Archives de catégorie : DOSSIERS

Comment Internet est-il en train de changer notre cerveau ?

Comment Internet est-il en train de changer notre cerveau ?

Le 21 juin 2019.

Une équipe de chercheurs a découvert qu’Internet pouvait produire des altérations durables sur certaines fonctions du cerveau comme les capacités cognitives affectant l’attention et la mémoire.  

Une attention divisée, une nouvelle utilisation de la mémoire  

Une équipe internationale de chercheurs de l’université Western Sydney, de l’université Harvard, du Kings College, de l’université d’Oxford et de l’université de Manchester, a découvert qu’Internet pouvait produire des modifications dans notre cerveau, qui ont un incident sur notre capacité d’attention, le processus de mémoire et les interactions sociales.

Dans une étude inédite, publiée dans World Psychiatry, la plus grande revue de recherche en psychiatrie au monde, les chercheurs ont conclu qu’une utilisation importante d’Internet pouvait réduire notre capacité à rester concentré sur une seule tâche à cause du flot illimité de notifications provenant d’Internet. Les informations factuelles du monde étant à portée de main, Internet modifie également notre rapport au savoir. L’étude note que nous changeons la façon dont nous stockons ces connaissances en les valorisant davantage et en nous focalisant sur des tâches plus ambitieuses.

Éviter les effets négatifs d’Internet  

Bien que davantage de recherches soient nécessaires, il est possible d’éviter les effets négatifs potentiels d’Internet. Pour cela, il faut veiller à ce que les enfants ne manquent pas d’autres activités de développement telles que les interactions sociales et l’exercice physique, en passant trop de temps sur les appareils numériques. Certaines preuves indiquent que se désengager du « monde réel » au profit de paramètres virtuels, pourrait induire des changements neurocognitifs indésirables. Par exemple, une récente étude a révélé que six semaines de jeu de rôle en ligne entraînaient une réduction importante de la matière grise dans le cortex orbitofrontal, une région du cerveau impliquée dans le contrôle des impulsions et la prise de décision.

Il existe aujourd’hui une multitude d’applications et de logiciels disponibles pour restreindre l’utilisation d’Internet et l’accès aux smartphones. Parallèlement, il est important d’éduquer les enfants sur la manière dont Internet peut les affecter afin d’éviter la dépendance aux nouvelles technologies. Les conclusions de cette étude soulignent combien nous devons en apprendre davantage sur l’impact de nos technologies numériques.   

Stéphanie Haerts

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Allergies aux pollens : alerte rouge pour une partie de l’hexagone

Allergies aux pollens : alerte rouge pour une partie de l'hexagone

Le 17 juin 2019

Le risque d’allergies aux pollens de graminées est élevé en France avec 26 départements en alerte rouge.  

L’hexagone fortement touché  

Plusieurs régions de France sont fortement touchées par les allergies aux pollens en ce mois de juin. Le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) a indiqué la semaine dernière que 26 départements étaient en alerte rouge dont le Calvados, la Haute-Savoie, les Alpes-de-Haute-Provence et l’Aveyron. La majorité de l’hexagone est en alerte élevée envahie par les pollens de graminées. Le beau temps et les températures élevées qui s’annoncent pour la semaine prochaine, pourraient augmenter la concentration de pollens dans l’atmosphère.    

Si vous éternuez sans cesse et que vous avez un écoulement nasal ou la gorge irritée, vous souffrez probablement d’une rhinite allergique. Le corps se défend simplement contre cet allergène et les personnes allergiques doivent être vigilantes. Si l’allergie aux pollens est importante, utilisez un collyre pour traiter les yeux irrités et rougis. Le spray nasal soulage le nez qui coule et les démangeaisons. Vous pouvez également prendre un antihistaminique qui bloque la réaction allergique. Sur le long terme, la désensibilisation est également conseillée. Pendant plusieurs années, des allergènes polliniques sont injectés sous-cutané pour que le corps puisse développer une protection immunologique permettant de réduire les symptômes.  

Les gestes à connaître  

Pour réduire les risques d’allergies, le Haut Conseil de la santé publique recommande plusieurs gestes. Le soir, pensez à rincer vos cheveux afin d’éliminer les pollens. Avant le lever du soleil ou après son coucher, aérez votre intérieur au moins dix minutes par jour. Évitez, dans la mesure du possible, les autre facteurs irritants tels que le tabac, les produits d’entretien, les bougies ou les parfums d’intérieur.  

À l’extérieur, portez des lunettes de soleil et un chapeau pour réduire le contact avec le pollen. Evitez les activités d’entretien telles que la tonte du gazon, l’entretien du jardin ou les activités sportives. Privilégiez ces activités en fin de journée et portez un masque de protection. Lavez régulièrement les vêtements portés et évitez de faire sécher votre linge à l’extérieur. En voiture, gardez les vitres fermées et installez des filtres à pollen. Pour vous tenir informer des alertes polliniques, consultez l’application « Alertes pollens » du Réseau national de surveillance aérobiologique.

Stéphanie Haerts

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Vaccins : les Français les plus sceptiques parmi 144 pays

Vaccins : les Français les plus sceptiques parmi 144 pays

Le 19 juin 2019

Un Français sur trois considère que les vaccins sont dangereux selon une enquête mondiale réalisée par l’institut de sondage Gallup pour l’ONG britannique Wellcome.  

Une méfiance des vaccins dans l’hexagone

Selon le sondage américain Gallup pour l’ONG médicale britannique Wellcome, près de 20% des français estiment que les vaccins sont inefficaces et un Français sur trois pense qu’ils ne sont pas sûrs. La France est le pays le plus sceptique parmi les 140.000 personnes de plus de 15 ans interrogées dans 144 pays. La France est également le seul pays où la majorité des participants (55%) se dit persuadée que la science et les technologies vont mener à des suppressions d’emplois dans leur région.  

L’étude souligne que les habitants des pays développés sont en général plus méfiants face aux vaccins. Dans certains États développés, dont la France, les mouvements anti-vaccins sont considérés comme l’un des facteurs du retour de la rougeole. Toutefois, dans les chiffres, la couverture vaccinale est à la hausse selon le gouvernement français. Pour les enfants nés depuis 2018, 11 vaccins sont désormais obligatoires contre trois auparavant.  

L’effet de laisser-aller  

Au niveau mondial, 79% des interrogés pensent que la vaccination est sûre et 84% qu’elle est efficace. L’étude met en avant la différence entre la France et le Bangladesh ou le Rwanda. Dans ces pays, la majeure partie de la population a une totale confiance dans l’efficacité des vaccins. Selon Imran Khan, un responsable de Wellcome, cela pourrait s’expliquer parce que les habitants de ces pays voient davantage les effets néfastes des maladies contagieuses en comparaison avec la France ou les États-Unis. Il appelle cela l’effet du laisser-aller. Lorsqu’une personne n’est pas vaccinée en France, elle aura probablement moins de risque de tomber malade et même contaminée, elle bénéficiera d’un bon système de santé.  

Stéphanie Haerts

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Une mauvaise hygiène bucco-dentaire augmenterait le risque de cancer du foie

Une mauvaise hygiène bucco-dentaire augmenterait le risque de cancer du foie

Le 20 juin 2019

Selon une nouvelle étude britannique, une hygiène bucco-dentaire peu soignée pourrait accroître le risque de cancer du foie de 75%.  

Un lien entre hygiène dentaire et cancer du foie  

Les chercheurs de la Queen’s University de Belfast ont fait le lien entre l’hygiène bucco-dentaire et l’augmentation du risque de cancer du foie. Ils se sont appuyés sur d’autres recherches qui avaient mis en avant le risque de plusieurs maladies. Cette fois, les scientifiques ont étudié les données de 475.766 personnes vivant au Royaume-Uni. Parmi les participants, 4.069 ont développé un cancer gastro-instestinal au cours d’un suivi moyen de six ans. Dans 13% des cas, les patients ont signalé une mauvaise santé bucco-dentaire.  

Les résultats, publiés dans la revue United European Gastroenterology Journal, mettent en avant un lien substantiel entre la santé bucco-dentaire et le cancer hépatobilaire, la forme la plus courante de cancer du foie. Le microbiome oral et digestif serait en cause, le foie ayant pour rôle d’éliminer les bactéries de l’organisme. Toutefois, l’étude ne montre pas d’association claire entre une hygiène dentaire peu soignée et les autres types de cancers gastro-intestinaux tels que le cancer du colon, du rectum ou du pancréas. 

Les femmes davantage concernées  

L’étude note que les personnes les plus concernées sont de sexe féminin, jeunes et vivant dans des zones défavorisées. Ces personnes consomment également moins de deux portions de fruits et légumes par jour.  

Les chercheurs rappellent qu’une mauvaise hygiène bucco-dentaire est liée à un accroissement des risques de développer d’autres maladies chroniques comme les maladies cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux et le diabète. Des études précédentes avaient d’ailleurs mis en avant le lien entre la maladie des gencives et des tumeurs de l’œsophage ainsi que des tumeurs mammaires.  

Stéphanie Haerts

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Les centres médicaux, une solution à la crise des urgences

Les centres médicaux, une solution à la crise des urgences

Le 17 juin 2019

Centres médicaux, cliniques ou téléconsultations, d’autres alternatives existent pour soulager les urgences des CHU qui accueillent chaque année 22 millions de malades.  

Une consultation quatre fois plus rapide

De nombreux hôpitaux se retrouvent avec un service des urgences saturé. Faute de moyens, le personnel dépassé explose et les patients subissent cette situation. Toutefois, les malades peuvent se tourner vers d’autres alternatives plus rapides telles que les Centres Médicaux de Soins Immédiats. Ces structures ouvertes en journée et en semaine uniquement sont plus réactives que les urgences. Les centres de santé proposent des consultations sans rendez-vous. D’autres structures comme les maisons médicales de garde, au nombre de 339 sur le territoire, accueillent les patients le week-end et le soir jusqu’à minuit.  

Il est également possible de se rendre dans des cliniques privées qui possèdent, pour la plupart, un service d’urgence. Moins bien connues, les cliniques prennent en charge les patients 24 heures sur 24. Alors que beaucoup de français préfèrent se rendre dans le public réputé pour la qualité du matériel et la gratuité des soins, les cliniques sont au même tarif à la différence qu’il faut avancer le tiers payant. Enfin, la téléconsultation est encore méconnue et peu utilisée. Pourtant, elle permet de consulter un médecin rapidement à distance. Ce dispositif est remboursé par l’Assurance Maladie et la complémentaire santé.  

Soutenir les urgences publiques  

Pour soulager les infirmières, les aides-soignantes et prendre en charge les patients plus rapidement, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a débloqué un budget de 70 millions d’euros. Dès le 1er juillet, ce budget couvrira une prime de 100 euros nets par mois versée aux personnels des urgences (hors médecins). De plus, 15 millions d’euros serviront à embaucher du personnel dans les services en crise.  

Toutefois, les moyens restent limités pour pallier aux besoins considérables des urgences publiques et à l’épuisement du personnel qui se sent incompris. Les directions des hôpitaux se retrouvent pris en étau entre des services en tension et le système rémunérant les hôpitaux de 250 euros par consultation, les contraignant à garder la cadence.  

Stéphanie Haerts

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Un anticorps parvient à retarder l’apparition du diabète

Un anticorps parvient à retarder l'apparition du diabète

Le 18 juin 2019

C’est la première fois qu’un anticorps, le teplizumab, parvient à retarder la survenue du diabète de type 1.  

Un progrès pour les recherches sur le diabète

Pour mener cette étude internationale, 76 participants se sont vus administrer pendant deux semaines le teplizumab, cet anticorps monoclonal anti-CD3. Les résultats, présentés au congrès de l’American Diabetes Association (ADA) à San Francisco, ont montré qu’il était possible de retarder de deux ans, en médiane, la survenue de la maladie auto-immune. Les tests ont été menés sur des sujets à haut risque au cours d’un suivi de cinq années.  

Le teplizumab est capable de retarder la venue du diabète de type 1. Il peut réduire la destruction des cellules pancréatiques produisant l’insuline chez des patients diagnostiqués diabétiques et traités depuis peu par insuline. L’insuline est une hormone protéique naturellement secrétée par le pancréas et permettant au glucose d’entrer dans les cellules du corps afin de réguler le taux de glucose dans le sang.  

Traiter le diabète avant les symptômes  

L’immunothérapie suscite ainsi l’espoir parmi les chercheurs. En France, le nombre de malades atteints du diabète de type 1 augmente. Cette maladie auto-immune est diagnostiquée chez plus de 2.300 jeunes chaque année. Les défenses immunitaires du malade détruisent les cellules du pancréas qui produisent l’insuline. Les personnes deviennent alors insulino-dépendantes et nécessitent une piqûre d’insuline au quotidien.  

Cette étude permet aux chercheurs de mieux comprendre comment fonctionne le diabète de type 1. Elle montre également que cette maladie auto-immune peut être traitée de façon précoce, chez les sujets à haut risque, avant que les symptômes n’apparaissent. Ainsi, les proches des diabétiques de type 1 présentant les marqueurs de diabète pourraient, dans le futur, prévenir la maladie grâce à un traitement immunitaire.  

Stéphanie Haerts

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Les lipides des produits laitiers bénéfiques pour la santé cardiovasculaire

Les lipides des produits laitiers bénéfiques pour la santé cardiovasculaire

Le 14 juin 2019

Des lipides naturellement présents dans les produits laitiers pourraient contribuer à réduire le cholestérol et le risque cardiovasculaire.  

Les lipides polaires bons pour la santé  

Des chercheurs français ont mis en évidence les effets bénéfiques des lipides polaires sur la santé. Dans l’étude publiée dans Gut, ils ont cherché à déterminer si les lipides polaires contenus dans le lait avaient un impact sur l’absorption, le métabolisme, le microbiote et les marqueurs associés à la santé cardiovasculaire. Les résultats ont montré que le fromage, le lait et les yaourts pouvaient réduire le taux sanguin de cholestérol LDL (mauvais cholestérol) en agissant sur le métabolisme des graisses. Des résultats surprenants après les mises en gardes sur les produits laitiers souvent trop riches.  

Les chercheurs ont mené une étude sur 58 femmes ménopausées et en surpoids réparties en trois groupes. Ils leur ont donné un concentré plus ou moins enrichi de lipides polaires ajouté à du fromage à tartiner. Ils ont noté une diminution de 8,7% du taux de cholestérol LDL. Ces essais n’ont pas modifié la composition du microbiote intestinal des participants.  

Quelles retombées après ces résultats  

Ces données pourraient modifier les recommandations de consommation des produits laitiers entiers. Les résultats pourraient à l’avenir influencer la composition de certains produits. Des produits enrichis en lipides polaires et appauvris en triglycérides existent déjà dans d’autres pays.

Les résultats permettront sans doute de mettre en place de nouveaux régimes diététiques à destination des patients atteints de maladies cardiovasculaires ou à destination des personnes ayant du cholestérol LDL. Les lipides polaires étant capables de réduire l’absorption du cholestérol par l’intestin et pouvant augmenter son élimination. Les études se poursuivront sur d’autres volontaires comportant des risques cardiovasculaires mais aussi sur d’autres populations sans pathologie particulière.  

Stéphanie Haerts

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Un humain ingère jusqu’à 5 grammes de plastique par semaine

Un humain ingère jusqu'à 5 grammes de plastique par semaine

Le 13 juin 2019

En moyenne, un individu pourrait avaler jusqu’à 5 grammes de plastique chaque semaine, ce qui équivaut à une carte de crédit. C’est ce que mentionne un rapport, publié mardi 11 juin, par l’université de Newcastle en Australie et commandé par WWF (ou Fonds mondial pour la nature).   

Une étude sur les plastiques préoccupante   

Les résultats montrent que 2.000 micropièces et particules de plastique peuvent être retrouvées dans le corps humain chaque semaine. À l’année, ce serait environ 250 grammes ingérés, soit 52.000 microparticules de plastique. Les chercheurs australiens ont rassemblé 50 études menées sur l’ingestion humaine de plastique qui montrent l’ampleur des dégâts.  

Les plastiques nous envahissent. D’autres études mettent en avant le fait que les humains ingèrent et respirent des particules de plastique au quotidien. Toutefois, c’est la première fois que le poids de plastique, ingéré par personne, est précisément défini. Certains produits présentent davantage de particules de plastique tels que l’eau embouteillée, les fruits de mer, la bière et le sel.  

WWF appelle à une action mondiale  

WWF tire la sonnette d’alarme face à cette pollution de plastique non contrôlée. Chaque année, 8 millions de tonnes de plastiques terminent dans les océans et seuls 9% des déchets plastiques sont recyclés dans le monde. Toutefois, ce ne sont pas juste les océans et la faune qui sont touchés mais c’est aussi l’organisme humain avec des conséquences encore inconnues pour la santé. WWF appelle les gouvernements à agir face à ce fléau.   

L’enjeu est de taille surtout quand il s’agit de microplastiques qui mesurent moins de 5 millimètres. Ces particules provenant du frottement des pneus en conduisant, du lavage de vêtements synthétiques ou des particules de plastique ajoutées dans les soins tels que les gommages par exemple, se retrouvent propagées partout sur la planète. De nombreux pays ont déjà pris des mesures afin d’interdire le plastique à usage unique. Selon WWF, un traité mondial pourrait apporter des solutions pérennes afin d’endiguer la pollution de plastique.   

Stéphanie Haerts

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Maladie de Parkinson : les médecins parviennent à supprimer les tremblements d’une patiente

Maladie de Parkinson : les médecins parviennent à supprimer les tremblements d'une patiente

Le 12 juin 2019

Les médecins du CHU d’Amiens-Picardie sont parvenus à arrêter les tremblements sévères d’une patiente, âgée de 84 ans, atteinte de la maladie de Parkinson.  

Une première européenne pour traiter les tremblements  

C’est une première européenne pour les médecins qui ne savaient, jusqu’alors, comment traiter l’un de ces symptômes handicapants de la maladie de Parkinson. Les tremblements au repos, touchent de façon plus ou moins intenses et fréquentes les patients atteints de Parkinson, et ne concernent généralement qu’un seul côté du corps.    

Les équipes de neurochirurgie et de neurologie, d’anesthésie et de neuroradiologie ont opéré la patiente le 3 avril dernier. Ils ont utilisé une technique de chirurgie par laser, nommée Laser Interstitial Thermal Therapy – LITT, couplée à un monitoring IRM en temps réel. Cette technique de pointe, d’une très grande précision, a permis d’atteindre une petite structure du cerveau située dans le thalamus, le noyau responsable du tremblement.  

Un espoir pour les malades de Parkinson  

Cette technique de chirurgie au laser a permis à la patiente de sortir trois jours seulement après l’opération sans complication. La sonde au laser utilisée a pu être guidée au millimètre près dans le cerveau. La zone en cause a été brûlée sans avoir à ouvrir le cerveau. Seul un point de suture a été nécessaire.  

Le succès de cette première européenne permet d’envisager de nouvelles opérations pour les patients atteints de tremblements dus à la maladie de Parkinson mais aussi d’épilepsie. La chirurgie mini-invasive permet d’opérer des patients de plus de 70 ans, ce qui n’est pas toujours le cas pour d’autres techniques plus invasives telle que la stimulation cérébrale profonde, uniquement pratiquée sur 5 à 10% des malades de Parkinson.   

Stéphanie Haerts

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Cosmétiques toxiques ou sains, comment faire le bon choix ?

Cosmétiques toxiques ou sains, comment faire le bon choix ?

Le 11 juin 2019

Chaque jour, une femme utilise en moyenne 12 produits contenant 168 ingrédients différents. Toutefois un produit cosmétique sur trois contient des perturbateurs endocriniens, qui peuvent affecter l’équilibre hormonal et la fertilité. Certains ingrédients sont même en lien avec le cancer. L’UFC-Que Choisir a publié un guide pour faire le tri dans les cosmétiques.  

Des substances toxiques dans les produits de soin  

Crème de jour, fond de teint, déodorant ou dentifrice, au quotidien, nous sommes en contact avec de nombreux produits jugés néfastes pour notre santé. L’UFC-Que Choisir a réalisé un guide pour venir en aide au consommateur dans lequel 171 produits cosmétiques ont été passés au crible parmi 170.000 références. Au moins 143 substances préoccupantes ne sont pas encore interdites comme le propylparaben ou le butylphenylmethylpropionate.  

Plus inquiétant, la présence de dioxyde de titane est retrouvée dans des dentifrices, des baumes ou des rouges à lèvres. Cette substance est jugée risquée puisqu’elle pourrait entrer en contact avec la circulation sanguine et est susceptible d’être cancérigène. Le dioxyde de titane, que l’on retrouve sous l’appellation E171, sera interdit pour les denrées comestibles à partir de janvier 2020 mais l’arrêté ne concerne pas les cosmétiques.  

Se tourner vers des cosmétiques sains  

Dans son numéro spécial, L’UFC-Que Choisir met en avant les alternatives saines sans substances nocives. Sur le site, il est possible de trouver de nombreux produits de soin de qualité, sans risque, à un prix abordable. En prime, le guide nous aide à identifier les cosmétiques à bannir et nous indique les produits sans allergènes et sans danger pour la santé. Il s’agit également de privilégier les marques qui utilisent des ingrédients naturels tels que la pierre d’alun pour les déodorants ou le charbon végétal pour le dentifrice.  

L’UFC-Que Choisir conseille le shampooing Labell bio 2 en 1 abricot d’Intermarché dont la composition présente peu de risque pour la santé. Pour les produits solaires, l’association conseille Avène Crème très haute protection spf 50+ dont tous les ingrédients sont au vert. Enfin, pour les déodorants, optez pour Rogé Cavaillès Déo-soin dermato sans sels d’aluminium.    

Stéphanie Haerts

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