Archives de catégorie : DOSSIERS

La consommation d’alcool en augmentation dans le monde

La consommation d'alcool en augmentation dans le monde

Vendredi 10 mai 2019.

Alcool : 11,5 litres par an et par habitant en France

Si le monde entier vivait comme nous… il consommerait deux fois plus d’alcool. Les Français (adultes) consomment en effet encore près de 11,5 litres d’alcool par an (tous alcools confondus, convertis en alcool pur), contre « seulement » 6,5 litres par adulte dans le reste du monde et 9,8 litres en Europe.

Il n’empêche, cette augmentation de la consommation d’alcool dans le monde inquiète l’OMS, l’Organisation mondiale de la santé. D’autant que dans certains pays d’Asie, comme par exemple le Vietnam, mais aussi dans certaines régions d’Inde et de la Chine, la consommation d’alcool rejoint les « standards » européens.

C’est d’autant plus inquiétant qu’il s’agit là de statistiques, de moyennes par habitant. À lire en tenant compte d’un autre chiffre : seul un adulte sur deux, dans le monde, toujours en moyenne, consomme de l’alcool….

3 millions de morts par an dans le monde à cause de l’alcool

Selon l’OMS, l’alcool serait responsable de 3 millions de décès par an dans le monde, du fait des pathologies dont il est responsable, provoquant la mort prématurée, mais aussi des accidents, notamment de circulation, dans lesquels l’alcool est impliqué. 

Toujours selon l’OMS, la seule région préservée des fléaux de l’alcool se trouve être l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, en raison des interdits religieux. On y consomme en moyenne moins d’un litre d’alcool par an et par habitant. 

 

Jean-Baptiste Giraud

À lire aussi : Alcool: bon ou mauvais pour la santé?

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Faire du sport permettrait de réduire le risque de cancers du poumon et du colon

Faire du sport permettrait de réduire le risque de cancers du poumon et du colon

Le 9 mai 2019

Selon une vaste étude américaine menée pendant 18 ans sur près de 50.000 personnes, pratiquer un exercice physique permettrait de réduire le risque de développer et de mourir d’un cancer du poumon ou d’un cancer colorectal. 

Un lien démontré entre l’activité physique et le risque de cancer

C’est une très vaste étude que les chercheurs ont mené entre 1991 et 2009, auprès de 49.143 personnes âgées de 40 à 70 ans traitées dans le système de santé Henry Ford de Détroit, dans le Michigan, afin de démontrer qu’il existe bien un lien entre la forme physique et le risque de développer ou de mourir d’un cancer du poumon ou d’un cancer colorectal

Pendant 18 ans, les participants ont passé des tests d’effort, permettant d’évaluer leur santé cardio-respiratoire. Et une nouvelle fois, les bienfaits du sport sur la santé ont été mis en avant. Selon les conclusions de l’étude, publiée dans la revue cancer, « une condition cardio-respiratoire plus élevée [une bonne condition physique, ndlr] était associée à un risque moins élevé de cancer du poumon et de cancer colorectal chez l’homme et chez la femme ».

Faire du sport réduit le risque de mortalité en cas de cancers colorectal ou de poumon

En combinant à l’activité physique plusieurs autres facteurs comme l’âge, la race, le sexe, l’indice de masse corporelle, les antécédents de tabagisme et le diabète, les auteurs de l’étude sont parvenus à la conclusion que « les personnes de la catégorie de condition physique la plus élevée présentaient un risque de cancer du poumon réduit de 77% et une diminution de 61% du risque de cancer colorectal incident ». Le risque de développer l’un de ces deux cancers, très répandus, sont donc considérablement réduits par la pratique du sport. 

Par ailleurs, les chercheurs notent que la bonne condition physique est également associée « à un risque plus faible de mortalité toutes causes confondues chez les personnes atteintes d’un cancer du poumon ou d’un cancer colorectal ». En effet, parmi les personnes suivies ayant développé un cancer du poumon, celles qui étaient en meilleure forme physique avant le diagnostic de cancer présentaient un risque de décès réduit de 44%. Chez les patients atteints de cancer colorectal, ce sont même 89% de risques de décès en moins.

Une preuve de plus, s’il en était besoin, des bienfaits de la pratique régulière d’une activité physique : l’équivalent d’au moins 30 minutes de marche rapide par jour au minimum 5 fois par semaine pour les adultes et l’équivalent d’au moins 60 minutes par jour pour les enfants et adolescents.

Aurélie Giraud

À lire aussi : Sport – Passer à l’action

 

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Dépistage du cancer du col de l’utérus : un test urinaire pour bientôt ?

Dépistage du cancer du col de l'utérus : un test urinaire pour bientôt ?

Le 6 mai 2019

Aujourd’hui, seul le frottis permet de dépister le cancer du col de l’utérus. Une équipe de chercheurs de l’université de Manchester, travaille actuellement à la mise au point d’un test urinaire. Explications. 

Un test urinaire pour remplacer le frottis ?

Nombreuses sont les femmes qui redoutent de se rendre chez leur gynécologue afin d’y faire un frottis. Pourtant, cet examen est essentiel pour dépister le cancer du col de l’utérus. En France, il est conseillé aux femmes âgées de 25 à 65 ans d’en effectuer tous les 3 ans. Mais cela sera-t-il encore valable ces prochaines années ? Des chercheurs sont en effet sur la piste d’un nouveau test, beaucoup moins invasif que le frottis.

Il s’agirait d’un test réalisé à partir des urines. Pour le mettre au point, des chercheurs de l’université de Manchester ont fait appel à la participation de 104 femmes. Une fois le matériel reçu, elles ont pu réaliser ce test chez elles. Et le résultat a été plus que probant puisque ces analyses d’urines se sont révélées aussi efficace que les frottis conventionnels.

Cancer du col de l’utérus : le dépistage est primordial

Un résultat encourageant selon le docteur Emma Crosbie, principal chercheur de cette étude qui estime que cette dernière « a le potentiel d’augmenter considérablement les taux de participation au dépistage du cancer du col de l’utérus » rapportent nos confrères de la BBC. Néanmoins, la scientifique rappelle qu’il est encore nécessaire de réaliser des essais plus poussés avant de mettre ce test urinaire sur le marché.

« En attendant, les femmes doivent continuer à prendre leur rendez-vous de dépistage lorsqu’on les appelle. C’est un test qui sauve des vies » souligne Emma Crosbie. En France, le cancer du col de l’utérus est le 12e cancer le plus fréquent chez la femme et il fait plus de 1.100 victimes chaque année.

Perrine Deurot-Bien

À lire aussi : Top 10 des situations les plus embarrassantes chez le gynécologue

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Augmenter sa consommation de riz réduirait le risque d’obésité

Augmenter sa consommation de riz réduirait le risque d’obésité

Le 7 mai 2019

Selon une récente étude, le taux d’obésité serait particulièrement bas dans les pays où l’on consomme beaucoup de riz. Les chercheurs recommanderaient ainsi de manger plus de riz afin de prévenir le risque d’obésité.

Manger 50 grammes de riz en plus suffirait à prévenir le risque d’obésité

Augmenter sa consommation de riz pour réduire le risque d’obésité. C’est la conclusion surprenante d’une étude internationale, publiée le 30 avril dernier sur le site EurekaAlert. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont étudié la consommation de tous les produits à base de riz, (riz blanc, brun et farine de riz) dans 136 pays comptant plus d’un million d’habitants, à partir des données de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture. 

Selon les chercheurs, « Les taux d’obésité sont considérablement plus bas dans les pays qui consomment de grandes quantités de riz (en moyenne 150 g / jour / personne), tandis que les pays avec une consommation moyenne de riz inférieure (14 g / jour / personne) ont des niveaux d’obésité plus élevés ». En France, la consommation de riz serait en moyenne de 15 grammes par jour et par personne. Les scientifiques estiment qu’une augmentation de 50 grammes, seulement, de la consommation riz tous les jours réduirait de 1% la prévalence de l’obésité.

Du riz, oui, mais de préférence du riz brun et nature !

Il semblerait que « les fibres, les nutriments et les composés végétaux présents dans les grains entiers augmentent le sentiment de satiété et empêchent de trop manger ». Par ailleurs, « le riz est également faible en gras et présente un taux de glycémie post relativement bas » notent les auteurs de l’étudeMais attention ! Ces résultats sont à relativiser et d’ailleurs, les chercheurs ont précisé qu’il n’y avait pas de lien de cause à effet affirmé.

L’on sait que si les féculents, dont le riz fait partie, sont indispensables dans notre alimentation, ils doivent cependant être consommés avec des légumes, riches en fibres, et surtout, ne pas être noyés de ketchup ou toute autre sauce industrielle trop riche en sucre, mais aussi en sel… Pour une alimentation équilibrée, les nutritionnistes recommandent une assiette composée pour un quart de protéines, un autre quart de féculents et pour moitié de légumes. Et l’on sait aussi que la surconsommation de riz blanc peut entraîner un risque de diabète : préférez ainsi le riz brun !

Aurélie Giraud

À lire aussi : Les féculents à IG faible pour des performances cognitives durables

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Une alimentation trop grasse aggrave le psoriasis

Une alimentation trop grasse aggrave le psoriasis

Le 6 mai 2019.

Un laboratoire français vient de découvrir qu’une alimentation trop grasse pouvait aggraver les symptômes du psoriasis. Cette découverte pourrait ouvrir la voie à de nouveaux traitements.

Les acides gras responsables du développement du psoriasis ?

Une équipe de chercheurs lillois vient de mettre en évidence un lien entre une alimentation trop riche en graisses et l’apparition et le développement de maladies inflammatoires comme le psoriasis. Dans une étude publiée dans la revue Cell, ils expliquent comment ces maladies pourraient être atténuées grâce à un régime adapté ou en altérant le métabolisme des acides gras.

En laboratoire, les chercheurs français ont démontré que ces acides gras se traduisaient par un stress inflammatoire caractérisé par la production élevée de deux cytokines, l’IL-6 et IL-23. Par un lien de cause à effet, les acides gras entraînent la production de radicaux oxydants toxiques, et la baisse de la production d’antioxydants, ce qui entraîne une réaction inflammatoire.

3% de la population est touchée par le psoriasis

Pour le laboratoire où a été réalisée cette étude, cette découverte est une bonne nouvelle pour toutes les personnes qui souffrent de maladies inflammatoires. « Cette découverte permet d’envisager de moduler certains types de réactions immunitaires, notamment inflammatoires, voire d’atténuer des pathologies, en altérant le métabolisme des acides gras et/ou en modifiant les comportements alimentaires », explique l’Institut Pasteur de Lille dans un communiqué.

Le psoriasis est une maladie de la peau qui touche 3% de la population. Elle se caractérise par l’apparition de plaques de peau qui se détachent. Ces plaques apparaissent la plupart du temps sur les coudes, les genoux et le cuir chevelu. Actuellement, aucun traitement ne permet de guérir le psoriasis mais des traitements permettent d’en atténuer les effets.

Gaëlle Latour

À lire aussi : Régime et alimentation à éviter en cas de psoriasis

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Cigarettes électroniques : elles contiennent des microbes !

Cigarettes électroniques : elles contiennent des microbes !

Lundi 29 avril 2019.

Des chercheurs américains ont décelé la présence de microbes et de toxines dans des cigarettes électroniques qui peuvent, en étant inhalés, présenter un danger pour la santé de ceux qui les utilisent, allant de la toux à des difficultés respiratoires, jusqu’au risque de choc septique…

Cigarettes électroniques : des traces de champignons quasiment partout

Ceux qui vapotent vont peut-être regarder leur cigarette électronique avec un autre œil. Des chercheurs américains de l’université d’Harvard ont en effet procédé à une étude assez massive sur des accessoires et liquides pour e-cigarettes. Ils ont pour cela acheté, dans des commerces d’e-cigarettes, des embouts jetables et des recharges de liquides.

Le résultat de leur test fait froid dans le dos. Sur 75 produits achetés, 17 contenaient des endotoxines (des toxines contenues à l’intérieur d’une bactérie) en quantité supérieure aux limites autorisées. Et dans la quasi-totalité des cas (61 sur 75), ils ont également détecté du glucane, signe de contact avec des champignons. Là encore, au-delà des limites autorisées. 

Pour l’instant, l’étude n’explique pas comment ces produits, embouts et e-liquides, ont été contaminés, mais le risque est réel car il s’agit là de produits neufs, achetés dans le commerce, qui n’ont donc pas été contaminés par l’utilisateur en traînant dans une poche pour l’embout, ni en restant ouvert, pour le e-liquide.

Contamination bactérienne des e-cigarettes : d’autres études nécessaires

C’est la première fois qu’une étude scientifique se penche sur les risques de contamination microbienne des cigarettes électroniques. Jusqu’ici, seuls les avantages et inconvénients de celles-ci, comparées à la cigarette classique, avaient fait l’objet d’études, nombreuses et parfois contradictoires. 

Les chercheurs d’Harvard recommandent, dans la revue Environmental Health Perspectives qui a publié leur étude, que d’autres équipes de recherche se saisissent du sujet, afin d’augmenter et améliorer les connaissances scientifiques sur ces risques de contamination bactérienne des cigarettes électroniques qui pourraient être à l’origine d’infections pulmonaires chez ceux qui les utilisent, si les recherches étaient avérées.

Jean-Baptiste Giraud

À lire aussi : Les dangers de la cigarette électronique

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Vivre seul favorise stress et dépression

Vivre seul favorise stress et dépression

Le 3 mai 2019.

Vivre seul favorise la dépression et l’anxieté, non seulement chez les personnes âgées, ce que l’on savait déjà, mais aussi chez les adultes plus jeunes. C’est ce qu’une étude scientifique, publiée dans la revue scientifique Plos One, vient de démontrer.

Des jeunes vivant seuls atteints de troubles mentaux

En analysant les données de plus de 20.000 Anglais âgés de 16 à 64 ans, collectées sur plusieurs années, des chercheurs de l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) ont d’abord constaté que le nombre de personnes vivant seules croissait significativement. Veuvage, divorce, séparation, décision de ne pas avoir d’enfant, font partie des explications à la solitude, parfois choisie, souvent contrainte.

Mais dans le même temps, ils ont observé sur ces statistiques un autre phénomène : plus l’on vit seul, quel que soit l’âge (les données portant sur des adultes de 18 à 64 ans), et plus les pathologies mentales sont fréquentes ! Statistiquement, la solitude augmente considérablement le risque de développer un trouble mental commun. De 1,4, à 2,4 fois ! 

Solitude : il faut repenser la société occidentale

La dépression qui précède bien des troubles mentaux, semble être l’explication. Et la solitude est la cause, dans 84% des cas, de la dépression constatée !

Autant dire que c’est toute l’organisation de la société occidentale moderne qui est à repenser pour faire face à ce fléau. Sachant que rompre la solitude ne s’obtient pas forcément, exclusivement, par le couple. ll y a d’autres moyens de vivre ensemble, sans forcément former un couple. Mais pour cela, il y aurait beaucoup de choses à réinventer, non seulement le logement, mais aussi, par exemple, la fiscalité… 

Jean-Baptiste Giraud

À lire aussi : Vivre en couple : un défi de tous les jours

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Un nouveau type de démence détecté, et ce n’est pas Alzheimer

Un nouveau type de démence détecté, et ce n'est pas Alzheimer

Le 3 mai 2019.

Elle ressemble à Alzheimer, mais ce n’est pas Alzheimer. Une équipe de chercheurs issus de plusieurs pays vient de publier, dans la revue Brain, une étude rapportant l’existence d’une nouvelle forme de démence.

La démence est un fourre-tout flou

Cette étude qui porte sur une maladie cérébrale baptisée Late, un acronyme anglais désignant une encéphalopathie liée à l’âge, estime que 20 à 50% des personnes âgées de plus de 80 ans vont la développer. Plus ou moins intensément… 

En réalité, ce que ces chercheurs ont réalisé, c’est une redéfinition de la démence qui est, aujourd’hui encore, une sorte de fourre-tout. Dans le cas présent, ils ont identifié des paramètres et signes vitaux objectifs communs à certains patients atteints de « démence », qui sont en fait atteints de cette forme d’encéphalopathie spécifiquement liée à l’âge. 

Mieux traiter les différentes formes de démence

Or, l’intérêt de réaliser des sous-catégories dans la démence, c’est bien évidemment de pouvoir adapter les thérapies et les traitements à celles-ci. 

Dans le cas de Late, les chercheurs espèrent, par leurs travaux, permettre d’aider à la création d’essais cliniques spécifiques sur les patients qui en sont atteints. Ils éspèrent également, par contre-coup, que leurs travaux profiteront également à la recherche sur la maladie d’Alzheimer. 

Plus « fou » encore : ces chercheurs estiment qu’il existe bon nombre de pathologies qualifiées ou associées à la démence, restant à découvrir…

À lire aussi : Parler deux langues retarderait la démence

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Fatigue chronique : les chercheurs sur la piste d’un test sanguin pour la détecter

Fatigue chronique : les chercheurs sur la piste d’un test sanguin pour la détecter

Le 2 mai 2019.

Maux de tête, fatigue intense et persistante… Les personnes qui souffrent de fatigue chronique sont souvent qualifiées de paresseuses. Cette maladie, encore difficile à identifier, devrait bientôt pouvoir être décelée grâce à un test sanguin.

Syndrome de fatigue chronique : une maladie difficile à identifier

La fatigue chronique est une maladie mal connue aussi bien du côté des personnes qui en sont atteintes que de la communauté scientifique. Aussi appelé encéphalomyélite myalgique, ce syndrome se manifeste par une fatigue persistante et profonde.

Si ses causes ne sont pas encore totalement expliquées, il semblerait que le syndrome de la fatigue chronique soit déclenché par une infection virale ou bactérienne. Cette infection pourrait entraîner, par la suite, un dysfonctionnement du système immunitaire dans les cellules. Mais alors qu’elle reste difficile à identifier et à soigner, cette maladie est désormais plus facile à détecter.

Un test sanguin pour observer la réaction des cellules immunitaires face au stress

Des chercheurs américains sont en effet sur la piste d’un test sanguin. Ce dernier permettrait de détecter le syndrome de la fatigue chronique. Pour le mettre au point, les scientifiques ont fait appel à 40 volontaires dont la moitié étaient atteints de la maladie. Après avoir prélevé des échantillons de sang sur ces personnes, les scientifiques ont réalisé des tests en y ajoutant du sodium afin de provoquer un stress cellulaire.

Résultat : les échantillons de sang des malades atteints de fatigue chronique « ont généré une ‘pointe de courant électrique importante’ tandis que ceux des volontaires sans SFC sont restés ‘relativement stables’ », lit-on dans les colonnes de Midi Libre. Ces réactions au stress, différentes selon que les cellules immunitaires étaient saines ou atteintes du syndrome de fatigue chronique, permettent de détecter la maladie et d’envisager, par la suite, un traitement adéquat pour les patients.

Perrine Deurot-Bien

À lire aussi : Le syndrome de fatigue chronique (L’encéphalomyélite myalgique)

 

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Comment profiter des ponts du mois de mai pour se ressourcer ?

Comment profiter des ponts du mois de mai pour se ressourcer ?

Le 1er mai 2019.

Fête du Travail, de la Victoire, de l’Ascension et de la Pentecôte… Mai est un mois riche en ponts. Une bonne occasion pour vous ressourcer.

Se reconnecter avec la nature et exprimer sa créativité pour se ressourcer

Les vertus du jardinage sont nombreuses et l’on reconnaît à cette activité son caractère ressourçant. Vous n’avez pas de jardin ? Aucun problème : vous pouvez toujours installer des fleurs sur votre balcon voire quelques pots d’herbes aromatiques sur le bord de vos fenêtres. Certaines plantes se plaisent même à l’intérieur d’un appartement. Si vous avez la chance d’avoir un petit espace vert, installez un jardin zen en associant différents végétaux et minéraux.

Mai est le mois où fleurissent clochettes de muguets et autres fleurs des bois. Direction la forêt pour aller cueillir du muguet. On dit que cette fleur porte chance, voici une bonne occasion pour en offrir à ceux qui vous entourent et créer ainsi du lien. Cette promenade sera aussi extrêmement profitable pour vous reconnecter avec la nature : sentez ces nouvelles odeurs, écoutez les oiseaux qui chantent, admirez la Création, son calme, sa luxuriance. La nature est extrêmement ressourçante et apaisante.

Selon le bon vieux dicton, « En mai, fais ce qu’il te plaît ». Aussi, laissez libre cours à votre imagination pour vous mettre à créer : peinture, couture, dessin… Le choix est vaste ! Profitez de ces quelques jours fériés pour permettre à votre fibre créatrice de s’exprimer. La satisfaction que vous ressentirez ensuite sera extrêmement bénéfique et ressourçante pour votre moral alors, ne vous en privez pas.

Faites le ménage chez vous et dans votre tête grâce au sport et à la digitale détox

L’avez-vous remarqué ? Bien souvent, le retour du beau temps donne des envies frénétiques de ménage et de rangement. En mai, utilisez à bon escient vos jours de libres pour faire le tri dans vos vêtements et vos affaires. Donnez ce qui peut servir et jetez ce qui est cassé. Au besoin, lisez le célèbre livre de Marie Kondo La magie du rangement. Aussi étrange que cela puisse paraître, faire le vide chez soi, c’est aussi faire le vide dans sa tête. Un moyen simple et efficace de se ressourcer.

Comme beaucoup de personnes, vous avez sûrement l’impression d’avoir hiberné pendant l’hiver et sentez que votre corps n’a pas pratiqué suffisamment d’activités physiques ? Il n’est pas trop tard pour se mettre au sport ! Le mois de mai est même la meilleure période pour cela. Dehors, il ne fait ni trop chaud ni trop froid et la nature est de toute beauté : sortez vos baskets, votre vélo ou vos chaussures de marche et dépensez-vous.

Le mois de mai offre de nombreux jours fériés qui permettent de casser le rythme du travail. Profitez donc des ponts pour faire une digitale détox. Fini les écrans ; mettez votre téléphone, la tablette et la télévision en pause. Finissez de lire cet article, éteignez cet ordinateur et allez donc pratiquer l’une des activités ressourçantes citées ci-dessus !

Perrine Deurot-Bien

À lire aussi : Des astuces pour prendre soin de soi à l’arrivée du printemps

 

 

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