Archives de catégorie : DOSSIERS

Canal carpien : argile et huiles essentielles

L’argileAppliquez des cataplasmes d’argile verte chaude, en couche très épaisse, sur vos poignets. Etalez de la pâte d’argile verte dans un essuie-tout ou un mouchoir en papier, posez sur ou autour du poignet, et laissez agir un quart d’heure à 1 heure selon votre emploi du temps. A renouveler plusieurs fois par jour jusqu’à ce que les symptômes s’estompent. Les huiles essentiellesLes huiles essentielles, d’origine végétale, sont des essences obtenues par distillation. Leurs substances parfumées et non grasses ont des propriétés anti-inflammatoires et apaisantes. Elles peuvent donc aider à soulager les symptômes. Mélangez 4 gouttes de gaulthérie couchée à 3 gouttes d’huiles végétales d’arnica et 1 de millepertuis (magasins bio). Massez la trajectoire entre le pouce et l’avant-bras, en passant par le poignet bien sûr. Renouvelez l’opération autant de fois que nécessaire. Réalisez au moins 3 applications par jour.Attention, les huiles essentielles sont strictement déconseillées aux femmes enceintes ou allaitantes et aux enfants de moins de 6 ans.Regardez la vidéo Huiles essentielles: l’utilisation sans risques Votre navigateur ne peut pas afficher la vidéo Retrouvez la vidéo « Huiles essentielles: l’utilisation sans risques » sur Minutefacile.com
Top Santé – Vivre bio

Bien-être: suivez le rythme des saisons avec la médecine chinoise

On connait l’acupuncture, la branche la plus connue de la médecine chinoise. Mais on ignore souvent que la médecine orientale se base aussi sur les saisons pour préserver notre santé et notre énergie.

1. Les 4 saisons du corps

Dans la nature les saisons se suivent dans un ordre immuable : dans la médecine chinoise, il en est de même avec les saisons du corps, chacune démarrant un cycle énergétique qui lie les organes entre eux.
Le cycle démarre avec le foie, l’élément du printemps. Le foie transmet ensuite son énergie au cœur, associé à l’été. Puis le cœur transmet son énergie à la rate (pendant l’été indien) qui la transmet au poumon en automne, qui la transmet enfin au rein quand l’hiver arrive…
Lorsque ce cycle se déroule sans encombre, l’énergie circule et recharge notre organisme. Mais il suffit qu’un organe s’affaiblisse pour que la circulation de l’énergie soit bloquée. La relation entre le flux d’énergie et les saisons est donc l’une des clés de la médecine chinoise.

2. L’énergie changeante du printemps

Dans les végétaux, la sève monte pour aller nourrir les jeunes pousses : dans notre corps l’énergie s’anime dans le foie et la vésicule biliaire.
Dans la médecine chinoise, le foie est chargé de « gérer » l’énergie et d’assurer sa bonne répartition dans notre organisme. Mais c’est aussi le foie qui est chargé de nourrir les tendons, les muscles et les ongles. La vésicule biliaire le soutient dans toutes ces fonctions.

Quand il y a déséquilibre
Un déséquilibre dans la circulation de l’énergie dans les organes du printemps peut provoquer des troubles digestifs, des maux de tête, des douleurs des règles… et puisque l’énergie du foie nourrit les muscles et les tendons, nos muscles sont tendus et nos tendons sont durcis quand le foie est perturbé. Enfin, le foie étant lié au fonctionnement des yeux, le vide d’énergie peut provoquer de la fatigue oculaire, des conjonctivites…

3. L’énergie brulante de l’été

L’été c’est le temps de la maturité, lorsque les fruits sont prêts à être cueillis. Dans notre corps, l’énergie qui circule est puissante et s’anime dans le cœur. De l’énergie du cœur dépend la qualité de tous les vaisseaux par lesquels le sang circule, des artères aux petits vaisseaux capillaires. L’intestin grêle le soutient dans cette fonction.

Quand il y a déséquilibre
Les troubles liés aux organes de l’été se manifestent soit par un excès de chaleur (palpitations, éruptions, troubles circulatoires) soit, à l’inverse, par un ralentissement des fonctions (fatigue générale, hypotension, anémie).

4. L’énergie fraiche de l’automne

La nature prépare la période hivernale de mise en sommeil qui va suivre : le corps se prépare à lutter contre les agressions de l’hiver. C’est l’énergie du poumon qui incarne l’automne à l’intérieur du corps et qui va faire circuler tous les liquides organiques dans le corps. Pour la médecine chinoise, la respiration n’est pas seulement une fonction physiologique mais aussi une fonction énergétique : son flux et son reflux rythment la diffusion de l’énergie dans tous les méridiens. Le poumon est soutenu dans sa tâche par le gros intestin.

Quand il y a déséquilibre
C’est toute l’énergie vitale qui s’en trouve ralentie : les troubles liés au poumon se manifestent par des problèmes respiratoires ou rhinopharyngés, bien sûr, mais aussi des problèmes de peau (psoriasis, eczéma, acné) ou une baisse des défenses immunitaires.

5. L’énergie froide de l’hiver

Dans la nature, c’est une période d’attente, de repos mais pas d’inactivité ; dans notre corps, l’énergie gère ce qui est lié à l’eau à travers les reins et la vessie. Le rein est également responsable de la solidité des os et de la régénération de la moelle, ainsi que de l’énergie de la sexualité, le Jing.

Quand il y a déséquilibre
Le vide de l’énergie du rein se manifeste par de la faiblesse physique, psychique ou sexuelle. Calculs rénaux, cystites chroniques ou néphrites peuvent apparaitre. Mais comme la relation entre le rein et le poumon est étroite, cette baisse d’énergie peut également se traduire par de la toux, un essoufflement, de l’asthme, une angine…

Se protéger du froid : les solutions naturelles

« Ouh cet air glacial va finir par avoir raison de moi ! » pensez-vous à juste titre. Heureusement, on vous propose quelques solutions naturelles pour remédier à tout ça.

1. Comment bien protéger votre peau du froid ?

En hiver, bien prendre soin de sa peau, c’est surtout la préserver du froid et l’hydrater suffisamment. Alors, on adopte bonnet, écharpe et gants pour affronter le froid mordant et éviter sécheresse cutanée, crevasses et gerçures.

Après votre douche, pensez à appliquer un baume très hydratant voire une huile si vous avez une peau de crocodile.

Retrouvez tous les gestes essentiels pour préserver votre peau du froid dans notre article « Une peau impeccable même en hiver ».

2. Etre en bonne santé l’hiver avec les médecines naturelles

Difficile de passer l’hiver sans choper un seul virus n’est-ce pas ? Pour stimuler vos défenses immunitaires, l’aromathérapie vole à votre secours. Philippe Goëb, médecin aromathérapeute conseille « de prendre des gélules ou des tisanes d’Equinacea purpurea pour renforcer le système immunitaire. Faîtes des cures courtes d’une semaine ».

Si par hasard un membre de votre entourage tombe malade, le docteur explique « les huiles essentielles sont utiles pour effectuer une prévention « rapprochée » lorsqu’il y a une épidémie de grippe par exemple dans le voisinage. Prenez alors 1 goutte de Ravintsara avec une goutte de Melaleuca alternifolia 4 fois par jour pendant une semaine ».

3. Médecines naturelles : la recette pour avoir chaud

Une fois rentrée chez vous, vous grelottez encore de froid ? Plus pour longtemps avec cette tisane revigorante et antiseptique.

Les ingrédients :
– 1 litre d’eau, de source de préférence
– 4 pincées de thym (sommités fleuries sèches)
– 1 citron non traité ou bio
– Miel

Mode d’emploi :
Pressez le citron, réservez le jus et prélevez le zeste. Faites bouillir l’eau, ajoutez le zeste et quatre pincées de thym. Laissez bouillir trois minutes. Eteignez le feu et laissez infuser trois minutes. Filtrez avant de versez dans un Thermos. Ajoutez le jus de citron et une cuillerée à soupe de miel. Mélangez bien. Toutes les tisanes doivent être consommées dans les 24 heures qui suivent leur préparation.

L’atout santé :
Tonique et antiseptique, le thym est aussi un excellent expectorant. Parfait pour affronter les coups de froid et les affections de l’hiver.

JMDS – le 14 juin 2012

Ces quatre lettres désignent la Journée Mondiale des Donneurs de Sang, célébrée tous les ans depuis 2004 dans plus de 190 pays à l’initiative de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Planifié tous les 14 juin et en mémoire de Karl Landsteiner, médecin autrichien qui a découvert le système ABO des groupes sanguins et lauréat du prix Nobel de physiologie ou médecine en 1930, cet événement de taille mondiale a pour objectif la sensibilisation du grand public quant au don du sang et les remerciements envers les donneurs qui n’hésitent pas à recourir à ce geste solidaire.

Le rôle de pays-hôte revient cette année à la République de Corée sous la coordination de la Croix-Rouge coréenne et du Ministère de la Santé et des Affaires Sociales. Le slogan consiste dans une phrase très parlante : « Every blood donor is a hero » – Donner son sang est à la portée de chacun qui peut devenir ainsi un héros. En 2010, par exemple le thème de la journée a été « le monde a besoin de sang neuf ».

En France, les actions à ce sujet sont précoces. L’association Don du sang Ardennes organise une telle action samedi le 9 juin, au Central Parc Bowling de Charleville-Mézières à travers des animations, des brochures, des concours, des courtes pièces de théâtre dont le thème est : « Et si le don de sang n’existait pas ? ». Le 14 juin, l’Etablissement Français du Sang (EFS)  accueillira de 8 à 19 heures les donneurs qui auront rempli une promesse de don. Les personnes de 18 à 70 ans en bonne santé et avec un poids de 50 kg minimum peuvent donner du sang.

Saviez vous que ….

Pour sauver une vie, il faut 5 dons de sang.

Chaque jour en France : 10 000 besoins en produit sanguin.

1 million de patients sont soignés grâce aux dons de sang par an.

Dans le monde, huit personnes sur dix n’ont pas accès à la sécurité transfusionnelle.

actualité et magazine santé

Le Québec, deuxième au monde (avec le Canada) en dépenses de médicaments: comment l’expliquer?

Les dépenses en médicaments au Canada ont atteint 32 milliards $ en 2011, soit une hausse de 4 % par rapport à 2010 et l’équivalent de 929 $ par personne, selon un rapport de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS). Ce qui représente 16% des dépenses de santé, soit le même pourcentage qu’il y a 10 ans.

Ces dépenses par habitant étaient de 575,49 $ en Colombie-Britannique, 785 $ en Ontario, 912,46 $ au Québec et 984,67 $ en Nouvelle-Écosse.

Le Canada (dont le niveau par habitant est très proche de celui du Québec) se situe au deuxième rang des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), après les États-Unis (1145 $), et avant la France (767 $) qui est pourtant un pays reconnu pour être très grand consommateur de médicaments.

Va-t-il de soi que les dépenses en médicaments doivent être aussi élevées?

Alors qu' » »on parle beaucoup des firmes de génie-conseil ces temps-ci » » au Québec, écrivait Lysiane Gagnon dans La Presse en octobre 2011, «  »on devrait peut-être aussi s’interroger sur l’influence qu’ont les grandes compagnies pharmaceutiques sur les décisions gouvernementales » ». Elle posait cette question dans le contexte des sujets controversés du moment qui étaient ceux de la vaccination pour la prévention du cancer de l’utérus et du remboursement du Lucentis, médicament extrêmement coûteux contre la dégénérescence maculaire. La question mérite en effet d’être posée.

Par ailleurs, des spécialistes alertent régulièrement sur des niveaux déraisonnables de prescriptions de certaines classes de médicaments dont les antidépresseurs sont un exemple avec des prescriptions concernant plus de 10% de la population en Europe et en Amérique. Et ce, malgré que plusieurs études aient montré depuis quelques années que ces derniers sont inefficaces pour les dépressions légères à modérées.

Des médicaments contre l’hypertension réduiraient les réactions au stress

Les personnes ayant subi un traumatisme qui prennent une classe de médicaments couramment prescrits contre l’hypertension ont tendance à présenter des symptômes de stress post-traumatiques moins sévères, selon une étude américaine publiée dans le Journal of Clinical Psychiatry.

Kerry Ressler de l’Université Emory et ses collègues ont mené cette étude avec 505 personnes ayant été exposées à au moins un événement traumatique. Ces personnes participaient à une étude impliquant plus de 5000 résidents à faibles revenus de la ville d’Atlanta où l’exposition à la violence et aux abus physiques et sexuels est élevée, avec pour conséquence des niveaux élevés de stress post-traumatique. Ce dernier est caractérisé par trois types de symptômes : l’hyper-réactivité (niveau élevé d’activation neurovégétative), l’évitement et l’émoussement des émotions, et les pensées intrusives.

Environ 35% de ces 505 participants rencontraient les critères diagnostiques du stress post-traumatique. Et, sur les 98 qui prenaient des médicaments antihypertenseurs de la classe des inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine I (IEC) ou de la classe des bloqueurs (antagonistes) des récepteurs de l’angiotensine II (ARA2), 26 présentaient un stress post-traumatique, ce qui représente un risque inférieur d’environ 30%. Ils avaient tendance, en particulier, à avoir de moins grands niveaux d’hyper-réactivité et de pensées intrusives.

Ce qui n’était pas constaté avec les autres classes de médicaments contre l’hypertension que sont les bêtabloquants, les inhibiteurs calciques et les diurétiques. (Pour vérifier à quelle catégorie appartient un médicament contre l’hypertension, voyez cette page sur le site Eureka Santé. Utiliser, simultanément, les touches CTRL F pour rechercher dans la page.)

Ces résultats soulignent les bases physiologiques des réponses de stress de l’organisme impliquées dans le stress post-traumatique et leurs liens avec la régulation de la pression sanguine. Les deux types de médicaments, les IEC et les ARA2, interfèrent avec l’angiotensine, une hormone qui régule la pression sanguine.

L’angiotensine jouerait un rôle dans les régions du cerveau impliquées dans les réponses de stress et de peur, selon des études sur la souris. Ces résultats suggèrent que ces médicaments pourraient diminuer la réponse de stress du système cardiovasculaire et celle du cerveau.

Les IEC et les ARA2 pourraient être valables pour traiter ou prévenir le stress post-traumatique, estiment les chercheurs.

Ces derniers jugent par ailleurs que les résultats négatifs avec les bêtabloquants sont étonnants. Des musiciens et des athlètes, rapportent-ils, prennent ces médicaments contre les symptômes d’anxiété de performance. Ils diminuent la réponse de l’organisme aux hormones de stress adrénaline et noradrénaline. Alors qu’ils sont utiles sur le moment pour diminuer l’anxiété sociale et de performance, estiment-ils, leur efficacité dans le cas du stress post-traumatique demeure une question ouverte.

Un jeu vidéo favorise les attitudes positives et réduit la dépression

Des chercheurs néo-zélandais, dont les travaux ont été publiés dans le British Medical Journal, ont développé un jeu vidéo qui pourrait fournir une alternative aux consultations psychologiques pour les adolescents atteints de dépression, estiment-ils. Intitulé Sparx (pour Smart, Positive, Active, Realistic, X-factor thoughts), il est conçu selon une approche cognitivo-comportementale de la dépression.

Le jeu, qui comporte 7 niveaux d’une durée d’une trentaine de minutes correspondant à des paliers d’apprentissage d’habiletés, est une fiction fantastique dans laquelle le joueur, par le biais d’un avatar, est chargé de rétablir l’équilibre dans un monde dominé par de «  »sombres pensées automatiques négatives » ». Des notions classiques de thérapie cognitivo-comportementale sont transmises via un guide qui met le jeu en contexte.

Sally Merry de l’Université d’Auckland et ses collègues ont mené une étude avec 187 adolescents atteints de dépression qui ont été assignés au hasard à suivre une psychothérapie ou à jouer à ce jeu à la maison pendant 4 à 7 semaines.

Ceux qui ont utilisé le jeu ont connu une diminution des symptômes de dépression et d’anxiété supérieure. Ceux qui étaient les plus déprimés au début de l’étude ont connu la plus grande réduction de symptômes. 44% du groupe de jeu ont connu une rémission comparativement à 26% du groupe de thérapie.

Le jeu, ont indiqué les chercheurs, devrait être mis à la disposition du public au cours de l’année.