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Les patients moins stressés à l’hôpital grâce aux chiens

Les bienfaits thérapeutiques des chiens s’invitent dans les hôpitaux afin de calmer les patients mais aussi de réduire leur douleur.

Loin d’être de simples compagnons, les chiens peuvent avoir un vrai impact sur notre santé. Des études ont démontré que nos animaux de compagnie nous aident à rester actifs et en bonne forme physique. Le chien aiderait aussi à sortir les personnes âgées de la solitude ou encore à combattre le déclin cognitif. Cependant, l’un des bienfaits les plus connus du chien est le fait de diminuer le stress.

Être en contact 5 minutes avec un chien ferait baisser le niveau d’anxiété et de stress. De plus, si le chien accompagne un enfant, ce dernier a moins de chances de souffrir d’anxiété en grandissant. Cette capacité apaisante du chien a inspiré des chercheurs canadiens.

Ils ont souhaité voir si le chien pouvait déstresser les gens dans un lieu qui est souvent source d’inquiétude : les urgences d’un hôpital.

Passer 10 minutes avec des chiens pour atténuer le stress des urgences

Cette étude sur le terrain a été menée par des chercheurs canadiens de l’hôpital Royal University de Saskatoon. Pour déterminer les effets du chien sur les patients, chaque test s’est déroulé en deux temps. Dans un premier temps, les patients qui arrivaient aux urgences devaient remplir un petit questionnaire.

Ils évaluaient leur niveau d’anxiété, de bien-être mais aussi de douleur, quelle que soit la raison de la venue aux urgences. Puis les chercheurs mesuraient le rythme cardiaque de chaque personne interrogée.

Dans un second temps, des chiens étaient amenés aux patients. Trente minutes plus tard, le rythme cardiaque était mesuré à nouveau, ainsi que la fréquence artérielle. Les chercheurs constatent alors que 48% des patients se sentent moins anxieux et que 43% des patients ressentent moins la douleur au contact du chien.

L’une des premières études menées sur le sujet

D’après le docteur Colleen Dell, « cette étude est l’une des seules à porter sur les équipes de chiens de thérapie dans un service d’urgence, et le seul essai clinique contrôlé dont nous avons connaissance à porter sur la douleur des patients dans un service d’urgence ».

Cette étude marque une évolution mais aussi un potentiel changement dans le fonctionnement des hôpitaux. Si d’autres essais s’avèrent concluants, des maitres chiens pourraient intégrer les équipes d’urgence afin de soulager les patients. Cela pourrait également permettre de calmer les plus anxieux qui redoutent une visite à l’hôpital.

Toutefois, aucune différence n’a été constaté sur la fréquence cardiaque ou artérielle suite au passage du chien. Les résultats complets de cette étude ont été publiés le 9 mars 2022 dans le journal spécialisé PLoS One.

Le changement d’heure, mauvais pour la santé ?

En mars et en octobre, le changement d’heure nous permet de gagner ou de perdre une heure. Mais est-il bon pour notre corps ?

Rendez-vous semestriel mis en place par un décret de 1975, le changement d’heure rythme le quotidien des Français. À l’origine, cette démarche visait à faire des économies d’énergie quand les jours rallongeaient. Cependant, celle-ci pourrait bien disparaître dans les années à venir.

Encore pratiqué en 2022, le premier changement d’heure de l’année a eu lieu dans la nuit du 26 au 27 mars. Le changement marque le passage à l’heure d’été. Cela fait que nous dormons une heure de moins. Or, cette modification légère de notre cycle de sommeil pourrait avoir des conséquences sur notre horloge biologique.

Ce rituel a récemment fait l’objet d’un billet publié sur le site de l’Inserm le 25 mars 2022. Il alerte notamment sur les effets négatifs de ce rituel sur notre cycle de sommeil.

Une adaptation parfois difficile pour notre organisme lors du passage à l’heure d’été

L’un des deux changements d’heure est plus particulièrement concerné par ces effets néfastes : l’heure d’été. Le fait de passer de 2h à 3 h du matin fait que nous perdons tous une heure de sommeil. Cela fait que notre organisme est déboussolé et a moins de temps pour se reposer.

De plus, il faudrait compter environ 3 semaines pour que notre organisme s’habitue au changement. D’ailleurs, certains spécialistes estiment que le changement est plus difficile à encaisser qu’un décalage horaire causé par un voyage.

Ce décalage se traduit par plusieurs symptômes temporaires. Parmi ces symptômes, on trouve des troubles de l’attention, des sautes d’humeur ou encore une baisse de la productivité.

Un changement d’heure qui n’est pas ressenti de la même manière

Les effets d’un changement d’habitude sur notre horloge biologique varient beaucoup selon les individus. Certains personnes peuvent très bien le vivre mais beaucoup de personne ont du mal avec cette transition.

Or, le changement d’heure peut profondément impacter les adolescents ou encore les travailleurs de nuit. Enfin les personnes ayant de base des troubles du sommeil peuvent aussi être impactés. Cela fait que la question de la bonne heure à adopter fait débat.

Avec la potentielle suppression du changement d’heure, les différents États européens devront déterminer l’heure à conserver. Cependant, les scientifiques ont un avis bien tranché sur la question. Ils estiment que l’heure d’hiver est meilleure pour notre santé. En effet, celle-ci ce rapproche le plus de l’heure physiologique et donc d’un cycle de 24 heures.

Néanmoins, il faudra attendre la décision du Conseil Européen sur le sujet pour déterminer si le changement est vraiment supprimé et quelle heure sera conservée.

Faire des siestes pourrait être un signe de démence

Les siestes n’auraient pas que des vertus réparatrices. Elles indiqueraient le développement d’une démence chez les seniors.

La sieste est un rituel qui est de plus en plus pratiqué par les adultes. Effectuée entre 13h et 15h, cette courte période de repos aurait plusieurs effets bénéfiques sur notre corps. En effet, elle améliorerait la concentration et l’humeur de la personne qui la fait. La sieste contribuerait également à réduire la tension artérielle et à diminuer le stress.

Pour être efficace, ces siestes doivent être courtes et faire entre une et vingt minutes. Mais avec l’âge, il n’est pas rare que les siestes deviennent plus fréquentes et plus longues. Or, une équipe de chercheurs de Boston aurait trouvé un lien entre siestes répétées et apparition de la maladie d’Alzheimer.

Les résultats de leurs recherches ont été publiés le 17 mars 2022 dans le journal spécialisé Alzheimer’s & Dementia.

La durée des siestes liée aux troubles dont souffraient les volontaires

Pendant plusieurs années, le groupe de chercheurs a suivi les habitudes d’un groupe de personnes âgées. Les volontaires avaient entre 74 et 88 ans. Ils renseignaient la fréquence des siestes diurnes qu’ils faisaient et leur durée. En parallèle, les volontaires faisaient l’objet d’un suivi médical afin de voir s’il pouvait y avoir un lien.

Les chercheurs ont constaté que 40% des volontaires faisant régulièrement des siestes étaient plus susceptibles d’être touchés par des troubles cognitifs. Pire encore, une fois le diagnostic établi, les siestes étaient plus fréquentes.

Elles étaient aussi plus longues qu’avant la découverte de la maladie. En moyenne, celles-ci duraient 24 minutes de plus chez les patients atteints de troubles cognitifs légers. Mais chez les patients souffrant d’Alzheimer, les siestes duraient environ 68 minutes de plus.

Surveiller le sommeil des seniors : une priorité d’après les chercheurs

Le docteur Peng Li, co-auteur de l’étude a rappelé que « Les habitudes de sommeil diurne des personnes âgées sont souvent ignorées ». Or des événements comme le passage à l’heure d’été ou les festivités de fin d’année peuvent épuiser les seniors.

S’ils manquent de sommeil, il est nécessaire de les laisser se reposer. Cependant, l’idéal est de les ménager afin qu’ils puissent rester éveillés tout au long de la journée. Au besoin, des siestes courtes peuvent aussi être recommandées.

Néanmoins, l’étude reste à nuancer car il est difficile de savoir si l’effet serait le même chez des adultes plus jeunes. Dans tous les cas, le docteur Li préconise de « prêter une plus grande attention aux habitudes de sommeil sur 24 heures – non seulement le sommeil nocturne mais aussi le sommeil diurne – pour surveiller la santé des personnes âgées ».

Ne pas assez dormir peut nuire aux capacités d’apprentissage des enfants

Une étude du Conseil Scientifique de l’Éducation Nationale tire la sonnette d’alarme sur l’importance du sommeil chez les enfants et les adolescents.

Pour que les enfants grandissent bien, quelques règles sont répétées au quotidien. Les campagnes de prévention rappellent l’importance d’une alimentation équilibrée et d’une activité physique régulière. Il est aussi recommandé de contrôler le temps passé devant les écrans et de l’adapter en fonction de l’âge des enfants.

Cependant, le sommeil est souvent mis de coté par les parents et les campagnes de prévention. Pour bien grandir, un enfant âgé entre 6 et 12 ans a besoin de 9 à 12 heures de sommeil par jour.

Chez les adolescents, une bonne nuit de sommeil doit faire au minimum 8 heures. Or, c’est loi d’être le cas et cela a plusieurs répercussions sur la santé des enfants.

Un impact négatif sur la croissance, la concentration, le système immunitaire et les émotions

Dans un premier temps, l’étude du CESN rappelle à quel point une bonne hygiène du sommeil est primordial chez les jeunes. En effet, le sommeil ne contribue pas uniquement à reposer le corps. L’hormone de croissance est sécrétée à son plus haut niveau pendant la phase de sommeil profond.

Bien dormir aide également l’organisme à se préparer en cas d’infection. En cela, il contribue au bon fonctionnement et au renforcement du système immunitaire des enfants. Un sommeil suffisant permettrait également aux enfants de mieux réussir les examens ou contrôles, ainsi que de mieux apprendre.

Or, le CSEN signale qu’environ 30% des enfants ne dorment pas suffisamment. Pire encore, ce chiffre grimpe à 70% chez les adolescents. Plusieurs éléments sont mis en cause dans ce manque de sommeil. Les plus fréquents sont une heure tardive de coucher, des cours commençant trop trop mais aussi une exposition aux écrans juste avant de dormir.

Comment agir pour améliorer le sommeil des enfants ?

Face à ces chiffres alarmants, le CSEN propose la mise en place de nouveaux outils à destination des écoles. Tout d’abord, il souhaite mettre en place des leçons dédiées au sommeil et à son importance. Ces leçons (8 au total) seraient enseignées aux élèves de CP, de CE1 et de CE2.

Ensuite, il souhaite rappeler l’importance de la sieste dans les classes de maternelle. Même si elle n’est pas obligatoire notamment dans les grandes sections, il est important de respecter le rythme de chaque enfant. En cela, le CSEN souhaite que les écoles mais aussi les parents respectent une certaine souplesse et une adaptation appropriée chez les enfants âgés de 2 à 6 ans.

Enfin, il recommande de décaler l’heure de début des cours pour les adolescents. D’après certaines études, commencer les cours plus tardivement en respectant les levers tardifs des ados renforcerait leurs performances et leurs capacités d’apprentissage.

Le dossier complet publié à ce sujet est consultable en ligne sur le site officiel du CSEN.

La douleur ressentie différemment selon notre sexe ?

Mis de coté dans les traitements, le sexe d’un patient aurait pourtant une influence dans sa perception de la douleur, notamment chronique.

Dans le cadre de l’étude de la douleur et des effets des médicaments, les chercheurs font appel à des volontaires des deux sexes. Cependant, cette donnée est rarement prise en compte dans les résultats de leurs analyses.

Pour beaucoup de personnes, la douleur est ressentie de la même façon que l’on soit un homme ou une femme. Or, ce ne serait pas le cas. Les femmes seraient plus sensibles à la douleur que les hommes. Si cette idée avait déjà été évoquée dans des textes de fiction, elle a récemment fait l’objet d’une étude sérieuse.

Des échantillons de moelle épinière prélevés pour vérifier cette hypothèse

Afin de vérifier cette hypothèse, les chercheurs ont prélevé de la moelle épinière sur 10 femmes et 12 hommes décédés. Ils ont aussi utilisé des rats mâles et femelles. Puis les chercheurs ont injecté une protéine spéciale : le BNDF ou Brain-derived neurotrophic factor.

Celle-ci a la particularité d’augmenter la sensibilité à la douleur. Les chercheurs ont laissé la protéine agir puis ils ont analysé les résultats. Ils ont alors remarqué que les mécanismes neuronaux n’étaient pas les mêmes chez les hommes et chez les femmes. Celui des femmes, mais également des rats femelles étaient plus développés. Cela fait que la douleur ressentie était plus forte.

Ce détail peut paraitre anecdotique mais il entre en corrélation avec d’autres données. En effet, des études ont démontré que les femmes sont plus souvent sujettes aux maux de tête et aux migraines. Or, ces maux seraient liés à une sensibilité plus grande à la douleur.

Une différence de douleur même mise de coté lors des tests sur les rats

L’étude point du doigt cette différence. Cependant, il y a encore beaucoup de travail avant que le sexe soit pris en compte dans les traitements. De base, les médecins et les infirmières prennent rarement en compte le sexe des patients quand ils administrent un traitement. Mais cela va plus loin.

Lors des études cliniques menées en laboratoire, les rats utilisés comme cobayes sont presque uniquement des mâles. Les chercheurs ne peuvent donc pas savoir si le traitement a un impact différent sur les femelles. Ils ne peuvent s’en rendre compte que lors des essais cliniques sur des humains.

Si des progrès doivent être faits, l’étude ouvre la voie à une nouvelle manière de tester les médicaments et les traitements. Néanmoins, il faut réunir assez de personnes ou d’animaux de chaque sexe pour obtenir des données exploitables et concluantes. Pour plus de détails, l’étude en question est consultable sur le site du journal spécialisé Brain.

Manger de l’avocat diminuerait les risques de crise cardiaque

À la fois coupe-faim et bon pour la digestion, l’avocat contribuerait également à réduire de 21% en moyenne les risques de problèmes de cœur.

Avocado toasts, guacamole, avocats farcis… Les recettes à base de ce fruit mexicain ne manquent pas. Très populaire depuis les années 2010, l’avocat aurait de nombreuses vertus pour notre santé.

Des études ont démontré que manger ce fruit aiderait à réduire notre taux de cholestérol et agirait comme un anti-inflammatoire naturel. Riche en vitamine C et E mais aussi en caroténoïdes, il nous aiderait également à garder une bonne vue.

Toutefois, une nouvelle étude publiée dans le Journal of the American Heart Association lui trouve une autre vertu. Consommé en quantité modérée, l’avocat aiderait à réduire les risque de crise cardiaque.

Un aliment populaire, prometteur et bénéfique

L’étude en question a suivi près de 100 000 volontaires pendant 30 ans. Tous les quatre ans, les volontaires complétaient un questionnaire concernant leurs habitudes alimentaires. Au bout de 30 ans, les chercheurs ont constaté que les personnes qui mangeaient un avocat entier par semaine diminuaient leurs chances de développer des maladies cardiovasculaires. À noter qu’aucun volontaire n’avait d’antécédent médical au début de l’étude.

Précisément, la portion de fruit réduirait de 16 à 22% les problèmes cardiaques. Mais pour que cela soit efficace, l’avocat doit être consommé à la place d’autres aliments gras. L’étude évoque plusieurs exemples comme le fait de remplacer le bacon, une demi-protion de margarine, de beurre ou de fromage par un peu d’avocat.

Le docteur Cheryl Anderson, professionnelle de santé américaine n’ayant pas participé à l’étude, est confiante. Elle rappelle que l’avocat est «un aliment populaire, accessible, désirable et facile à inclure dans les repas consommés par de nombreux Américains à la maison et au restaurant ». En revanche, manger de l’avocat n’aurait aucune influence sur les risques d’AVC.

Remplacer les autres aliments gras consommés dans la semaine par un avocat

S’il reste gras, le fruit est meilleur pour la santé et a moins d’impact sur le niveau de cholestérol. De plus, il ne fait pas prendre de poids s’il est consommé dans le cadre d’une alimentation équilibrée

Cependant, il est important de se limiter à un avocat par semaine, voire moins. En effet, la production d’avocat est très gourmande en eau et implique de détruire des hectares de forets pour installer les plantations. Elle représente ainsi un danger pour l’environnement. De plus, la demande croissante a fait exploser le prix de ce fruit.

Cependant, il ne reste pas interdit de consommer de l’avocat. L’idéal est de le consommer en saison, c’est à dire entre octobre et avril pour les variétés produites en France.

Le grignotage moins mauvais en fin de journée ?

Si le grignotage n’est pas recommandé par les nutritionnistes, y a-t-il un bon moment pour ce petit extra ?

Manger équilibré et à heure fixe fait parti des recommandations pour rester en forme. Cependant, il arrive qu’une petite fringale puisse survenir dans la journée. Elle peut être due à un repas léger et aide alors à tenir jusqu’au prochain repas. Mais la plupart du temps, elle débouche sur du grignotage alors qu’il n’y a pas de sensation de faim.

Selon les préférences de chacun, ce grignotage peut être sucré ou salé. Il peut survenir à 16h pour le goûter avec des bonbons ou des petits gâteaux. Mais il arrive aussi vers 18-19h avec l’apéritif. Les chips et le saucisson peuvent aussi être considérés comme des grignotages s’ils sont pris hors des repas.

Dans tous les cas, le grignotage n’est pas une bonne habitude alimentaire. Celle-ci entraînerait le développement de la graisse abdominale et favoriserait l’obésité chez les plus jeunes. Toutefois, une étude américaine consacrée aux dépenses énergétiques donne des indices sur le meilleur moment pour céder à la tentation du petit plaisir.

Davantage de calories (et donc de petits plaisirs) éliminés en fin de journée

Pour cette étude, les chercheurs ont fait appel à 7 volontaires. Ils ont observé pendant 37 jours leurs habitudes alimentaires mais également les calories quotidiennes éliminées. Néanmoins, les volontaires ont été testés dans des conditions particulières. En effet, il n’avaient pas d’horloge, d’accès à Internet, de téléphone ou encore de fenêtre. Il était donc impossible pour eux de savoir quelle heure il était.

De plus, des heures de lever et de coucher différentes leur étaient attribuées chaque jour. Le but de l’étude était de déterminer la dépense énergétique de chaque volontaire. Les périodes dites de lente combustion (c’est à dire là où le corps élimine le moins de calories) survient dans la nuit et au réveil. Tandis que la phase de combustion rapide survient quant à elle en fin de journée.

L’étude suggère donc de grignoter plutôt en fin de journée afin que les calories soient éliminées plus facilement. À l’inverse, elle montre qu’il est déconseillé de grignoter pendant la nuit, même si notre rythme est décalé.

Existe-t-il des alternatives plus saines à adopter pendant le grignotage ?

Même si le grignotage a un peu moins d’impact sur notre corps en fin de journée, ce n’est pas un élément à ajouter à sa routine quotidienne. L’idéal est donc de contrôler les pulsions liées au grignotage.

Certaines personnes boivent un grand verre d’eau pour apaiser la sensation de faim. Tandis que d’autres sont adeptes d’exercices de respiration ou de méditation. Cependant, le grignotage n’est pas forcément mauvais.

Si vous aimez grignoter, remplacez les biscuits, chips ou barres chocolatées par d’autres produits comme des fruits frais, du fromage blanc, un carré de chocolat noir ou quelques amendes.

Un programme axé sur les Échecs pour aider les enfants autistes

Si les Échecs ont de nombreux effets bénéfiques sur le cerveau, ce jeu pourrait aussi changer le quotidien d’enfants lourdement handicapés.

La série Netflix « Le jeu de la Dame » a donné envie à de nombreux spectateurs de se mettre aux Échecs. Si la série a permis de (re)découvrir le jeu, de nombreuses études ont déjà démontré les bienfaits de sa pratique. Jouer aux Échecs aiderait à améliorer la concentration, la mémoire et la créativité. De plus, le jeu aiderait à protéger le cerveau contre la maladie d’Alzheimer.

Les nombreux effets bénéfiques de ce jeu vont d’ailleurs prochainement intégrer les écoles. La Fédération Française d’Échecs (FFE) va introduire Class’Echecs, un programme axé sur les Échecs dans les écoles. Cette démarche est rendue possible grâce au ministère de l’Éducation nationale. Mais la FFE souhaite aller plus loin.

Elle veut aider les enfants souffrant de formes graves d’autisme avec ce jeu. Pour cela, un autre programme va prochainement être lancé. En revanche, celui-ci sera exclusivement réservé aux enfants souffrant de dys, de TDAH et d’autisme.

Améliorer le repérage dans l’espace, la concentration et la sociabilisation grâce aux Échecs

Ce programme spécifique va être proposé dans 4 centres spécialisés basés en Île-de-France et en Guyane. Il va être encadré par des encadrants spécialisés et formés par le maître Emmanuel Neiman.

Les quatre centres vont proposés ce programme à 4 groupes de 4 enfants. Ceux-ci vont avoir droit chaque semaine à une heure dédiée où ils apprendront les bases du jeu. Au total, 30 sessions d’apprentissage vont avoir lieu.

Chaque centre va en bonus observer et étudier les enfants. Ils vont observer leur comportement face au jeu, leur mémoire mais aussi leur comportement social auprès des éducateurs mais aussi des autres enfants.

Maurice Bensoussan, président de la Société française de psychiatrie et membre de la commission Santé, social et handicap de la FFE, explique qu’avec ce programme, « Nous voulons comprendre comment les échecs font appel aux ressources cognitives, peuvent impacter la santé de personnes lourdement handicapées, rompre leur isolement et favoriser l’inclusion ».

La phase pilote lancée en avril

La première étape de ce programme dédiée va être lancée dans les jours qui viennent et s’étendra sur 2 ans. Dans un premier temps, l’objectif de cette phase pilote est de voir les effets bénéfiques sur un petit groupe d’enfants. D’autant plus que des études scientifiques et cliniques vont être menées en parallèle pour déterminer les bienfaits des Échecs sur le cerveau et le comportement des enfants.

Dans un second temps, le dispositif pourra être étendu à l’ensemble du territoire si les résultats sont concluants. La FFE espère avoir le soutien de la Haute Autorité de Santé afin que le programme devienne un outil supplémentaire dans l’arsenal thérapeutique. À terme, le jeu pourrait être proposé comme traitement non médicamenteux pour les patients les plus jeunes.

Toutefois, il faudra attendre la fin de la phase pilote prévue en 2024 pour connaître tous les avantages et les effets positifs des Échecs sur les jeunes malades.

Trop de douches chaudes abîmeraient la peau

Une récente étude révèle que des douches trop chaudes mais surtout trop fréquentes peuvent avoir de graves conséquences sur notre peau.

La douche est un rituel qui permet de nettoyer le corps mais aussi de se détendre. Selon les habitudes et les activités de chacun, elle est prise soit le matin, soit en fin de journée. Dans les deux cas, elle a plusieurs atouts.

Des études ont démontré que les douches fraîches pouvaient aider notre organisme en augmentant notre niveau d’énergie. Elles seraient également efficaces pour éliminer le stress, pour faciliter la circulation sanguine ainsi que pour éliminer les courbatures.

Néanmoins, nous sommes nombreux à avoir le réflexe de prendre une douche chaude, voire très chaude. Or, cette habitude abimerait très rapidement la couche supérieure de notre épiderme.

Des brûlures, des démangeaisons et des rougeurs causées par trop d’eau chaude

Une étude menée par l’université de Pittsburg s’est penchée sur les effets des températures des douches sur notre corps. Si la douche froide n’a pas d’impact négatif sur l’épiderme, la douche trop chaude peut en avoir.

Dans un premier temps, il est important de préciser ce qui est considéré comme trop chaud. Les chercheurs considèrent qu’une douche devient trop chaude quand la température de l’eau dépasse les 39°C.

Dans un second temps, il faut prendre en compte la fréquence de ces douches très chaudes. En effet, une douche chaude de temps en temps est bonne pour le corps, notamment en hiver. Mais si la douche très chaude est pratiquée au quotidien, elle peut entrainer des lésions cutanées.

Entre autre, les personnes prenant trop de douches chaudes peuvent souffrir de rougeurs, de démangeaisons, de brulures ou d’autres inflammations de la peau. Ces problèmes de peau sont dus à la chaleur qui assèche la peau. Elle est alors plus facilement exposée aux agressions extérieures car elle n’a plus de couche protectrice.

Quels sont les bons réflexes à adopter pour nos douches ?

Afin de préserver la peau, l’idéal est donc d’espacer le plus possible les douches trop chaudes. Si vous préférez les températures élevées, alternez les douches chaudes avec des douches tièdes autour de 25-30°C. Celles-ci endommageront moins la peau tout en restant agréables.

Néanmoins, l’une des meilleures alternatives est la douche froide ou fraîche. Si elle peut être désagréable, elle est prescrite depuis le 19è siècle. Parmi ses effets bénéfiques sur la santé, on note le renforcement du système immunitaire et une meilleure activation du système nerveux.

Enfin, si vous avez de base des problèmes cutanés comme de l’eczéma, évitez autant que possible les douches chaudes car elles peuvent aggraver vos problèmes de peau.

Se promener dans un parc améliorerait notre bien-être

Une étude atypique révèle qu’une promenade au parc augmenterait notre niveau de bonheur de manière significative.

Le retour du printemps est souvent associé à une envie de profiter en extérieur. Si les personnes vivant à la campagne peuvent facilement en profiter, ce n’est pas toujours le cas des citadins. Dans les grandes villes, l’une des options possibles pour se promener en pleine nature est le parc.

Souvent rattaché à l’enfance, le parc ne sert pas uniquement aux promenades des chiens et à l’activité physique. Le simple fait de se promener dans un parc agit sur notre bonne humeur. Une étude allemande datant de 2016 avait déjà démontré qu’être entouré d’arbres (notamment lors d’une promenade) réduisait le stress et mettait de bonne humeur.

Mais des chercheurs de l’université du Vermont ont voulu connaître les effets bénéfiques des parcs urbains. Pour cela, ils ont récolté et analysé des données insolites : des posts Twitter.

Balade exotique.
Dépaysement garanti !#paysdelaloire #vendee #parc #jardin #plantes #visite #tourisme #BaladeSympa #francemagique pic.twitter.com/lzcVo0iYUg

— De bleu et de vert (@debleu_devert) April 2, 2022

Analyser les mots utilisés sur les réseaux sociaux pour déterminer l’humeur des promeneurs

Dans le cadre de cette étude publiée le 30 mars 2022 dans la revue PLOS One, les chercheurs ont étudié plus d’un million et demi de posts Twitter dont le contenu était lié à une visite au parc. Ils ont analysé tous les mots positifs et négatifs utilisés par les internautes pour décrire leur promenade.

Néanmoins, l’étude ne se base pas uniquement que sur les posts des réseaux sociaux. Les chercheurs ont aussi recueilli et analysés les données enregistrées par les parcs urbains eux-mêmes. Toutefois, seuls les parcs des 25 plus grandes villes américaines ont été invités à participer à cette étude.

Il ressort des deux grands groupes de données que les promeneurs ressentaient un bonheur équivalent à celui des retrouvailles avec leurs proches. Cet effet positif des parcs est valable à tout moment de l’année, et ce quelle que soit l’heure de la journée ou la saison.

Cependant, les visiteurs des parcs étaient encore plus heureux en été ainsi que pendant leurs week-ends.

Plus un parc est grand, plus il rend les promeneurs heureux

Une autre donnée atypique a été prise en compte dans cette étude : la taille des parcs. Or, les chercheurs ont remarqué que l’étendue de ces espaces verts avaient également une influence sur le niveau de bonheur des visiteurs.

Chris Danfort, un des coauteurs de l’étude, rappelle dans un communique que que « tous les parcs ne semblent pas être égaux en matière de bonheur. La possibilité de se plonger dans une zone naturelle plus grande et plus verte a eu un effet plus important que les petits parcs urbains pavés. »

Vivre près d’espaces verts réduit le risque d’AVC https://t.co/izNKKnB7nQ #Alaune #AVC #jardins #parc #pollution pic.twitter.com/HZE9VpGhLn

— destinationsante.com (@destinationsant) March 31, 2022

Si les villes américaines ont servi de base pour cette étude, le constat est valable partout à travers le monde. Pour les communes, investir dans la nature représenterait donc un intérêt à la fois écologique mais aussi de santé publique. D’autant que d’autres études montrent que vivre près d’espaces verts auraient d’autres bienfaits.