Archives de catégorie : ACTUALITES

Fruits et légumes : lesquels consommer à chaque saison ou à l’année

Respecter la saisonnalité des fruits et légumes est avantageux. Ils ont meilleurs goût, sont moins dispendieux et sont plus favorables pour la planète.

L’association de défense des consommateurs français CLCV (1) présente un « petit calendrier des produits de saison » :

  • « En automne : privilégiez les pommes, la betterave, le potiron, les poires, le raisin, le céleri, les blettes ou le fenouil.

  • En hiver, pensez aux oranges, au chou-fleur, aux endives, aux choux, aux kiwis ou à la mâche.

  • Au printemps, retrouvez les fraises, les framboises, les radis, le concombre, les légumes primeurs (petits pois, carottes, navets, radis, épinards, asperges, pommes de terre nouvelles).

  • En été, régalez-vous avec des pêches, des nectarines, du melon, des abricots, des prunes, du poivron, des tomates, des aubergines, des courgettes ou des haricots. »

L’association présente cette affiche de l’agence Bio qui s’inscrit dans le cadre d’une campagne financée avec le concours de l’Union européenne.

Pour plus d’informations sur l’alimentation, voyez les liens plus bas.

(1) Consommation Logement Cadre de vie.

Psychomédia avec sources : CLCV.
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Les 6 émojis les plus utilisés

L’Unicode Consortium a publié, en octobre, la liste des émojis les plus fréquemment utilisés dans le monde.

La « face avec des larmes de joie » est l’emoji le plus utilisé. Près d’une fois sur 10 lorsqu’un émoji est utilisé, il est choisi.

Viennent ensuite le « cœur rouge » et le « visage souriant aux yeux en forme de cœur ».

Ce classement fait écho à d’autres enquêtes, qui ont également classé le « visage avec des larmes de joie » devant les quelques milliers d’émojis disponibles. En 2015, il a été choisi comme « mot » de l’année par les Dictionnaires Oxford pour refléter la forte augmentation de sa popularité à travers le monde, rapporte le site Quartz.

« Introduit en 2010, le pictogramme est couramment utilisé pour souligner une blague, reconnaître un commentaire drôle ou adoucir une remarque sarcastique. »

La nature exagérée du « visage aux larmes de joie » est au cœur de son attrait, explique Monica Riordan, psychologue cognitive spécialisée dans la communication par ordinateur. « Vous essayez essentiellement d’encoder un ensemble incroyablement complexe d’indices émotionnels et sociaux dans un tout petit graphique et vous espérez que l’autre personne interprète correctement ce que vous essayez de transmettre », souligne-t-elle.

« De nombreuses études suggèrent que 55 % de la communication humaine se fait par le langage corporel – gestes, posture, expression faciale – et 38 % par le ton et l’inflexion de l’interlocuteur », souligne Quartz. Ces indices disparaissant dans les messages texte, « nous avons tendance à utiliser des émojis extrêmes pour améliorer la communication », dit Riordan.

27 émotions distinctes résumeraient l’émotivité

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Unicode, Quartz, Oxford Dictionaries.
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18 smartphones qui ne peuvent être portés sécuritairement près du corps (Anses)

« L’excès d’ondes émises par des mobiles mis sur le marché avant 2017 peut présenter des risques pour l’utilisateur » lorsque gardés dans une poche, selon un avis de l’Agence française de sécurité de l’environnement (Anses) publié en octobre.

« Au moins 18 modèles sont concernés », rapporte le magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation.

« Un nombre important de téléphones conformes à la précédente réglementation encore utilisés présentent des niveaux d’exposition élevés lorsqu’ils sont placés près du corps », estime l’Agence qui s’est penchée sur le sujet suite à la publication par l’Agence nationale des fréquences (ANFR) de tests réalisés sur près de 300 téléphones entre 2012 et 2016.

60 Millions explique :

« À l’époque, l’ANFR avait pris en compte les nouveaux usages des mobiles, portés plus près du corps. Elle avait notamment mesuré le débit d’absorption spécifique (DAS, l’indicateur d’exposition aux ondes) à 0,5 cm du corps, alors que la réglementation prévoyait uniquement des mesures à 2,5 cm maximum.

Depuis, les mesures sont obligatoirement faites à 0,5 cm maximum, comme le prévoit la directive européenne RED. »

À partir des résultats de l’ANFR, 60 Millions a identifié 18 modèles qui ne sont pas conformes à la norme actuelle (à laquelle ils ne sont pas soumis). Leur DAS excède en effet la limite réglementaire de 2 watts par kilogramme (W/kg) à 0,5 cm du tronc.

  • Blackberry : Q10 et Z10
  • Honor: 7 Premium Or et X5
  • Huawei: Ascend G300 et P9 (EVA-L09)
  • HTC: One SV
  • Lazer: Smartphone 3.0
  • Motorola : Motoluxe et Razr i
  • Nokia: Lumia 520
  • Orange: Neva 80 (ZTE Blade V770)
  • Polaroid: Pro 881A
  • Samsung: Wave Y GT-S5380
  • SFR : StarTrail 2
  • Sony : Xperia E5 F3311 PM-0960-BV ; Xperia S Citizy LT26i ; Xperia T3

« Il est à noter que l’ANFR ne teste pas tous les mobiles, et que d’autres modèles sont donc potentiellement concernés », souligne 60 Millions.

« Dans leur rapport, les experts sollicités par l’Anses ont analysé la littérature scientifique sur le sujet afin d’évaluer les risques sanitaires et biologiques liés à une exposition supérieure à 2 W/kg.

À défaut de l’existence d’études solides sur l’humain, ils se sont appuyés sur les récentes études – en faible nombre – réalisées in vivo chez des rongeurs ainsi que sur des cultures cellulaires.

Ils en concluent qu’un DAS supérieur à 2 W/kg peut notamment entraîner “des effets biologiques, en particulier sur l’activité cérébrale”. »

« L’Agence ajoute que les mesures de vérification de conformité du DAS des mobiles, pour être plus réalistes, devraient s’effectuer au contact du corps et non à 0,5 cm. Sur ce critère, plus de 200 téléphones testés par l’ANFR excèdent 2 W/kg… »

« L’Anses recommande aux fabricants de procéder à la mise à jour des logiciels des appareils concernés, pour qu’ils réduisent leur DAS, ou d’organiser leur rappel auprès des consommateurs. »

Téléphone : 6 comportements pour réduire l’exposition aux ondes (gouv. français)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : 60 Millions de consommateurs, Anses.
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Hypertension : le meilleur moment de la journée pour prendre les médicaments

Les personnes qui prennent leurs médicaments contre l’hypertension en une seule fois au coucher ont une tension artérielle mieux contrôlée et un risque plus faible de décès ou de maladie causés par des problèmes cardiaques ou vasculaires que celles qui prennent leurs médicaments le matin, selon une étude publiée en octobre dans l’

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Ramón C. Hermida de l’Université de Vigo (Espagne) et ses collègues ont mené un un essai randomisé de chronothérapie dans lequel 19 084 personnes, ayant une routine d’activité diurne et de sommeil nocturne, étaient assignées au hasard à prendre leurs médicaments contre l’hypertension au réveil ou au coucher. Elles ont été suivies pendant plus de six ans en moyenne et leur tension artérielle a été mesurée pendant 48 heures au moins une fois par année.

Au cours de ce suivi, 1 752 participants sont décédés de problèmes cardiaques ou vasculaires ou ont subi un infarctus du myocarde, un AVC, une insuffisance cardiaque ou une revascularisation coronarienne.

Les personnes qui prenaient leurs médicaments au coucher ont eu près de la moitié du risque (réduction de 45 %) de mourir ou de subir une crise cardiaque, un infarctus du myocarde, un AVC ou une insuffisance cardiaque ou encore de devoir subir une intervention pour débloquer les artères (revascularisation coronaire), comparativement à celles qui prenaient leurs médicaments au lever.

Plus particulièrement, le risque de décès dû à des problèmes cardiaques ou vasculaires a été réduit de 66 %, d’infarctus du myocarde de 44 %, de revascularisation coronarienne de 40 %, d’insuffisance cardiaque de 42 % et d’AVC de 49 %.

Les analyses ont été ajustées pour tenir compte des facteurs susceptibles d’influer sur les résultats, comme l’âge, le diabète de type 2, les maladies rénales, le tabagisme et le taux de cholestérol.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : European Society of Cardiology, European Heart Journal.
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Améliorer les habitudes alimentaires : 2 suggestions de Santé publique France

Les autorités françaises ont lancé, le 22 octobre, une campagne nationale d’information portant sur les nouvelles recommandations alimentaires mises à jour en janvier 2019. Elle « invite les Français à modifier leurs habitudes pas à pas, sans renoncer au plaisir de manger ».

« Parmi ces nouvelles recommandations, deux sont mises en exergue : augmenter sa consommation de légumes secs et aller vers les féculents complets. »

Le slogan de la campagne invite à « commencer par améliorer un plat que vous aimez déjà ».

Manger des légumes secs plus souvent et remplacer ses féculents habituels par des féculents complets (pain complet ou aux céréales, pâte et semoule complètes, etc.), riches en fibres, « sont deux mesures simples et pourtant très positives pour la santé ».

« Malgré leurs atouts, ils ne sont pas assez présents dans les assiettes des Français : 60 % des adultes ne mangent pas de produits céréaliers complets, et 85 % ne satisfont pas la recommandation concernant les légumes secs, à savoir en consommer deux fois par semaine », indique le communiqué de Santé publique France (SPF).

Les recommandations alimentaires simplifiées pour les adultes, est-il rappelé sont reparties en trois catégories :

  • « Augmenter sa consommation de fruits et légumes, de légumes secs et de fruits à coque non salés, son activité physique et le “fait maison”. »

  • « Aller vers les aliments bio, de saison, ou produits localement, une consommation en alternance de poissons gras et maigre, une consommation suffisante mais limitée de produits laitiers, des féculents complets, de l’huile de colza et de noix riche en oméga 3 et de l’huile d’olive. »

  • « Réduire la viande, la charcuterie, l’alcool, les produits et les boissons sucrés, les produits salés, les produits avec un Nutri-Score D et E, le temps passé assis. »

Le site mangerbouger.fr propose des idées de recettes et des astuces simples.

Près de la moitié des adultes est en surpoids, dont 17 % obèses, souligne le communiqué de SPF.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Santé publique France.
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Désensibilisation orale aux arachides : trop d’effets indésirables (Prescrire)

« La désensibilisation aux arachides par voie orale augmente les risques ultérieurs de réactions allergiques graves, au lieu de les diminuer », met en garde la revue Prescrire dans son numéro d’octobre.

Elle rapporte les résultats, publiés en 2019, « d’une synthèse d’essais cliniques ayant évalué une désensibilisation orale par extraits allergéniques versus absence de désensibilisation orale chez des patients allergiques aux arachides ».

« Douze essais cliniques randomisés ont été inclus, totalisant un millier de patients, dont la moitié d’enfants de moins de 9 ans, suivis pendant une durée médiane d’une année. Le critère d’évaluation a été les événements importants d’allergie alimentaire.

La désensibilisation par voie orale aux arachides a augmenté les risques de réactions allergiques, dont de graves chocs anaphylactiques (risque multiplié par 3) et a doublé les utilisations d’adrénaline et les effets indésirables graves, de façon statistiquement significative. (Qu’est-ce que l’Epipen [adrénaline] contre les réactions allergiques ?)

Et ceci quel qu’ait été le protocole de désensibilisation utilisé ou la période de la désensibilisation, initiale ou d’entretien.

Divers effets indésirables en lien avec des manifestations allergiques ont aussi été plus fréquents, notamment des troubles digestifs, des atteintes cutanées ou muqueuses, nasales, respiratoires.

Les patients des groupes désensibilisation orale avaient pourtant eu de meilleurs tests de tolérance aux arachides par prises de doses orales standardisées croissantes d’arachides supervisées en milieu hospitalier que ceux des autres groupes. »

« Chez les patients allergiques aux arachides, la désensibilisation par voie orale augmente les risques de réactions allergiques graves, en particulier les anaphylaxies au lieu de les diminuer. Les tests de tolérance hospitaliers ne sont pas suffisamment fiables. L’évitement des arachides est la mesure prioritaire, faute de mieux », conclut la revue.

Pour plus d’informations sur les allergies alimentaires, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Prescrire.
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« Microbiote, les fabuleux pouvoirs du ventre » : documentaire (Arte)

Arte diffuse le documentaire « Microbiote, les fabuleux pouvoirs du ventre » réalisé par Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade (Yuzu Productions, Arte France et Inra, 2019, 58 min).

« En Occident, on estime que le microbiote d’une personne sur quatre est appauvri, avec à la clé des troubles de gravité variable, tels que l’asthme, les affections intestinales inflammatoires, l’obésité et le diabète de type 2 », précise la présentation de Arte.

« Notre flore intestinale pâtit de divers facteurs liés à l’industrialisation et à nos modes de vie : une alimentation de mauvaise qualité, déficiente en fibres, bourrée d’additifs chimiques, un recours grandissant aux césariennes de confort et un usage précoce des antibiotiques. »

Une meilleure prise en compte du microbiote pourrait contribuer au traitement de plusieurs maladies dont les maladies autoimmunes.

Pour plus d’informations sur le microbiote et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Arte.
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Planter des milliards d’arbres : une solution simpliste

Un groupe international de 46 scientifiques a publié, le 17 octobre, dans la revue Science « un texte appelant à la prudence quant à une étude, parue en juillet dans cette même revue, sur le potentiel de la plantation massive d’arbres pour atténuer les changements climatiques », rapporte un communiqué de l’Université de Montréal.

« Cette étude a considérablement surestimé ce potentiel, multipliant par cinq la réelle capacité des arbres nouvellement plantés à freiner la hausse des températures. »

« De plus, planter des arbres au mauvais endroit peut menacer certains écosystèmes, augmenter l’intensité des incendies et à l’inverse exacerber le réchauffement planétaire », explique le professeur Joseph Veldman, de l’Université A&M du Texas, et 45 autres chercheurs dont Julie Aleman, chercheuse invitée au Département de géographie de l’Université de Montréal et postdoctorante au laboratoire du professeur Veldman.

« Le gaz carbonique (CO2) produit par l’utilisation des énergies fossiles est le principal responsable des changements climatiques actuels. Parce que les arbres capturent le carbone grâce à la photosynthèse, certains scientifiques, groupes de défense de l’environnement et politiques préconisent de planter massivement des arbres comme solution à ces changements. »

L’étude publiée en juillet, signée par Jean-François Bastin et Thomas Crowther de l’École polytechnique fédérale de Zurich et leurs collègues, soutient qu’une plantation massive d’arbres, de l’ordre de 1200 milliards, permettrait d’absorber 205 milliards de tonnes de carbone, soit un tiers du CO2 émis depuis la révolution industrielle.

Cette étude a été financée par une fondation néerlandaise à but non lucratif (DOB Ecology), un groupe encourageant la plantation d’arbres (Plant-for-the-Planet) et le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement.

« La plantation d’arbres peut être une bonne chose dans certaines zones qui ont été déboisées, mais dans des écosystèmes naturellement herbacés ou ouverts tels que des savanes, des prairies ou encore des tourbières comme on en compte beaucoup au Canada, elle va détruire les habitats d’un grand nombre d’espèces végétales et animales et ne permettra pas de séquestrer suffisamment de carbone pour compenser les émissions liées aux énergies fossiles », explique Julie Aleman, spécialisée en biogéographie et en écologie des savanes.

« L’estimation de 205 milliards de tonnes de carbone capturées était si importante que, en juillet 2019, les unes des journaux du monde entier ont déclaré que la plantation d’arbres était la meilleure solution face aux changements climatiques », rapporte Joseph Veldman. « Nous savons maintenant que ces gros titres étaient faux. »

« Parmi les problèmes, cette étude part du principe que les sols des écosystèmes avec peu ou pas d’arbres ne contiennent pas de carbone, alors qu’en réalité de nombreux écosystèmes tels que les savanes ou les tourbières renferment davantage de carbone dans leurs sols que dans la partie aérienne de leur végétation.

Cette recherche a également négligé le fait que les forêts de conifères des régions boréales et de hautes montagnes absorbent plus de lumière solaire et émettent plus de chaleur que les zones sans arbres, et exacerbent le réchauffement planétaire au lieu de le diminuer.

Enfin, Joseph Veldman et ses coauteurs soutiennent que la plantation d’arbres dans les écosystèmes naturellement ouverts comme les prairies, les savanes et les tourbières promue dans cet article scientifique est dommageable pour la biodiversité et l’environnement.

Selon Julie Aleman, les savanes sont des écosystèmes naturels avec une histoire qui se compte en milliers, voire en millions d’années ; elles ne sont pas juste des produits de la déforestation.

“Ces écosystèmes sans arbres abritent une immense biodiversité et fournissent des services écosystémiques importants à l’humanité, offrant notamment des zones pour le maintien du pâturage et assurant la recharge en eau des nappes phréatiques”. »

« Il est à craindre qu’une focalisation aveugle sur la plantation d’arbres ne réduise la capacité des populations humaines à s’adapter aux changements climatiques tout en détournant l’attention des efforts de conservation des écosystèmes intacts et de réduction de la consommation de combustibles fossiles », souligne Joseph Veldman.

« Il faudrait donc, selon les chercheurs, se concentrer davantage sur la restauration écologique, qui pourrait constituer l’une des solutions climatiques naturelles par la restauration non seulement des forêts, mais également des prairies, des savanes, des écosystèmes arbustifs et des tourbières. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Université de Montréal, Science, Science.
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Psychothérapie pour les troubles anxieux : l’espoir serait un facteur clé du changement

L’espoir repose sur la capacité d’identifier des stratégies ou des voies pour atteindre des objectifs et la motivation ainsi que les ressources personnelles pour poursuivre efficacement ces voies.

Il a déjà été démontré qu’il est une source importante de résilience face à l’anxiété et au stress et il y a quelques indications qu’il pourrait constituer un processus central, un mécanisme transdiagnostic de changement, en psychothérapie, expliquent les auteurs d’une étude publiée dans la revue Behavior Therapy.

Matthew Gallagher, professeur de psychologie clinique à l’Université de Houston, et ses collègues (1) ont examiné le lien entre l’espoir et le rétablissement dans un essai clinique randomisé au cours duquel 223 personnes atteintes de l’un de quatre troubles anxieux (l’anxiété sociale [phobie sociale], le trouble panique, le trouble anxieux généralisé et le trouble obsessionnel-compulsif) ont été assignées au hasard à recevoir une psychothérapie cognitivo-comportementale (TCC) transdiagnostique, à une TCC spécifique pour leur trouble anxieux, ou à faire partie d’une liste d’attente.

Les changements dans l’espoir étaient beaucoup plus importants chez les participants ayant reçu une thérapie que chez ceux de la liste d’attente et ils commençaient tôt dans le traitement.

Les changements dans l’espoir étaient liés aux changements dans les symptômes d’anxiété tels que rapportés par les patients et par les cliniciens.

Ces résultats suggèrent que l’espoir pourrait être un mécanisme prometteur de changement qui opère dans le traitement des différents troubles anxieux par différents protocols de thérapie, concluent les chercheurs.

« Nos résultats peuvent mener à une meilleure compréhension de la façon dont les gens se rétablissent et c’est quelque chose que les thérapeutes peuvent surveiller. Si un thérapeute travaille avec un client qui ne progresse pas ou qui est bloqué d’une façon ou d’une autre, l’espoir pourrait être un mécanisme important pour guider le patient vers le rétablissement », estime Gallagher.

L’espoir est étroitement lié à d’autres concepts de psychologie positive, tels que le sentiment d’efficacité personnelle (auto-efficacité) et l’optimisme, qui se sont également avérées pertinents pour promouvoir la résilience et le rétablissement après des troubles émotionnels, souligne-t-il.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) Laura J.Long, Angela Richardson, JohannD’Souza, James F.Boswell, Todd J.Farchione, David H.Barlow.

Psychomédia avec sources : University of Houston, Behavior Therapy.
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Petit guide contre le plomb dans l’eau du robinet

Au Québec, « le plomb a été utilisé pour les conduites d’eau jusqu’en 1975 et dans les soudures jusqu’en 1986 », indique un article du Devoir rédigé en collaboration avec l’Institut du journalisme d’enquête de l’Université Concordia.

« Jusqu’en 2014, les robinets et la quincaillerie pouvaient contenir jusqu’à 8 % de plomb. Les tuyaux en acier galvanisé peuvent aussi relâcher le plomb dans l’eau. »

« Faire analyser son eau dans un laboratoire agréé est le meilleur moyen d’en avoir le cœur net (…). Cela coûte entre 35 et 50 dollars. Le site du ministère de l’Environnement propose une liste de tous les laboratoires agréés de la province, par région. »

Vous pouvez aussi « examiner vos tuyaux et soudures apparentes. Le plomb est de couleur grise, n’attire pas d’aimant et peut être facilement égratigné avec un couteau ou une clé. Les égratignures auront l’air argentées plutôt que cuivrées. »

Comment réduire l’exposition au plomb en attendant le remplacement des tuyaux ?

  • « Un filtre à eau certifié pour le plomb peut réduire la présence du métal à des niveaux indétectables. Le filtre doit être certifié par NSF International selon la norme NSF / ANSI 53 ou NSF / ANSI 58. »

  • « Il est recommandé de faire couler l’eau du robinet de cuisine pendant plusieurs minutes avant de l’utiliser, en particulier au réveil ou au retour du travail ou des vacances. Toute période de stagnation de plus de 30 minutes fait remonter le niveau de plomb dans l’eau. »

  • « Utilisez toujours de l’eau froide pour boire et cuisiner. »

Plus d’information dans l’article du Devoir : Petit guide citoyen contre le plomb.

Pour plus d’informations sur le plomb et la santé, voyez les liens plus bas.

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