Archives de catégorie : DOSSIERS

Manger des pâtes le soir réduirait le stress et l’insomnie

Manger des pâtes le soir réduirait le stress et l’insomnie

Le 19 mars 2019.

Vous faites partie de ces millions de Français qui souffrent d’insomnie ? Mettez les pâtes au menu de vos dîners ! Selon une récente étude, manger des féculents le soir permettrait de réduire le stress et l’insomnie.

Manger des féculents le soir améliorerait la qualité du sommeil

Selon une récente étude menée par des chercheurs américains du Brigham and Women’s Hospital et publiée dans la revue scientifique The Lancet, un apport modéré en glucides pourrait être meilleur pour la santé et manger des féculents le soir améliorerait non seulement la qualité du sommeil, mais réduirait aussi le stress et l’insomnie.

Selon un nutritionniste interrogé par l’agence de presse italienne Ansa à l’occasion de la journée mondiale du sommeil, le 15 mars 2019 :  « La consommation de pâtes favorise la synthèse de l’insuline, ce qui facilite l’absorption du tryptophane lié à la sérotonine (qui régule l’humeur) et à la mélatonine (l’hormone du sommeil) ». Manger des pâtes au dîner ne ferait par ailleurs non seulement pas grossir, mais ferait même perdre du poids !

80 à 100 grammes de pâtes, natures et al dente 

Attention cependant ! Pour que les effets des pâtes le soir soient bénéfiques sur la santé, il convient de respecter quelques règles de bon sens. Les chercheurs recommandent de ne pas dépasser une ration de 80 à 100 grammes et surtout, de ne pas rajouter de sauces qui, elles, sont très caloriques.

Ainsi, pour ménager votre sommeil et garder la ligne, préférez des pâtes au blé complet ou semi-complet, natures, et pour en faciliter la digestion, elles doivent être cuites al dente… Alors pour bien dormir, des pâtes le soir, oui, mais pas les calories ! 

Aurélie Giraud

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L'air le plus pur au monde se trouve en Tasmanie

L'air le plus pur au monde se trouve en Tasmanie

Le lundi 18 mars 2019.

On a trouvé l’endroit où l’air est le plus pur au monde. Il se situe en Australie.

En Australie se trouve l’air le plus pur au monde

Fumée de pots d’échappement, émission de gaz divers… L’air que nous respirons est souvent très pollué. Il existe pourtant sur notre planète un endroit où l’air est pur. Ce lieu est à des milliers de kilomètres de la France et se situe en Tasmanie, en Australie. Plus précisément, cet air sans aucune trace de pollution a été relevé à la station de mesure de la péninsule du Cap Grim installée depuis plus de 40 ans.

C’est un décor de carte postale. Immenses étendues d’herbe balayées par le vent et eaux claires constituent ce paysage resté sauvage. Un endroit isolé et préservé de la pollution puisque le vent qui souffle sur Cape Grim arrive de l’Antarctique et de l’océan, sans passer par une masse continentale significative.

Un air pur vendu en bouteille ?

Pour Sam Cleland, responsable de la station de mesure de taux de pollution, « On constate que durant les 2.000 dernières années, les niveaux de CO2 en particulier sont restés à des niveaux plutôt stables » rapportent nos confrères de France InfoUn air très pur qualifié « le plus propre du monde » que vous ne risquez pas de respirer si vous ne vous déplacez pas jusqu’en Tasmanie. À moins qu’il soit vendu en bouteille. Une solution qui a déjà été envisagée !

Selon l’OMS « 1,3 million de personnes – plus de la moitié dans les pays en développement – meurent chaque année en raison de la pollution de l’air des villes ». Un air pollué favorise des maladies telles que le cancer du poumon, les cardiopathies, des problèmes respiratoires.

Perrine Deurot-Bien

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Le régime méditerranéen améliorerait vos performances physiques en 4 jours

Le régime méditerranéen améliorerait vos performances physiques en 4 jours

Le 15 mars 2019

On savait déjà que le régime méditerranéen est excellent pour la santé, notamment pour le coeur. Une récente étude américaine nous apprend qu’il permettrait également d’améliorer les performances physiques en seulement quatre jours.

Le régime méditerranéen améliorerait les performances physiques en 4 jours

Légumes, huile d’olive, produits laitiers, noix et céréales complètes. C’est la base du régime méditerranéen, dont les nombreux bienfaits ont maintes fois été démontrés. Son but n’est pas de perdre du poids, mais de préserver la santé artérielle pour prévenir les maladies cardio-vasculaires et diminuer le risque de cancer en diminuant la consommation d’aliments gras, sucrés et transformés.

Une étude menée par des chercheurs américains de l’Université de Saint-Louis dans le Missouri, et publiée dans le Journal of American College of Nutrition, révèle qu’il serait aussi excellent pour les sportifs, puisqu’il améliorerait les performances physiques. Selon les auteurs de l’étude, « De nombreux nutriments individuels dans le régime méditerranéen améliorent la performance physique immédiatement ou après quelques jours. Par conséquent, il est logique que tout un régime alimentaire comprenant ces nutriments améliore aussi rapidement la performance ».

Le régime méditerranéen augmenterait de 6% les performances physiques

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont demandé à quatre hommes et sept femmes de courir 5 kilomètres sur un tapis roulant à deux reprises : une fois après quatre jours sous un régime méditerranéen, et une autre fois après quatre jours sous un régime occidental, rapportent nos confrères de RTL. Résultat : les participants étaient 6% plus rapides après avoir suivi le régime méditerranéen.

Si les bienfaits du régime méditerranéen sur les performances physiques sont rapides, pour qu’ils soient également durables, les chercheurs précisent qu’il est indispensable de poursuivre ce régime sur le long terme. « Ces avantages ont également été rapidement perdus lors du passage au régime occidental » expliquent les scientifiques.

Aurélie Giraud

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Premières greffes de petits os de l’oreille moyenne imprimés en 3D

Premières greffes de petits os de l’oreille moyenne imprimés en 3D

Le 15 mars 2019

Une équipe de chirurgiens sud-africains a réussi la prouesse de greffer pour la première fois sur deux patients des petits os de l’oreille moyenne obtenus grâce à l’impression en 3D.

Des patients greffés de petits os de l’oreille moyenne obtenus grâce à l’impression en 3D

L’impression 3D continue de progresser dans le milieu médical. Dans un communiqué publié le 14 mars dernier, l’Université de Pretoria, en Afrique du Sud, explique avoir réussi, pour la première fois dans le Monde, la greffe sur trois patients de petits os de l’oreille moyenne obtenus grâce à l’impression en 3D.

Cette greffe « pourrait être la solution à la perte auditive de transmission, un problème de l’oreille moyenne causé par des défauts congénitaux, une infection, des traumatismes ou des maladies métaboliques » précise le communiqué. Ont ainsi pu être opérés, grâce à cette technologie, un patient de 35 ans, dont l’oreille interne avait été totalement endommagée dans une accident de voiture, mais aussi des nouveau-nés.

« Moins de risques que les prothèses connues jusqu’à présent »

L’impression en 3D a permis de fabriquer ces petits os de l’oreille moyenne, qui sont les plus petits du corps humain, composés de trois osselets. « En remplaçant seulement les osselets qui ne fonctionnent pas correctement, la procédure présente moins de risque que les prothèses connues jusqu’à présent ».

Pour le professeur Tshifularo, chef du département d’oto-rhino-laryngologie, il s’agit d’une avancée considérable : « La technologie 3D nous permet de faire des choses que nous n’aurions jamais pensé pouvoir faire ». Mais pour continuer à progresser, il lance un appel de fonds « Mais j’ai besoin de sponsors et de fonds pour que cette invention décolle ». 

Aurélie Giraud

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La cigarette électronique augmente le risque de maladies cardiaques et de dépression

La cigarette électronique augmente le risque de maladies cardiaques et de dépression

Le 14 mars 2019

 

Selon une vaste étude menée sur les conséquences sur la santé de la cigarette électronique utilisée dans le but d’arrêter le tabac, vapoter augmenterait le risque de maladies cardiaques et de dépression.

Augmentation des crises cardiaques, des maladies coronariennes et de dépression

Vapoter augmenterait le risque de maladies cardiovasculaires. C’est la première conclusion d’une vaste étude menée auprès de 96.467 personnes en 2014, 2016 et 2017 sur les méthodes de sevrage du tabac, publiée le 14 février dans le New England Journal of Medicine, comparant les effets de la cigarette électronique sur la santé aux autres produits à base de nicotine approuvés pour le traitement de l’arrêt du tabac. 

Les utilisateurs de cigarette électronique auraient 34% plus de risques de faire une crise cardiaque et seraient 25% plus susceptibles de développer une maladie coronarienne, en raison de l’inhalation de la vapeur dégagée par la cigarette électronique en chauffant le liquide, qui contient, en plus de la nicotine, de nombreux produits chimiques. Autre information intéressante de l’étude, la cigarette électronique augmente de 55% le risque de dépression, d’anxiété et de troubles émotifs

La cigarette électronique reste le moyen le plus efficace pour arrêter de fumer

Selon les chercheurs, la cigarette électronique est cependant plus efficace pour arrêter de fumer que les autres substituts nicotiniques, comme les patchs ou les gommes à mâcher, lorsque les deux produits sont accompagnés d’un soutien comportemental. « Le taux d’abstinence sur un an était de 18% dans le groupe des cigarettes électroniques, contre 9,9% dans le groupe des substituts à la nicotine » expliquent les auteurs de l’étude.

Par ailleurs, « l’utilisation continue de la cigarette électronique peut atténuer les symptômes de sevrage, tels que la constipation, les ulcères de la bouche, et la prise de poid». Si l’on manque encore de recul sur les effets réels sur la santé du vapotage, de nombreux scientifiques rappellent que les risques du tabac sur la santé sont beaucoup plus élevés, notamment le cancer.

Aurélie Giraud

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Pollution de l’air : elle tue deux fois plus que prévu, surtout en Europe

Pollution de l’air : elle tue deux fois plus que prévu, surtout en Europe

Le 13 mars 2019.

Selon une récente étude, la pollution de l’air serait deux fois plus meurtrière qu’on ne le pensait, avec 8,8 millions de morts dans le monde et près de 800.000 rien qu’en Europe. 

La pollution de l’air spécialement présente en Europe

Une étude publiée le 12 mars dernier dans la revue anglaise European Heart Journal double les prévisions du nombre de victimes de la pollution de l’air : « la mortalité imputable à la pollution atmosphérique correspond à un taux de mortalité moyen mondial par habitant de 120 / an pour 100.000 habitants. En Europe, le taux par habitant dépasse la moyenne mondiale avec 133 / an pour 100.000 et 129 / an pour 100.000 dans l’UE » précisent les auteurs.

Selon les chercheurs, la pollution de l’air aurait tué en Europe 790.000 personnes en 2015, dont 659.000 dans les 28 états de l’Union européenne (UE), ce qui est nettement supérieur à l’estimation de l’Agence européenne de l’environnement (AEE). Elle a en effet estimé qu’en 2015, la pollution de l’air était responsable de 518.000 décès prématurés dans 41 pays d’Europe, et 480.000 dans l’UE. « La pollution atmosphérique réduit l’espérance de vie moyenne en Europe d’environ 2,2 ans », ajoutent les auteurs de l’étude.

La pollution de l’air tue plus que le tabac

Pourquoi de tels chiffres pour l’Europe ? Pour les chercheurs, « cela s’explique par la combinaison d’une piètre qualité de l’air et d’une forte densité de population, qui aboutit à une exposition parmi les plus élevées du monde ». Selon l’étude, la pollution atmosphérique présente « un risque majeur pour la santé, entraînant une mortalité respiratoire et cardiovasculaire ».

« L’OMS estime que le taux de mortalité excédentaire dû au tabagisme est de 7,2 millions par an ; par conséquent, la pollution atmosphérique est désormais considérée comme le facteur de risque le plus important » notent les auteurs de l’étude. Or, « On peut éviter de fumer, mais on ne peut pas éviter d’être soumis à un air pollué » ajoutent-ils.

Aurélie Giraud

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Sommeil : les Français dorment moins de 7 heures par nuit

Sommeil : les Français dorment moins de 7 heures par nuit

Le 12 mars 2019

Selon le dernier Baromètre de l’agence Santé publique France sur la durée quotidienne de sommeil des Français, le temps moyen de sommeil la nuit est passé sous la barre des 7 heures. 

Plus d’un Français sur trois dorment moins de 6 heures par nuit

Un temps de sommeil moyen la nuit, de 6h34 en semaine et de 7h12 le week-end, et de 6h42 en semaine et 7h26 le week-end en incluant la sieste. Voici la conclusion de l’agence Santé publique France, qui a publié mardi 12 mars son dernier Baromètre sur le Temps de sommeil en France dans son Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH). 

Pour parvenir à cette conclusion, l’agence sanitaire s’est basée sur le Baromètre de Santé publique France 2017 portant sur le temps de sommeil, la dette de sommeil, la restriction de sommeil et l’insomnie chronique des 18-75 ans, pour lequel 12.637 personnes de 18-75 ans ont été interrogées. L’agence s’inquiète également du fait que « les proportions de personnes dormant moins de 6 heures en semaine augmentent significativement, en particulier chez les jeunes adultes et les jeunes professionnels chez lesquels elles atteignent respectivement jusqu’à 25 et 33% des sujets interrogés ».

Les écrans perturbent le sommeil des Français

Autre information intéressante apportée par le Baromètre : l’insomnie chronique semble « moins importante que celle estimée en 2010 » et toucherait 13,1% des 18-75 ans, 16,9% des femmes et 9,1% des hommes.

Sont pointés du doigt notamment les soucis financiers, la maladie, les horaires de travail et le temps de trajet, mais aussi les écrans. On le sait pourtant, l’utilisation des écrans juste avant de se coucher ou même, pour de très nombreuses personnes, dans le lit, nuit à la qualité du sommeil, pourtant aussi important pour la santé qu’une alimentation saine et la pratique d’une activité sportive régulière. 

Le manque de sommeil peut avoir des conséquences dramatiques sur la santé : « de très nombreuses études épidémiologiques prouvent que dormir moins de 6 heures est associé à un risque plus élevé d’obésité, de diabète de type 2, d’hypertension, de pathologies cardiaques et d’accidents », peut-on lire dans le BEH.

Aurélie Giraud

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VIH : guérison d’un second patient à Londres

VIH : guérison d’un second patient à Londres

Le 11 mars 2019.

Un patient britannique vient de guérir du sida. Ce miracle médical aurait été rendu possible grâce à une greffe de cellules souches.

Une greffe de cellules souches aurait permis de sauver un patient du VIH

Le patient de Berlin n’est donc bel et bien pas une anomalie. C’est en ces termes que Ravindra Gupa, professeur à l’université de Cambridge, a officialisé la guérison du VIH d’un deuxième patient, resté anonyme, à Londres. 11 ans après la guérison de l’Allemand Timothy Brown, le VIH vient d’être vaincu par une deuxième personne, et ce constat pourrait aider les médecins à s’engager dans des thérapies prometteuses.

Comme Timothy Brown il y a quelques années, ce patient britannique a également reçu une greffe de cellules souches d’un donneur, qui montrait une mutation d’un gène qui a permis de protéger les cellules du receveur de l’entrée du virus.

Déjà 35 millions de morts à cause du VIH

Selon les conclusions données par les médecins qui ont suivi ce patient, ce dernier, qui était sous traitement antirétroviral, a poursuivi son traitement pendant les 16 mois qui ont suivi sa greffe. C’est à l’issue d’analyses qu’ils ont prouvé que plus aucune trace du VIH n’était détectable dans le sang du patient, faisant de lui le deuxième patient au monde à guérir du VIH.

Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) demeure aujourd’hui, malgré les avancées scientifiques, un des principaux problèmes de santé publique dans le monde. En 2016, selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 36,7 millions de personnes vivaient avec le VIH dans le monde. Cette année-là, le virus aurait infecté 1,8 million de personnes et, à ce jour, plus de 35 millions de personnes sont décédées des suites de cette maladie.

 

Gaëlle Latour

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Diarrhée : le Smecta n’est plus recommandé pour les enfants en bas âge

Diarrhée : le Smecta n’est plus recommandé pour les enfants en bas âge

Le 4 mars 2019.

L’Agence du médicament ne recommande plus l’utilisation du Smecta dans le traitement de la diarrhée aiguë chez l’enfant de moins de deux ans. En cause : la présence de plomb dans l’argile naturelle qui compose cette solution.

Un risque d’intoxication au plomb avec du Smecta ?

En cas de gastro-entérite, de nombreux parents ont le réflexe de donner du Smecta à leurs enfants. Cette solution à base d’argile agit comme un pansement pour les intestins et permet au malade de retrouver rapidement un transit intestinal normal. Mais ce médicament n’est pas sans risque, si l’on en croit un récent avis de l’Agence du médicament (ANSM) qui recommande désormais de ne plus administrer ce type de traitement aux enfants de moins de deux ans.

L’ANSM met en effet en évidence la présence en infime quantité de métaux lourds, et notamment de plomb, dans le Smecta comme dans tous les produits réalisés à base d’argile. Et si, actuellement, aucun cas de saturnisme (intoxication au plomb) n’a été mis en évidence chez les patients, adultes comme enfants, qui auraient été traités par du Smecta ou l’un de ses génériques, cette mesure de précaution a paru nécessaire aux yeux de l’agence.

L’épidémie de gastro-entérite s’atténue en France

L’ANSM rappelle en outre que la prise en charge de la diarrhée aiguë « repose avant tout sur des mesures hygiéno-diététiques et que, si les symptômes persistent chez le nourrisson et l’enfant de moins de deux ans, le traitement de référence est l’administration de soluté de réhydratation orale (SRO) ».

Après avoir touché toute la France pendant plusieurs semaines, l’épidémie de gastro-entérite tend désormais à s’atténuer dans la plupart des régions. Selon le dernier bulletin du réseau Sentinelles, le taux d’incidence est actuellement de 111 cas pour 100.000 habitants, soit en-dessous du seuil épidémique (159 cas pour 100.000 habitants). Seuls les Pays-de-la-Loire, les Hauts-de-France et la région PACA sont encore réellement concernés par cette épidémie, avec des taux d’incidence de respectivement 223 cas, 208 cas et 200 cas pour 100.000 habitants.

Gaëlle Latour

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Rougeole : une carte répertorie les foyers épidémiques actifs en France

Rougeole : une carte répertorie les foyers épidémiques actifs en France

Le 8 mars 2019.

Depuis plusieurs mois maintenant, la rougeole a fait son grand retour en France. L’agence nationale de santé publique, Santé publique France, signale depuis janvier des cas de rougeole toujours plus nombreux et a établi une carte des foyers épidémiques actifs en France.

288 cas de rougeole en France depuis le 1er janvier 2019

Alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Unicef tirent la sonnette d’alarme face à l’inquiétante recrudescence de la rougeole dans le monde, Santé publique France a recensé, au 3 mars 2019, pas moins de 288 cas déclarés depuis le 1erjanvier 2019, dans 50 départements.

D’après l’agence de santé, 91% des cas sont survenus chez des personnes non ou mal vaccinées et 30% ont nécessité une hospitalisation, dont quatre cas en réanimation. Si la baisse de la couverture vaccinale contre la rougeole pourrait expliquer la recrudescence de la maladie depuis 2017, qui était en baisse de 2012 à 2016, les cas de rougeole en France sont cependant en baisse par rapport à l’année dernière : 745 cas enregistrés entre le 1er janvier et le 3 mars 2018.

L’Auvergne-Rhône Alpes, foyer épidémique de rougeole le plus actif

Selon les données de Santé publique France, c’est pour l’instant en Auvergne-Rhône Alpes que les cas de rougeole sont les plus nombreux : 50 cas ont été dénombrés à Val Thorens, 36 suspects et 14 confirmés, et 5 cas dans les vallées voisines de Savoie. Beaucoup de cas également en Occitanie, avec des foyers recensés dans deux communautés de Gens du voyage : 19 cas en Haute-Garonne et 8 cas dans les Pyrénées-Orientales.

La Provence-Alpes-Côte d’Azur est également très touchée, avec 13 cas : 7 suspects et 6 confirmés chez des enfants d’une école du Var ; 33 cas déclarés par ailleurs à La Réunion depuis le 1erjanvier et 6 « en cours d’investigation » ; enfin, 14 cas à Mayotte, dont 10 confirmés. Dans ces régions, le risque de propagation de la maladie est important, en raison d’une couverture vaccinale insuffisante.

Aurélie Giraud

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