Archives de catégorie : DOSSIERS

Grippe : la vaccination ne fait pas tout

Grippe : la vaccination ne fait pas tout

Le 28 janvier 2018.

La forte mortalité de la grippe dans une maison de retraite illustre l’importance de la vaccination, mais surtout des mesures élémentaires de protection en cas de contamination.

Malgré la vaccination, six personnes meurent de la grippe dans un Ehpad

Dans un Ehpad du Loiret, quatre résidents et deux soignants sont décédés, sans doute de la grippe, au cours de ces deux dernières semaines. Alors que l’épidémie bat son plein dans plusieurs régions françaises, ce drame rappelle qu’outre la vaccination, de nombreuses précautions doivent être prises pour se protéger de la maladie.

Dans un article consacré à ce sujet, Le Parisien révèle en effet que sur ces 6 personnes, quatre étaient vaccinées contre la grippe. Cependant, comme le rappellent les autorités sanitaires tous les ans, la vaccination ne suffit pas à protéger totalement de la contamination, et chez les personnes âgées ou immonodéficientes, la vaccination est importante, mais des mesures de protection supplémentaires doivent impérativement être adoptées pour la rendre vraiment efficace.

De nombreuses régions en pleine épidémie de grippe

« Pour les personnes très âgées qui ont un syndrome dit d’immunosénescence, un système immunitaire défaillant, le taux d’efficacité n’est que de 15 à 20 %. Pour la population générale, cette efficacité n’est pas si mauvaise, aux alentours de 65-70 % », explique ainsi le professeur Bruno Lina, virologue spécialiste de la grippe, interrogé par Le Parisien. Pour se protéger efficacement, il est alors recommandé d’éviter tout contact avec des personnes déjà contaminées, de se laver fréquemment les mains et d’utiliser des mouchoirs à usage unique.

Selon le dernier bilan du réseau Sentinelles, qui observe l’évolution des épidémies sur tout le territoire français, l’épidémie de grippe est en forte augmentation et le taux d’incidence actuel est de 214 cas pour 100.000 habitants. Les régions les plus touchées sont l’Occitanie (297 cas pour 100.000 habitants, la Corse (273), l’Île-de-France (269) et la région PACA (269).

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Accouchement : alerte sur la méthode « SIM 37 »

Le 1er férier 2019.

L’eficacité prédictive de la méthode « SIM 37 », basée sur l’observation anatomique lors de la 37e semaine de grossesse, fait débat.

Prédire à l’avance que l’accouchement va bien se passer n’a pas de prix, mais est impossible

Quelle femme n’est pas inquiète à l’approche de son accouchement et serait prête à n’importe quoi pour être sûre que la naissance de son bébé va bien se passer ? C’est sans doute sur cette appréhension que certains praticiens ont bati la méthode « SIM 37 ». Une méthode prédictive, utilisant l’IRM, afin de déterminer par modélisation du fœtus et de sa maman, si la descente se fera sans difficulté.

Cette méthode, proposée notamment par une clinique de la région parisienne et promue par une société privée qui la propose aux autres cliniques privées, n’est évidemment pas prise en charge par la Sécurité sociale, ne s’agissant pas de l’un des examens obligatoires du parcours standard de grossesse. Problème : le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) vient de publier un communiqué dans lequel il alerte sur l’absence de preuves, quant à l’efficacité de cette méthode « SIM 37 » basée sur l’observation anatomique lors de la 37e semaine de grossesse, fut-elle renforcée par l’IRM. 

Un examen facturé 900 euros à certaines femmes ?

En effet, déduire d’après la taille de la tête du bébé et de la forme du bassin de la maman, que tout va bien se passer, ne suffit pas. La société qui développe la méthode « SIM 37 » affirme, pour sa défense, que plusieurs centaines de futures mamans en ont bénéficié à titre gratuit, afin de permettre, justement, d’affiner la base prédictive du logiciel accompagnant l’IRM. 

En réponse, une association de patientes affirme au contraire que l’examen est facturé fort cher, à savoir 900 euros.

Jean-Baptiste Giraud

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Allopathie : la liste noire des médicaments dangereux s'allonge

Le 1er février 2019.

La liste noire des médicaments à éviter s’allonge. Mais d’autres, jusqu’alors bannis, sont sortis de cette liste.

Sirop contre la toux, crème décontractante, collyre…

93 médicaments. La liste noire des médicaments à éviter s’allonge. Cette liste, établie et tenue à jour par la revue médicale de référence Prescrire, comporte donc désormais six médicaments de plus, comparé à 2018. Pour décider que le rapport bénéfices/inconvénients d’un médicament, souvent d’automédication, est mauvais, la revue étudie toutes les études le concernant, notamment celles mentionnant des effets secondaires indésirables ou encore des interactions malheureuses.

Dans la liste, on trouve des médicaments contre la nausée, comme le Vogalène ou le Vogalib, contenant de la métopimazine, dont plusieurs études ont révélé les effets indésirables sur le système cardiaque, avec parfois des issues fatales. Autre médicament pourtant courant, les crèmes et gels anti-inflamamatoires, comme le Voltarène, le Cartrex ou le Ketum. L’acéclofénac ou le diclofénac qu’ils contiennent, peuvent là encore provoquer des troubles cardiaques ou des problèmes de peau. Les crèmes et gels à base de méphénésine, comme le Decontractyl, rejoignent cette année la liste noire. On trouve aussi des sirops contre la toux, dont le fameux Toplexil, mais aussi le Muxol ou encore le Bisolvon. Leurs effets sur la toux sont bien inférieurs aux risques auxquels ils exposent, notamment de réactions anaphylactiques ou cutanées graves.

Des médicaments sont aussi sortis de la liste noire

On trouve également, dans cette liste noire des médicaments à bannir, de bêtes collyres comme le Ikervis, mais aussi des anti-dépresseurs comme le Valdoxan, le Seropram, le Seoplex ou le Stablon, qui peuvent exposer à des hépatites ou des pancréatites, mais aussi amplifier les tendances suicidaires.

À noter que dans cette liste de 93 médicaments, seuls 82 sont commercialisés en France. Et en face des six ajoutés cette année, plusieurs autres ont été retirés, soit parce qu’ils ne sont plus commercialisés, soit parce que les données les concernant ont évolué, améliorant leur ratio bénéfices/inconvénients.

À lire aussi : Un site Internet pour signaler les effets indésirables de vos médicaments
 

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Grippe : toutes les régions sont maintenant touchées

Grippe : toutes les régions sont maintenant touchées

Le 31 janvier

Santé publique France a partagé mercredi 30 janvier son dernier bulletin. Toutes les régions françaises sont désormais touchées par l’épidémie de grippe, la Normandie ayant rejoint la zone rouge la semaine dernière.

L’épidémie de grippe touche toutes les régions de France

L’épidémie de grippe s’est étendue à toutes les régions métropolitaines, a annoncé l’agence de Santé publique mercredi 30 janvier dans son dernier bulletin. La Normandie, la seule a avoir été épargnée jusqu’alors, a rejoint la zone épidémique la semaine dernière. Les Antilles sont quant-à elle passées en phase pré-épidémique.

L’agence a recensé 8.565 passages aux urgences pour syndrome grippal la semaine dernière, dont 1.054 hospitalisations. Parmi les patients hospitalisés, 39% des cas touchait les personnes âgées de 75 ans ou plus et 20% concernait les enfants de moins de 5 ans.

33 décès liés au virus grippal

Depuis le 1er novembre, 422 cas graves de grippe ont été recensés. Parmi eux, 33 ont entrainé un décès, tous chez des adultes majoritairement âgés de 65 ans et plus (22 cas sur 33).

Des réflexes simples peuvent éviter la propagation du virus : se laver les mains régulièrement, éternuer dans son coude, se munir d’un mouchoir différent pour chaque utilisation, faire usage d’un masque jetable lorsque les syndromes s’installent. La meilleure prévention contre la grippe est la vaccination, particulièrement recommandée chez les personnes fragiles.

Anne-Flore Renard

Pour en savoir plus : Que faire en cas d’épidémie de grippe ?

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Les gènes seraient en partie responsables de la minceur

Les gènes seraient en partie responsables de la minceur

Le 30 janvier 2019.

Si vous êtes mince et que vous arrivez à le rester facilement, ce serait en partie grâce à vos gènes. C’est la conclusion d’une récente étude anglaise. 

Les personnes minces prennent moins facilement de poids que les autres

Une équipe de scientifiques de l’Université de Cambridge (Grande-Bretagne) a cherché à savoir pourquoi certaines personnes parviennent à rester minces tandis que d’autres prennent du poids facilement. Selon les résultats de leur étude, publiée dans la revue PLOS Genetics, les facteurs génétiques entrent en ligne de compte : certains gènes seraient impliqués dans la minceur.

Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont étudié les données de génotype, c’est-à-dire le patrimoine héréditaire dépendant des gènes, de 1.622 personnes minces en bonne santé, 1.985 cas d’obésité sévère dans l’enfance et 10.433 personnes dont le poids était normal. Leur ADN a été prélevé et ils ont répondu à un questionnaire sur leur état de santé ainsi que sur leur mode de vie.

Personnes obèses : « Les dés génétiques jouent en leur défaveur »

Le Dr. Inês Barroso, l’un des auteurs de l’étude, explique : « Comme nous l’avions anticipé, nous avons trouvé que les personnes obèses avaient un score de risque génétique plus élevé que les personnes de poids normal, ce qui contribue à leur risque d’être en surpoids. Les dés génétiques jouent en leur défaveur ».

À l’inverse, « ces recherches montrent pour la première fois que les personnes minces et saines sont généralement minces parce qu’elles disposent d’un fardeau plus léger de gènes qui augmentent les risques de surpoids et pas parce que ces personnes sont moralement supérieures », explique Sadaf Farooqi, professeur à l’Université de Cambridge et co-auteur de l’étude. D’autres recherches sont toutefois nécessaires pour identifier le gène influençant la minceur : « Si nous trouvons ces gènes qui les empêchent de prendre du poids, nous pourrons peut-être les cibler pour développer de nouvelles stratégies de perte de poids et aider les personnes qui ne disposent pas de cet avantage ».

Aurélie Giraud

À lire aussi Une nouvelle découverte pour expliquer l’obésité

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Une nouvelle découverte pour expliquer l'obésité

Une nouvelle découverte pour expliquer l'obésité

Une nouvelle découverte pour expliquer l’obésité

Le 29 janvier 2019.

Il n’existe pas encore de traitement à proprement parler mais les scientifiques ont découvert un phénomène qui pourrait expliquer le dysfonctionnement de l’appétit chez les personnes obèses ou en surpoids. Un enzyme servant à réguler la faim en serait à l’origine.

Manger trop gras perturbe la sensation de satiété

L’équipe de chercheurs belges de l’université de Louvain a publié les résultats de ses travaux dans la revue Nature Communication : ils ont découvert le rôle essentiel d’un enzyme de l’intestin bien particulier, le NAPE-PLD (de son vrai nom N-acyl phosphatidylethanolamine phospholipase D). Ce dernier transmet, de l’intestin au cerveau, la sensation de satiété.

Mais voilà, lorsque l’on mange trop d’aliments gras, et trop souvent, cet enzyme travaille moins, disparaît peu à peu et ne transmet plus son message au cerveau. Par conséquent, plus on mange gras, plus on a faim, plus on grossit ! L’appétit n’est plus du tout régulé, les fringales n’ont plus de limites. Ce dysfonctionnement touche les personnes obèses ou en surpoids qui représentent aujourd’hui un adulte sur deux en France.

Une étude sur des souris

Les chercheurs ont découvert, grâce des tests en laboratoire sur des souris, que celles qui n’avaient pas cet enzyme mangeaient plus, souvent sans savoir s’arrêter, grossissaient plus que les autres et étaient plus sédentaires, alors même que toutes les souris étaient soumises exactement au même régime alimentaire.

« On a donc mis le doigt sur un mécanisme clé dans la régulation du métabolisme. Cela ne va pas empêcher les personnes en surpoids ou obèses de manger, mais cela permet d’expliquer pourquoi elles ont tout le temps faim, et de chercher des solutions », explique Patrice Cani, professeur à l’université catholique de Louvain (UCL). Pour le moment, aucun traitement n’a été mis en place, mais les scientifiques espèrent pouvoir développer un complément alimentaire pour réactiver cet enzyme et restaurer le dialogue entre l’intestin et le cerveau. 

Maylis Choné

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Changement climatique, sous-alimentation et obésité : ces maux ont une corrélation

Le 28 janvier 2018.

C’est une étude qui ne va pas passer inaperçue. Mené par une quarantaine d’experts issus de 14 pays, un rapport établit une corrélation entre changement climatique, sous-alimentation et obésité. Il dénonce aussi les responsables de cette situation et propose des solutions.

Un lien existe entre changement climatique, sous-alimentation et obésité

Selon une vaste étude qui a été publiée en janvier 2019, dans la revue britannique The Lancet, il existe bel et bien un lien entre changement climatique, sous-alimentation et obésité. Cette conclusion est affirmée dans ce rapport issu de travaux réalisés par 43 experts de l’université d’Auckland (Nouvelle-Zélande), de l’université George Washington (Etats-Unis) et de l’ONG World Obesity Federation qui explique que « ces trois phénomènes interagissent ».

Les experts expliquent comment le changement climatique, à l’origine de sécheresses, entraine la baisse de production des fruits et des légumes, provoquant sous-alimentation ou consommation de nourriture industrielle, et donc de nombreux cas d’obésité. « Ces 20 dernières années, obésité, dénutrition et changement climatique ont été considérés séparément et la lenteur des réponses politiques est inacceptable ». Autre problème soulevé par les scientifiques, ce système alimentaire génère, notamment avec l’élevage de bétail « 25 à 30% des émissions de gaz à effet de serre ».

Encadrer les géants de l’alimentaire

À qui la faute ? D’après les scientifiques, il est urgent d’encadrer les géants de l’industrie alimentaire, comme cela a été fait auparavant pour les fabricants de tabac. « Ils proposent la création d’une Convention-cadre sur les systèmes alimentaires, calquée sur la Convention-cadre pour la lutte antitabac (CCLA) » lit-on dans les colonnes de Franceinfo.

Aujourd’hui dans le monde, 1,9 milliard de personnes souffrent de surpoids tandis que 462 millions souffrent de maigreur. Il est donc urgent d’agir et de mettre en place des solutions communes pour lutter contre ces trois maux qui sont changement climatique, sous-alimentation et obésité.

Perrine de Robien

À lire aussi : Quels risques pour notre santé face aux changements climatiques ?

 

 

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Trois bébés nés sans bras dans les Bouches-du-Rhône, les autorités sanitaires inquiètes

Trois bébés nés sans bras dans les Bouches-du-Rhône, les autorités sanitaires inquiètes

Le 21 janvier 2019.

Trois nouveaux cas de bébés nés sans bras ont été signalés dans les Bouches-du-Rhône. Un taux anormalement élevé qui suscite de nouvelles interrogations.

Les mêmes malformations qui inquiètent les autorités sanitaires dans le reste de la France

Les mois passent depuis le premier signalement d’un nombre étrangement élevé de bébés nés sans bras ou sans avant-bras. Selon une information révélée par Le Parisien ce lundi 21 janvier, trois cas viennent d’être signalés dans les Bouches-du-Rhône. Trois petites filles, nées en 2016, dans un intervalle de 5 mois, toutes les trois autour de l’étang de Berre.

« Il s’agit bien de la même malformation que celle qui nous préoccupe dans l’Ain et le Morbihan », explique Emmanuelle Amar, directrice du registre des malformations en Rhône-Alpes, interrogée au micro de RTL. « À l’heure actuelle, on ne peut pas statuer d’un excès de cas parce qu’on ne dispose pas des données de naissance avec des malformations dans les Bouches-du-Rhône », ajoute-t-elle encore avant d’assurer que « ce regroupement dans le temps et l’espace interroge et qu’il faut à tout prix pousser les investigations ».

L’étang de Berre déjà pointé du doigt par des chercheurs

Au niveau national, les investigations sur le sujet ont commencé. Actuellement, les autorités sanitaires ont recensé 4 cas autour de Guidel, dans le Morbihan, entre 2011 et 2013, 3 cas près de Mouzeil, en Loire-Atlantique entre 2007 et 2008, 8 cas dans l’Ain autour de Druillat, entre 2009 et 2014 et désormais 3 cas dans les Bouches-du-Rhône. Une enquête nationale est en cours, et de premiers résultats devraient prochainement être publiés.

Ce n’est pas la première fois que l’étang de Berre est au cœur d’une affaire sanitaire. En 2017, une étude menée par un collectif de scientifiques américains et français avait révélé que les habitants des communes situées autour de cet étang avaient deux fois plus de risque de développer un cancer que le reste de la population. Selon les conclusions de ces experts, les raffineries, dépôts pétroliers et autres usines chimiques installées dans la région ne sont pas étrangères à ce taux anormalement élevé. De là à tirer une conclusion quant à l’origine des malformations de ces bébés, il n’y a qu’un pas.

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Infirmiers : ces chômeurs dont on ne parle jamais

Infirmiers : ces chômeurs dont on ne parle jamais

Le 25 janvier 2019.

On parle tellement du manque d’effectifs d’infirmiers et d’infirmières dans les hôpitaux qu’on a du mal à imaginer que certains d’entre eux soient au chômage. Et pourtant, le nombre d’inscrits ne cesse d’augmenter.

De plus en plus infirmiers inscrits à Pôle emploi

Grâce à une étude publiée le 24 janvier par la Drees (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), on constate que la part des infirmiers inscrits au chômage ne cesse d’augmenter depuis 2010. Elle représentait, en 2017, 4,2% des infirmiers en activité.

Les chiffres ne sont pas dramatiques et sont d’ailleurs inférieurs aux taux de chômage de beaucoup d’autres professions, alors pourquoi s’inquiéter ? Parce qu’ils sont en hausse constante depuis plusieurs années. Entre 2010 et 2017, nous sommes passés de 8.060 à 21.030 inscrits à Pôle emploi.

Des délais plus longs pour décrocher un premier emploi

L’étude tente de comprendre l’origine d’un phénomène plutôt contradictoire lorsque l’on voit le manque de personnel dans les hôpitaux ! On constate que les délais pour décrocher son premier emploi en sortant d’école (IFSI) sont de plus en plus longs. En 2013, « 74% ont trouvé leur premier emploi en moins d’un mois, contre 85% des diplômés de 2007 » précisent les auteurs.

 Mais tout n’est pas noir et la courbe du taux d’inscrits stagne au bout de quelques années : trois ans après leur sortie d’études, 96% des infirmiers et des infirmières fraîchement diplômés ont trouvé un emploi. Autre difficulté pour la profession : le taux de chômeurs de longue durée augmente : « le nombre d’infirmiers inscrits à Pôle emploi depuis plus d’un an a été multiplié par quatre entre 2009 et 2017. »

Maylis Choné

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Alzheimer : pourra-t-on un jour réparer la mémoire ?

Alzheimer : pourra-t-on un jour réparer la mémoire ?

Le 25 janvier 2019.

Les chercheurs du monde entier s’activent pour tenter de contrer les conséquences de la maladie d’Alzheimer. On estime en effet qu’avec le vieillissement de la population, en particulier dans les pays occidentaux, la maladie pourrait frapper jusqu’à une personne âgée sur quatre ! 

Des recherches sur la perte de mémoire liée à l’âge

Dernière découverte en date, celle d’une équipe de chercheurs américains de l’université de Buffalo (État de New-York) : la mémoire de malades d’Alzheimer pourrait peut-être un jour être restaurée. Pour l’instant, ce sont des expérimentations réalisées sur des souris qui laissent entrevoir cet espoir, mais il est réel.

Les scientifiques ont en effet découvert que la perte de mémoire, chez un homme dont le cerveau est normal, était provoquée par la disparition des récepteurs à glutamate présents sur les neurones.

Les souris ont retrouvé la mémoire

En activant certaines enzymes, ils sont parvenus à réactiver ces récepteurs chez des souris sur lesquelles ces derniers avaient été inhibés.  Et donc à rendre à ces souris de laboratoire leur mémoire, dans le classique test du labyrinthe. 

Malheureusement, ces mêmes chercheurs ont découvert que la perte de mémoire normale, provoquée par le vieillissement, était le résultat d’un mécanisme bien distinct de la perte de mémoire provoquée par Alzheimer. Ils ne perdent cependant pas espoir d’apprendre beaucoup du mécanisme de dégénérescence de la mémoire, pour pouvoir ensuite imaginer des thérapies adaptées aux patients atteints d’Alzheimer.

Jean-Baptiste Giraud

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