Archives de catégorie : DOSSIERS

Les repas en famille sont meilleurs pour la santé des enfants

Par manque de temps, les familles peinent souvent à organiser les repas familiaux. Mais, manger en famille autour de la table est meilleur pour la santé des enfants et réduit légèrement le risque d’obésité, selon une étude américaine présentée au congrès annuel de l’American Society for Nutrition. Plus de 40% du budget alimentaire typique des Américains est dépensé à manger à l’extérieur, soulignent les chercheurs, ce qui est préoccupant car les repas à l’extérieur tendent à être beaucoup plus gras, salés et élevés en calories que ceux cuisinés à la maison.

Jennifer Martin-Biggers et ses collègues de l’Université Rutgers ont analysé 68 études mesurant la fréquence et l’atmosphère des repas en famille en lien avec la qualité de l’alimentation et le risque de prise de poids.

Plusieurs bénéfices étaient liés aux repas en famille, incluant une plus grande consommation de fruits, légumes, fibres, aliments riches en calcium et en vitamines. Un modeste lien entre la prise de repas en famille et l’obésité était constaté.

Des bénéfices sociaux étaient également constatés. Les adolescents mangeant à la table familiale rapportant moins de signes de dépression et sentant que leur famille était d’un meilleur support que ceux mangeant moins souvent à la maison.

Pour surmonter la difficulté d’organiser les repas du soir, les parents qui travaillent pourraient viser à développer une meilleure planification, soulignaient des chercheurs québécois en septembre dernier. Leur étude montrait que près de la moitié (44%) des parents ne savent pas, à 17 h, ce qu’ils mangeront pour le souper et ce, 3 fois et plus par semaine.

L’alimentation au rythme FAST FOOD

La restauration rapide basée sur le fameux trio hamburger-frites-boisson gazeuse ne connaît pas de limites d’âge. Peu importe ! Que vous soyez un enfant, un adolescent, un adulte, une personne âgée…

Associé à la mal bouffe, le fast food fait l’objet de nombreuses critiques qui insistent sur un fort déséquilibre alimentaire, une tendance visible au profit maximum.

En réaction à cette mauvaise réputation, les chaînes de restauration rapide se concentrent sur la diversification des menus. Une nouvelle variété comprend depuis quelques années des salades, du poulet, du poisson.

Il est bien connu que la nourriture de type fast food est riche, malheureusement en gras, en sucre, en sel et en produits chimiques et  pauvre en fibres végétales et en vitamines. La sensation éprouvée quelques heures après avoir mangé du fast food est la faim.

Compte tenu du menu typique hamburger, frites, coca-cola et ketchup, les trois saveurs identifiées sont : le sucré, le salé et l’acide.

Le pain, la viande et le soda contiennent du sucre, les frites sont salées et l’acide vient du vinaigre du ketchup.

Les occidentaux trouvent par contre que ce type de nourriture aide à calmer le stress. Mais ses effets nuisibles à la santé reflètent des troubles digestifs, des maux au ventre, du ballonnement, des états de léthargie.

Pour ce qui est des boissons light de type soda, il est à noter que l’aspartame est utilisé en tant qu’édulcorant artificiel.

D’autres substances chimiques, comme l’acrylamide (reconnue comme cancéreuse), la dextrose, le gluten sont associés aux frites et aux chips.

On compte le surpoids, les maladies cardiaques, le diabète (surtout celui gras), les troubles de la vésicule biliaire, le phénomène d’addiction et d’obésité parmi les risques d’une mauvaise alimentation, si l’on perd le contrôle.

A propos de l’obésité, les statistiques sont alarmantes :
– dans le monde : selon une étude internationale parue en février 2010, 10% des adultes sont obèses, à savoir 500 millions de personnes ;
– aux États-Unis, un  tiers est considéré comme obèse ;
– en Europe, 30% des adultes souffrent d’obésité ;
– en France, environ 15% de la population adulte est obèse.

Malgré son image négative, le fast food connaît un véritable succès. Il est devenu un style de vie (way of life).

L’OMS attire l’attention sur les ravages du tabac

Cette année, le tabac pourrait tuer six millions de personnes. Une victime sur dix pourrait mourir à cause du tabagisme passif. Ce sont les données fournies par l’Organisation Mondiale de la Santé, rendues publiques à l’occasion de la Journée Mondiale sans Tabac, célébrée le 31 mai de chaque année.

Selon les données de l’OMS, la consommation de produits à tabac est en hausse au niveau mondial, même si dans les pays développés, le nombre de fumeurs est à la baisse. Huit fumeurs sur dix proviennent des pays pauvres. Dans ces pays, le nombre d’adolescents fumeurs a aussi augmenté.

Par exemple, dans la République de Moldavie, 15% des adolescents âgés de moins de 15 ans sont des fumeurs et parmi les mineurs fumeurs, il y a de plus en plus de filles. Ainsi, le tabac est l’une des principales causes des maladies cardio-vasculaires dans le pays et un décès sur deux a été provoqué par de telles maladies.

En France, le Baromètre santé 2010 réalisé par l’Inpes, a montré que 57,6% des fumeurs réguliers de 15 à 75 ans avaient l’intention de cesser de fumer. 7,8% de ceux-ci souhaitaient le faire dans les douze prochains mois.

L’OMS estime que les gouvernements ne font pas assez pour convaincre les fumeurs de renoncer au tabac ou pour protéger les non-fumeurs contre le tabagisme passif. Habituellement, il faut passer plusieurs années jusqu’à ce que le tabac commence à nuire à la santé d’un fumeur. Ainsi, l’ »épidémie » des maladies liées à cette habitude n’est qu’au début, mais jusqu’en 2030, le bilan annuel des décès provoqués par le tabac pourrait atteindre 8 millions.

Par conséquent, l’OMS presse les gouvernements à signer et à mettre en oeuvre le Traité pour le Contrôle du Tabac. En vigueur depuis 2005, ce Traité a été jusqu’à cette date signé par 172 pays et par l’Union Européenne. Il oblige les Etats signataires à prendre des mesures pour réduire le pourcentage des fumeurs, limiter l’exposition au tabagisme passif et restreindre la publicité du tabac.

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Les biberons à bisphénol A ont été interdits dans l’UE

Le 31 mai, la Commission Européenne a annoncé que le composé chimique bisphénol A serait interdit dans la fabrication des biberons. Tous les produits contenant cette substance, présente dans de nombreux récipients en plastiques à usage alimentaire, seront retirés du marché dans tous les pays membres de l’Union Européenne.

A partir du 1er juin, les biberons qui contiennent le bisphénol A ne pourront plus être commercialisés, ni importés dans les pays de l’UE.

L’interdiction d’usage de cette substance chimique a été décidée en janvier, et, à partir du mars, l’UE a interdit la fabrication des biberons à bisphénol A sur tout son territoire.

« Le 1er juin sera un repère dans nos efforts de mieux protéger la santé des citoyens UE et notamment celle des enfants », a affirmé le commissaire européen en charge de la santé John Dalli.

Le BPA est une substance chimique qui entre dans la composition des polycarbonates utilisés pour la fabrication des objets en plastique, dont les biberons. De petites quantités de BPA des bouteilles en plastique peuvent contaminer les liquides transportés par celles-ci lorsque les récipients sont chauffés à des températures élevées.

Le bisphénol A est également interdit au Canada, en Australie et en plusieurs Etats américains. Le Canada a été le premier pays qui ait interdit, en 2009, les biberons en plastique rigide, contenant du bisphénol A. Il est aussi le premier pays au monde ayant introduit le BPA dans la catégorie des substances toxiques, malgré les protestations de l’industrie chimique.

Le bisphénol A est soupçonné de favoriser les risques de puberté précoce chez les femmes, de cancer de la prostate ou du sein et d’anomalies de reproduction.

Le groupe sanguin – un élément d’importance sociale chez les Japonais

La plupart des personnes se souviennent de leur groupe sanguin lorsqu’elles se trouvent à l’hôpital ou dans d’autres situations désagréables, quand elles ont besoin de transfusions. Au Japon, on parle du sang et des groupes de sang aussi souvent que de l’état du temps. Dans ce pays, qui a l’industrie électronique la plus développée au monde, le groupe sanguin est vu comme essentiel pour le caractère et la vie personnelle et professionnelle de l’homme. Qui plus est, le centre nippon Human Science ABO demande que le parlement du pays légifère l’introduction obligatoire du groupe sanguin dans les documents sollicités à l’embauche.

Les Japonais s’enquissent du groupe sanguin de leur partenaire dès la première rencontre. Si les revues occidentales publient régulièrement des horoscopes et des recettes culinaires, les magazines nippons sont pleins d’articles sur le choix de l’homme parfait selon le groupe sanguin. En 2008, les quatre brochures traitant des quatre groupes sanguins et leurs rapports avec la vie personnelle, se sont vendus au Japon à un tirage de 5 millions d’exemplaires.

En plusieurs compagnies, les employés sont sélectionnés selon le groupe sanguin. Même les enfants sont regroupés, dans les écoles maternelles, en fonction de ce critère. Les VIP n’oublient pas d’inclure ces informations dans leurs données biographiques, que tout le monde peut apprendre sur Internet.

Les cinéastes nippons font des drames et des comédies sur la recherche du compagnon de vie à l’aide du groupe sanguin. Un tel groupe est même inventé pour les personnages de dessin animé et pour ceux des jeux électroniques.

La passion des Japonais pour les groupes sanguins est née entre les deux guerres mondiales, étant basée sur l’eugénisme – la science de l’amélioration des qualités natives de l’homme. A cette époque-là, cet intérêt avait une composante évidemment raciste. Dans les années 1930, les hommes de science ont comparé le sang des habitants de Taiwan, qui s’étaient insurgés contre les Japonais, et le sang du peuple ainu, qui était considéré plus pacifique.

Après la guerre, la préoccupation pour les groupes sanguins s’est un peu tempérée. Mais elle a resurgi dans les années 1970, sans les nuances racistes, même si aujourd’hui il y a encore des cas de discrimination des personnes qui ont le groupe sanguin AB, qui représentent seulement 10% de la population du pays.

En dépit du fait que les scientifiques désavouent en permanence la « théorie du sang », convaincre les Japonais que ce facteur n’influe sur la vie personnelle, s’est avéré inutile. A présent, des dizaines de millions de Japonais sont convaincus que les représentants du groupe A sont des personnes sérieuses, créatives et raisonnables, mais des fois trop prétentieuses. Les meilleurs traits sont attribués aux représentants du groupe B, considérés comme des gens à l’esprit ouvert, très actifs et laborieux. En ce qui concerne les caractéristiques négatives de ce groupe, ce seront l’égoïsme et l’irresponsabilité.

La force de caractère et la sagesse caractérisent, à l’avis des Japonais, ceux du groupe AB. Les traits négatifs de ce groupe sont l’esprit critique et l’indécision. Les représentants du groupe O auraient, selon les Japonais, un caractère malléable et optimiste. Ils sont les plus recherchés par les employeurs et n’ont pas généralement de problèmes lorsqu’ils recherchent un emploi.

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Le plan canicule 2010: quoi de nouveau?

Après que dans le département du Rhône on a décrété l’état de canicule le 5 juillet, le Ministère de la Santé a mis en place son plan destiné à éviter une nouvelle catastrophe pareille à celle de 2003 (15.000 personnes, notamment des personnes âgées, étaient alors mortes à la suite d’une chaleur exceptionnelle).

Depuis 2004, le plan canicule du Ministère s’étaie sur trois niveaux, activés progressivement, selon la gravité de la situation:

1. »La veille saisonnière » commence le 1er juin et dure jusqu’au 31 août. Un numéro d’urgence – 0 800 06 66 66 – « accessible du lundi au samedi de 8h à 20h », par appel gratuit depuis un poste fixe. Et le dimanche?

2. « La mise en garde et actions » est un niveau à la charge des préfets, déclenché en cas d’alerte de la direction générale de la Santé, sur proposition de Météo France et l’Institut de veille sanitaire.

3. « La mobilisation maximale » est déclenchée sur décision du Premier ministre, lorsque la canicule est « aggravée par d’autres facteurs », tels que la pénurie d’eau potable, la rupture de l’alimentation électrique, la surcharge des établissements de santé.

La nouveauté de ce plan par rapport aux années précédentes, consiste à la création des Agences régionales de Santé (ARS). La mission de ces organismes est de concourir à la réalisation du but du plan canicule, à savoir,  » garantir la permanence et la continuité des soins ». A cet effet, les ARS veillent principalement à « coordonner les programmes d’ouvertures de lits ».

Selon Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, cette année « il y aura plus de lits ouverts dans les hôpitaux qu’en 2009″, c’est-à-dire, 95% des lits d’hôpitaux ouverts en juillet et 90% en août.

Les mesures particulières allant être prises en cas de canicule sont détaillées dans les 23 pages du plan canicule 2010…

Ce plan est loin d’être optimal, critiquent les spécialistes des services sociaux. La pénurie de professionnels  est le principal problème, signalé par Pascal Champvert, le directeur de l’Association de directeurs de maisons de retraite et de services à domicile: « Ce qui a posé problème en 2003, c’est qu’il n’y avait pas assez de professionnels pour aider à domicile, comme en établissement, les personnes âgées à boire suffisamment. Aujourd’hui, le personnel n’est toujours pas suffisant dans nombre d’établissements et de services à domicile et, pire que cela, l’Etat prévoit de diminuer le nombre d’agents ».

Patrick Pelloux, le président du syndicat des médecins urgentistes, est aussi mécontent que le Ministère de la Santé « ne répond pas aux problèmes que nous avons sur le terrain ».

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Résister à la canicule avec le régime alimentaire correct!

Pendant les jours caniculaires d’été, on doit aider l’organisme à résister à la température très élevée, par une hydratation appropriée. L’eau est vitale, de même que les aliments qui ont la propriété de nous rafraîchir. Les jus de fruits et de légumes frais et les thés chauds ne doivent pas manquer de notre régime pendant la saison chaude. Quand aux aliments, voilà ce que nous conseillent les nutritionnistes:

1. Choisissez les fruits tropicaux! Génétiquement, ils sont « programmés » à rafraîchir l’organisme. Les bananes, par exemple, sont recommandées pendant une période caniculaire, mais jamais en hiver!

2. Les fruits sauvages nous aident à combattre la canicule. Ils contiennent des substances similaires à l’aspirine et font des merveilles, surtout quand on s’expose aux rayons du soleil: ces substances réduisent l’inflammation et « réparent » les cellules brûlées.

3. Le melon, grâce au contenu riche en potassium, a la capacité de maintenir une température constante en organisme.

4. Consommez des légumes jaunes ou oranges! Celles-ci sont riches en vitamine A, qui protège la peau du soleil. De plus, elles vous aideront à obtenir un bronze agréable.

5. Consommez aussi des légumes pauvres en amidonne, qui rafraîchissent également l’organisme – les haricots verts et jaunes, la chou-fleur, le broccoli, les courgettes, les champignons, les concombres. De plus, les concombres contiennent beaucoup d’eau et de potassium, étant fort recommandés sur la durée de l’été.

6. Mangez de l’épinard! Ces feuilles sont riches en magnésium et lutéine, un antioxydant qui protège la peau de la chaleur excessive.

7. Compensez les pertes de vitamines et minéraux, causées par la transpiration abondante, à l’aide des jus aussi nourrissants que possible! Le jus de betterave rouge et le jus de tomates apporte à l’organisme de grandes quantités de  sels minéraux, oligo-éléments et vitamines.

8. N’oubliez pas le yaourt! Pendant l’été, à cause des températures élevées, l’organisme peut aussi manquer de calcium. Le yaourt représente la source parfaite pour équilibrer la situation.

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La vaccination contre la grippe A – un échec décevant

La commission d’enquête parlementaire sur la campagne de vaccination contre la grippe A/H1N1 a examiné dans son rapport la gestion du virus en France, en la trouvant « décevante ». Le bilan a montré que l’objectif du Ministère de la Santé a été loin d’être atteint: moins de 8,5% (5,36 millions de personnes) de la population française a été vacciné, alors que le gouvernement s’attendait à un chiffre de 75%.

Que ce soit erreur d’appréciation ou non, une quantité considérable de matériel a été gaspillée. Le rapport indique une perte de plus de trois millions de doses de vaccin, qui « ont été finalement jetées ou mises au rebut pour de diverses raisons. Alors, on ne peut pas s’empêcher de penser que la France a commandé 94 millions de vaccins contre la grippe A, un chiffre qui ne se justifie pas par les résultats.

Il est vrai, 50 millions des doses initialement commandées ont pu être résiliées, le reste de 44 millions étant reparties entre les divers organismes de santé. Quelques millions de doses ont été données à l’OMS et une autre partie a été revendue à l’étranger et tout compte fait, il reste encore à utiliser 21 millions de doses. Mais si l’on regarde la date d’expiration de ces vaccins, on verra que 12 millions seront périmées jusqu’en octobre et 9 millions, d’ici novembre 2011.

Ce qui adoucit un peu l’échec, c’est qu’il n’est pas limité au cas français. Tel que souligné par le rapport, « peu de pays – en dehors de la Suède, du Canada et dans une moindre mesure les États-Unis, ont réussi à mobiliser leur population et à susciter une adhésion massive à la vaccination ».

Pour l’avenir, le rapport énumère 42 propositions censées éviter un autre insuccès. La solution serait une meilleure coordination au niveau européen et une meilleure négociation de l’achat des vaccins.

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