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20 minutes par jour dans la nature réduiraient les hormones du stress

20 minutes par jour dans la nature réduiraient les hormones du stress

Le 10 avril 2019

Selon une récente étude américaine, passer 20 à 30 minutes par jour dans la nature suffirait à réduire le taux de cortisol, l’hormone du stress. 

Passer du temps dans la nature réduit le niveau d’hormones du stress

Voici une bonne nouvelle à l’arrivée des beaux jours : si l’on connaît depuis longtemps les effets bénéfiques du bon air, de la lumière et du soleil sur le moral, notamment pour les personnes touchées par la dépression saisonnière, une récente étude américaine menée par des chercheurs de l’université du Michigan confirme que passer du temps au contact de la nature contribuerait à réduire l’anxiété.

« La réduction du stress par contact avec la nature est bien établie, mais on en sait beaucoup moins sur la contribution des paramètres de contact – durée, fréquence et qualité de la nature » peut-on lire dans les colonnes de la revue Frontiers in Psychology, qui publie l’étude. Ainsi, les auteurs ont estimé que 20 à 30 minutes passées dans la nature tous les jours suffiraient à réduire le stress.

20 à 30 minutes par jour suffisent pour ne plus être stressé

Pour mener leurs travaux, les scientifiques se sont basés sur l’analyse du taux de cortisol, qui est l’hormone du stress. Ils ont demandé à 44 citadins âgés de 18 ans et plus de passer trois fois par semaine 10 minutes minimum « dans un lieu de plein air créant un contact avec la nature », durant huit semaines, au moment, à l’endroit et au lieu de leur choix. Ils ont ensuite relevé leur taux de cortisol, par des prélèvements de salives avant et après avoir passé du temps au vert. Chez 36 participants sur les 44, les données ont été considérées suffisamment fiables.

Selon les chercheurs, la durée optimale pour réduire le stress serait comprise entre 20 et 30 minutes, « après quoi des avantages continuaient de s’accumuler, mais à un taux réduit ». Par ailleurs, le type d’activité n’influencerait pas le taux de cortisol : que vous marchiez ou restiez assis, la nature est apaisante. Ils précisent par ailleurs une évidence : pour une sortie en plein air efficace, il convient de laisser son téléphone à la maison ! 

Aurélie Giraud

Faites le test : Quel est votre profil personnel de stress ?

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Vivre simplement la ménopause – dès maintenant.

La ménopause n’est pas une maladie. Mais c’est un bouleversement pour chaque femme qui le vit. Froidement décrite par les médecins comme un « changement hormonal », elle se manifeste par une foule de désagréments qui peuvent rendre la vie insupportable. Il existe pourtant une plante capable de rendre la ménopause bien plus simple à vivre : le yam. 

Les tracasseries de la ménopause, vous avez peut-être commencé à les vivre :

  • Prise de poids, particulièrement sur la ceinture abdominale
  • Bouffées de chaleur
  • Rétention d’eau
  • Problèmes de concentration
  • Problèmes de sommeil
  • Déprime, voire dépression
  • Irritabilité
  • Fatigue au réveil
  • Insomnies
  • Baisse drastique de la libido, avec parfois une sécheresse vaginale

Ces situations ne sont pas simples à expliquer, encore moins à vivre. Alors qu’il existe des solutions naturelles pour les résoudre. Et moins dangereuses que celles proposées jusqu’ici.

THS : un échec médicamenteux, et une catastrophe sanitaire

Depuis les années 1990 a été lancé le THS, le traitement hormonal substitutif. Les traitements prescrits se sont révélés rapidement être une catastrophe sanitaire.

Une étude lancée, sur ces traitements déjà largement prescrits, a porté sur plus de 16000 femmes américaines ménopausées ou en cours de ménopause. Commencée en 1997, devait se terminer en 2005, et elle s’est arrêtée dès 2002.

Pourquoi ? Parce que les résultats étaient beaucoup plus négatifs que positifs, comme nous le rapporte l’autorité française, l’ANSM1.

Le traitement hormonal substitutif avait certes eu des effets positifs : le risque de cancer du côlon avait diminué de 37%, et celui des fractures de la hanche de 23%. Et pourtant, ce n’était rien à côté des effets négatifs considérables :

  • Risque d’AVC : +41%
  • Risque de crise cardiaque : +29%
  • Risque de cancer du sein : +26%
  • Risque de phlébite : +100%

Au Royaume-Uni, les médecins ont lancé le THS à grande échelle. L’étude publiée dans le journal de médecine le plus prestigieux, le Lancet, dont le but était de montrer la prévalence du cancer du sein chez un million de femmes2, a montré que le THS était responsable à lui seul de 20.000 cancers du sein.

Des études françaises montrent qu’un seul type de traitement THS, l’association œstrogène cutané et progestérone naturelle micronisée, n’accroîtrait pas significativement le risque de cancer du sein3. A vous de savoir si vous êtes prête à prendre ce risque.

Le yam, un remède naturel aux troubles de la ménopause

Le yam est une plante mexicaine riche en diosgénine – un précurseur de la progéstérone et de la DHEA. Cela signifie qu’elle donne les matériaux pour que le corps fabrique ses propres messagers, les hormones, plutôt que de les faire venir de l’extérieur.

Selon Thierry Schmitz, Docteur en médecine et spécialiste des médecines naturelles, un yam de très haute qualité permet de résoudre 80% des plaintes dues à la ménopause. Il est préférable de le consommer sous forme de crème, car le yam en gélules est partiellement détruit par les sécrétions acides de l’estomac.

Il existe aujourd’hui une crème fortement concentrée en diosgénine (16%), qui est à la hauteur des attentes des femmes qui souffrent des troubles de la ménopause, la Crème Yam.

Ce traitement permet au corps féminin de relever ses taux de progestérone naturelle et de DHEA. Après un mois de traitement, on observe les résultats suivants :

•      Accroissement de l’énergie, diminution de la fatigue physique;

•      Sensation de bien-être, disparition de la dépression liée à la ménopause ;

•      Amélioration de la vivacité de l’esprit et des capacités de concentration ;

•      Amélioration de la qualité du sommeil;

•      Diminution des troubles hormonaux liés à la ménopause tels que bouffées de chaleur, baisse de la libido, prise de poids.

A ces effets bénéfiques directement visibles, il faut ajouter le rôle préventif du yam à moyen et à long terme au niveau de l’ostéoporose, de la protection cardio-vasculaire, des défenses immunitaires et du vieillissement de la peau.

Des phyto-œstrogènes parfois indispensables

Le yam permet de résoudre la plupart des troubles de la ménopause. Cependant, environ 20 % des patientes qui appliquent la crème yam voient persister des bouffées de chaleur et/ou des sécheressse vaginales.

Ces deux symptômes sont en relation directe avec la carence œstrogénique propre à la ménopause. Dans ces cas-là, le traitement doit être complété par la prise de phyto-œstrogènes, note le Dr. Schmitz.

C’est dans cette optique qu’il préconise une formule qui combine vitamines, minéraux, et plantes « œstrogène-like » :

•      Actea Racemosa (Actée à grappes)

Plante qui est utilisée depuis fort longtemps pour traiter de manière naturelle les désagréments ressentis par les femmes au moment de la ménopause.

•      Dong Quai (Angelica Sinensis)

Le Dong Quai est utilisé depuis des siècles en médecine chinoise traditionnelle pour traiter diverses affections gynécologiques.parce qu’il contient une substance oestrogénique qui aide à équilibrer le taux d’oestrogène chez les femmes.

On le préconise pour traiter l’endométriose, la sécheresse et les infections vaginales,  et pour soulager des symptômes du syndrome prémenstruel et de la ménopause.

•      Varech (Fucus Vesiculosus)

Le Varech est une plante marine, riche en iode, qui a été utilisée en médecine traditionnelle pour traiter l’obésité car il augmente le métabolisme du corps pour 

permettre de brûler les calories plus rapidement. Laxatif doux et diurétique léger, il évite l’accumulation excessive de liquides.

•      Prêle des champs (Equisetum Arvense)

Elle contient tous les bio-minéraux (manganèse, magnésium, fer, cuivre, silice) nécessaires aux différentes étapes de la synthèse du collagène et de l’élastine qui sont indispensables au bon maintien du tissu conjonctif.

Elle possède aussi une action tonique sur le système génito-urinaire ce qui permet de diminuer les désagréments de l’incontinence urinaire.

•      Sauge (Salvia officinalis)

La présence d’œstrogènes « végétaux » explique son emploi pour traiter les problèmes de règles irrégulières et douloureuses ainsi que les symptômes de la ménopause, principalement les bouffées de chaleur.

•      Ipriflavone

C’est un phytoestrogène extrait du soja. Plusieurs études ont démontré son efficacité dans la protection des os, surtout s’il est associé à du calcium (orotate).

Comment utiliser la Crème Yam ?

Méthode d’utilisation de la Crème Yam, d’après le Dr. Schmitz :

•      Application de ¼ de cuillère à café matin et soir au niveau du pli du coude (à l’endroit où l’on fait les prises de sang). Traitement journalier pendant plusieurs années, idéalement au moins jusque 70 à 75 ans.

•      En cas de traitement hormonal substitutif classique, vous pouvez l’arrêter et commencer immédiatement la crème Yam, sachant qu’il y aura 1 ou 2 mois de transition (accentuation des bouffées de chaleur)

Après 2 mois de crème Yam, tous les effets bénéfiques de ce traitement sont opérationnels. 

 

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Pratiquer du sport rendrait plus heureux que l’argent

Pratiquer du sport rendrait plus heureux que l’argent

Le 5 avril 2019

Si les bienfaits du sport sur la santé physique ne sont plus à démontrer, il semblerait qu’il soit également excellent pour la santé mentale. Selon une récente étude, pratiquer une activité physique rendrait plus heureux que l’argent.

L’exercice physique est meilleur pour la santé mentale que l’argent

L’argent ne fait pas le bonheur, mais l’exercice physique, oui ! C’est la conclusion d’une vaste étude menée entre 2011 et 2015 par des chercheurs des universités de Yale et d’Oxford, auprès de 1,2 million d’Américains âgés de plus de 18 ans, et publiée dans la très sérieuse revue The Lancet. Selon eux, le sport est meilleur pour la santé mentale que l’argent.

Pour parvenir à cette conclusion, les personnes interrogées ont dû répondre à cette question : « Combien de fois vous êtes-vous senti en mauvaise santé mentale, par exemple à cause du stress, de la dépression ou de problèmes émotionnels, au cours des 30 derniers jours ? ». Ils ont en parallèle dû préciser leurs revenus et les activités physiques qu’ils pratiquaient, parmi 75 activités proposées, allant du ménage au running.

La quantité de sport pratiquée n’est pas proportionnelle au niveau de bonheur ressenti

Selon les chercheurs, les personnes pratiquant régulièrement du sport éprouvent du mal-être psychologique 35 jours par année en moyenne, contre 53 pour celles qui ne font pas d’activité physique. Comparé à l’argent, faire de l’exercice rendrait aussi heureux que gagner 25.000 $ , soit environ 22.000 euros, de plus par an !

Autre information intéressante apportée par l’étude : la quantité de sport pratiquée n’est pas proportionnelle au niveau de bonheur ressenti. Les chercheurs ont en effet cherché à déterminer l’influence du type, de la fréquence, de la durée et de l’intensité de l’exercice pratiqué sur la santé mentale. Selon eux, trois à cinq sessions de sport de 30 à 60 minutes par semaine seraient plus bénéfiques que trois heures d’exercice par jour par exemple. Ils recommandent, par ailleurs, les « sports collectifs populaires », l’aérobic et la gymnastique.

Aurélie Giraud

À lire aussi : Régime alimentaire spécial sportif

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Le thé : une solution naturelle pour lutter contre l’excès de cholestérol

Deuxième boisson la plus consommée dans le monde, le thé possède de nombreuses propriétés auxquelles les scientifiques s’intéressent : lutte contre le stress oxydatif, accompagnement dans la perte de poids, maintien de la cognition, amélioration de la concentration…  Le thé est aussi un allié essentiel dans la lutte contre l’excès de cholestérol, l’hypercholestérolémie.

Retour sur ce trouble métabolique et l’intérêt du thé pour lutter naturellement contre l’hypercholestérolémie. 

1) L’hypercholestérolémie : un déséquilibre impliqué dans le risque d’AVC 

  • Qu’est-ce que le cholestérol ? Qu’appelle-t-on le mauvais cholestérol ? Et le bon cholestérol ?

Le cholestérol est un lipide issu du monde animal (il est absent dans le règne végétal) apporté par l’alimentation (30 %) mais surtout synthétisé par l’organisme (70 %), et qui est indispensable à son fonctionnement. C’est un composé majeur des membranes cellulaires et il sert aussi à la fabrication de certaines hormones. 

Au sein de l’organisme, c’est le foie qui synthétise le cholestérol. Afin d’y circuler et d’atteindre ses cellules cibles, le cholestérol a besoin de protéines qui vont jouer un rôle de transporteur dans le sang : les LDL et HDL. 

Les LDL, lipoprotéines de faible densité, sont associées au « mauvais » cholestérol. Ces protéines de transport vont distribuer l’excès de cholestérol produit par le foie vers les différents organes. Cela entraîne un risque de dépôt sur les parois des artères et donc le développement de plaques d’athérosclérose. 

Les HDL, lipoprotéines de haute densité, sont associées au « bon » cholestérol. Elles transportent l’excès de cholestérol accumulé dans les organes pour qu’il soit éliminé. Ainsi, elles vont empêcher la formation de plaques d’athérosclérose. 

Pour les résultats du bilan sanguin, il est nécessaire de :

  • Maintenir un taux de cholestérol-LDL inférieur à 1,6 g/l (variable selon les individus). 
  • Maintenir un taux de cholestérol HDL doit, lui, être supérieur à 0,45 g/l. 
  • Surveiller les triglycérides (principalement apportés par la consommation excessive de sucres) car, en excès, ils participent également à la formation de plaques d’athérosclérose. 

 

  • Qu’est-ce que l’hypercholestérolémie ? Comment est-elle causée ?

L’hypercholestérolémie correspond, par définition, à une augmentation du taux de cholestérol (et plus particulièrement du cholestérol-LDL) dans le sang. En général, cela se traduit par un taux de cholestérol dans le sang supérieur à 2,50 g/l (variable selon les individus). Cet excès de cholestérol est néfaste pour la santé et peut conduire à des troubles voire des accidents cardio-vasculaires.

En France, l’hypercholestérolémie concerne près de 20 % de la population adule et serait à l’origine de plus d’1 infarctus sur 21 . 

L’hypercholestérolémie a deux origines principales : 

  • Congénitale : liée à des facteurs génétiques
  • Acquise : liée mode de vie de l’individu (alimentation trop riche en glucides et graisses saturées et faible en graisses polyinsaturées).

L’hypercholestérolémie est une maladie insidieuse, qui se développe sans aucun symptôme visible. Cela explique l’importance de faire des bilans sanguins régulièrement à l’âge adulte. 

  • Quelles conséquences de l’excès de cholestérol à plus ou moins long terme ?

Au fur et à mesure des années et sans dépistage par bilan sanguin, une hypercholestérolémie présente plusieurs risques majeurs : 

  • La détérioration de la paroi artérielle : à cause de la formation de plaques d’athérosclérose et de la diminution du diamètre de la lumière des artères
  • La formation de caillot consécutive à une fissure de la paroi artérielle interne et au décrochage de la plaque ou d’une partie de la plaque d’athérosclérose
  • De la fatigue à l’effort
  • Les accidents cardio-vasculaires : infarctus, AVC (Accident Vasculaire Cérébral), ischémie aigüe des membres inférieurs

Pour aider à lutter contre l’excès de cholestérol, le thé est une solution naturelle grâce à sa richesse en antioxydants.

2) Le thé : un remède multifonctions

  • Thé et antioxydants

Le thé, qu’importe sa couleur (blanc, vert, wulong, noir, Pu-erh), possède de nombreuses propriétés. Ces propriétés sont pour la plupart liées à sa richesse en antioxydants : les polyphénols, parmi lesquels les catéchines mais aussi les théaflavines et les théarubigines. La couleur du thé et donc son processus de fabrication influe sur sa composition en antioxydants : les thés vert et blanc sont plus riches en catéchines quand les thés noir, wulong et pu-erh sont riches en théaflavines et théarubigines. 

Les antioxydants ont un rôle majeur au sein de l’organisme. En effet, de par son fonctionnement interne mais aussi à cause son environnement extérieur, le corps subit de nombreuses agressions au quotidien. Les radicaux libres viennent alors s’attaquer aux cellules. Le rôle des antioxydants est de protéger les cellules et de piéger les radicaux libres. 

Le thé est particulièrement riche en une famille d’antioxydants : les catéchines et notamment les épigallo-catéchines. Ces molécules ont un pouvoir antioxydant 3 à 4 fois plus fort que certaines vitamines. A long terme, les antioxydants apporteraient une protection contre les maladies cardio-vasculaires, certains types de cancers et plus globalement contre les maladies liées au vieillissement. 

  • Les propriétés du thé 

Ainsi, la composition du thé, et surtout sa richesse en antioxydants, lui apportent différentes propriétés au sein de l’organisme (en plus de la protection des cellules contre les radicaux libres) :

Minceur

La théine va favoriser la combustion des graisses de l’organisme. On dit qu’elle a un effet « brûle-graisses ». Les catéchines, elles, vont permettre de favoriser la thermogénèse. Cette augmentation du métabolisme va entraîner une dépense énergétique et donc la consommation des calories. Le thé vert favoriserait la diminution de l’IMC (Indice de Masse Corporelle) en induisant une perte de poids, une diminution du tour de taille et un changement du profil lipidique sanguin (dans le cadre d’un régime alimentaire équilibré et d’une pratique sportive régulière)2.
Le thé wulong, grâce à sa concentration en Epigallocatéchine gallate et en théflavines, est également conseillé dans le cadre d’un programme minceur : il va aider à réduire le poids corporel en modulant la balance énergétique, l’apport en nourriture et le métabolisme des sucres et des lipides3.

Vitalité

Le thé est riche en théine (molécule identique à la caféine du café). Cependant, au contraire du café, le thé n’a pas le même effet. La caféine présente dans le café est libre et passe dans le sang très rapidement pour se retrouver au niveau du cerveau en une quinzaine de minute. Son effet dans le temps est assez limité : on dit qu’elle excite à court terme. Dans le thé, la théine est présente en bien moindre quantité et elle est liée aux tanins. Aussi, son absorption est ralentie dans le temps : son effet est moins excitant à court terme mais il est plutôt vitalisant à long terme.

Microbiote intestinal

Plusieurs études ont démontré l’impact du thé sur le microbiote intestinal (impliqué dans la digestion et l’immunité). Des travaux récents ont notamment révélé que les polyphénols du thé peuvent influer sur la composition de la flore intestinale4. Les théaflavines et théarubigines des thés fermentés et semi-fermentés étant de grosses molécules, elles ne sont pas absorbées pendant la digestion et arrivent jusqu’aux intestins, où elles peuvent agir sur le microbiote (stimulent la flore protectrice, luttent contre les bactéries pathogènes, effet prébiotique)(5).Aussi, les propriétés du thé sont variées et nombreuses. Certaines sont d’ailleurs très étudiées, comme l’intérêt du thé dans le contrôle du cholestérol. 

  • Les vertus du thé Pu-erh dans le contrôle du cholestérol

Consommé depuis des millénaires en Chine, le thé Pu-erh est particulièrement riche en théaflavines. Ces théaflavines sont une classe de polyphénols qui sont produites lors du processus de fermentation du thé. Elles apportent au thé Pu-erh son effet hypocholestérolémiant, scientifiquement prouvés pour le thé Hao Ling®.

Le thé Hao Ling® est un mélange unique, composé de plusieurs thé pu-erh du Yunnan (une province chinoise), d’un thé vert au jasmin et d’un thé wulong. Il est particulièrement recommandé dans le cadre d’un excès de cholestérol, afin d’aider à réguler les taux de cholestérol et de triglycérides. 

La formule unique d’Hao Ling® a fait l’objet d’une étude clinique en 20166. Cette étude clinique contrôlée, randomisée, en double aveugle a été menée par le CEN Expérimental de Dijon. Elle a notamment mis en avant la richesse en polyphénols d’Hao Ling®, et a démontré que sa consommation régulière permettait une augmentation des facteurs cardiovasculaires protecteurs et une diminution des triglycérides. 

Les résultats ont démontré que boire Hao Ling® quotidiennement contribuait à normaliser les taux de lipides sanguins et qu’il entraînait une protection cardiovasculaire lors d’une hypercholestérolémie modérée. Les chercheurs ont ainsi dosé plusieurs lipides sanguins : le cholestérol total, les taux de HDL et LDL cholestérol, les triglycérides et les apolipoprotéines A1 et B (marqueurs respectivement du bon cholestérol et du mauvais cholestérol).

Hao Ling® a permis :

  • D’améliorer le taux de « bon cholestérol », dès 30 jours (grâce à l’augmentation des apolipoprotéines A1)
  • De diminuer les triglycérides, dès 90 jours
  • D’améliorer le rapport entre bon et mauvais cholestérol dès 90 jours (grâce à l’amélioration du rapport apolipoprotéines A1 / apolipoprotéines B) 

Il a été conclu qu’Hao Ling® contribuait à prévenir les maladies cardiovasculaires grâce à son action cardioprotectrice, en complément d’une alimentation variée et équilibrée. 

 

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Médicaments : seront-ils bientôt vendus en grande surface ?

Médicaments : seront-ils bientôt vendus en grande surface ?

Le 5 avril 2019

L’Autorité de la concurrence a expliqué, le 4 avril dernier, être favorable à la vente de certains médicaments sans ordonnance dans les supermarchés et à l’élargissement de leur vente sur Internet. 

Assouplir les modalités de vente des médicaments sans ordonnance

Dans un avis publié le jeudi 4 avril, l’Autorité de la concurrence recommande d’élargir la vente de médicaments sans ordonnance contre les rhumes ou les maux de gorge, comme le paracétamol et l’ibuprofène, certaines plantes médicinales et huiles essentielles, ainsi que les dispositifs de diagnostic in vitro (dépistage VIH, glycémie, dosage de cholestérol, tests de diagnostic pour la maladie de Lyme), aux parapharmacies et à la grande distribution

Elle préconise également d’assouplir les modalités de vente sur Internet des médicaments sans ordonnance. L’objectif est « d’améliorer l’accessibilité des produits concernés et de fournir une plus grande concurrence par les prix quand celle-ci est autorisée, au bénéfice du pouvoir d’achat du patient » explique l’Autorité de la concurrence.

La ministre de la Santé opposée à la vente de médicaments en grande surface

Les syndicats de pharmacies sont évidemment vent debout contre cette recommandation, ainsi que la ministre de la Santé. Invitée sur l’antenne d’Europe 1 le 5 avril, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a indiqué y être opposée : « je n’y suis pas favorable. Quand on parle de la désertification médicale, de l’abandon des territoires, fragiliser les petites pharmacies en zone rurale qui sont souvent le premier recours pour les personnes malades, je pense que ça serait une très mauvaise idée et un très mauvais signal ».

Selon la ministre, « considérer que les médicaments, ça s’achète comme n’importe quel produit de consommation alimentaire, je trouve ça problématique. Il y a toujours des effets secondaires quand on prend des médicaments, ça nécessite toujours un conseil et les pharmaciens sont là pour donner des conseils, orienter les gens ». Elle est en revanche favorable à la vente en ligne des médicaments, à condition de les sécuriser. Affaire à suivre…

Aurélie Giraud

À lire aussi : L’automédication : les précautions à prendre

 

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L’espérance de vie a augmenté de 5 ans et demi depuis 2000

L’espérance de vie a augmenté de 5 ans et demi depuis 2000

Le 5 avril 2019.

Selon les derniers chiffres publiés par l’OMS, l’espérance de vie a augmenté de 5 ans et demi dans le monde entre 2000 et 2016 : elle est passée de 66,5 ans à 72 ans.

Les personnes nées en 2016 peuvent espérer vivre au moins 72 ans

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié, jeudi 4 avril 2019, ses dernières statistiques sanitaires mondiales : entre 2000 et 2016, l’espérance de vie mondiale à la naissance a augmenté de 5,5 ans, passant de 66,5 à 72 ans. Par ailleurs, l’espérance de vie en bonne santé a elle aussi augmenté, passant de 58,5 ans en 2000  à 63,3 ans en 2016.

Elle confirme la tendance selon laquelle les femmes vivent plus longtemps que les hommes dans le monde entier : 74,2 ans contre 69,8 ans. Suicides, accidents de la route, homicides ou encore recours aux soins : « Sur les 40 principales causes de décès, 33 causes contribuent davantage à réduire l’espérance de vie des hommes que celle des femmes », peut-on lire dans le rapport. Pourtant, l’OMS relève qu’à la naissance, il y a plus de garçons que de filles. « Cette année, quelque 73 millions de petits garçons devraient ainsi naître dans le monde, contre 68 millions de filles. »

Espérance de vie : des inégalités selon les régions du monde

Si l’espérance de vie a considérablement augmenté, l’OMS souligne des écarts en fonction des régions du monde, notamment en raison des différences de richesses. Dans les pays à faible revenu, « l’espérance de vie est inférieure de 18,1 ans à celle des pays à revenu élevé. Un enfant sur 14 né dans un pays à revenu faible décèdera avant son cinquième anniversaire ».

La différence de revenu implique un deuxième facteur influant sur l’espérance de vie : les inégalités en matière d’accès aux services de santé. Ainsi, « dans les pays à revenu faible, où les services sont plus rares, 1 femme sur 41 meurt d’une cause liée à la maternité, contre 1 sur 3.300 dans les pays à revenu élevé », relève l’OMS. 

Aurélie Giraud

À lire aussi : Espérance de vie : le secret des Amish

 

 

 

 

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La mauvaise alimentation serait responsable d’un décès sur cinq

La mauvaise alimentation serait responsable d’un décès sur cinq

Le 4 avril 2019.

Selon une récente étude menée à travers le monde, un décès sur cinq serait dû à une mauvaise alimentation, notamment en raison d’une consommation trop importante de viande, de sucre et de sel.

11 millions de morts en 2017, causées par la mauvaise alimentation

Un décès sur cinq, dans le monde, serait dû à la mauvaise alimentation. C’est la conclusion d’une grande enquête sur les effets des risques alimentaires sur la santé, menée dans 195 pays entre 1990-2017 auprès de personnes âgées de 25 ans ou plus, et publiée dans la revue The LancetLes maladies cardiovasculaires ont été la principale cause de décès liés au régime alimentaire.

Selon l’étude, en 2017, 11 millions de décès seraient attribuables à des facteurs de risques liés à l’alimentation. Pour 3 millions d’entre eux, la cause serait un apport trop élevé en sel ; pour trois autres 3 millions, l’explication serait à chercher du côté d’un trop faible apport en céréales complètes ; 2 millions de décès étant par ailleurs attribués à une trop faible consommation de fruits. 

La consommation de boissons sucrées, de sel et de sucre est trop importante

Dans le détail, il ressort de l’étude qu’en 2017, « à l’échelle mondiale, la consommation de presque tous les aliments et nutriments sains était sous-optimale ». Parallèlement, « l’apport quotidien de tous les aliments et nutriments malsains dépassait le niveau optimal au niveau mondial ». La consommation de boissons sucrées, de 49 grammes par jour en moyenne, était « bien supérieure à l’apport optimal » ; tout comme celle de viande rouge, 18% supérieure à l’apport optimal ; celle de viande transformée, 90% supérieure à la quantité optimale, et la consommation de sel, 86% supérieure à la quantité optimale.

Autre donnée intéressante de l’étude : « Contrairement à de nombreux autres facteurs de risques, les risques alimentaires ont touché les personnes quels que soient leur âge, leur sexe et le développement sociodémographique de leur lieu de résidence ». Selon les chercheurs qui reconnaissent que leur étude a toutefois des limites, il est urgent de « coordonner les efforts mondiaux visant à améliorer la qualité du régime alimentaire humain », ce qui permettrait d’éviter potentiellement un décès sur cinq dans le monde.

Aurélie Giraud

À lire aussi : Régime alimentaire pour maladies cardiovasculaires

 

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Pour perdre du poids, le sport serait préférable au régime

Pour perdre du poids, le sport serait préférable au régime

Le 3 avril 2019.

Selon une récente étude, pour perdre du poids durablement, l’exercice physique est plus important que de poursuivre un régime.

L’activité physique est plus bénéfique qu’une restriction chronique de l’apport énergétique

Selon des chercheurs américains du centre de santé et de bien-être Anschutz de l’Université du Colorado (AHWC), dont l’étude a été publiée sur le site de la faculté le 29 mars dernier, l’activité physique contribue davantage à maintenir une perte de poids substantielle qu’un régime. « Les personnes qui maintiennent la perte de poids avec succès doivent compter sur l’activité physique pour conserver leur équilibre énergétique (plutôt que sur une restriction chronique de l’apport alimentaire) afin d’éviter de reprendre du poids », peut-on lire dans l’étude.

« En apportant des preuves qu’un groupe de personnes capables de maintenir leur poids le font en faisant beaucoup de sport plutôt qu’en baissant leur consommation de calories est un pas en avant dans la clarification de la relation entre le sport et la perte de poids », précise Danielle Ostendorf, doctoresse au Anschutz Health and Wellness Center.

Le nombre de calories brûlées déterminé par une simple analyse d’urines

Pour mener leurs travaux, les chercheurs ont déterminé le nombre de calories brûlées dans une journée par des personnes en train de perdre du poids par des analyses d’urine. Ils ont également mesuré le taux métabolique au repos de chaque individu, afin de comprendre quelle part de la dépense énergétique quotidienne totale provenait de l’énergie dépensée au repos par rapport à l’énergie dépensée au cours d’une activité physique.

Autre information intéressante : les participants à l’étude capables de maintenir leur poids après avoir maigri « consomment un nombre de calories par jour équivalent à celui des individus en surpoids et obésité, mais semblent éviter de reprendre du poids en compensant cela par un niveau d’activité physique élevé », explique Victoria A. Catenacci, médecin spécialiste de la gestion du poids et chercheur au campus médical CU Anschutz.

Aurélie Giraud

À lire aussi La liste des meilleurs régimes pour perdre du poids

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Cancer : boire une bouteille de vin revient à fumer 10 cigarettes

Cancer : boire une bouteille de vin revient à fumer 10 cigarettes

Le 2 avril 2019

Selon une récente étude britannique, boire une bouteille de vin par semaine entraînerait les mêmes risques de cancer que fumer 10 cigarettes pour les femmes et 5 pour les hommes.

Boire une bouteille de vin par semaine augmente le risque de cancer

« Combien de cigarettes y a-t-il dans une bouteille de vin ? » C’est à cette question qu’a tenté de répondre une équipe de chercheurs britanniques de l’hôpital universitaire de Southampton, qui ont voulu comparer les risques de cancer provoqués par la consommation de tabac et d’alcool

Les chercheurs sont partis de ce constat : « Les risques du tabagisme sur la santé sont indiscutables et bien compris par le public. (…) Cependant, l’alcool est généralement perçu comme étant relativement moins nocif par le public, en particulier en ce qui concerne le cancer, bien qu’il soit directement lié à un cancer de l’oropharynx, du larynx, de l’œsophage, du colorectum, du foie et du sein ».

Leurs travaux ont été publiés dans la revue BMJ Public Health et leur conclusion est sans appel : boire une bouteille de vin de 75 cl par semaine est associé à un risque accru de cancer pour les non-fumeurs de 1,0% pour les hommes et de 1,4% pour les femmes et revient à fumer environ 10 cigarettes (9,5) pour les femmes et 5 (4,7) pour les hommes.

La consommation d’alcool même modérée est dangereuse pour la santé 

Les chercheurs précisent bien, dans leur étude, qu’il n’est pas question ici de dire que boire de l’alcool avec modération revient à fumer, car elle ne traite que du risque de cancer de manière isolée : « le tabagisme tue jusqu’à deux tiers de ses utilisateurs, et le cancer n’est que l’une des nombreuses conséquences graves pour la santé ». 

Ils insistent surtout sur le fait que la consommation même modérée d’alcool « constitue un risque important pour la santé des femmes ». « On espère qu’en illustrant avec la cigarette, on parviendra à mieux faire passer le message pour aider les gens à faire des choix de vie plus sains ».

Aurélie Giraud

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Mutation génétique : cette femme n'a jamais eu mal de sa vie !

Mutation génétique : cette femme n'a jamais eu mal de sa vie !

Le 1er avril 2019.

Voici l’histoire peu banale d’une dame de 71 ans qui n’a jamais eu mal de sa vie. Une particularité qui lui viendrait d’une mutation génétique. Explications.

Cette Écossaise n’a jamais eu mal de sa vie

Si vous êtes une femme et que vous avez déjà accouché, vous risquez fort d’envier cette Écossaise de 71 ans. Joe Cameron n’a en effet jamais connu la douleur de l’enfantement. Elle raconte dans le journal The New York Times « Je pouvais sentir que mon corps changeait, mais cela ne me faisait pas mal. C’était comme un chatouillement » rapportent nos confrères du Progrès.

La vieille dame a la chance de ne jamais avoir connu la douleur. Elle n’a d’ailleurs jamais ressenti ni la peur ni le stress. Une particularité qui lui viendrait d’une mutation génétique et qui intéresse beaucoup les scientifiques, notamment les chercheurs de l’University College de Londres qui ont analysé les gènes de cette surprenante Écossaise et affirment ne « jamais avoir rencontré de tel patient ».

Un espoir pour mettre au point des médicaments contre la douleur

Une femme exceptionnelle qui « relance l’espoir de trouver de nouveaux traitements contre la douleur chronique, qui touche des millions d’individus dans le monde » lit-on dans les colonnes du Progrès. Sa mutation génétique permettrait d’identifier un gène qui permettrait de mettre au point de nouveaux analgésiques.

Joe Cameron est l’une des deux seules personnes au monde connues pour avoir une mutation génétique rare. Ce n’est qu’à l’âge de 65 ans après avoir subi une lourde opération chirurgicale au niveau de la main, qu’elle s’est rendue compte qu’elle était différente du reste de la population. « Ça s’appelle le gène heureux ou gène de l’oubli. J’ai ennuyé les gens en étant heureuse et distraite toute ma vie – j’ai une excuse maintenant » a affirmé malicieusement la septuagénaire à la BBC.

Perrine Deurot-Bien

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