Archives de catégorie : DOSSIERS

Le psychédélique «champignon magique» peut aider les gros buveurs à arrêter

Longtemps taboue, la recherche sur les psychédéliques décolle. Un premier essai rigoureux, expérimentant un traitement à base de champignons hallucinogènes, montre des résultats prometteurs pour soigner l’alcoolisme.

Ces lentilles de contact vont bientôt remplacer les smartphones

iLens est un projet de lentilles intelligentes mené par l’entreprise de vente de lentilles en ligne Lenstore. Ce projet innovant pourrait révolutionner le quotidien de bon nombre de personnes de par ses fonctionnalités !

iLens, les lentilles futuristes

L’entreprise de vente de lentilles en ligne Lenstore s’est associé au futurologue Richard Watson afin de mener à bien ce projet. Les iLens visent à améliorer la vision, mais possèdent également bien d’autres fonctionnalités . Richard Watson, le futurologue, évoque certaines de ces fonctionnalités potentielles tel que la possibilité d’enregistrer ce que l’on voit grâce aux lentilles contrôlé par un clignement et de transférer le contenu directement sur le téléphone via Bluetooth. Outre le fait de pouvoir enregistrer votre journée, les iLens pourraient proposer un zoom optique x60.

Un rappel de temps d’écran pourrait prévenir la fatigue oculaire en signalant à l’utilisateur que ses yeux fatiguent. Via une application mobile, les lentilles iLens permettront de contrôler la qualité de l’air et le niveau de pollen.

En plus de toutes ces fonctionnalités, les iLens pourraient servir d’outil de mesure instantané. Lenstore a mené une enquête auprès de personnes portant des lentilles afin de connaître leurs attentes concernant des lentilles intelligentes. Les fonctionnalités les plus attendues sont le zoom optique, un rappel de fitness (qui vous rappelle de rester actif) et la vision nocturne grâce à un ajustement de la luminosité ! Imaginez-vous pouvoir voir dans la pénombre à n’importe quel moment, ce serait une expérience incroyable.

L’avenir du projet

Pour le moment le lancement du projet est prévu pour 2021. Il s’agit pour le moment d’un projet ambitieux qui mérite toute notre attention. Lenstore pourrait alors révolutionner le marché des lentilles de contact et de la technologie.

Roshni Patel, responsable des consultants en optique chez Lenstore, explique:

 » Bien qu’encore au stade de la réflexion, la lentille de contact intelligente est un projet d’innovation qui a le potentiel d’améliorer notre vie quotidienne – en impactant à la fois nos tâches professionnelles et personnelles.

Dans un monde ultra-connecté où beaucoup d’entre nous passent des heures à regarder des appareils numériques, nos yeux sont soumis à de fortes tensions.[…]

Quant au monde médical, les services ophtalmologiques des hôpitaux subiront moins de pression en parallèle du développement de ces technologies. Par conséquent, l’impact des maladies s’en trouvera réduit. […]

Si l’avenir des lentilles de contact intelligentes est prometteur, il est important que ces technologies fassent l’objet d’années de R&D et de nombreux essais avant d’être lancées. La sécurité et la santé des consommateurs doivent rester la priorité. »

Il s’agit donc ici d’un projet très alléchant qu’il faudra suivre ces prochaines années de très près. Les iLens pourraient s’avérer être un outil redoutable et très pratique pour améliorer le quotidien de beaucoup de personnes.

Qu’est-ce que l’équilibre psychologique ?

Dans un article paru en septembre 2021 dans la revue Frontiers in Psychology, des chercheurs suisses proposent une théorie de ce qu’est l’équilibre psychologique, un concept qui demeure flou dans la littérature en psychologie positive.

Alors que cet équilibre est généralement associé à une stabilité dans le temps et à une capacité de faire face aux défis du quotidien, les mécanismes par lesquels une personne peut rester stable dans un environnement en constante évolution sont très peu précisés.

Anastasia Besika du département de psychologie de l’Université de Zurich et ses collègues (1) se sont penchés sur cette question et ont élaboré un modèle des mécanismes psychologiques qui permettent de maintenir une stabilité dans la capacité de fonctionner tout en s’adaptant aux changements situationnels et développementaux, avec l’objectif de décrire comment ces mécanismes sont liés au bien-être.

Ils proposent que l’organisation des valeurs (les priorités relatives accordées à différents idéaux) d’une personne assure le maintien d’une cohérence et d’une stabilité. Alors que la flexibilité permet de réajuster leur organisation en réponse aux changements développementaux et situationnels.

La cohérence et la stabilité

Les valeurs servent d’idéaux qui guident les objectifs et le comportement d’une personne, ont montré des études au cours des 30 dernières années. Leur organisation facilite la stabilité car elle contribue au sentiment d’identité et guide les actions dans le contexte social. Elle détermine ce qui compte le plus pour la personne et ce qui a un sens dans sa vie.

Le modèle des valeurs le mieux adapté, selon Besika et ses collègues, est celui des 10 valeurs fondamentales universelles du psychologue Shalom H. Schwartz (1992). Ces valeurs sont :

  • l’autodétermination ;
  • la stimulation ;
  • l’hédonisme ;
  • l’accomplissement ;
  • le pouvoir ;
  • la sécurité ;
  • la conformité ;
  • la tradition ;
  • la bienveillance ;
  • l’universalisme.

Les recherches suggèrent que la congruence des objectifs et des valeurs personnels est positivement associée au bien-être subjectif, mesuré par la satisfaction globale par rapport à la vie à l’aide de l’échelle de satisfaction de la vie

La flexibilité

La flexibilité fait référence à la capacité cognitive de réajuster les priorités dans ses valeurs en réponse au changement.

Ces priorités changent à mesure que les mondes interne et externe d’une personne évoluent au cours de sa vie. Lorsque le domaine dans lequel les gens trouvent un sens est menacé, ils cherchent un sens dans d’autres domaines.

Ce réajustement des préférences personnelles et de l’orientation des objectifs permet de maintenir une perspective positive dans des circonstances défavorables. Il est associé positivement à la satisfaction de la vie et négativement à la dépression.

Soi et les autres

Besika et ses collègues montrent que les personnes qui obtiennent un score élevé à un test d’équilibre psychologique rapportent des niveaux élevés de satisfaction de la vie, de sens, de bonheur et de bien-être général, ainsi que de plus faibles niveaux de stress.

Ils ont aussi examiné, en supposant qu’une double motivation à servir l’intérêt personnel et celui des autres sous-tend les valeurs, si au-delà d’un certain niveau d’écart entre ces deux motivations, l’équilibre psychologique devient instable.

Ils concluent que le rapport entre ces deux motivations influence la relation entre l’équilibre psychologique et le bien-être.

Lorsque les valeurs d’une personne l’incitent à servir son intérêt personnel beaucoup plus que celui des autres, elle est susceptible d’être moins flexible pour s’adapter aux situations qui exigent de se concentrer sur les autres. Elle est ainsi plus susceptible d’éprouver de la détresse et des difficultés d’adaptation.

Alors que si des valeurs incitent à servir l’intérêt d’autrui beaucoup plus que l’intérêt personnel, cela risque de nuire à l’autonomie et à l’épanouissement personnel.

Une flexibilité dans l’orientation des valeurs centrées sur soi ou les autres est essentielle au fonctionnement psychologique car elle permet de maintenir un sentiment de cohérence avec le monde extérieur, soulignent les chercheurs.

Les recherches montrent aussi, rapportent-ils, que la relation entre les valeurs et le bien-être est influencée par des facteurs tels que le niveau de congruence entre les valeurs d’une personne et les valeurs promues par son environnement.

(1) Andrea B. Horn et Mike Martin.

Covid-19 : des auto-tests vendus en France dès cette semaine

Covid-19 : des auto-tests vendus en France dès cette semaine

Invité ce dimanche 14 mars sur le plateau de BFM TV, le directeur général de la santé, Jérôme Salomon a annoncé l’arrivée imminente des auto-tests Covid-19. Déjà commercialisés dans d’autres pays européens, il s’agit de tests antigéniques qui permettent des résultats en moins de 20 minutes mais dont l’efficacité et la traçabilité sont encore à définir…

Les auto-tests arrivent en France

Après l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Autriche ou encore le Portugal, la France se prépare à son tour, à autoriser la vente d’auto-tests pour se dépister de la Covid-19. En effet, le Directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, a annoncé ce dimanche 14 mars 2021 lors d’un entretien télévisé sur BFMTV, que des autotests seraient disponibles dès cette semaine en France. Il a ainsi précisé que ces derniers seront disponibles « en officines ou en supermarchés ». 

Ces auto-tests sont des tests antigéniques. Autrement dit, ce sont des tests qui s’effectuent par prélèvement nasopharyngé mais à la différence des tests PCR, les auto-tests ne nécessitent pas d’être introduits aussi profondément dans le nez puisqu’il suffit d’aller à la surface et non au fond du naso-pharynx. Une fois rentré dans le nez, l’échantillon est à placer dans un tube. Les résultats s’affichent de la même manière qu’un test de grossesse en moins de 20 minutes.

Fiabilité et traçabilité des auto-tests

Avant d’être commercialisés, les auto-tests doivent être soumis à l’avis de la Haute autorité de santé. Et pour cause, l’efficacité des tests fait encore débat. Selon Jérôme Salomon, « la vraie question pour moi, c’est l’évaluation scientifique. On ne peut pas autoriser des tests qui donneraient de faux négatifs, ou des faux positifs. Il faut donc la certitude que ces tests sont fiables puis que les Français puissent avoir une confirmation du test ».

L’autre enjeu relatif à la commercialisation des auto-tests concerne leur traçabilité auprès des autorités de santé et de l’assurance maladie. Afin d’organiser les recherches de cas contacts et contrôler l’isolement des cas positifs, les auto-tests doivent être pris en compte  dans la stratégie du système de contact tracing. Comme l’a évoqué Jérôme Salomon « la vraie question, c’est comment on déclenche le dispositif ‘Tester-Alerter-Protéger’ pour avoir le suivi de la personne ». C’est pourquoi avant la commercialisation des auto-tests antigéniques en supermarché et en pharmacie, la Haute autorité de santé devra fixer les conditions d’homologation des kits de dépistage du Sars-CoV-2 à utiliser soi-même.

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Vaccin Covid-19 Janssen : quand arrive-t-il en France ?

Vaccin Covid-19 Janssen : quand arrive-t-il en France ?

Dans un avis rendu le 12 mars, la Haute Autorité de Santé recommande l’utilisation du vaccin Janssen, division pharmaceutique du groupe américain Johnson & Johnson, pour les Français. La veille, soit le 11 mars, l’Agence européenne du médicament s’était prononcé en faveur du vaccin Covid-19 Janssen.

Quand arrive-t-il en France ?

Le vaccin Covid-19 Janssen se présente en flacon multidoses prêts à l’emploi. Chacun d’entre eux permet d’administrer 5 doses de 0,5 mL. Il se conserve jusqu’à 6 heures après ouverture dans un réfrigérateur classique, comprenant des températures de 2 à 8 °C. De plus, une seule dose est nécessaire pour être immunisé. Il présente donc un schéma vaccinal intéressant. Le 14 mars, Jérôme Salomon, le directeur général de la Santé, a annoncé sur BFM que les premières doses arriveront « normalement dans un mois ». Il a expliqué que « C’est un vaccin très confortable techniquement en termes de conservation et puisqu’il n’y a plus qu’une injection ».

Vaccin Janssen, quelle efficacité ?

Les résultats de l’essai clinique de phase III, nommé « Ensemble », offrent des résultats satisfaisants pour prévenir la Covid-19. Plus de 43 700 personnes, de tout âge, ont participé à cet essai. L’efficacité du vaccin Covid-19 Janssen s’élève en moyenne à 66 %. Elle augmente et est estimée à 93,1 % sur les formes ayant nécessité une hospitalisation, à partir d’au moins 14 jours après l’injection. En outre, passé ce même délai, l’efficacité du vaccin est de 76 % sur les formes graves et critiques de la maladie. Par ailleurs, la « réponse immunitaire persiste pendant au moins 12 semaines, y compris chez les personnes âgées de 65 ans et plus ». Le vaccin Covid-19 Janssen est plutôt bien toléré. Les effets indésirables sont essentiellement bénins, avec « des réactions locales au point d’injection, des migraines, des douleurs ou une fatigue ». En revanche, les données manquent pour estimer l’efficacité du vaccin « sur la mortalité, sur l’infection et la transmission virale ».

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Nouveau variant allemand : pourquoi les mutations se multiplient ?

Nouveau variant allemand : pourquoi les mutations se multiplient ?

Alors que de nombreuses mutations de la SARS-Cov-2 émergent ces derniers temps, un nouveau variant vient d’être détecté en Bavière (Allemagne). 

Nouveau variant en Allemagne

Différents variants ont déjà été enregistré : Afrique du Sud, Royaume-Uni, Brésil, Japon et maintenant Allemagne. Au total, 35 cas ont été découverts en Bavière, sur les 75 nouvelles contaminations enregistrées à l’hôpital de Garmisch-Partenkirchen, en Bavière

Des analyses sont en cours afin de définir la marque génétique de cette nouvelle souche et d’établir sa carte d’identité. Les autorités allemandes cherchent à définir si cette mutation est aussi contagieuse que la Covid-19 et si elle peut entraîner des formes graves de la maladie. 

Pourquoi tant de variants ?

Le variant britannique, détecté en novembre, s’est répandu dans le pays et est maintenant présent dans plus de 50 pays du monde. Le second variant, apparu en Afrique du Sud, a été détecté dans environ 20 pays, dont le Royaume-Uni et la France. Un autre variant a été découvert au Brésil et a été transmis à des voyageurs en direction du Japon. De ce dernier variant a émergé une nouvelle mutation, principalement restée au Japon. 

L’épidémiologiste Antoine Flahault indique qu’en « réalité, le virus a muté des milliers de fois depuis Wuhan ». En effet, plus le virus se transmet, plus il mute. Cependant, la Covid-19 connaît des mutations moindres par rapport à la grippe « normale » comme l’explique l’épidémiologie Michaël Rochoy : « Dès le début, et ce fut l’une des rares bonnes nouvelles, on a constaté que ce virus mutait assez peu. Le nombre de variants en augmentation constante vient aussi du fait qu’on séquence au maximum ce virus et qu’on teste massivement ». « À partir du moment où ce variant se propage plus facilement, il va forcément dominer la circulation virale » a souligné Pascal Crépey, épidémiologiste et enseignant-chercheur à l’École des hautes études en santé publique à Rennes.

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Parkinson : la schizophrénie, un facteur de risque ?

Parkinson : la schizophrénie, un facteur de risque ?

Selon une récente étude finlandaise, la schizophrénie augmenterait le risque de développer la maladie de Parkinson entre 65 et 80 ans. Trouble psychiatrique aussi sévère que complexe, la schizophrénie concernerait 600 000 personnes en France. 

Parkinson, une maladie neurodégénérative aux causes mal connues

La maladie de Parkinson est la deuxième maladie neurodégénérative la plus fréquente en France. Selon l’INSERM, elle touche entre 100 000 et 120 000 personnes dans l’Hexagone et 8000 nouveaux cas sont enregistrés chaque année. Globalement, la société savante estime que plus de 1% des plus de 65 ans sont concernés et l’âge médian de survenue de la maladie se situe aux alentours de 70 ans. Elle se manifeste notamment par des difficultés à effectuer les gestes de la vie quotidienne, des troubles de l’équilibre, une rigidité excessive des muscles (hypertonie) et des tremblements survenant au repos. À ce jour, les causes de la maladie de Parkinson restent mal connues. Néanmoins, certaines études ont démontré le rôle favorisant d’une exposition prolongée aux pesticides dans la survenue de la maladie. Des caractères héréditaires ont également été avancés. 

La schizophrénie, nouveau facteur de risque

Selon une récente étude menée par des chercheurs du Centre hospitalier universitaire de Turku en Finlande, et dont les résultats ont été publiés le 6 janvier dernier dans la revue Movement Disorders, les patients souffrant de schizophrénie seraient plus à risque de développer la maladie de Parkinson. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs finlandais ont suivi 25 000 patients atteints de schizophrénie entre 1996 et 2019. Ils se sont alors rendu compte que cette cohorte avait davantage tendance à développer la maladie de Parkinson. Les scientifiques en ont conclu que la schizophrénie était responsable d’un dérèglement du système qui est lésé dans la maladie de Parkinson : le système dopaminergique. 

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Variants anglais et sud-africain : quelle est la situation mondiale ?

Variants anglais et sud-africain : quelle est la situation mondiale ?

Alors que l’épidémie  de Covid-19 a déjà fait plus de deux millions de morts dans le monde, l’apparition de nouveaux variants suscite toutes les interrogations. Variant britannique, variant sud-africain, variant brésilien…  On fait le point sur la situation des nouveaux variants du coronavirus dans le monde.

Plus de 2 millions de morts de la Covid-19 dans le monde

Ce mercredi 20 janvier 2021, l’Organisation Mondiale de la Santé fait état de plus de deux millions de morts de la Covid-19 dans le monde. Les Etats-Unis étant le pays le plus touché avec au moins 401 361 décès, suivis du Brésil  avec 211 491 morts, de l’Inde avec 152 556 décès, du Mexique avec 141 248 et du Royaume-Uni avec 91.470 personnes décédées de la Covid-19 selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles mardi à 11h00 GMT.

Par ailleurs, l’Agence spécialisée de l’Organisation des Nations unies pour la santé publique note une augmentation de 9% du nombre de décès au cours de la semaine se terminant le 17 janvier par rapport à la semaine précédente, pour atteindre le nombre record de 93.000 décès. 

Le variant anglais identifié dans 60 pays et territoires contre 23 pour le variant sud-africain

Alors que le variant britannique signalé en mi-décembre dernier est considéré 50 à 70 % plus contagieux, sa présence a été identifié dans les 6 zones géographiques de l’OMS contre 4 zones pour le variant sud-africain. S’ils ne sont, à priori, pas plus dangereux que le nouveau coronavirus originel, ces variants étant plus contagieux, augmentent la pression sur les systèmes de santé. 

Selon les données de l’OMS, le variant britannique a été identifié, la semaine précédente, dans 60 pays et territoires. C’est 10 zones géographiques de plus qu’au 12 janvier dernier. Quant au variant  sud-africain qui se diffuse plus lentement, l’OMS a tout de même déclaré l’avoir identifié dans 23 pays et territoires, soit 3 de plus que la semaine précédente. 

Apparition de deux autres variants au Brésil

L’OMS a également mentionné l’apparition de deux autres variants apparus au Brésil dont le P1 qui a été identifié à l’aéroport de Haneda au Japon, lors d’un dépistage sur des personnes en provenance de Manaus au Brésil, le 15 décembre dernier. Selon l’agence onusienne, « Il y a actuellement peu d’informations disponibles pour évaluer si la transmissibilité ou la sévérité sont modifiés par ces nouveaux variants ». Ces variants ayant des caractéristiques génétiques similaires aux variants britannique et sud-africain réclament des études plus poussées pour comprendre leur impact. 

Pour l’heure, l’efficacité des vaccins anti-Covid-19 contre ces variants n’est pas encore établie même si des laboratoires ont assuré être capables de fournir rapidement de nouvelles versions de leur  vaccin si besoin.

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Coronavirus : quelle situation dans les établissements scolaires ?

Coronavirus : quelle situation dans les établissements scolaires ?

Les établissements scolaires continuent d’accueillir les élèves, grâce à la mise en place d’un protocole sanitaire renforcé. Cependant, au vu de la circulation du coronavirus, les mesures sont ajustées.

Des écoles fermées

En cette période épidémique, le Ministère de l’Éducation détaille les procédures à appliquer en cas de suspicion ou de contamination confirmée à la Covid-19. Une salle de classe peut être fermée à partir de 3 cas de Covid. Lorsque la circulation du coronavirus est très active et localisée, le ministère préconise de fermer l’établissement scolaire. C’est le cas de l’école Louisette Wattiez du Plessis-Belleville, sur ordre de la préfecture de l’Oise, du 18 au 26 janvier 2021. En effet, 27 cas de Covid-19 ont été détectés, dont 22 élèves et 5 adultes. Ce n’est pas la seule structure éducative fermée en France. A ce jour, le 20 janvier :

  • 22 structures scolaires sont fermées sur 61 500, soit 0,03 % des établissements, dont 20 écoles, 1 collège et 1 lycée ;
  • 138 classes sur 528 400 sont fermées dans des structures scolaires ouvertes, soit 0,02 %.

Sur les sept derniers jours :

  • 7 782 cas de Covid-19 chez les élèves sont confirmés sur 12 400 000 élèves, soit 0,06 % (+ 1 238 en 24h) ;
  • 1 136 personnes ont contracté sur 1 162 500 personnels éducatifs, ce qui représente 0,09 % (+ 198 en 24h).

Le protocole dans les établissements et les cantines

Le protocole sanitaire dans les établissements scolaires est en application depuis plusieurs mois déjà. Il repose sur de grands principes :

  • respect des gestes barrière ;
  • port du masque pour les adultes et les élèves dès le CP ;
  • hygiène des mains ;
  • nettoyage et aération des locaux ;
  • limitation du brassage.

Depuis jeudi dernier, de nouvelles règles sont en vigueur également dans les cantines scolaires, pour éviter la fermeture des établissements, comme lors du premier confinement en France. La cantine est considérée comme « le maillon faible », favorisant le mélange des élèves de différentes classes. C’est pourquoi les enfants d’une même classe doivent désormais prendre leur repas chaque jour ensemble, sur la même table. Pour ce faire, le temps de service du déjeuner est allongé dans les écoles et pourra l’être dans les collèges. Par ailleurs, les activités sportives extra-scolaires et scolaires en intérieur sont suspendues pour quelques semaines.

Les tests de dépistage renforcés

Pour faciliter le dépistage de la Covid-19, les élèves et le personnel peuvent bénéficier d’un accès prioritaire aux tests RT- PCR en laboratoire de biologie médicale. Aussi, les tests antigéniques peuvent être réalisés au sein des structures scolaires ainsi que des campagnes, en cas d’apparition de cas, grâce à 1 million de tests qui leur sont dédiés. Le gouvernement a pour objectif de faire 300 000 tests par semaine pour les élèves et le personnel et d’arriver à 1 million d’ici la fin du mois de janvier.

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Angleterre : une personne sur huit a déjà été infectée par la Covid-19

Angleterre : une personne sur huit a déjà été infectée par la Covid-19

Alors que l’Angleterre fait face à l’apparition du nouveau variant entraînant une troisième vague de l’épidémie de Covid-19 sur le territoire, le Bureau des statistiques nationales du Royaume-Uni vient d’annoncer, ce mardi 20 janvier, une personne sur huit a déjà été infectée par le nouveau coronavirus en décembre dernier. Passeport Santé fait le point sur la situation.

Des tests anticorps réalisés au hasard dans la population

Selon le Bureau des statistiques nationales du Royaume-Uni (Office for National Statistics), une personne sur huit en Angleterre a déjà été infectée par le nouveau coronavirus en décembre 2020. Pour parvenir à ces résultats, les analystes ont mené une enquête  en partenariat avec l’Université d’Oxford, l’Université de Manchester, Public Health England et Wellcome Trust, sur les infections à coronavirus pour chaque pays du Royaume-Uni. Des tests anticorps (ou sérologiques) ont ainsi été réalisés au hasard sur un échantillon des populations du Royaume-Uni afin d’identifier à la fois les personnes testées positives à la Covid-19 mais également celles ayant contracté une forme asymptomatique de la maladie.

Une personne sur huit déjà infectée dans le pays par le nouveau coronavirus en décembre

Selon les résultats des analyses publiés ce mardi 19 janvier 2021, une personne sur huit avait été infectée dans le pays par le nouveau coronavirus en décembre, marquant une augmentation par rapport au mois précédent, où l’on en comptait une sur onze. Une hausse qui s’explique en partie par la propagation du nouveau variant anglais, plus contagieux. On apprend ainsi qu’en décembre dernier, 12,1% de la population en Angleterre auraient été testés positifs pour les anticorps anti-SRAS-CoV-2 à partir d’un échantillon sanguin. 

L’analyse a également montré qu’il « existe une variation substantielle de la positivité des anticorps entre les régions, de 16,8% dans le Yorkshire et The Humber contre 4,9% dans le Sud-Ouest ». Les populations du sud et de l’est de l’Angleterre ont des taux de positivité inférieurs à la moyenne nationale anglaise avec moins d’une personne sur douze contaminée en décembre dans le Sud-Est et moins d’une personne sur 20 dans le Sud-Ouest contre une personne sur six à Londres.

Et pour le reste du Royaume-Unis ?

Dans le reste du Royaume-Uni, les chiffres tirent également à la hausse. En décembre 2020, environ 9,8% de la population du Pays de Galles auraient été testés positifs pour les anticorps anti-SRAS-CoV-2 à partir d’un échantillon sanguin, ce qui équivaut à une personne sur dix âgée de 16 ans et plus. Pour ce qui est de la situation de l’Irlande du Nord, en décembre 2020, environ 7,8% de la population d’Irlande du Nord auraient été testés positifs, soit une personne sur treize. Enfin, en Ecosse, les analyses ont montré que 8,9% de la population en Écosse aurait été testée positive en décembre dernier, ce qui représente une personne sur onze. 

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