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Nitrites et nitrates des jambons, charcuteries… : risques de cancers

Les aliments, tels que les charcuteries, qui contiennent des nitrites et des nitrates comme agents de conservation sont liés à une augmentation des risques de cancers du sein et de la prostate, selon une étude française publiée en février 2022 dans la revue Nutrition Clinique et Métabolisme et en mars 2022 dans l’International Journal of Epidemiology.

Les nitrates et les nitrites sont utilisés comme additifs alimentaires dans les charcuteries pour augmenter la durée de conservation et éviter la croissance bactérienne.

Ils sont aussi présents à l’état naturel dans l’eau et le sol et sont couramment ingérés à partir de l’eau potable et de sources alimentaires.

Eloi Chazelas et Mathilde Touvier de l’Université Sorbonne Paris Nord (Inserm) ont, avec leurs collègues (1), étudié la relation entre les apports en nitrates et nitrites (en distinguant les sources alimentaires naturelles, l’eau et les additifs alimentaires) et le risque de cancer en analysant les données portant sur 101 056 participants à l’étude de cohorte française NutriNet-Santé (débutée en 2009 et toujours en cours).

La consommation de nitrites et de nitrates a été évaluée à l’aide d’enregistrements alimentaires répétés sur 24 heures, reliés à une base de données complète sur la composition des aliments et tenant compte des détails des noms commerciaux/marques des produits industriels.

Au cours du suivi, 3311 premiers cas de cancers incidents ont été diagnostiqués (dont 966 cancers du sein et 400 de la prostate).

Par rapport aux non-consommateurs, les plus grands consommateurs de nitrates provenant d’additifs avaient un risque 24 % plus élevé de cancer du sein ; ceci était plus spécifiquement observé pour le nitrate de potassium.

Les plus grands consommateurs de nitrites provenant d’additifs avaient un risque 58 % plus élevé de cancer de la prostate, en particulier pour le nitrite de sodium.

Aucune association n’a été observée pour les nitrates et les nitrites provenant de sources naturelles.

Dans cette grande cohorte prospective, les additifs nitratés étaient associés au risque de cancer du sein et les additifs nitrités étaient associés au risque de cancer de la prostate. « Bien que ces résultats doivent être confirmés par d’autres études prospectives à grande échelle, ils apportent de nouvelles informations dans un contexte de débat animé autour de l’interdiction des additifs nitrités dans l’industrie alimentaire », concluent les chercheurs.

Les viandes transformées telles que les charcuteries ont également été associées au cancer colorectal.

La pollution liée à des arythmies cardiaques mortelles

Les arythmies cardiaques potentiellement mortelles sont plus fréquentes les jours où l’air est très pollué par les particules fines, selon une étude présentée en mai au congrès Heart Failure 2022 de la Société européenne de cardiologie.

L’étude a été menée avec des personnes porteuses d’un défibrillateur cardioverteur implantable, ce qui a permis aux chercheurs de suivre l’apparition des arythmies et l’administration d’un traitement par l’appareil.

« Notre étude suggère que les personnes présentant un risque élevé d’arythmie ventriculaire, comme celles équipées d’un défibrillateur, devraient vérifier les niveaux de pollution quotidiens », souligne la Dre Alessia Zanni de l’hôpital Maggiore (Italie). « Lorsque les concentrations de matières particulières (PM) 2,5 et PM 10 sont élevées (supérieures à 35 μg/m3 et 50 μg/m3, respectivement), il serait judicieux de rester à l’intérieur autant que possible et de porter un masque N95 à l’extérieur, en particulier dans les zones de trafic intense. Un purificateur d’air peut être utilisé à la maison. »

La pollution de l’air extérieur tue environ 4,2 millions de personnes chaque année, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

« Près d’un décès par maladie cardiovasculaire sur cinq est dû à la pollution de l’air, qui a été classée quatrième facteur de risque de mortalité après l’hypertension artérielle, le tabagisme et une mauvaise alimentation. »

Cette étude a examiné la relation entre la pollution atmosphérique et les arythmies ventriculaires à Piacenza, ville du nord de l’Italie qui est l’une des plus polluées d’Europe selon un classement publié en 2021 de l’Agence européenne pour l’environnement. Elle se situe à la 307e position sur 323 villes pour les concentrations moyennes annuelles de PM2,5 avec un niveau de 20,8 μg/m34.

« Nous avions observé que les visites aux urgences pour des arythmies chez les patients porteurs de défibrillateur avaient tendance à se regrouper les jours où la pollution atmosphérique était particulièrement élevée », a noté la Dre Zanni. « Nous avons donc décidé de comparer la concentration de polluants atmosphériques les jours où les patients avaient une arythmie par rapport à celle des jours sans arythmie. »

L’étude a porté sur 146 patients consécutifs qui ont reçu un défibrillateur entre janvier 2013 et décembre 2017. Parmi eux, 93 ont reçu un défibrillateur en raison d’une insuffisance cardiaque après une crise cardiaque, tandis que 53 avaient une maladie cardiaque génétique ou inflammatoire. Un peu plus de la moitié (79 patients) n’avait jamais connu d’arythmie ventriculaire, et 67 patients en avaient déjà eu une. (4 signes d’insuffisance cardiaque)

Les données sur les arythmies ventriculaires (tachycardie ventriculaire et fibrillation ventriculaire) ont été recueillies à distance à partir du défibrillateur jusqu’à la fin de l’étude, fin 2017. Les chercheurs ont également enregistré le traitement délivré par le dispositif. Il s’agissait notamment de la stimulation antitachycardique pour la tachycardie ventriculaire (rythme cardiaque rapide), qui délivre des impulsions électriques au muscle cardiaque pour rétablir une fréquence et un rythme cardiaques normaux. La seconde thérapie était un choc électrique pour réinitialiser le rythme cardiaque en cas de fibrillation ventriculaire.

Les niveaux quotidiens de PM10, PM2.5, de monoxyde de carbone (CO), de dioxyde d’azote (NO2) et d’ozone (O3) ont été obtenus auprès des stations de surveillance de l’Agence régionale de protection de l’environnement (ARPA). Les patients se sont vus attribuer des expositions en fonction de l’adresse de leur domicile.

Au total, 440 arythmies ventriculaires ont été enregistrées pendant la période d’étude, dont 322 ont été traitées par stimulation antitachycardique et 118 par un choc. Les chercheurs ont trouvé une association significative entre les niveaux de PM2,5 et les arythmies ventriculaires traitées par chocs, correspondant à un risque accru de 1,5 % pour chaque augmentation de 1 μg/m3 de PM2,5. Ils ont également constaté que lorsque les concentrations de PM2,5 étaient plus élevées de 1 μg/m3 pendant toute une semaine, par rapport aux niveaux moyens, la probabilité d’arythmie ventriculaire était plus élevée de 2,4 %, quelle que soit la température. Lorsque les PM10 étaient supérieures de 1 μg/m3 à la moyenne pendant une semaine, il y avait un risque accru de 2,1 % d’arythmies.

« Les particules peuvent provoquer une inflammation aiguë du muscle cardiaque qui pourrait agir comme un déclencheur d’arythmies cardiaques. Comme ces particules toxiques sont émises par les centrales électriques, les industries et les voitures, des projets verts sont nécessaires pour protéger la santé, en plus des mesures que les individus peuvent prendre pour se protéger eux-mêmes », explique la chercheuse.

Pour limiter les risques de troubles cognitifs, dormez 7h par nuit

Les causes des troubles cognitifs sont nombreuses mais de bonnes habitudes, notamment de sommeil, limiterait leur apparition.

Dès notre plus jeune âge, nous apprenons que bien dormir mais surtout dormir suffisamment est vital. En plus de contribuer à la régénération et au bon fonctionnement du corps, il permet aux enfants de bien grandir. Une récente étude a également montré qu’un sommeil insuffisant jouait un rôle clé dans les capacités d’apprentissage et de mémorisation des enfants.

Mais passé un certain âge, le sommeil peut également aider à réduire les chances de troubles cognitifs. Si des siestes fréquentes peuvent être un signe de démence, le sommeil nocturne n’est pas concerné par cette révélation.

En revanche, la durée de votre nuit pourrait avoir un impact sur les risques de développer ces troubles. C’est ce qu’affirme une nouvelle étude réalisée par des chercheurs de l’université de Cambridge.

Une réduction des risques de troubles cognitifs mais également une meilleure santé physique

Dans le cadre de cette étude publiée dans la revue Nature Aging, les chercheurs ont cherché à savoir quelle était la durée idéale de nos nuits. Cependant, ils ont fait entrer un autre élément en ligne de compte : l’âge. En effet, le cerveau est moins vulnérable à 20 ans. Or, nos capacités cognitives peuvent commencer à décliner à partir de 40 ans.

Pour déterminer la durée de sommeil idéale, les chercheurs ont analysé deux éléments. Dans un premier temps, ils ont demandé à 500 000 personnes âgées de 38 à 73 ans de partager leurs données médicales. Dans un second temps, ces mêmes volontaires ont répondu à un questionnaire sur leurs habitudes quotidiennes. Ces questions concernaient différents points dont leur sommeil, leur bien-être général…

Enfin, les chercheurs ont effectué des examens d’imagerie ainsi que des tests pour déterminer s’ils souffraient de troubles cognitifs. Tous ces éléments ont été regroupés afin de calculer avec précision le temps de sommeil idéal.

Ne pas dormir plus de 7 heures, un point important souligné par l’étude

Les chercheurs ont conclu que la durée de sommeil idéale pour un adulte de plus de 40 ans était de 7 heures. D’après leurs analyses, cette durée comporte suffisamment de cycles de sommeil complet. Ce détail est déterminant car il impacte notre sommeil profond.

Or, si celui-ci est déréglé ou perturbé par des nuits trop courtes, il augmenterait nos chances de souffrir de troubles cognitifs. Pour rester en bonne santé, qu’elle soit mentale mais aussi physique, il est donc recommandé de dormir 7 heures par nuit. Ce point est valable aussi bien en semaine qu’en week-end, même si les Français ont tendance à dormir davantage le week-end.

Les médicaments anti-inflammatoires pourraient entraîner des douleurs chroniques

L’utilisation d’anti-inflammatoires et de stéroïdes pour soulager la douleur pourrait augmenter les risques de développer une douleur chronique, selon une étude publiée en mai 2022 dans la revue Science Translational Medicine.

« L’inflammation fait partie du processus normal de guérison d’une blessure douloureuse, et en la contrant au moyen de médicaments, on risquerait de rendre le traitement de la douleur plus difficile », explique le communiqué des chercheurs.

« Depuis des décennies, nous utilisons des anti-inflammatoires pour traiter la douleur. Toutefois, nous avons découvert que cette solution à court terme risquait de causer des problèmes à long terme », explique Jeffrey Mogil, professeur au département de psychologie de l’Université McGill et titulaire de la chaire E. P. Taylor sur la douleur.Mogil et ses collègues (1) ont découvert que les neutrophiles – un type de globules blancs qui aide à combattre les infections – jouent un rôle clé dans la résolution de la douleur.

En effectuant des analyses géniques chez 98 personnes souffrant de douleurs lombaires, « nous avons observé, au fil du temps, des changements dans les gènes des sujets dont la douleur avait disparu. Le principal facteur serait une modification des cellules sanguines, principalement des neutrophiles, et de leur activité », explique Luda Diatchenko, professeure à la Faculté de médecine et titulaire de la Chaire d’excellence en recherche du Canada sur la génétique de la douleur humaine.

L’inflammation joue un rôle clé dans la résolution de la douleur

« Les neutrophiles sont très présents aux premiers stades de l’inflammation et ouvrent la voie à la guérison des tissus lésés. L’inflammation a sa raison d’être, et il pourrait être dangereux de tenter de l’enrayer », explique le professeur Mogil.

Dans une étude menée sur la souris, les chercheurs ont observé que le blocage expérimental des neutrophiles a prolongé la douleur jusqu’à dix fois sa durée normale, rapporte le communiqué. « Le traitement de la douleur à l’aide d’anti-inflammatoires et de corticostéroïdes comme la dexaméthasone et le diclofénac a également produit le même résultat, bien qu’ils aient été efficaces contre la douleur au début. »

« Ces résultats sont également corroborés par une analyse distincte portant sur 500 000 personnes au Royaume-Uni, qui a montré que les personnes prenant des anti-inflammatoires pour traiter leur douleur étaient plus susceptibles de souffrir de douleurs deux à dix ans plus tard, un effet qui n’a pas été observé chez les personnes prenant de l’acétaminophène ou des antidépresseurs. »

Reconsidérer le traitement médical standard de la douleur aiguë

« Nos résultats suggèrent qu’il est peut-être temps de reconsidérer la façon dont nous traitons la douleur aiguë. Heureusement, la douleur peut être combattue par d’autres moyens qui n’impliquent pas d’interférer avec l’inflammation », conclut Massimo Allegri, médecin à l’hôpital Policlinico de Monza en Italie et à l’Ensemble Hospitalier de la Cote en Suisse.

« Nous avons découvert que la résolution de la douleur est en fait un processus biologique actif », déclare la professeure Diatchenko. « Ces résultats devraient être suivis d’essais cliniques comparant directement les anti-inflammatoires à d’autres analgésiques qui soulagent les douleurs mais ne perturbent pas l’inflammation. »

La croissance des enfants ralentie pendant les grandes vacances ?

Si les grandes vacances sont très attendues par les enfants, elles auraient des conséquences inattendues sur leur croissance.

La croissance des enfants peut dépendre de nombreux facteurs. Selon leur ADN, les activités qu’ils pratiquent ou leurs activités, ils peuvent plus facilement grandir que d’autres enfants. D’ailleurs, une étude a démontré que le sommeil avait un rôle déterminant dans la croissance des enfants.

Mais est-ce que la période de l’année a aussi un impact sur cette croissance ? C’est la question que se sont posées des infirmières du Centre de recherche sur la nutrition des enfants de Houston.

Elles ont observé l’IMC et la taille des enfants pendant une période de 5 ans. Les résultats de cette étude ont récemment été publiés dans la revue Frontiers in Physiology et elles mettent en lumière un curieux phénomène.

Une diminution de la croissance constatée pendant l’été

Le but premier de l’étude était d’observer le rythme de croissance des enfants entre la fin de la maternelle et la dernière année de primaire. Pour suivre au plus près l’évolution des enfants, des relevés ont été effectués tous les deux mois.

Les infirmières mesuraient la taille des enfants, relevaient le poids et calculaient ensuite l’IMC. À la fin des 5 ans, elles ont ensuite analysé l’ensemble des données pour voir s’il y avait une forme de saisonnalité. Elles ont alors remarqué qu’il n’y avait pas de variation sur le poids des enfants, quelle que soit la période de l’année.

En revanche, elles ont vu que la taille pouvait être impactée par les saisons. En effet, elles ont observé que les enfants grandissaient de manière régulière pendant toute l’année scolaire. Cependant, la croissance ralentissait pendant les grandes vacances. Or, cela peut avoir des conséquences sur la santé des enfants.

Des risques augmentés d’obésité chez les enfants ?

En effet, si la taille n’est pas proportionnelle au poids, l’IMC est impacté. Sur le corps des enfants, cela se traduit par du surpoids ou de l’obésité. Quand la rentrée scolaire approche, les enfants peuvent donc être un peu plus potelés qu’au début des vacances. Mais à l’heure actuelle, les raisons de cette baisse de régime est encore inconnue.

Les infirmières doivent continuer continuer les recherches pour comprendre l’origine de cette croissance ralentie. Leurs premières hypothèses évoquent le rythme scolaire et les activités imposées aux enfants. Celles-ci pourraient favoriser la croissance et expliquer la régularité de la taille sur une grande partie de l’année.

Pour limiter ce phénomène, les enfants peuvent continuer de faire des activités sportives comme de la natation, du vélo ou des sports estivaux. Mais cela doit rester de l’ordre du plaisir pour que les grandes vacances restent des vacances !

Le café, mauvais pour notre cholestérol ?

Consommer trop de café pourrait avoir des répercussions sur notre taux de cholestérol. Mais l’impact ne serait le même selon notre sexe.

Le café peut avoir de nombreuses vertus. Indispensable pour de nombreuses personnes, il nous aide à démarrer la journée en réveillant notre organisme grâce à la caféine. Cette même caféine aurait d’ailleurs des effets bénéfiques pour atténuer certaines maladies.

Néanmoins, la caféine est un stimulant qui peut avoir des effets négatifs sur notre organisme. Les effets les plus connus sont la dépendance, la nervosité, des insomnies plus fréquentes ou encore des maux d’estomac. Cependant, si ces désagréments sont physiques, le café peut aussi avec un impact invisible à l’œil nu.

Récemment, des études ont mis en lumière le fait que le café pouvait augmenter le taux de cholestérol s’il est consommé en grande quantité. Une équipe de chercheurs a souhaité comparer l’impact qu’avait le café sur la santé.

Les différents types de café étudiés

Pour cette étude, les chercheurs ont pris plusieurs éléments en compte. Tout d’abord, ils ont invité uniquement des volontaires âgés de plus de 40 ans. Ensuite, ces volontaires ont du remplir un questionnaire concernant leurs habitudes de consommation. Tous les détails ont été pris en compte : consommation journalière, type de café, mode de préparation…

Enfin, les chercheurs ont analysé l’ensemble de ces données et les ont comparé avec les révélés des taux de cholestérol de chaque participant. L’ensemble de leurs constats a par la suite fait l’objet d’une publication dans la revue spécialisée Open Heart.

Il ressort de cette étude que le type de café consommé mais également le sexe avaient des influences notables sur le taux de cholestérol. Mais cette augmentation du cholestérol variait beaucoup en fonction du nombre de tasses bues quotidiennement.

Le taux de cholestérol augmenté à partir de 3 à 6 tasses de café selon le sexe

En moyenne, ils ont constaté que les hommes buvaient 5 tasses de café par jour. Si les cafés en question sont des expressos, les hommes augmenteraient significativement leur taux de cholestérol.

À contrario, les femmes ne buvaient que 4 tasses de café. Cependant, les chercheurs ont remarqué que si les femmes boivent plus de 6 tasses de café filtré, elles augmenteraient également leur taux de cholestérol. Mais ce constat n’a pas été observé chez les hommes volontaires.

Le choix du café consommé et le nombre de tasses bues devraient donc être limités pour éviter des problèmes de santé. Mais il ne s’agit que d’une première étude sur les conséquences liées aux différents types de préparation de café. Néanmoins, les chercheurs rappellent que la boisson est le stimulant est le plus consommé au monde. Bien connaître ses effets sur notre santé est donc primordial.

Les « patchs anti-ondes » n’ont pas de bénéfice pour la santé

L’influenceuse Enjoyphoenix a établi un partenariat rémunéré pour promouvoir des « patchs anti-ondes » sur son compte Instagram. Problème : le bénéfice sanitaire de ces autocollants n’est pas prouvé. Ils pourraient même être néfastes.

C’est un partenariat rémunéré qui va peut-être causer davantage de maux de tête à Enjoyphoenix que les ondes émises par les smartphones. En effet, la célèbre influenceuse s’est retrouvée à faire la promotion d’un produit dont le bénéfice sanitaire n’a jusqu’à présent pas été scientifiquement démontré. Un gadget qui est présenté comme capable de réduire ou annuler des symptômes attribués aux ondes, justement, comme les maux de tête.

Que s’est-il passé ? Dans la soirée du 4 mai 2022, la youtubeuse et instagrammeuse française, qui s’appelle Marie Lopez dans la vie civile, a partagé plusieurs « stories » sur son compte personnel. Ces « stories », qui sont des contenus éphémères visibles pendant 24 heures, sont notamment consacrées à une entreprise suisse, Fazup, dont la spécialité est de fabriquer des « patchs anti-ondes ». Ou du moins, des patchs présentés comme tels.

Enjoyphoenix story Fazup

En tout, Enjoyphoenix a partagé neuf stories sur sa compte Instagram dans lesquels elle vante les mérites supposés de ce patch. « Fazup n’est pas un simple autocollant, mais une antenne passive qui se colle précisément sur l’antenne de votre mobile grâce à l’outil de pose fourni. Il régule l’émission d’ondes des mobiles à la source, et réduit votre exposition, mais n’élimine pas 100 % des ondes », peut-on par exemple lire dans un encart accompagnant le propos de l’influenceuse.

Tout le reste est à l’avenant. Le problème, malheureusement pour Enjoyphoenix comme pour les internautes qui accorderaient à tort leur confiance dans ce partenariat rémunéré (le montant du contrat entre l’influenceuse et Fazup n’est pas public. On sait seulement que les internautes qu’elle réussira à convertir auront droit à une réduction de20 % en utilisant un code sur le site du marchand), c’est que ces patchs n’ont pas démontré leur efficacité.

C’est normal que les smartphones émettent des ondes, puisque ce sont des liaisons sans fil

D’abord, un constat : il faut rappeler que les smartphones n’étant pas connectés physiquement par un fil à une antenne-relais ou à une box Internet, ils sont bien obligés de communiquer différemment. C’est là que les ondes radio entrent en jeu : c’est normal que les smartphones en émettent et en reçoivent, puisqu’il s’agit de télécommunications sans fil. Un patch anti-ondes qui bloquerait d’ailleurs 100 % des ondes poserait d’ailleurs quelques petits soucis pour communiquer.

Ces ondes constituent ce qu’on appelle le spectre électromagnétique. Il s’agit d’un champ invisible et impalpable qui nous entoure et nous pénètre. Il se trouve partout. La lumière en fait partie. Les rayons X aussi, tout comme les ultraviolets, l’infrarouge et, bien sûr, les ondes radio. C’est grâce à ce spectre que l’on peut avoir des liaisons sans fil (Wi-Fi, Bluetooth, 4G, 5G, etc.). Ces ondes ont des spécificités variées (de fréquence, d’énergie, de longueur d’onde).

Ces prolégomènes établis, est-ce que ces patchs ont un quelconque intérêt pour la santé ? La réponse va d’un « non » ferme et massif et « le bénéfice sanitaire n’est pas démontré », dans le meilleur des cas, à « cela pourrait même s’avérer plutôt nocif » dans le pire. Les équipements anti-ondes en général et les patchs Fazup en particulier ont déjà fait l’objet de plusieurs publications de vérification et de démystification. En somme, ça ne sert à rien, et ça surfe sur une peur et une méconnaissance de la tech.

Dans une FAQ consacrée à l’exposition du public aux ondes, l’Agence nationale des fréquences (dont la mission est de vérifier que le niveau d’exposition est conforme à la réglementation) explique que « les dispositifs anti-ondes destinés à être placés sur ou à proximité de l’antenne du téléphone mobile ne montrent pas d’efficacité de protection significative pour l’ensemble des téléphones mobiles et des bandes de fréquence testés. »

Il faut savoir que cette agence a la capacité de relever tout dépassement ou tout écart par rapport aux niveaux fixés par la réglementation. Lorsque cela survient, elle peut exiger du constructeur qu’il règle la puissance d’émission par une mise à jour. Elle peut aussi exiger le retrait du marché de certains produits, y compris un smartphone. Le Razer Phone 2 avait ainsi été rappelé parce qu’il émettait trop d’ondes.

L’Agence nationale des fréquences renvoie d’ailleurs aux travaux menés en 2013 par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) sur le sujet. Treize dispositifs avaient été testés et les conclusions étaient alors très claires : « Les dispositifs anti-ondes destinés à être placés sur ou à proximité de l’antenne du téléphone mobile ne montrent pas d’efficacité de protection significative pour l’ensemble des téléphones mobiles et des bandes de fréquence testés. Aucune conclusion ne peut donc être apportée quant à leur efficacité sur une diminution du niveau de DAS. »

Ce sont sur ces conclusions que la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a mené, en 2015, une enquête sur les conditions de commercialisation des dispositifs « anti-ondes » pour téléphone mobile. La vente de ces équipements s’accompagne souvent d’allégations multiples qu’il convient de vérifier. La plupart d’entre elles n’ont aucun fondement.

Les smartphones sont soumis à des seuils réglementaires très précis pour préserver la santé

Le DAS, acronyme pour « débit d’absorption spécifique », est un indicateur chiffré qui sert à quantifier l’énergie des ondes émises par les équipements radioélectriques qui est absorbée par le corps humain. Plus cet indicateur est bas, mieux c’est. Cet indicateur est public : on le trouve sur la fiche de chaque smartphone, à côté de ses autres caractéristiques techniques. Il permet d’indiquer au public l’intensité du DAS pour chaque modèle.

Plusieurs seuils de DAS existent en France et la règle est, bien entendu de ne pas les dépasser. La mesure se fait en watts par kilogramme (W/kg). Il est de 2 W/kg pour la tête et pour le tronc, c’est-à-dire le torse. Il est de 4 W/kg pour les membres. Ces mesures sont faites à une distance de quelques millimètres à peine, afin de retranscrire le plus fidèlement possible l’exposition d’une personne en train de téléphoner, l’ayant dans une poche ou à la main.

Reste alors une question : comment ont été choisies ces valeurs-limites de 2 et 4 W/kg ? En fait, elles sont issues des travaux de la commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants, une organisation internationale non gouvernementale est composée d’experts scientifiques indépendants. Ces valeurs ont été établies en 1998, mais peuvent être révisées si besoin. C’est déjà arrivé, sans que cela ne remette en cause le cadre précédent.

En simplifiant à grands traits, les seuils ont été conçus en deux temps. Il y a d’abord eu une phase d’expérimentation, pour déceler un effet thermique (un échauffement des tissus, en clair) dû aux ondes est observé. À partir de ce constat, une limite réglementaire a été fixée. Cette limite est cinquante fois inférieure à ce qui a été mesuré en laboratoire. C’est une marge de sécurité significative qui sert à couvrir d’éventuelles incertitudes scientifiques.

C’est donc sur cette limite réglementaire, cinquante fois plus basse que ce qui a pu être décelé en laboratoire, que le débit d’absorption spécifique a été pensé. C’est donc à ce niveau que l’Agence nationale des fréquences intervient pour régler la puissance du signal avec les constructeurs. L’agence a d’autres missions par ailleurs, toujours en lien avec les ondes. Elle est par exemple très occupée par la 5G et les compteurs Linky, mais n’a rien décelé de préoccupant, malgré les inquiétudes qui ont pu germer sur les réseaux sociaux.

En clair, l’exposition de la population aux ondes est globalement faible en France. Il peut exister de temps à autre des cas atypiques, des écarts et des dépassements de seuil, mais ceux-ci font l’objet de contrôles et de corrections. Dans le cas des portables, cela se traduit par des mises à jour logicielles et, dans les cas les plus sérieux, par un retrait du produit et, parfois, une sanction pécuniaire contre le fabricant.

Des patchs anti-ondes dont l’efficacité n’est pas prouvée et qui peuvent être contreproductifs

Enjoyphoenix n’est en tout cas pas la seule personnalité publique ou influence à se laisser convaincre par ces patchs anti-ondes. Comme l’a relevé le journaliste Raphaël Grably, Fazup a pu s’appuyer sur Louise Chabat, influenceuse « jeunes mères » et fille de l’acteur Alain Chabat, pour relayer sa communication. Une enquête de BFM TV montrait d’ailleurs la stratégie de Fazup consistant à effrayer les jeunes mères pour vendre des patchs anti-ondes.

Comme le relevait l’article dès 2020, Fazup n’apporte aucune preuve concernant les effets de ses produits sur la santé. Questionnés à ce sujet, les deux fondateurs de Fazup admettaient à l’époque qu’il n’avait pas apporté une quelconque preuve du bénéfice sanitaire de cet autocollant. Ils admettaient jouer à demi-mot sur les mots : « Nous écrivons par exemple que notre produit élimine la sensation de maux de tête, non qu’il élimine les maux de tête. »

Toujours en 2020, Stéphane Marty, un ingénieur en micro électronique et vidéaste de la chaîne Deus Ex Silicium, qui s’intéresse justement au fonctionnement des appareils, en décortiquant de toutes sortes de manières, a publié une vidéo dans laquelle il analyse et test un patch de Fazup pour smartphone. Et les conclusions de ces mesures sont loin d’être flatteuses.

n fait, et c’est tout le paradoxe de ces dispositifs présentés comme anti-ondes : ces patchs apparaissent même contreproductifs, voire plutôt nocifs pour la santé. Comme certains de ces produits entravent la propagation diffuse des ondes, dans le cadre d’un fonctionnement normal, les smartphones, constatant une difficulté pour accrocher un signal avec l’antenne-relais, se retrouvent à émettre davantage d’ondes pour surmonter l’obstacle.

C’est ce que pointait d’ailleurs l’Anses dans son avis de 2013. « Les protections qui modifient les performances radioélectriques des téléphones mobiles, en dégradant par exemple les capacités de réception, risquent, dans des conditions d’utilisation réelles, d’augmenter le niveau d’exposition de l’utilisateur ». Autrement dit, ce type de patch ne laisse pas les ondes s’échapper naturellement : il génère au contraire des points de focalisation, avec à la clé une intensité accrue, qui elle est davantage néfaste. Absurde.

Pique-nique sur l’herbe, sortie au parc : attention aux tiques (maladie de Lyme)

« La vigilance est de mise dès qu’il y a de la verdure : non seulement lors d’une marche en forêt, mais aussi au cours d’un pique-nique sur l’herbe, d’une partie de pêche, d’une séance de jardinage ou d’une sortie au parc, même en ville », souligne l’association de défense des consommateurs française UFC-Que Choisir.

Les tiques, qui peuvent transmettre des virus, bactéries ou parasites aux animaux et aux humains, sont particulièrement actives au printemps et à l’automne, souligne de son côté l’Agence nationale française de sécurité sanitaire de l’environnement (Anses).

« La principale maladie humaine liée aux tiques est la maladie de Lyme. En cas d’infection, un halo rouge caractéristique apparaît sur la peau quelques jours après la piqûre, le plus souvent autour de cette dernière, et s’étend de façon circulaire. En l’absence de traitement, la maladie peut provoquer des atteintes cutanées, musculaires, neurologiques et articulaires, parfois très invalidantes. »

« Pour éviter ce risque, quelques précautions peuvent être prises », indique l’agence :

  • « utilisez des répulsifs, en privilégiant ceux disposant d’une autorisation de mise sur le marché et en respectant leurs conditions d’emploi : l’ensemble de ces informations figurent sur l’étiquette, l’emballage et/ou la notice des produits ;
  • portez des chaussures fermées et des vêtements couvrants de couleur claire, pour mieux repérer les tiques sur la surface du tissu ;
  • évitez de marcher au milieu des herbes hautes, des buissons et des branches basses et privilégiez les chemins balisés ;
  • inspectez-vous au retour de vos promenades ;
  • en cas de piqûre, détachez immédiatement les tiques fixées à l’aide d’un tire-tique, d’une pince fine ou, à défaut, de vos ongles. N’utilisez en aucun cas de l’éther ou tout autre produit et désinfectez la plaie ;
  • surveillez la zone de piqûre pendant plusieurs jours et consultez votre médecin en cas de symptômes. »

« S’asseoir simplement dans l’herbe peut suffire pour attraper une tique, prévoir un petit tapis ou un paréo pour s’isoler du sol est impératif », conseille l’UFC-Que Choisir.

Un quart des piqûres de tiques dans les jardins

Si les piqûres de tiques sont souvent associées aux promenades en forêt, ce risque existe également dans les jardins : ainsi, 25 % des piqûres de tiques auraient lieu dans les jardins, selon les données de l’application Signalement Tique développée par INRAE et le Centre permanent d’initiatives pour l’environnement de Nancy-Champenoux, dans le cadre du programme de recherche participative CiTIQUE, auquel l’Anses est partenaire.

L’aubergine au cœur d’une fake news santé

Un post Facebook a présenté l’aubergine comme un légume capable de soigner le cancer mais cette information a choqué les scientifiques.

Depuis plusieurs années, les études sur les bienfaits des fruits et légumes se sont multipliées. L’un des derniers exemples en date révélait le potentiel de l’avocat dans la diminution des problèmes cardiaques. Mais il arrive que d’autres aliments soient mis en avant car ils réduiraient les risques de développer un cancer.

Ainsi il n’est pas rare de croiser sur les réseaux sociaux des recettes à base de légumes ou de fruits. Si elles ne sont pas forcément sujettes à des études scientifiques, elles aideraient à purifier l’organisme ou faire le plein de vitamines.

Cependant, un remède à base d’aubergine posté sur Facebook a récemment beaucoup fait parler de lui. Partagé le 15 avril 2022, le post en question ne concerne pas l’aubergine de nos potagers mais une variété appelée aubergine sauvage. Or, le post prêterait des vertus miracles à ce petit légume et à une recette qui y est associée.

Un sujet sensible rapidement démenti par la communauté scientifique

En effet, le post affirmait que le remède et les petites aubergines qu’il contient guérirait le cancer du sein. Pire encore, le remède permettait de signer « tout type de cancer » d’après les mots employés par la personne qui a publié le post. Cependant, il n’existe à ce jour aucune preuve scientifique ou étude affirmant cela.

Or, la publication a été vue plus de 25 000 fois depuis sa mise en ligne. Face à l’ampleur prise, les scientifiques ont décidé d’agir. Plusieurs d’entre eux ont contacté l’Agence France Presse afin de faire part de leurs inquiétudes et de publier un démenti.

En effet, les chercheurs n’ont aucune donnée scientifique sur le sujet alors que l’aubergine sauvage serait capable de soigner tous les cancers. Mais Béatrice Fervers, cancérologue à Lyon, a démenti cela.

Elle rappelle que « la plupart des cancers du sein et des cancers de la prostate sont des cancers dits hormonodépendants. L’action des hormones rentre en ligne de compte et fait partie du traitement. Ce n’est pas le cas du cancer de l’estomac, du rein et du foie ».

L’aubergine a-t-elle de vrais bienfaits sur la santé ?

Même si les scientifiques alertent les médias, de nombreuses personnes croient en ce post. Or, en plus de ne pas être forcément efficace, il pourrait être dangereux pour la santé de certains patients. 

Malgré cette fake news, faut-il pour autant bannir l’aubergine de nos potagers ? Non, car celle-ci a bien des vertus santé prouvées par plusieurs études. En effet, l’aubergine aiderait à baisser le taux de glycémie des personnes diabétiques. Elle permettrait également de réduire le taux de cholestérol quand elle est consommée en jus. Enfin, grâce à sa richesse en fibres, l’aubergine favoriserait la digestion.

Les boissons sans sucres bénéfiques pour la perte de poids

Si vous buvez des boissons sans sucre ou des sodas light, vous pouvez perdre un peu de poids d’après une nouvelle étude.

Les boissons sucrées sont au cœur de nombreux débats chez les nutritionnistes. Non recommandées, elles contribuent à l’épidémie d’obésité à travers le monde. Mais elles seraient également responsables du développement de certaines maladies graves.

Chez les enfants, ces boissons augmenteraient les risques de diabète et de problèmes rénaux. De plus, elle causerait des troubles de la reproduction une fois adultes.

Les différents effets négatifs des sodas sur notre santé

Le surpoids et l’obésité sont deux des plus importants problèmes de santé causés par ces boissons. Pour proposer une alternative, les grandes marques ont créé des boissons allégées ou sans sucre. Il peut s’agir d’eaux aromatisées ou de sodas light/free. Celles-ci sont censées être meilleures pour la santé.

Les méfaits de l’aspartame et de la stevia sont encore méconnus. Toutefois, beaucoup de personnes se demandaient si consommer ces boissons pouvaient aider à perdre du poids. Une méta-analyse publiée le 14 mars dernier dans le journal spécialisé JAMA Network a donné un début de réponse.

Une réduction de l’IMC et une légère perte de poids enregistrées

Cette méta-analyse incluait l’étude de 17 tests menés sur la consommation de boissons des Américains. Celles-ci impliquaient plus de 1 700 adultes volontaires et ont duré entre 3 semaines et un an. il en ressort des résultats positifs.

Il avait été demandé aux volontaires de passer d’une consommation régulière de sodas classiques à des boissons hypocaloriques ou sans sucres. Or, les chercheurs ont constaté une réduction de l’IMC de 0.2 point et une perte de poids de 2 livres soit environ 900 grammes.

Si ces chiffres sont assez faibles, ils restent encourageants pour les scientifiques.

Des boissons qui représentent une alternative intéressante à l’eau ?

Pour les nutritionnistes, l’idéal reste de consommer de l’eau au quotidien. Cependant, le docteur Tauseef Ahmad Khan (chercheur au département des sciences nutritionnelles de l’Université de Toronto et coauteur de l’étude) précise que « nos résultats montrent que les gens ont un autre choix – une boisson peu ou pas calorique est également une bonne option ».

De plus, cela peut aider à combattre l’épidémie d’obésité à travers le monde. Rien qu’aux États-Unis, une personne ordinaire consomme en moyenne 350 grammes de sucre par jour. Cela équivaut à plus de 22 cuillères à café de sucre quotidiennes. Or, un soda classique en contient à lui seul une grande quantité. Par exemple, une simple canette de Coca contient l’équivalent de 10 cuillères à café de sucre.

En conséquence, cette étude peut inciter les habitués des sodas classiques à se tourner vers les sodas light ou sans sucre. Néanmoins, des études complémentaires doivent encore être menées sur le sujet.