Archives de catégorie : DOSSIERS

Le sport, bientôt remboursé par la Sécu ?

Mardi 26 février 2019

L’idée d’un remboursement de séances de sport peut paraître farfelue, mais elle est pourtant très sérieuse. 

Des activités sportives prises en charge par la Sécu ? 

Belkhir Belhaddad, député (LREM) de Moselle, propose dans un rapport de faire prendre en charge par la Sécurité sociale « même à un euro symbolique », l’activité sportive des assurés. On imagine que la Sécu pourrait rembourser une partie de la cotisation à une association sportive, ou à une salle de sport. 

Pourquoi une telle proposition ? Tout simplement parce que les médecins sont unanimes quant aux bienfaits du sport pour la santé. Une étude évalue même que si les Français pratiquaient tous une activité sportive, les dépenses de santé pourraient baisser de 10 milliards d’euros par an. 

Certaines mutuelles remboursent déjà un peu les dépenses de sport 

L’idée est d’autant moins saugrenue qu’en réalité, il existe déja certains dispositifs par lesquelles des mutuelles, ou encore des collectivités, prennent en partie en charge des frais d’inscription à une activité sportive. Telle mutuelle rembourse la licence, telle autre, une partie de l’abonnement à une salle de sport en cas de prescription médicale. Dans certaines villes, toujours en cas de prescription médicale, les activités sportives sont accessibles gratuitement. 

Rappelons que les médecins ont la possibilité depuis deux ans de prescrire du sport à leurs patients, en particulier ceux atteints d’affections de longue durée, ou de maladies graves. Mais pour l’instant, la Sécurité sociale ne rembourse pas les séances de sport, pourtant, prescrites. Une situation qui pourrait changer si la démarche du député LREM de la Moselle aboutit. 

Jean-Baptiste Giraud

À lire aussi : La cure thermale : quand est-elle prise en charge et remboursée ?

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Votre cuisine pollue-t-elle plus que les gaz d’échappement ?

Le 25 février 2019.

Votre cuisine pourrait bien être dangereuse pour votre santé. Selon une récente étude américaine, les particules fines dégagées lors de certaines cuissons provoquent une pollution intérieure plus importante que celle dégagée par les gaz d’échappement.

Certains modes de cuisson provoquent un pic de pollution intérieure

Votre cuisine est-elle plus polluée que la ville la plus irrespirable du monde : New Delhi ? Il semblerait que oui, si l’on en croit cette récente étude, menée par des chercheurs de l’université du Colorado, aux États-Unis, relayée par The Guardian. Selon cette étonnante publication, certaines formes de cuisson provoqueraient une pollution intérieure bien plus importante que la pollution extérieure de certaines grandes villes.

Pour parvenir à leur conclusion, ces chercheurs se sont intéressés à un événement : le repas de fête familial. Certaines cuissons comme celle d’un rôti, provoquent la diffusion dans l’air de particules fines liées à la combustion de graisses animales ou d’huiles. Ces dernières envahissent l’intérieur et finissent par devenir dangereuses pour la santé lorsque l’aération n’est pas suffisante.

Bien aérer sa cuisine et utiliser une hotte aspirante

Selon les chiffres avancés par les chercheurs, après une heure de cuisson, jusqu’à 200 µg par mètre cube peuvent être relevés dans un intérieur. Ce chiffre est bien supérieur à la pollution de la ville de New Delhi, par exemple.

Les auteurs de cette étude tendent, toutefois, à relativiser ce constat en mettant en avant que si ces épisodes peuvent être très polluants, ils ne durent généralement que quelques dizaines de minutes, tandis que la pollution extérieure est constante. Toutefois, et puisque les conséquences de la pollution intérieure sont encore peu connues aujourd’hui, les chercheurs recommandent de bien aérer une cuisine lorsqu’une cuisson est en cours et de mettre en marche une hotte aspirante lorsqu’il y en a une.

Gaëlle Latour

À lire aussi Pollution intérieure : savez-vous ce que vous respirez ?

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Cyberharcèlement : 1 jeune sur 5 est concerné

Cyberharcèlement : 1 jeune sur 5 est concerné

Le 18 février 2019.

Le cyberharcèlement connait une croissance rapide. Aujourd’hui, 1 jeune sur 4 en est victime. En cause notamment, les réseaux sociaux. 

1 jeune sur 4 est victime de cyberharcèlement

Le jeudi 14 février 2018, le gouvernement a dévoilé son plan d’action de lutte contre la haine et le harcèlement sur Internet. Objectif de cette loi présentée à l’été 2019 : rendre Internet « un espace où l’expression positive et d’amour doit être supérieure à l’expression de la haine » selon Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État au numérique.

On peut donc dire que cette enquête réalisée par l’Ifop en février 2019, auprès d‘un échantillon de 1.003 adultes, tombe à pic. Elle permet, en effet, d’apprendre que 22% des 18-24 ans sont victimes de cyberharcèlement. Par ailleurs, 1 quart de cette tranche d’âge est touché par des insultes ou des propos grossiers.

Un phénomène inquiétant et en hausse qui a amené Jean-Philippe Dubrulle, chef de groupe au pôle Opinion de l’Ifop, à l’analyse suivante : « De manière générale, on observe que les catégories de population les plus connectées (jeunes, CSP+) sont aussi celles qui subissent le plus la face sombre des réseaux sociaux : insultes quotidiennes, cyberharcèlement, etc ».

Que faire si vous êtes harcelé en ligne ?

Concernant le reste de la population, le phénomène est moindre puisque 12% des sondés affirment avoir été la cible de comportement grossiers ou d’insultes et 8% ont subi du cyberharcèlement.

Si vous êtes concerné par le harcèlement en ligne, n’hésitez pas à vous rendre sur le site de la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) qui vous permettra d’effectuer un signalement ou de suivre certains conseils pour faire face à ce type de situation (ne pas chercher à répondre ou à se venger, verrouiller ses comptes de réseaux sociaux, faire des captures d’écran, porter plainte…). Si vous êtes mineur, vous pouvez composer le 3020.

Perrine Deurot-Bien

Lire aussi : Les réseaux sociaux sont-ils dangereux pour la santé mentale ?

 

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Bientôt un vaccin universel contre la grippe ?

Vendredi 22 février 2019.

Des chercheurs australiens affirment avoir découvert des cellules immunitaires capables de contrer toutes les formes de virus de la grippe. Même si une personne sur deux en serait dotée, ils pensent être capables, à terme, de concevoir un vaccin universel contre la grippe et toutes les variantes du virus.

Grippe : des cellules tueuses universelles

Des dizaines d’équipes de chercheurs de par le monde sont à la recherche d’un virus universel contre la grippe. Mais manifestement, ce sont des chercheurs australiens des universités de Melbourne et de Monash qui ont pour l’instant le plus d’avance. Dans une publication scientifique de référence, Nature Immunology, cette équipe affirme avoir découvert des cellules immunitaires qui seraient capables de contrecarrer tous les virus de la grippe. 

Ces cellules seraient en effet susceptibles de réagir à des zones communes dont disposent tous les virus de la grippe, si elles étaient programmées pour le faire, justement, à l’aide d’un vaccin universel qu’il reste à inventer. 

250.000 à 500.000 morts dans le monde, chaque année, à cause de la grippe

Ces cellules existent chez un humain sur deux mais les chercheurs australiens pensent qu’à terme, tous les humains pourront profiter d’un vaccin universel contre la grippe.

Rappelons que, dans le monde, chaque année, 250.000 à 500.000 personnes meurent de la grippe et que 5 millions sont gravement affectées. En France, certaines années, le virus a pu précipiter le décès de 20.000 personnes. L’hiver dernier, le bilan était estimé à 13 000.

Cette année en France, moins de 3.000 décès sont pour l’instant attribués à la grippe, car le virus est moins virulent et le vaccin, plus efficace. 

Jean-Baptiste Giraud

À lire aussi : La prévention de la grippe

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La pose d’un anneau gastrique améliore la vie sexuelle

La pose d’un anneau gastrique améliore la vie sexuelle

Le 22 février 2019.

Selon une étude publiée dans la revue JAMA Surgery, le recours à la chirurgie bariatrique par les personnes obèses améliorerait durablement leur vie sexuelle.

Chirurgie bariatrique : 75 % des hommes ont vu leur vie sexuelle s’améliorer

Si l’amélioration de la vie sexuelle n’est pas le but premier de la chirurgie bariatrique, il n’en reste pas moins qu’une évolution positive sur cet aspect doit nous réjouir, d’autant plus que l’existence d’un tel lien est désormais prouvée. Selon une étude conduite aux États-Unis et publiée dans la revue JAMA Surgery, cinq ans après l’opération, 74% des hommes se sont déclarés plus aptes qu’avant à avoir des relations sexuelles et 52% se sont dits plus satisfaits de leurs rapports.

Selon cette même étude, cinq ans après l’opération, 41% des femmes ont déclaré avoir davantage de désir sexuel tandis que 35% déclaraient avoir plus de rapports intimes qu’avant.

La chirurgie bariatrique améliore la vie sexuelle d’1 patient sur 2

L’impact positif de la chirurgie bariatrique sur la vie sexuelle n’est certes pas universel : seule la moitié des patients insatisfaits de leur vie sexuelle, ont déclaré ressentir une amélioration un an plus tard (soit 56% des femmes et 49,2% des hommes). Bonne nouvelle cependant : cette amélioration apparaît plutôt durable, puisque 73,6% des femmes et 67,6% des hommes ont déclaré avoir une meilleure vie sexuelle cinq ans après l’opération.

L’étude a été conduite sur 2.036 patients soignés dans 16 hôpitaux américains différents. L’âge médian des patients était de 47 ans et leur indice de masse corporelle médian était de 45,8.

Anton Kunin

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Glyphosate, phtalates : nouvelle alerte sur la composition des protections hygiéniques

Glyphosate, phtalates : nouvelle alerte sur la composition des protections hygiéniques

Le 21 février 2019

Une nouvelle enquête de 60 millions de Consommateurs alerte sur la composition des protections hygiéniques, tampons et serviettes, qui contiendraient toujours des substances dangereuses pour la santé.

La composition des protections hygiéniques ne figure pas toujours sur l’emballage

60 millions de Consommateurs a mené une nouvelle fois l’enquête sur la composition des tampons et serviettes hygiéniques, en passant au crible 15 références. Dans le numéro de mars 2019, le magazine s’alarme sur la présence de certaines substances « dont le potentiel toxique est avéré ou suspecté », plus de 3 ans après les premières alertes sur le sujet, en 2015. 

Premier constat inquiétant : seule la moitié des marques de protections hygiéniques précisent sur leur emballage les composants. Les autres « se contentent d’une liste générale détaillée seulement sur leur site web » peut-on lire sur le site de 60 millions de Consommateurs, et pour les marques distributeurs, « aucune information n’est disponible sur l’emballage ni en ligne ».

Les protections périodiques contiennent toujours des pesticides

Le magazine pointe du doigt le fait que « Les contaminations par des résidus de molécules à risque persistent ». Glyphosate, phtalates, dioxynes : « Les jeunes filles et les femmes qui portent des protections périodiques à usage unique peuvent être au contact de résidus pour le moins indésirables de manière chronique » indique le magazine. « Autre résultat remarquable : la présence de phtalates que nous n’avions pas détectés auparavant » peut-on lire également.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) avait pourtant recommandé aux fabricants de protections périodiques « d’améliorer la qualité de ces produits », après avoir publié un rapport en juillet 2018 indiquant la présence de substances chimiques, tout en précisant que leur concentration était inférieure aux seuils sanitaires et ne présentaient pas de risques pour les utilisatrices.

Aurélie Giraud

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Allergies alimentaires : attention à certains aliments moins connus

Allergies alimentaires : attention à certains aliments moins connus

Le 20 février 2019

Gluten, arachide, lait de vache : certains aliments sont connus pour être à l’origine d’allergies pouvant être graves. L’agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) pointe du doigt dans un nouveau rapport l’augmentation d’allergies au kiwi, au lait de chèvre ou encore au sarrasin. 

La kiwi, le lait de chèvre ou de brebis et le sarrasin peuvent aussi être allergènes

Si vous faites partie de ces personnes allergiques au lait de vache qui l’ont remplacé par du lait de chèvre, attention, il fait partie des allergènes émergents identifiés par l’agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), dans un rapport publié le 15 février dernier.

En plus du gluten, du lait de vache, de l’arachide ou des crustacés notamment, à l’origine de nombreuses intolérances ou allergies alimentaires, « le sarrasin, le lait des petits ruminants (chèvre et brebis), le kiwi, le pignon de pin, l’α-galactose (présent dans la viande de mammifère), les pois et les lentilles » présentent selon l’Anses également un risque de réactions allergiques graves.

Ajouter de nouveaux aliments à la liste des allergènes alimentaires devant être signalés

L’Anses dénonce dans son rapport le manque de données sur la prévalence des allergies alimentaires en France, une insuffisante information des médecins et des consommateurs, et recommande « la mise à jour régulière de la liste des allergènes alimentaires qui doivent être signalés afin de mieux prévenir le risque d’allergie grave. »

Cette liste d’allergènes devant obligatoirement être mentionnés sur les emballages, établie par l’Union européenne, est aujourd’hui limitée à 14 allergènes, dont l’arachide, les fruits à coques, le lait ou les oeufs. Pourtant, ces allergènes émergents « présentent un risque d’anaphylaxies, c’est-à-dire de réactions allergiques graves, parfois plus élevé que certains allergènes de mention obligatoire » alerte l’Anses.

Aurélie Giraud

À lire aussi : 10 aliments les plus allergènes

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Deux produits « brûle graisse » vendus sur Internet seraient dangereux pour la santé

Deux produits « brûle graisse » vendus sur Internet seraient dangereux pour la santé

Le 19 février 2019

Le CLENOX® et le STANOX-10® de la marque Malay Tiger, censés brûler les graisses et vendus sur internet, sont pointés du doigt par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Ils contiendraient des substances interdites en France et dangereuses pour la santé.

Des produits brûleurs de graisse présentant des risques cardiaques graves

L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) alerte sur les risques pour la santé de deux produits, vendus sur Internet, comme ayant des « propriétés anabolisantes ou brûleuses de graisse ». Ces produits, utilisés par les sportifs mais également pour perdre du poids, contiendraient des substances « non autorisées et dangereuses pour la santé ».

Les analyses du CLENOX® indiquent une teneur de CLENBUTEROL plus élevée que celle indiquée sur l’emballage, sachant que cette substance « n’est pas autorisée dans la composition de médicaments à usage humain », note l’ANSM. Elle présente en effet des risques cardiaques graves.

Les analyses du STANOX-10® dévoilent, quant à elles, la présence de STANOZOLOL, également non autorisé dans les médicaments pour les humains. Par ailleurs, ces deux produits sont interdits par l’Agence mondiale antidopage (AMA).

Les médicaments doivent être achetés en pharmacie ou sur leurs sites officiels

Si vous avez consommé l’un de ces produits, l’Agence vous conseille de consulter votre médecin « pour un examen de contrôle ».

L’ANSM rappelle que « seul le circuit des pharmacies d’officine et de leurs sites internet autorisés pour la vente en ligne de médicaments, régulièrement contrôlés par les autorités sanitaires, apporte des garanties sur la qualité, l’efficacité et la sécurité des médicaments achetés. »

Vous pourrez trouver la liste des sites internet autorisés à vendre des médicaments sur le site du Conseil de l’Ordre National des Pharmaciens. 

Aurélie Giraud

À lire aussi : Régime alimentaire et menus pour maigrir

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Maladies chroniques : bientôt une activité prescrite sur ordonnance ?

Maladies chroniques : bientôt une activité prescrite sur ordonnance ?

Le 18 février 2019

Une activité sportive prescrite par ordonnance pour les patients atteints de maladies chroniques. C’est ce que préconise l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) dans une expertise publiée le 14 février dernier.

L’activité physique comme « médicament » pour les maladies chroniques

« L’activité physique est un véritable « médicament » de prévention et de soin des maladies chroniques. » C’est la conclusion d’une équipe de 10 experts de l’Inserm missionnée par le ministère des Sports, dont le rapport a été publié le 14 février dernier. Un Français sur quatre souffre d’une maladie chronique, dont trois sur quatre après 65 ans,  rappelle l’Inserm dans son communiqué.

Les experts se sont principalement intéressés aux cancers, maladies cardiovasculaires, troubles respiratoires et diabète, qui sont les maladies chroniques les plus fréquentes, mais aussi à l’obésité, certaines maladies mentales comme la dépression ou la schizophrénie, les troubles musculosquelettiques (TMS) et la multimorbidité.. 

Maintenir une activité physique régulière adaptée chez les personnes atteintes de maladies chroniques

Selon les experts, la pratique d’une activité physique régulière permettrait d’éviter les hospitalisations, les complications et les récidives des maladies chroniques. Ainsi, « l’activité physique doit être prescrite de façon systématique et aussi précocement que possible dans le parcours de soin » recommandent les experts. Elle devrait même l’être en premier recours, avant les médicaments, en cas de dépression légère à modérée, de diabète de type 2 ou d’obésité.

L’Inserm insiste sur l’importance de prescrire une activité physique adaptée à chaque maladie, pour tenir compte notamment du niveau de fatigue, de douleurs ou d’effets secondaires de certains traitements. Les experts dressent ainsi une liste de pathologies associées à certains sports, en détaillant ses bienfaits : entraînement à l’effort pour les patients souffrant d’insuffisance cardiaque, activités d’endurance en cas d’asthme ou encore renforcement musculaire combiné à l’endurance pour les personnes atteintes de cancers ou de dépression

Aurélie Giraud

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Sports : pratiqués trop jeunes, ils peuvent être mauvais pour la santé

Sports : pratiqués trop jeunes, ils peuvent être mauvais pour la santé

Le 15 février 2019.

Les bienfaits du sport sur la santé ne sont plus à démontrer, quel que soit l’âge. Mais une récente étude vient de pointer du doigt certains sports qui, pratiqués trop intensément à un âge trop jeune, seraient dangereux.

Le sport de haut niveau chez les adolescents pointé du doigt par l’Académie de médecine 

L’Académie nationale de médecine a publié en décembre dernier un rapport alertant sur les dangers de la pratique de certains sports à forte dose chez les très jeunes. « Si la pratique du sport chez l’enfant et l’adolescent est conseillée pour leur épanouissement physique et psychologique, une activité sportive trop intensive dans ces périodes de la vie, peut engendrer des effets délétères sur la croissance, le développement osseux, le métabolisme et le développement pubertaire », peut-on lire dès les premières lignes du rapport. 

Sont principalement pointés du doigt les sports de haut niveau, demandant un fort entraînement. « Au-delà de vingt heures d’entraînement par semaine, et selon les sports, des conséquences néfastes peuvent apparaître. » L’Académie de médecine préconise pour les jeunes sportifs de haut niveau une surveillance médicale prise en charge par des médecins spécialisés et adaptés. 

Attention aux sports « d’apparence », d’endurance et violents

L’Académie recommande notamment la plus grande vigilance concernant les sports « dits à silhouette ou d’apparence, pour lesquels la performance est favorisée par la petite taille ou le faible poids ». Il s’agit essentiellement de « la gymnastique (rythmique ou artistique), la danse, le patinage artistique et, à un moindre degré, la natation synchronisée », pouvant entraîner chez les filles anorexie, aménorrhée ou encore ostéoporose.

Les sports d’endurance, comme la course de fond, peuvent également être dangereux pour la santé à haute dose, en raison du niveau de dépenses énergétiques pour lesquelles les apports nutritionnels ne sont pas toujours suffisants. Le tennis fait aussi partie des sports à limiter chez les jeunes enfants ainsi que le rugby, qui peut être un sport violent. 

Aurélie Giraud

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