Archives de catégorie : DOSSIERS

Alzheimer : un test sanguin permettrait de diagnostiquer la maladie

Alzheimer : un test sanguin permettrait de diagnostiquer la maladie

Le 24 janvier

Des chercheurs américains ont établi une nouvelle méthode pour diagnostiquer la maladie d’Alzheimer via un test sanguin. La maladie pourrait ainsi être détectée dix ans avant l’apparition des premiers symptômes. 

Un test sanguin pour déterminer l’évolution de la protéine NfL 

Des scientifiques américains ont découvert que le niveau de protéine dans le sang permettrait de diagnostiquer la maladie d’Alzheimer 10 ans avant l’apparition des premiers symptômes. Pour mener à bien cette étude, les scientifiques ont analysé les marqueurs sanguins de plus de 400 personnes souffrant d’une forme génétique de la maladie.

Dans la revue Nature Medicine, publiée le 21 janvier, les chercheurs expliquent que l’augmentation du taux de neurofilaments (protéine appelée aussi NfL) dans le sang permet de détecter si une personne sera atteinte de la maladie. La réalisation d’un simple test sanguin déterminera ainsi si une personne a un niveau élevé de NfL dans le sang. 

Trouver un traitement précoce pour soigner la maladie d’Alzheimer

Le professeur Mathias Jucker, qui a participé à l’étude, explique que cette découverte constitue une réelle avancée pour trouver un traitement précoce : « nous savons que la maladie d’Alzheimer commence (dans le cerveau) une ou deux décennies avant que les symptômes ne se présentent. Nous savons également que toute thérapie doit commencer 10 ans (avant les symptômes) ou même plus tôt pour qu’elle soit efficace. »

Ainsi, pour les chercheurs, ce test sanguin « pourrait être un bon biomarqueur préclinique pour identifier ceux qui développeront des symptômes cliniques », information rapportée dans le magazine TopSanté. Néanmoins, la méthode concernerait uniquement les personnes « ayant une prédisposition à la maladie », soit 1% des personnes atteintes, selon Siècle digital. 

Anne-Flore Renard

À lire aussi : Les stades de la maladie d’Alzheimer

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Aspirine : une prise quotidienne serait dangereuse

Aspirine : une prise quotidienne serait dangereuse

Le 23 janvier 2019.

La prise quotidienne d’une micro-dose d’aspirine pour prévenir le risque de crise cardiaque ou d’AVC présenterait « un risque réel » pour la santé. 

Les bénéfices cardiovasculaires de l’aspirine contrebalancés par le risque d’hémorragie

De l’aspirine tous les jours pour fluidifier le sang, empêchant la formation de caillots, et limiter les risques de crise cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral (AVC) : c’est ce que recommandent certains médecins, notamment aux États-Unis, même lorsque les patients sont en bonne santé et sans antécédent cardiaque. Pourtant, selon une récente analyse parue dans la revue de l’Association médiale américaine (Jama), cette pratique ne serait pas sans danger.

Selon les auteurs, des cardiologues du King’s College de Londres, « pour les personnes en bonne santé, les bénéfices cardiovasculaires de l’aspirine sont à peu près contrebalancés par le risque accru d’hémorragie, notamment dans le cerveau et les intestins », peut-on lire dans les colonnes de Sciences et Avenir. Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques ont repris les 13 meilleurs essais cliniques sur le sujet, réalisés auprès de 164.000 personnes entre 1988 à 2018. 

La prise d’aspirine doit être prescrite au cas par cas

Comme tout médicament, la prise d’aspirine en prévention de problèmes cardiovasculaires doit être prescrite au cas par cas. Selon les différentes études sur le sujet, il apparaît que l’aspirine réduit en effet le risque de nouvelle crise cardiaque ou d’AVC chez les personnes ayant déjà eu un AVC ou un infarctus.

Chez les personnes sans antécédent en revanche, les « données montrent qu’il existe un risque réel. Les gens ne doivent pas en prendre en pensant que c’est complètement bénin », précisent les auteurs. Tout en admettant que les risques sont « très faibles ». Pour limiter le risque d’accident cardiovasculaire, ils recommandent ainsi d’adopter certains comportements au quotidien : surveiller son alimentation, pratiquer de l’exercice physique et bien sûr, arrêter le tabac.

Aurélie Giraud

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Top 10 des priorités de l'organisation mondiale de la Santé pour 2019

Top 10 des priorités de l'organisation mondiale de la Santé pour 2019

Le 22 janvier 2019. 

Pour bien démarrer l’année, il est d’usage de formuler des voeux. Ceux de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sont un peu particuliers puisqu’ils pointent du doigt les dix menaces sanitaires mondiales à combattre en priorité 2019.

Quelles priorités pour l’OMS en 2019 ?

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) remet les pendules à l’heure et expose les menaces les plus importantes pour la santé des Hommes en 2019. Pas question pour l’organisme de comparer les maladies entre elles, en fonction de celle qui entraînerait le plus de morts : il s’agit simplement de pointer les plus grands risques sanitaires qui menacent la santé mondiale dans les mois voire les années qui viennent.

Citons en premier lieu les maladies respiratoires, pulmonaires, les cancers et les décès prématurés directement liés à la pollution de l’air par les particules fines engendrées par l’activité humaine. Autre menace, concernant plutôt les pays industrialisés : les maladies souvent chroniques non-transmissibles causées par l’obésité, le tabac, l’alcool, la sédentarité. On parle ici de diabète, de cancers, des maladies cardiovasculaires qui entraînent chaque année la mort de 15 millions de personnes de 30 à 69 ans.

Couverture vaccinale, Ebola, Dengue, grippe, VIH

Le rapport de l’OMS énonce aussi ses craintes pour diverses maladies transmissibles et qui pourraient être à l’origine d’épidémies en 2019 : ébola (11.000 morts entre 2014 et 2016), la dengue, la grippe saisonnière dont le virus mute chaque année et le VIH, qui tue un million de personnes chaque année.

Les dernières menaces exposées par l’OMS concernent la peur les vaccins, y compris dans les pays occidentaux qui pourraient entraîner un retour de certaines maladies (rougeole), la résistance des microbes aux antibiotiques, les déserts médicaux qui mettent en danger les populations les plus éloignées des villes, les déplacements de population, comme au Yémen, qui subit « la pire crise humanitaire du monde ».

Maylis Choné

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Blue Monday : réalité scientifique ou supercherie ?

Le 21 janvier 2019

Aujourd’hui, nous sommes le troisième lundi du mois de janvier, jour le plus déprimant de l’année aussi appelé « Blue Monday ». Mais cette théorie est-elle confirmée scientifiquement ?

Le jour le plus déprimant de l’année

Selon les scientifiques, le troisième lundi du mois de janvier serait le jour le plus déprimant de l’année. Pourquoi ? Tout simplement parce que les fêtes sont finies, le printemps trop loin, la météo grise, humide et froide. Bref, des conditions optimales pour avoir un coup de blues et qui porte un nom : le « Blue Monday ».

Pour rappel, c’est le psychologue irlandais et professeur à l’université de Cardiff,  Cliff Arnal, qui a établi en 2005 que ce lundi était le plus déprimant de l’année.  Il a d’ailleurs mis au point une formule mathématique pour déterminer le jour où nous avons le plus de risques d’être déprimé. Cette dernière prend en compte la météo, nos dettes, le temps écoulé depuis Noël et celui écoulé depuis nos résolutions du Nouvel An, notre motivation et notre besoin bouger.

Le « Blue Monday », une supercherie pour vendre des voyages au soleil

Formule scientifique ou supercherie ? De plus en plus de voix s’élèvent et affirment que le Blue Monday n’existe pas. Certains y voient un prétexte commercial. Il est vrai que vanter les séjours au soleil est une aubaine pour les professionnels du tourisme…

Un journaliste du Guardian a découvert en effet que le pseudo-scientifique avait reçu de l’argent de la part de l’agence de voyage Sky travel. Vous n’avez donc aucune vraie raison de déprimer aujourd’hui plus qu’un autre jour, puisque le « Blue Monday » est juste une opération marketing. Probablement la même supercherie que le jour le plus heureux de l’année : « Ce serait le troisième vendredi du mois de juin, révélé par… le même Cliff Arnall dans une étude, cette fois, pour une marque de glace » lit-on dans les colonnes du Parisien.

Lire aussi : La dépression saisonnière

Perrine de Robien

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Doctolib se met à la consultation en ligne

Doctolib se met à la consultation en ligne

Le 14 janvier 2019

Doctolib, plateforme de rendez-vous en ligne se lance dans la téléconsultation. On vous dit tout sur cette nouveauté qui devrait changer la vie des patients, en particulier ceux qui habitent dans des déserts médicaux.

La téléconsultation pour pallier les déserts médicaux

Lorsqu’ils ont besoin de prendre un rendez-vous médical, les Français ont souvent l’habitude de se rendre sur Doctolib qui permet de réserver sa date et son horaire en ligne. Un outil très pratique et qui continue d’évoluer. Désormais, il est possible, via cette plateforme, d’avoir accès à une consultation en ligne.

Une nouveauté qui sera particulièrement appréciée par les malades qui ne peuvent pas se déplacer ou bien ceux qui habitent à la campagne ou dans un désert médical. Concernant le coût de la téléconsultation, le patient n’aura pas besoin de payer plus cher qu’une consultation classique : 25 € pour un généraliste, 30 € pour un spécialiste. Elles seront aussi remboursées de la même manière.

Même tarifs et remboursement que les consultations classiques

Du côté des médecins, ce service de téléconsultation leur coûtera 79 € par mois. Ils devront bien évidemment se doter de l’équipement adéquat afin d’avoir une excellente visibilité lors de la téléconsultation. Ils recevront pour cela une aide de 350 € de la part de l’Assurance maladie.

Concernant les patients, s’ils ne disposent pas de connexion à Internet, ils pourront en obtenir une dans une pharmacie. Ils devront néanmoins avoir déjà rencontré physiquement le médecin avant d’effectuer leur première téléconsultation. Si, pour l’instant, ce système ne concerne quasiment que l’Île-de-France, ce dernier devrait s’étendre rapidement. Objectif du gouvernement : atteindre 500.000 téléconsultations en 2019.

À lire aussi Tout ce que vous devez savoir sur la télémedecine

 

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Décès de Naomie Musenga : la ministre de la Santé veut réformer le système des urgences téléphoniques

Décès de Naomie Musenga : la ministre de la Santé veut réformer le système des urgences téléphoniques

Le 18 janvier 2019.

Un peu plus d’un an après la mort de Naomie Musenga, non secourue par le Samu de Strasbourg, la ministre de la Santé veut mettre en place une série de réformes pour améliorer le système des urgences en France.

Naomie Musenga est-elle morte à cause de la négligence d’une opératrice du Samu ?

Cela fait un an que Naomie Musenga, cette jeune femme de 22 ans, est morte dans la détresse la plus totale. Son appel au Samu de Strasbourg a été tourné en dérision par l’opératrice, aucun secours ne lui a été envoyé et elle est morte quelques heures plus tard chez elle. Depuis ses parents se battent pour savoir ce qu’il s’est réellement passé.

Nous savons désormais que leur fille, qui se plaignait d’atroces douleurs au ventre, est décédée à cause d’une intoxication au paracétamol. L’assistante de régulation est toujours suspendue, le responsable du Samu Bas-Rhin a démissionné et c’est au tour de la ministre de la Santé de s’emparer du dossier pour creuser le problème plus en profondeur : le système des urgences téléphoniques doit être réformé.

Quelles réformes pour les urgences téléphoniques ?

En France, trois numéros peuvent être composés pour joindre un service d’urgence : le 17 (police), le 18 (pompiers) ou le 15 (SAMU). Pour que les appels soient mieux traités, mieux triés, harmonisés et mieux répartis entre les service d’urgence, la ministre, Agnès Buzyn, souhaite que tous les appels arrivent au même numéro, le 112.

Elle envisage aussi des envois de messages par SMS pour ceux qui ne peuvent parler ou des appels vidéo pour montrer une plaie à l’opérateur. La géolocalisation de la victime est également une piste qui permettrait aux sercours de gagner du temps. Mais l’urgence la plus absolue est de recruter plus d’opérateurs téléphoniques de régulation médicale et de les former davantage. 

Maylis Choné

À lire aussi : Urgences

 

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Un nouveau régime bon pour votre santé comme pour la planète

Un nouveau régime bon pour votre santé comme pour la planète

Le 18 janvier 2019

Comment nourrir une population mondiale croissante avec un régime alimentaire sain ? Une équipe d’experts venus du monde entier aurait trouvé LE régime idéal, bon pour la santé et la planète.

11 millions de décès prématurés par an en moins dans le monde

« Les systèmes alimentaires peuvent nourrir la santé humaine et favoriser la durabilité environnementale, mais nos trajectoires actuelles menacent les deux. » Voici le constat établi par une équipe de 37 chercheurs venus de 16 pays différents, qui se sont penchés durant trois ans sur la possibilité de se nourrir en respectant à la fois notre santé et la planète.

Selon leurs travaux, publiés dans la revue médicale The Lancet en partenariat avec l’ONG Fondation EAT, pour atteindre cet objectif, il suffirait de « diviser par deux la consommation mondiale de viande rouge et de sucre et doubler celle des fruits, des légumes et des noix » rapportent nos confrères de RTL.  « 11 millions de décès prématurés par an » en moins dans le monde. Telle serait la conséquence de ce nouveau régime.  

14 grammes de viande rouge par jour

Il ne s’agit cependant pas d’un régime universel : « Cela ne signifie pas que la population mondiale devrait manger exactement le même ensemble d’aliments » précisent les experts. Le régime doit être adapté à chaque pays, selon « la culture, la géographie et la démographie ». Ils ont ainsi préféré fixer des « fourchettes d’ingestions recommandées par groupes d’aliments ».

Dans le détail, les chercheurs recommandent de consommer en moyenne chaque jour 300 grammes de légumes, 200 grammes de fruits, 200 grammes de graines entières comme le riz, blé ou le maïs, 250 grammes de lait entier (ou équivalent). La grande nouveauté consiste à préconiser la consommation de seulement 14 grammes de viande rouge, ou 29 grammes de volaille, 28 grammes de poisson ,13 grammes d’oeufs, ou encore 50 grammes de noix en tout genre.

 

Aurélie Giraud

À lire aussi : Réduire sa consommation de viande : pourquoi ?

 

 

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Grippe : huit régions désormais en phase épidémique

Grippe : huit régions désormais en phase épidémique

Le 17 janvier 2019.

Selon le dernier bulletin de Santé publique France, huit régions de l’Est de la France sont aujourd’hui au-dessus du seuil épidémique. On fait le point.

Huit régions de l’Est de la France au-dessus du seuil épidémique de grippe

« Huit régions sont en épidémie et cinq, en phase pré-épidémique ». L’agence nationale de santé publique « Santé publique France » a publié, le 16 janvier, son dernier bulletin épidémiologique sur la grippe en France. Si elle est arrivée tardivement cette année, la grippe semble progresser rapidement.

Après l’Occitanie, ce sont ainsi sept régions qui sont passées en phase épidémique : l’Île-de-France, l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Bourgogne-Franche-Comté, le Grand-Est, les Hauts-de-France, la Nouvelle-Aquitaine et la Provence-Alpes-Côte d’Azur. La Bretagne, la Normandie, les Pays de la Loire, le Centre-Val de Loire et la Corse sont quant à elles en situation de pré-épidémie.

Respecter des mesures strictes d’hygiène en période d’épidémie de grippe

Selon les derniers chiffres, près de 3.000 (2.972) passages aux urgences pour grippe ou syndrome grippal (contre 2.583 la semaine précédente) et 408 hospitalisations (contre 290) ont été enregistrés durant la semaine du 7 au 13 janvier 2019. Santé publique France rapporte également que, depuis le 1er novembre 2018, 171 cas graves de grippe ont été signalés, dont 40 la semaine du 7 au 13 janvier, et l’âge moyen des cas est de 58 ans.

L’agence de santé rappelle que la vaccination reste la meilleure façon de se protéger de la grippe et de ses complications. À noter qu’un délai de quinze jours après la vaccination est nécessaire pour être protégé. Si vous n’êtes pas vacciné, il convient de respecter des mesures strictes d’hygiène : se laver fréquemment les mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydroalcoolique, utiliser un mouchoir à usage unique, éternuer dans son coude plutôt que dans ses mains et porter un masque jetable quand on présente un syndrome grippal, en particulier au contact des personnes fragiles.

Aurélie Giraud

À lire aussi : 10 choses à savoir sur la grippe

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Le virus responsable de la mononucléose et le risque de schizophrénie seraient liés

Le virus responsable de la mononucléose et le risque de schizophrénie seraient liés

Le 16 janvier 2019.

Selon une récente étude américaine, le virus d’Epstein-Barr (EBV), responsable notamment de la mononucléose infectieuse, augmenterait le risque de schizophrénie.

Des niveaux d’anticorps contre le virus d’Epstein-Barr plus élevés chez les personnes souffrant de schizophrénie 

Dans une étude publiée le 20 novembre 2018 dans la revue Schizophrenia Bulletin, des chercheurs américains du Maryland ont mis en évidence un lien entre le virus d’Epstein-Barr (EBV), responsable notamment de la mononucléose infectieuse, et le risque de développer une schizophrénie. Pour mener leur étude, les chercheurs ont mesuré les niveaux d’anticorps anti-EBV chez 743 participants, divisés en deux groupes : le premier comptait 432 individus atteints de schizophrénie et le deuxième, 311 sujets ne présentant aucun problème de santé mentale.

Selon leurs conclusions, le premier groupe avait entre 1,7 à 2,3 fois plus de risques d’avoir des taux élevés d’anticorps anti-EBV dans leur organisme que le deuxième groupe. Par ailleurs, les analyses génétiques ont révélé que les personnes qui avaient à la fois des taux élevés d’anticorps anti-EBV et un risque génétique accru de schizophrénie présentent « un risque de diagnostic de la schizophrénie supérieur à 8,5 ».

La prévention contre la mononucléose infectieuse pour limiter le risque de schizophrénie

Selon le Dr Robert Yolken, principal auteur de l’étude, le lien de cause à effet entre mononucléose et schizophrénie n’est pas confirmé, mais l’étude « indique que la prévention et le traitement du virus d’Epstein-Barr pourraient représenter une approche de prévention et de traitement de troubles psychiatriques sévères comme la schizophrénie ».

Le problème, c’est que cette maladie très contagieuse touchant principalement le jeune enfant, l’adolescent et le jeune adulte, appelée aussi « maladie du baiser » en raison de son mode de transmission notamment par la salive, est très répandue et passe parfois inaperçue. Il convient donc d’adopter dès le plus jeune âge des règles d’hygiène très strictes, comme un lavage de mains régulier et rigoureux, ainsi que limiter les contacts rapprochés.

Aurélie Giraud

À lire aussi La réalité virtuelle pour comprendre la schizophrénie

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Une alimentation riche en fibres pour lutter contre de nombreuses maladies

Une alimentation riche en fibres pour lutter contre de nombreuses maladies

Le 15 janvier 2019.

Cancers, diabète, AVC, maladies cardiaques… Et si notre alimentation permettait de lutter efficacement contre ces maux ? Des scientifiques ont constaté les nombreux bienfaits de repas riches en fibres.

Des fibres pour rester en forme

Les chercheurs de l’université d’Otago en Nouvelle-Zélande et de Dundee en Ecosse ont mené de vastes travaux, en croisant les résultats de multitudes d’études pour parvenir à leurs conclusions : les fibres que nous consommons permettent de faire baisser le risque de maladies chroniques, de diabète de type 2, de cancers (colorectal, sein, oesophage, prostate, endomètre) et d’AVC.

Si l’on consulte l’étude publiée dans le magazine The Lancet, on comprend que les scientifiques on remarqué que 25 à 29 grammes de fibres par jour suffisaient à baisser de 15 à 30% le risque de maladies et de morts soudaines. Toujours grâce à cette alimentation, on baisse aussi le risque d’obésité et de ses nombreuses conséquences néfastes sur la santé (cholestérol, etc).

Les fibres, essentiels pour l’organisme

Qu’entend-on concrètement par une alimentation riche en fibres ? Il s’agit en fait d’un repas composé en partie de fruits, de légumes, de céréales complètes et de légumineuses. Pauvres en graisse, ces aliments empêchent la prise de poids trop importante et permettent effectivement de rester en forme. 

L’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a commandé cette étude, insiste sur l’importance de cet apport essentiel à l’oragnisme surtout quand on sait qu’en moyenne, dans le monde, on ne consomme que 20 grammes de fibres par jour et par habitant.

Maylis Choné

Pour en savoir plus : 8 aliments riches en fibres

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