatement la prise de ce traitement et consultez très rapidement un médecin.

    • N’utilisez jamais un médicament à base d’alpha-amylase si vous avez déjà présenté une réaction allergique à l’un de ces médicaments.

    • L’utilisation de ces médicaments est limitée à 5 jours. En cas de persistance ou d’aggravation des symptômes, consultez un médecin. »

    Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

    Psychomédia avec source : ANSM.
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    125 médecins réclament un verdissement intensif dans les villes du Québec

    125 médecins québécois unissent leur voix pour demander « au gouvernement québécois d’investir de façon urgente et substantielle dans le verdissement urbain pour protéger la santé et le bien-être de la population », indique un communiqué de l’association Ça marche, Doc.

    « Les villes canadiennes ou américaines qui gèrent et paient directement leurs services de santé investissent beaucoup en verdissement depuis plus de 15 ans car c’est très rentable », souligne-t-il.

    « De multiples études démontrent que le verdissement urbain apaise les êtres humains, les incite à l’exercice, diminue les îlots de chaleur et capte les polluants atmosphériques de façon très efficace. Et pourtant nous continuons souvent à sacrifier nos arbres urbains et à bétonner, et bien peu de villes interviennent vigoureusement, souvent faute de moyens. »

    « Selon des centaines d’études, un verdissement urbain optimal qui viserait 40 % de canopée plutôt que les 10 à 20 % actuels des quartiers centraux de nos villes, pourrait diminuer d’environ 39 % la prévalence du stress, 7 % la prévalence de la dépression, 11 à 19 % la prévalence de l’autisme, 14 % le risque de diabète, 13 % le risque d’hypertension artérielle, 40 % le risque d’embonpoint ou d’obésité, 6 % la prévalence de l’asthme, 9 % la mortalité cardiovasculaire, 10 % la mortalité respiratoire, 13 % la mortalité par cancer et de 10 à 20 % la mortalité générale prématurée. (Verdir les terrains vacants diminue la dépression chez les résidents des environs)

    À cela s’ajoutent une diminution des symptômes du trouble de déficit d’attention et hyperactivité, un ralentissement du déclin cognitif, une diminution de l’isolement social et de la criminalité, une augmentation des performances scolaires et de la productivité au travail, la lutte à la défavorisation sociale, aux îlots de chaleurs urbains et aux changements climatiques. »

    « Les coûts annuels de ces maladies au Québec ont été estimés à plus de 26 milliards $ . La prévention – même très partielle – de ces maladies par un verdissement efficace présente un potentiel énorme d’économies en coûts de santé, chaque année. Un simple 4 % de réduction épargnerait 1 milliard $ en coûts de santé annuels… »

    Par exemple, en ce qui concerne les îlots de chaleurs, « il y a de grandes différences entre une zone boisée et la zone à côté qui est un parking, de 10 à 12 degrés », a expliqué à La Presse canadienne le docteur Pierre Gosselin, qui pilote cette initiative avec les cardiologues François Reeves et Paul Poirier, et la vétérinaire Johanne Elsener. « Quand on vit dans un îlot de chaleur, la probabilité de mourir lors d’une canicule est augmentée de 20 à 30 % dans une ville comme Montréal. » (Canicules : s’attaquer aux îlots de chaleur en végétalisant)

    Les signataires estiment que « l’équivalent de 1 % des investissements annuels en infrastructures publiques, soit environ 170 millions de dollars par an, devrait être réservé pour verdir davantage nos villes, nos rues, nos écoles, nos hôpitaux et nos centres de la petite enfance. (…) Au bout de 6 ans seulement, nous aurons investi un milliard de dollars en prévention dans toutes les villes du Québec, avec des bénéfices pour quelques générations à venir… »

    Pour consulter la liste des signataires et leurs institutions de rattachement : Ça marche, Doc (Cision)

    Pour plus d’informations sur les effets de la nature et des espaces verts sur la santé mentale et physique, voyez les liens plus bas.

    Psychomédia avec sources : Ça marche, Doc, La Presse canadienne (Le Devoir), Ça marche, Doc.
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    La littérature est encore largement dominée par les hommes à tous les niveaux

    La littérature est encore largement dominée par les hommes, explique Isabelle Boisclair, professeure en études littéraires et culturelles à l’Université de Sherbrooke (Québec) sur le site La conversation.

    Les femmes sont sous-représentées à tous les niveaux : dans la sélection des manuscrits, l’attribution de bourses et de prix et l’attention médiatique.

    L’étude a été menée pour le compte de l’Union des écrivaines et des écrivains québécois et a bénéficié du soutien financier du Réseau québécois en études féministes.

    La professeure et Charlotte Comtois, doctorante en études littéraires et culturelles, ont dressé un portrait de la place occupée par les femmes et les hommes dans la saison littéraire 2017-2018.

    Autant de femmes soumettent des manuscrits

    Alors qu’une des raisons souvent évoquées pour expliquer la sous-représentation des femmes est qu’elles seraient moins nombreuses à soumettre des manuscrits, les informations recueillies auprès de neuf éditeurs ayant accepté de recenser les manuscrits reçus montrent que les femmes soumettent autant de manuscrits (48,8 %) que les hommes (48,3 %).

    « Ainsi, c’est proportionnellement au poids qu’elles ont dans la population que les femmes se présentent à ce premier tourniquet d’entrée. Encore que : on peut aussi rappeler qu’elles sont plus nombreuses à étudier dans les programmes universitaires de littérature. »

    Les hommes sont avantagés dès cette première sélection

    Les catalogues des neuf éditeurs sondés comportent 54,3 % de publications masculines contre 37 % de publications féminines.

    Le même déséquilibre est constaté dans un corpus plus large, composé de 40 maisons d’édition : les catalogues sont composés de 51,1 % d’œuvres écrites par des hommes contre 39,9 % écrites par des femmes.

    Moins d’argent, moins d’attention médiatique

    « Nous ne savons pas si les femmes déposent davantage ou moins de demandes d’aide à la création que les hommes auprès des conseils des arts du Québec et du Canada. Quoi qu’il en soit, elles reçoivent davantage de bourses que les hommes (57 % contre 43 %). Toutefois, ces dernières sont moins importantes (9 155 $ en moyenne pour les femmes contre 12 075 $ pour les hommes). De même, si elles sont pareillement récompensées par des prix littéraires (48 % des prix remis aux femmes contre 49 % aux hommes), ceux-ci sont moins bien dotés : elles reçoivent des bourses de 4 691 $ en moyenne contre 10 966 $ pour les hommes. »

    « Au chapitre de la réception critique, l’asymétrie entre les hommes et les femmes est flagrante : sur un corpus de 1 312 articles provenant de magazines littéraires et de journaux, 57,5 % sont consacrés aux œuvres écrites par des hommes, contre 36,8 % aux œuvres écrites par des femmes (les œuvres mixtes récoltant 5,6 %). »

    Critique littéraire dominée par les hommes

    « Ces chiffres ressemblent beaucoup à ceux des signataires des articles : ils sont rédigés par des hommes dans une proportion de 59,8 %, contre 39,8 % par des femmes. La critique littéraire est donc dominée par les hommes, lesquels favorisent largement les hommes. En effet, ces derniers consacrent 63,8 % de leurs articles à des hommes contre 30,6 % à des femmes, tandis que celles-ci consacrent 47,9 % de leurs articles à des hommes, contre 46,2 % à des femmes. Il est notable que l’approche des femmes en cette matière affiche une égalité quasi parfaite. »

    Biais sexiste dans les termes employés pour décrire les œuvres

    « Enfin, une analyse des termes employés pour parler des œuvres et de leur auteur·e confirme, si besoin était, la persistance d’un biais sexiste dans l’évaluation des œuvres : pour parler des œuvres écrites par des hommes, les mots “brillant, dense, génial, grandiose, intelligent, magistral, puissant, remarquable et riche” reviennent le plus souvent, tandis que du côté des femmes et de leurs œuvres, ce sont les mots “délicat, juste et sensible”… »

    Moins de femmes dans les instances décisionnelles

    S’il en est ainsi, estime Mme Boisclair, c’est qu’on ne les invite pas à parité à faire partie des comités de sélection – de manuscrits, de prix – ainsi que des équipes de rédaction. « Également parce qu’il subsiste toujours, en chacun et chacune de nous, un biais favorisant les hommes. »

    « Idéalement, un observatoire de la parité en culture colligerait des données de façon continue et sur un long terme. Autrement nous sommes condamnés à refaire ponctuellement de telles recherches, nécessairement partielles, qui ne couvrent qu’une période restreinte. (…) Un tel organisme pourrait également instaurer des politiques visant la parité. »

    L’apogée de la carrière des actrices françaises dure en moyenne 8 ans, contre 28 pour les acteurs

    Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

    Psychomédia avec sources : La conversation, UNEQ.
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    Maux de tête et migraines : l’efficacité du cannabis selon 2 000 utilisateurs

    Le cannabis fumé serait efficace pour réduire la sévérité des maux de tête et migraines, selon une étude publiée dans le Journal of Pain.

    Carrie Cuttler, professeure adjointe de psychologie à l’Université d’État de Washington, et ses collègues ont analysé des mégadonnées (« big data ») fournies en temps réel par des personnes souffrant de maux de tête ou de migraines et utilisant du cannabis.

    Des études précédentes demandaient aux patients de se rappeler les effets de la consommation passée de cannabis. Un essai clinique a montré que le nabilone, un cannabinoïde synthétique, était plus efficace que l’ibuprofène pour soulager les maux de tête.

    « Nous avons été motivés à faire cette étude parce qu’un nombre important de personnes disent consommer du cannabis pour les maux de tête et la migraine, mais étonnamment peu d’études ont abordé le sujet », explique la chercheure.

    Avec ses collègues, elle a analysé les données de l’application Strainprint, qui permet aux patients de suivre leurs symptômes avant et après la consommation de cannabis médical acheté auprès de producteurs et distributeurs canadiens. Les informations ont été soumises par plus de 1 300 personnes qui ont utilisé l’application plus de 12 200 fois pour suivre l’évolution de la sévérité de céphalées et 653 personnes qui l’ont utilisée plus de 7 400 fois pour suivre l’évolution de migraines.

    « Nous voulions aborder cette question d’une manière écologiquement valable, c’est-à-dire en examinant les patients qui consomment du cannabis à base de plantes entières pour se soigner chez eux et dans leur environnement », explique la chercheure. « Ce sont aussi de très vastes données, ce qui nous permet de généraliser de façon plus appropriée et plus précise à l’ensemble des patients qui consomment du cannabis pour traiter ces affections. »

    Cuttler et ses collègues n’ont trouvé aucune indication que le cannabis causerait lui-même des maux de tête, à la différence des traitements plus conventionnels qui peuvent les aggraver ceux-ci. Ils ont cependant constaté que des patients consommaient de plus grandes doses de cannabis au fil du temps, ce qui indique qu’ils pourraient développer une tolérance.

    Chez les hommes et les femmes, le cannabis réduisait les céphalées respectivement 90 % et 89 % du temps. Les concentrés, comme l’huile de cannabis, produisaient une plus grande réduction des céphalées que la fleur de cannabis.

    Il n’y avait pas de différence dans la réduction de la douleur entre les souches de cannabis avec différents niveaux de tétrahydrocannabinol (THC) et de cannabidiol (CBD), deux des cannabinoïdes (constituants chimiques du cannabis) les plus couramment étudiés. Comme le cannabis est composé de plus de 100 cannabinoïdes, cette découverte suggère que d’autres cannabinoïdes ou constituants comme les terpènes peuvent jouer un rôle central dans le soulagement des maux de tête et des migraines.

    D’autres recherches sont nécessaires, et Cuttler reconnaît les limites de l’étude Strainprint puisqu’elle repose sur un groupe de personnes autosélectionnées qui s’attendent déjà à ce que le cannabis soulage leurs symptômes et qu’il n’a pas été possible d’employer un groupe témoin placebo.

    « Je soupçonne qu’il y a de légères surestimations de l’efficacité », a déclaré la chercheure. « J’espère que cette recherche motivera les chercheurs à entreprendre le difficile travail de mener des essais contrôlés avec placebo. En attendant, cela donne au moins aux patients et à leurs médecins un peu plus d’informations sur ce à quoi ils peuvent s’attendre de la consommation de cannabis pour gérer ces conditions. »

    En 2018, cette équipe a publié une étude analysant les données de l’application Strainprint pour explorer les effets de variétés de cannabis avec différents niveaux de THC et de CBD sur la dépression, l’anxiété et le stress.

    Pour plus d’informations sur les migraines et les maux de tête et sur l’utilisation thérapeutique du cannabis, voyez les liens plus bas.

    Psychomédia avec sources : Washington State University, Journal of Pain.
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    Internet : l’« illettrisme numérique » touche une personne sur 5 en France

    Alors que la déclaration de revenus en ligne est devenue obligatoire en France et que le gouvernement a pour objectif de dématérialiser un maximum de démarches administratives, une personne sur six n’utilise pas Internet et plus d’un usager sur trois manque de compétences numériques de base, selon une étude de l’

    publié le 30 octobre.

    15 % des personnes de 15 ans ou plus n’ont pas utilisé Internet au cours de l’année. Et chez les usagers, 38 % manquent d’au moins une compétence numérique de base et 2 % sont dépourvus de toute compétence.

    12 % des personnes de 15 ans ou plus résidant en France hors Mayotte ne disposent d’aucun accès à Internet depuis leur domicile, quel que soit le type d’appareil (ordinateur, tablette, téléphone portable) et de connexion.

    « 53 % des 75 ans ou plus n’ont pas accès à Internet, comme 34 % des personnes sans diplôme ou titulaires d’un certificat d’études primaires (CEP) et 16 % des plus modestes (vivant dans un ménage du 1er quintile de niveau de vie). »

    « À l’opposé, seuls 2 % des 15-29 ans ne sont pas équipés, comme 3 % des diplômés du supérieur et 4 % des personnes vivant dans un ménage du dernier quintile de niveau de vie. »

    Les personnes seules et les couples sans enfant sont aussi nettement moins équipés. « Relativement aux couples avec enfant, les personnes seules sont plus de six fois plus souvent non-équipées, et les couples sans enfant 3,3 fois plus. »

    « Ainsi, l’illectronisme, ou illettrisme numérique, concerne 17 % de la population. Une personne sur quatre ne sait pas s’informer et une sur cinq est incapable de communiquer via Internet. »

    En France, le niveau global de compétences numériques est semblable à la moyenne européenne.

    « Ne pas avoir accès à Internet ou ne pas savoir utiliser les outils numériques représente un réel handicap, notamment pour effectuer des démarches administratives ou encore accéder aux services publics, pouvant accroître la vulnérabilité sociale de populations potentiellement déjà fragiles », souligne l’Insee.

    Faux sites administratifs gouvernementaux, attention aux arnaques ! : conseils (France, 2018)

    Psychomédia avec source : Insee.
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    Bien gérer les conversations en cas de désaccord

    À l’approche des rencontres des fêtes, l’American Psychological Association (APA) présente quelques conseils pour naviguer à travers les conversations difficiles qui peuvent survenir.

    Les conversations difficiles sur des sujets délicats « peuvent mettre à rude épreuve toute relation, que ce soit avec des amis ou des connaissances, des collègues, des membres de la famille ou même un conjoint ».

    « Savoir ou découvrir que vous avez des idéologies ou des croyances différentes de celles de personnes qui vous tiennent à cœur peut être inconfortable, surtout si vous êtes en conversation sur ces sujets. »

    Il est important d’avoir des façons saines de discuter, mais aussi d’être attentif au moment où la discussion dégénère et devient improductive, souligne l’association.

    Elle présente quelques conseils pour orienter la conversation dans une direction plus positive :

    Trouver les domaines où vous êtes d’accord

    Vous pouvez être en désaccord avec quelqu’un, mais au lieu de réagir fortement, écoutez l’autre activement pour identifier ce qui est important pour elle. Vous pouvez avoir des idées différentes sur un sujet, mais avoir des préoccupations communes. Vous constaterez peut-être qu’en discutant de points de vue communs, les zones de désaccord seront moins intenses et votre stress pourrait diminuer.

    Être ouvert et aimable

    Évitez la polarisation du langage et les attaques personnelles. Évitez d’avoir des conversations sur des sujets sensibles tôt le matin ou juste avant un événement important. Essayez d’être attentif à vos paroles et à votre ton et de ne pas laisser la conversation devenir hostile ou combative.

    Rester calme lorsque les tensions montent

    En vous préparant avant une conversation à la façon dont vous pourriez réagir, vous augmenterez votre conscience de vous-même et vous aurez peut-être plus d’options si vous voulez désamorcer la tension. Si vous avez tendance à réagir rapidement dans une conversation animée, il peut être utile de prendre du recul et de vous rappeler d’être calme. Essayez de prendre de grandes respirations lorsque vous vous énervez ou changez poliment de sujet de conversation.

    Avoir des objectifs de conversation

    Comprendre vos objectifs lorsque vous communiquez avec les autres peut être utile. Il est important de déterminer ce que vous espérez obtenir de la conversation. Est-ce que vous voulez que la personne change d’avis ou simplement entendre et mieux comprendre son point de vue ? L’établissement d’objectifs faciles à atteindre aide à apaiser les tensions au cours d’une conversation.

    Accepter de ne pas pouvoir changer l’avis de l’autre personne

    Reconnaissez que vous ne serez peut-être pas en mesure de changer son point de vue. Profitez de la conversation pour partager votre perspective et non pour convaincre qui que ce soit que votre point de vue est le meilleur.

    Accepter le désaccord

    Vos opinions et croyances personnelles vous rendent unique. Il peut être difficile d’accepter qu’un être cher ou un ami puisse avoir des idéologies opposées à la vôtre, mais la compréhension de ses points de vue contribuera à des relations saines.

    Savoir quand mettre fin à la conversation

    Si la conversation n’a pas abouti à une résolution, une solution peut-être de trouver un moment approprié pour mettre fin à la discussion de façon pacifique, en changeant de sujet ou en suggérant une autre activité, tout en renforçant le maintien de la relation avec la personne. Même s’il n’y a pas eu d’entente, continuez à participer à des activités que vous appréciez ensemble.

    Être proactif

    Il peut être utile, si possible, de prévoir des activités et sujets de conversation rassembleurs.

    Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

    Psychomédia avec sources : American Psychological Association.
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