Archives de catégorie : ACTUALITES

La vaccination COVID provoque des souffrances intenses chez un Canadien

Un homme de Gatineau, dans la province du Québec au Canada, a développé une grave condition de la peau après avoir reçu un vaccin contre le COVID-19, affirme qu’il est prêt à renoncer au système de santé canadien et à chercher un traitement à l’étranger. Continuer la lecture de La vaccination COVID provoque des souffrances intenses chez un Canadien

La Corée du Sud confirme le premier cas d’amibe « mangeuse de cerveau »

La Corée du Sud a détecté son premier cas d’infection à l’amibe Naegleria fowleri, également appelée « amibe mangeuse de cerveau », qui vit dans le sol et l’eau chaude et pénètre dans le cerveau humain par le nez, a indiqué lundi l’Agence de contrôle et de prévention des maladies de Corée (KDCA).

Le patient a passé quatre mois en Thaïlande avant de rentrer en Corée du Sud le 10 décembre, où il est décédé le 21 décembre après avoir ressenti des maux de tête, de la fièvre, des vomissements, une dysfonction de la parole et d’autres symptômes.

L’agence de contrôle des maladies va enquêter sur le parcours exact de l’infection. La voie principale d’infection est le contact d’un humain avec de l’eau contaminée. L’amibe Naegleria fowleri peut provoquer une infection rare du cerveau appelée méningo-encéphalite amibienne primaire et est généralement mortelle.

L’évacuation de l’évier de cuisine, un foyer de champignons potentiellement nocifs

Selon une étude britannique publiée dans la revue Environmental DNA, l’évier de cuisine peut être un véritable nid à microbes et à champignons, en particulier le trou d’évacuation des eaux. Continuer la lecture de L’évacuation de l’évier de cuisine, un foyer de champignons potentiellement nocifs

BioNTech administre la dose au premier patient de l’essai de phase 1 du vaccin candidat contre le virus de l’herpès simplex

BioNtech a administré le premier vaccin de candidat herpes BNT163 conçu pour prévenir les lésions génitales dans le cadre d’une étude de recherche clinique de phase 1, a indiqué l’entreprise allemande de vaccins mercredi.

Le candidat vaccinal vise à prévenir l’HSV-2, le virus de l’herpès simplex qui cause l’herpès génital, et potentiellement l’HSV-1, qui cause l’herpès oral et peut entraîner de l’herpès génital.

C’est le premier résultat de la collaboration de recherche établie en 2018 entre l’Université de Pennsylvanie et BioNtech visant à développer des candidats vaccins à ARNm pour la prévention et le traitement de diverses maladies infectieuses.

L’Organisation mondiale de la santé estime le nombre de personnes âgées de 15 à 49 ans souffrant d’une infection à l’HSV-2 à environ 491 millions.

BioNTech prévoit d’inscrire 100 personnes âgées de 18 à 55 ans dans son essai de phase 1 du médicament, a ajouté l’entreprise.

L’entreprise basée à Mayence a indiqué dans un communiqué séparé qu’elle avançait sur deux candidats vaccins à ARNm contre le paludisme et la tuberculose, qu’elle prévoit de mettre en essai à la fin de 2022 ou au début de 2023.

Liste 2023 de 107 médicaments plus dangereux qu’utiles selon Prescrire

Pour la 11e année consécutive, la revue Prescrire a publié, dans son numéro de décembre 2022, sa liste des « médicaments autorisés mais plus dangereux qu’utiles » qui sont « à écarter pour mieux soigner ».

Ce bilan 2023 porte sur 107 médicaments (dont 88 commercialisés en France) analysés dans Prescrire de 2010 à 2022.

Il s’agit de médicaments (parfois seulement une forme ou un dosage particuliers) qui, selon une évaluation rigoureuse de Prescrire, sont « plus dangereux qu’utiles dans toutes les indications figurant dans leur AMM (autorisation de mise sur le marché) ».« Le plus souvent, quand un traitement médicamenteux paraît souhaitable, d’autres options ont une meilleure balance bénéfices-risques que ces médicaments à écarter. Et dans certaines situations, l’option la plus prudente est de ne pas recourir à un médicament. »Modifications par rapport au bilan 2022

Par rapport au bilan de 2022, certains médicaments ont été retirés et d’autres ont été ajoutés.

Trois médicaments ajoutés

  • Une poudre de graine d’arachide contenant des protéines d’arachide (Palforzia), autorisée par voie orale dans la désensibilisation en cas d’allergie à l’arachide.
  • Le roxadustat (Evrenzo), autorisé dans l’anémie liée à une insuffisance rénale chronique.
  • La teinture d’opium (Dropizal), une « soupe » de divers constituants du pavot (Papaver somniferum L.) autorisée dans les diarrhées sévères.

Un médicament de retour

  • Le nintédanib, autorisé dans certains cancers bronchiques non à petites cellules (sous le nom de Vargatef) et dans certaines affections pulmonaires chroniques (sous le nom de Ofev), avait été retiré du bilan des médicaments à écarter de 2021, le temps d’évaluer sa balance bénéfices-risques dans de nouvelles indications. Dans ces situations aussi, la balance bénéfices-risques s’est avérée défavorable.

Deux médicaments retirés du bilan le temps de leur réévaluation

  • « L’idébénone (Raxone) a été retirée du bilan des médicaments à écarter car Prescrire réévalue sa balance bénéfices-risques dans la neuropathie optique de Leber. »
  • « Le tériflunomide (Aubagio), un immunodépresseur autorisé dans la sclérose en plaques, a été retiré du bilan car Prescrire évalue sa balance bénéfices-risques dans une extension d’indication chez les enfants à partir de l’âge de 10 ans. »

Liste 2023 de 107 « médicaments plus dangereux qu’utiles »

Les risques de ces médicaments et les alternatives préférables sont précisés dans un document PDF.

Le sentiment que sa vie a du sens peut faire vivre plus longtemps

Les recherches sont de plus en plus nombreuses à montrer qu’avoir des buts ou un sentiment de sens à sa vie (« purpose ») peut être lié à des bénéfices pour la santé, tels qu’un meilleur fonctionnement physique et des risques réduits de maladies cardiovasculaires ou de déclin cognitif.

Une nouvelle étude, publiée en novembre 2022 dans la revue Preventive Medicine, montre que les personnes ayant un niveau élevé de buts ou de sentiment de sens à leur vie peuvent avoir un risque réduit de décès de toutes causes.

Cette association est légèrement plus forte chez les femmes que chez les hommes.Koichiro Shiba de la Boston University School of Public Health et ses collègues de la Harvard T. H. Chan School of Public Health ont analysé les données d’une étude nationale américaine menée avec 13 000 personnes de 50 ans et plus (constituant un échantillon statistiquement représentatif nationalement)

Ils ont évalué le sentiment que leur vie a du sens au moyen de la sous-échelle « but dans la vie » des Échelles du bien-être psychologique (faites le test) de la psychologue américaine Carol Ryff. Le risque de mortalité a été examiné sur une période de huit ans. (6 composantes du bien-être psychologique selon le modèle de Carol Ryff)

Les personnes ayant des niveaux élevés de sentiment d’avoir des buts et une vie significative présentaient un risque de décès plus faible (15,2 % de risque de mortalité) par rapport aux personnes ayant de faibles niveaux (36,5 % de risque de mortalité).

Les chercheurs ont tenu compte dans leurs analyses d’autres facteurs pouvant influencer la santé, tels que le statut socio-économique, des caractéristiques démographiques, la santé physique et mentale au début de l’étude, et ont constaté qu’une augmentation de ces facteurs était également associée à une augmentation du sentiment d’avoir des buts.

Même si le fait d’avoir le sentiment que sa vie a un sens est un facteur « psychologique », son impact sur la santé ne peut s’expliquer uniquement par les processus qui opèrent dans l’esprit et la biologie, soulignent les chercheurs. Nous devons tenir compte de la manière dont le facteur psychologique interagit avec le monde social et, en fin de compte, a un impact sur la santé.

Du sang créé en laboratoire transfusé à des volontaires et c’est une première mondiale

Une équipe de chercheurs anglais a transfusé des humains avec du sang de synthèse, issu de globules rouges cultivés en laboratoire.

Pallier le manque de sang

Alors que les réserves de sang sont trop basses en France, des scientifiques ont peut-être trouvé la solution en lançant un essai clinique révolutionnaire. Ils ont transfusé 2 participants avec des globules rouges cultivés en laboratoire.

Nous espérons que nos globules rouges vivront plus longtemps que ceux des donneurs de sang

Le Professeur de l’université de Cambridge, Cedric Ghevaert, a beaucoup d’espoir avec cette nouvelle possibilité : “Nous espérons que nos globules rouges cultivés en laboratoire vivront plus longtemps que ceux des donneurs de sang. Si notre essai, le premier du genre au monde, est un succès, cela signifiera que les patients qui ont besoin de transfusions de sang régulières en auront besoin moins souvent dans le futur, transformant ainsi leur traitement“.

Ces globules rouges ont été prélevés du sang fourni par des donneurs volontaires. Cultivés en laboratoire les globules rouges sont frais, indique le Professeur précisant qu’hors culture une poche de sang ‘vivait’ environ 120 jours.

Ils ne présentent aucun effet secondaire indésirable

A ce jour, les deux volontaires receveurs sont en pleine forme et restent étroitement surveillés : ‘Ils ne présentent aucun effet secondaire indésirable’ et se portent bien, est-il précisé dans une note. D’autres candidats recevront 2 mini-transfusions à au moins quatre mois d’intervalle, l’une de globules rouges donnés standard et l’autre de globules rouges cultivés en laboratoire afin de savoir si les globules rouges fabriqués en laboratoire durent plus longtemps que les globules fabriqués dans le corps.

Groupes sanguins rares

Les scientifiques espèrent ainsi pouvoir sous peu proposer de traiter des patients avec des groupes sanguins rares ou des personnes ayant des besoins transfusionnels complexes.

Se curer le nez augmenterait les risques de souffrir d’Alzheimer

Le développement de certaines pathologies cérébrales pourrait être facilité par une fragilisation de la peau du nez d’après une étude.

Que ce soit parce que nous sommes gênés par un élément ou parce que nous nous ennuyons, il arrive que les doigts viennent se faufiler dans les narines. Si se curer le nez n’est pas très hygiénique, certaines personnes s’épilent cette partie du corps à cause des démangeaisons. Pourtant, il serait préférable de ne pas toucher les parois nasales.

Des chercheurs ont partagé dans la revue Scientific Reports une étude étonnante et inquiétante sur cette habitude. Or, le fait de se curer le nez pourrait faciliter le développement de la maladie d’Alzheimer. En cause : une bactérie capable de voyager le long d’un nerf reliant le nez au cerveau.

Des résultats inquiétants constatés sur des souris

La bactérie en question est Chlamydia pneumoniae. Celle-ci est capable de proliférer jusqu’au cerveau en passant par le réseau nerveux. Une fois le cerveau atteint, elle prolifère et entraine l’apparition de pathologies. Or, celle-ci serait très proche de la maladie d’Alzheimer en terme de détérioration cérébrale.

Pour constater l’impact de cette bactérie, les chercheurs ont observé deux groupes de souris. Ces deux groupes ont reçu une injection de Chlamydia pneumoniae par voie nasale. Mais les souris du premier groupe avaient les parois nasales couvertes de lésions cutanées. Tandis que les museaux des souris du deuxième groupe étaient intacts.

Les chercheurs ont alors constaté que la bactérie a proliféré jusqu’aux cerveaux des deux groupes de souris. Cependant, elle n’a mis que 24h a atteindre celui des souris aux parois nasales abimées. Le processus a mis 48 heures de plus chez les souris de l’autre groupe.

Néanmoins, cette expérience inquiète les chercheurs. En effet, ils avaient déjà étudié l’impact de la bactérie Chlamydia pneumoniae sur les souris. Cependant, elle mettait en moyenne entre 1 semaine et 3 mois avant d’atteindre le cerveau.

Est-ce que cela vaut également pour le nez humain ?

Les chercheurs sont donc inquiets car les effets pourraient être similaires sur les humains. Ainsi, il serait donc préférable de ne pas abimer les parois nasales en grattant ou en épilant les poils présents dans cette zone. Néanmoins, les chercheurs restent perplexes malgré ces résultats.

Par le passé, des liens ont été trouvés entre l’apparition de la maladie d’Alzheimer et la prolifération de la bactérie. Mais malgré des autopsies, aucune étude à ce jour n’a pu prouver que Chlamydia pneumoniae était directement responsable du développement de la pathologie cérébrale.

De plus, le C. pneumoniae peut provoquer une pneumonie et d’autres infections des voies respiratoires. Si les preuves concrètes manquent encore, il reste recommandé de ne pas abîmer les parois du nez.

Petites douleurs au cœur de temps en temps : faut-il s’inquiéter ?

Les petits douleurs au cœur peuvent survenir à n’importe quel âge et peuvent avoir plusieurs origines. Mais à quel moment s’inquiéter ?

Parfois, vous avez une pointe au cœur qui vous gêne, mais vous n’arrivez pas à identifier sa cause. Comment se manifeste la douleur ? Quelles sont les causes d’une pointe au cœur ? Quels sont les symptômes ? Quelle est la conduite à tenir ? Faut-il s’inquiéter des petites douleurs au cœur qui surviennent de temps en temps ?

Qu’est-ce qu’une douleur au cœur ?

Lorsque l’on a mal au cœur, la douleur se situe au niveau de la poitrine côté gauche. Elle peut alors se manifester de différentes façons :

  • une pointe d’aiguille au niveau du cœur
  • des picotements
  • une douleur intense au niveau du thorax
  • un pincement
  • une sensation d’oppression
  • un essoufflement
  • des palpitations.

La douleur peut être plus ou moins intense, parfois localisée et à d’autres moments plus diffuse. Elle peut également être vive mais courte ou bien plus persistante.

Les causes d’une douleur au cœur

D’un effort un peu trop intense à un véritable infarctus, il est parfois difficile de déceler la cause de la douleur au cœur. Il est donc important de connaître les différents risques pour savoir à quel moment consulter.

Causes cardiaques

Les causes cardiaques sont multiples. Il faut identifier la douleur pour déterminer le risque.

  • Crise cardiaque ou infarctus : la douleur est intense, la poitrine semble serrée. Il est possible que la douleur s’étende à la mâchoire, au bras gauche voire aux 2 bras ou encore dans le dos. Souvent, la victime devient pâle, fait un malaise, sue, est essoufflée, etc.
  • Une angine de poitrine (angor) : la douleur se situe au niveau du sternum et est accentuée à l’effort. Elle peut être irradiante au niveau du cou, de la mâchoire, des épaules ou encore des bras. C’est une maladie chronique qui peut mener à un infarctus.
  • Dissection aortique : la douleur thoracique est brutale et très intense. Elle peut s’accompagner de malaises, de vomissements, d’une gêne respiratoire, d’une paralysie soudaine ou encore d’une hypotension artérielle.
  • Péricardite : elle se manifeste par de la fièvre, des douleurs musculaires et articulaires et une transpiration importante. En plus des douleurs au niveau du thorax, vous souffrez d’une irradiation dans les épaules et la mâchoire. Vous ressentez des palpitations et une accélération du rythme cardiaque.
  • Cardiomyopathie hypertrophique : la douleur thoracique est associée à une syncope, un essoufflement et des palpitations.
  • Les autres causes : parfois, un souffle au cœur ou encore de l’asthme peuvent être la cause de douleurs thoraciques à l’effort. L’essoufflement est plus important et la récupération beaucoup plus longue.

Causes pulmonaires

Bien que vous ressentiez une douleur au cœur, il est possible que le problème vienne de vos poumons.

  • Pleurésie : en plus de la douleur thoracique, le patient souffre de toux et de difficultés à respirer.
  • Embolie pulmonaire : la douleur thoracique n’a lieu que d’un seul côté. La respiration est plus rapide, vous êtes gêné. Dans certains cas, une toux avec des crachats de sang peut survenir.
  • Pneumonie : vous pensiez sans doute à un gros rhume. En effet, vous avez une toux sèche, une forte fièvre et des frissons. Cependant, une douleur survient d’un côté du thorax lorsque vous toussez et/ou respirez. Vous êtes essoufflé et vous faites des malaises. Dans ce cas, vous avez sans doute une pneumonie.

Causes digestives

Si vous rencontrez de gros problèmes de digestion, il est possible qu’ils soient la cause de vos douleurs au cœur. En effet, les reflux gastriques provoquent des douleurs au niveau du sternum.

Un ulcère, une maladie de l’œsophage, une pancréatite, etc. peuvent provoquer des sensations de douleurs au niveau du cœur.

Problèmes musculaires et osseux

Une fracture costale peut être la cause de douleurs thoraciques. Elles peuvent être très vives.

Le stress

L’anxiété et l’angoisse provoquent des pointes au niveau du cœur. Si vous ne parvenez pas à vous contrôler et à respirer calmement, vous pouvez faire des crises de panique.

L’hygiène de vie

Votre mode de vie agit directement sur votre santé et notamment votre cœur et vos poumons. Voici quelques facteurs de risque sur lesquels vous pouvez agir dès maintenant :

  • le surpoids : la graisse viscérale est très dangereuse et impacte le risque d’AVC
  • le manque d’activité physique
  • la prise de certains médicaments : discutez avec votre médecin pour avoir la bonne conduite à tenir
  • la fatigue
  • la caféine
  • le tabac

Autres symptômes

Lorsque l’on produit un effort très intense, le cœur se met à battre extrêmement fort et cela peut être gênant, voire douloureux. À ce moment, il est nécessaire de s’écouter et de connaître ses limites.

Douleur au cœur : faut-il s’inquiéter ?

Vos douleurs au cœur sont persistantes ? Elles sont accompagnées d’autres symptômes ? Cela devient une urgence.

Avant de vivre un infarctus, il est possible d’avoir quelques douleurs au cœur de temps à autre. Cela ne vous inquiète pas, pourtant c’est un moyen de prévenir le risque et d’anticiper la crise.

Les douleurs ne sont pas très importantes ? Elles surviennent de temps en temps ? Vous pouvez simplement consulter votre médecin traitant. Il vous enverra faire des examens pour déceler le problème.

Quoi qu’il en soit, peu importe la douleur, son intensité et sa durée, il faut la prendre au sérieux et consulter. Au mieux, ce n’est qu’un léger souffle au cœur ou un excès de stress que vous pourrez gérer. Mais cela peut aussi être très grave.

Vous avez des petites douleurs au cœur de temps en temps ? Allez consulter pour vérifier que cela ne cache pas un problème sous-jacent plus grave.