Archives de catégorie : DOSSIERS

Alzheimer : des Français font un pas de géant dans la recherche

Alzheimer : des Français font un pas de géant dans la recherche

Le 14 janvier 2019.

Des chercheurs français viennent de découvrir comment, en se fixant sur certaines protéines de la membrane d’une cellule, des agrégats pathogéniques parvenaient à assurer la propagation de la maladie d’Alzheimer.

Des chercheurs expliquent comment la protéine Tau agit

Dans la recherche contre les maladies neurodégénératives, la question est, aujourd’hui, de savoir quelle génération connaîtra les premiers traitements curatifs. La recherche progresse rapidement et c’est une équipe de chercheurs français qui vient apporter sa pierre à ce vaste édifice. À Fontenay-aux-Roses, les scientifiques du laboratoire des maladies neurodégénératives : mécanismes, thérapie, imagerie du CNRS, en collaboration avec l’École normale supérieure, la Sorbonne et l’Inserm, viennent de découvrir par quelle porte la protéine responsable de l’évolution de la maladie d’Alzheimer entrait dans une cellule.

Pour parvenir à cette découverte, ces chercheurs ont étudié, in vitro, sur des neurones de souris, le comportement des agrégats de la protéine Tau, dont on savait déjà que la propagation et la fixation sont des étapes clés dans le développement de la maladie. Ils se sont aperçus que ces agrégats ciblaient la pompe sodium/potassium et les récepteurs de glutamate, deux protéines essentielles à la survie des neurones.

De nouveaux traitements curatifs pourraient bientôt être imaginés

Au cours de leur expérience, les chercheurs ont également découvert qu’en se fixant à la cellule, ces agrégats modifiaient la structure de sa membrane, l’empêchant ainsi de communiquer avec les autres neurones.

Pour les auteurs de cette étude, ces travaux permettent d’expliquer un des aspects de la maladie : la dégradation de communication entre les neurones. Mais pas seulement, expliquent les chercheurs : « Ils ouvrent aussi la voie à la conception de nouvelles stratégies thérapeutiques fondées sur la protection de l’intégrité synaptique, la restauration de l’activité des récepteurs membranaires de la protéine Tau, et l’utilisation de leurres pour empêcher l’interaction délétère entre agrégats pathogènes de la protéine Tau et leurs cibles membranaires ».

Gaëlle Latour

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Voici les meilleures façons d’améliorer sa santé en 2019

Voici les meilleures façons d’améliorer sa santé en 2019

7 janvier 2019

Qui dit début d’année dit aussi bonnes résolutions. Ces dernières concernent souvent la santé : voici les meilleures façons de l’améliorer en 2019.

Plus d’eau, de fruits et de légumes

L’eau est la seule boisson indispensable à notre organisme. Et visiblement, nous n’en buvons pas assez. Sachez qu’une déshydratation, même très faible (1%) peut nuire à votre cerveau, notamment ses capacités de compréhension.

Plus les années passent, plus la consommation de viande diminue. Cette dernière se fait au profit du poisson mais surtout des fruits et des légumes. Et vive le végétalisme ! Selon les scientifiques, ce mode de vie, de plus en plus en vogue, est excellent pour la santé. En 2018 une étude démontrait que consommer 100g de fruits par jours réduisait le risque de dépression de 3%, 200 g de 6%, et ainsi de suite.

Pour votre santé, bougez et dormez !

On ne le répètera jamais assez, pour rester en bonne santé, il est nécessaire de pratiquer une activité physique régulière. Le sport permet non seulement d’entretenir son corps mais aide aussi à réduire certains cancers. Alors, pour 2019, bougez !

Nous ne dormons pas suffisamment et cela peut s’avérer très mauvais pour la santé : risque de dépression, fatigue intense, diabète et même obésité. Pour les éviter, dormez minimum 6h par nuit. Vous pouvez pousser jusqu’à 9h mais pas plus : au-delà, cela serait néfaste.

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La mauvaise qualité du sperme en cause dans les fausses couches

La mauvaise qualité du sperme en cause dans les fausses couches

Le 11 janvier 2019.

Et si la qualité du sperme était aussi un facteur déterminant dans la réussite d’une grossesse ? Des chercheurs ont découvert que la qualité de celui-ci pouvait être responsable de fausses couches.

Le sperme, responsable de fausses couches à répétition ?

Lorsqu’une femme subi plusieurs fausses couches de manière consécutive, elle se tourne souvent vers son médecin ou un spécialiste pour tenter d’en trouver la cause. Les facteurs féminins de fertilité sont nombreux et il n’est pas toujours facile de déterminer le déséquilibre qui empêche une grossesse d’être menée jusqu’à son terme.

Mais cette fois-ci c’est aux hommes, et en particulier à leur sperme, que les chercheurs se sont intéressés. Leur objectif ? Tenter de découvrir un facteur du côté des partenaires de ces femmes ayant subi trois fausses couches consécutives à moins de vingt semaines de grossesse.

La qualité du sperme en jeu

Les scientifiques de l’Imperial College de Londres ont publié les résultats de leurs travaux dans la revue Clinical Chemistry. Ils ont comparé le sperme de 50 hommes dont les partenaires ont fait des fausses couches avec celui de 60 hommes dont les partenaires n’avaient pas fait de fausse couche. L’ADN du premier groupe est endommagé et présente quatre fois plus d’espèces réactives de l’oxygène (ERO) que le sperme du deuxième groupe.

« Bien que ce soit une petite étude, elle nous donne des pistes à suivre. Si nous confirmons, dans des travaux ultérieurs, que des niveaux élevés d’espèces oxygénées réactives dans le sperme augmentent le risque de fausse couche, nous pourrions essayer de mettre au point des traitements permettant de les réduire et d’augmenter les chances d’une grossesse », termine Channa Jayasena, en charge de l’étude.

Maylis Choné

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Maladies de la rétine : le fer pourrait être à l’origine de pertes de vision

Maladies de la rétine : le fer pourrait être à l’origine de pertes de vision

Le 11 janvier 2019

Une équipe de chercheurs franco-suisse a découvert que la présence excessive de fer dans l’oeil lors de nombreuses maladies de la rétine, pouvait être à l’origine de pertes de vision, mais que la protéine naturelle fixant le fer, la transferrine, contrebalancerait cet effet.

Une accumulation toxique de fer dans l’oeil lors de maladies rétiniennes

Selon une récente étude menée par des chercheurs de l’Inserm et du service ophtalmologie enfants et adultes de l’hôpital Necker-Enfants malades AP-HP et publiée dans la revue Science Advances, une accumulation toxique de fer dans l’oeil serait présente lors de maladies de la rétine, conduisant parfois à la malvoyance voire à la cécité.

« On suspecte depuis longtemps le rôle du fer dans la dégénérescence rétinienne, mais on n’avait jamais pu démontrer de relations directes, chez l’homme, entre la quantité de fer présente dans l’œil et les fonctions visuelles », explique ainsi la professeure Francine Behar-Cohen, principale auteure de l’étude. 

Administrer de la transferrine dans l’oeil pour neutraliser l’excès de fer

Dans cette nouvelle étude, des chercheurs de l’Inserm ont non seulement évalué la présence de fer dans l’œil comme marqueur prédictif du décollement de la rétine, mais également comme cible thérapeutique de la maladie, précise l’Inserm dans son communiqué. En effet, ils ont testé sur des rats et des souris l’hypothèse d’un apport en transferrine, la protéine naturelle fixant le fer, pour neutraliser l’excès de fer. « On a réussi à entraîner plus de 60% de la survie des cellules visuelles » explique Francine Behar-Cohen.

Pour Émilie Picard, chercheuse Inserm en charge de l’étude, « ces résultats sont très prometteurs, toutes les maladies dégénératives de la rétine sont associées à une accumulation de fer. Cela implique que la transferrine pourrait constituer un nouveau traitement pour ces maladies qui sont fréquemment cumulées et invalidantes » et ainsi améliorer la qualité visuelle des patients.

Aurélie Giraud

En savoir plus sur les maladies de l’oeil

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Grippe : le seuil épidémique atteint en Occitanie

Grippe : le seuil épidémique atteint en Occitanie

Le 10 janvier

L’Occitanie est la première région de France a être touchée par l’épidémie de grippe. D’autres régions pourraient bientôt être atteintes : dix sont actuellement placées en phase pré-épidémique et deux seulement restent épargnées pour le moment.

Dix régions de France en phase pré-épidémique

Le bulletin hebdomadaire publié mercredi par Santé publique France, dévoile que l’épidémie de grippe a débuté en Occitanie, durant la semaine du 31 décembre au 6 janvier. Si pour le moment, cette région est la seule à être passée en phase épidémique, les autorités sanitaires s’attendent à une propagation rapide. Selon Sibylle Bernard-Stoecklin, épidémiologiste à Santé publique France, « La circulation de la grippe en France a commencé et on peut s’attendre à ce que l’ensemble des régions métropolitaines passent en phase épidémique dans les semaines qui viennent », peut-on lire sur le site de BFMTV.

Actuellement, dix régions sont en phase pré-épidémique. Seules la Corse et les Pays de la Loire ne sont pas concernées. Arrivée plus tardivement par rapport à l’an passé, où elle avait débuté à Noël 2017, le retard de l’épidémie n’a néanmoins « rien d’exceptionnel », car « toutes les épidémies arrivent entre novembre et mars », explique l’épidémiologiste.

La couverture vaccinale contre la grippe reste insuffisante

Si la couverture vaccinale des personnes à risque en métropole a augmenté, passant « de 41,3 % à 42,9 % (+1,6 %) », selon les estimations de Santé publique France, celle-ci reste néanmoins insuffisante. « Il faut se réjouir de cette augmentation mais aussi la relativiser, car nous restons à des niveaux de couverture vaccinale très insuffisants, loin de l’objectif de 75 % des sujets à risques », a déclaré Daniel Lévy-Bruhl, responsable de la vaccination à Santé publique France.

Pour rappel, la vaccination antigrippale est particulièrement recommandée pour les personnes de plus de 65 ans, les femmes enceintes, les patients souffrant d’obésité morbide et ceux atteints de maladies chroniques (diabète, insuffisance cardiaque ou respiratoire…). ll est possible de se faire directement vacciner en pharmacie dans quatre régions : Auvergne Rhône-Alpes, Hauts-de-France, Nouvelle-Aquitaine et Occitanie.

Anne-Flore Renard

À lire aussi : Que faire en cas d’épidémie de grippe ?

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Un oeuf par jour éloignerait le risque de diabète

Un oeuf par jour éloignerait le risque de diabète

Le 9 janvier 2019.

Selon une récente étude finlandaise, manger un oeuf par jour permettrait de diminuer le risque de développer un diabète de type 2.

Une étude menée pendant près de 20 ans

Une forte consommation d’oeufs est-elle bonne ou mauvaise pour la santé ? Accusés de faire grimper le taux de mauvais cholestérol, les oeufs font l’objet de nombreuses études. Une récente étude publiée dans la revue Molecular Nutrition and Food Research et menée par une équipe de chercheurs de l’Université d’Eastern Finland a démontré que manger un oeuf par jour pouvait réduire le risque de développer un diabète de type 2 (DT2).

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont analysé pendant 19,3 années les échantillons sanguins de 239 participants masculins finlandais. Les échantillons ont été classés en quatre groupes : les sujets à forte consommation d’oeufs (en moyenne un oeuf par jour), ceux à consommation faible (en moyenne deux oeufs par semaine), ceux qui consommaient des oeufs et développaient un diabète de type 2 et ceux qui consommaient des oeufs et restaient en bonne santé (groupe témoin).

Un fort taux de tyrosine dans le sang prédirait un risque accru de développer un diabète sucré

Selon les chercheurs, « les échantillons sanguins des hommes qui consommaient un oeuf chaque jour comprenaient certaines molécules lipidiques qui étaient associées de façon positive au groupe d’hommes en bonne santé qui ne développaient pas de diabète », peut-on lire dans les colonnes de La Dépêche. À l’inverse, « certains métabolites prédominants dans les cas de DT2 sont positivement corrélés avec ceux du groupe à faible apport en œufs et négativement à ceux du groupe à plus forte consommation ». 

L’étude révèle par ailleurs que « le taux de tyrosine (acide aminé) de base plus élevé prédit des probabilités plus élevées de DT2 ». Des recherches supplémentaires devront être menées sur le sujet précisent cependant les scientifiques.

Aurélie Giraud

À lire aussi Tout savoir sur les trois différentes formes de diabète

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Vraies ou fausses allergies alimentaires ?

Vraies ou fausses allergies alimentaires ?

Le 8 janvier 2019.

On s’estime parfois allergique à tel ou tel aliment ou composant alimentaire et on s’en prive… à tort ! Une étude récente vient montrer que de très nombreux adultes se trompent sur de prétendues allergies. Explications.

Une étude américaine pour mieux comprendre les allergies

Aux États-Unis, ils sont 26 millions à se déclarer allergiques à un aliment ou un composant alimentaire. Mais grâce à une étude des chercheurs de l’hôpital pour enfants Ann & Robert H. Lurie de Chicago et la Nortwestern University, nous savons désormais que la moitié d’entre-eux ne serait finalement pas allergique mais simplement intolérant, voire rien du tout.

Sur un échantillon de 40.443 adultes sondées, 19% se déclaraient allergiques. Après vérification des symptômes, ils ne sont que 10,8% à présenter une véritable allergie. En tête de classement, l’allergie aux mollusques et crustacées. Viennent ensuite les allergies au lait, aux arachides, aux noix, au poisson, au soja et au sésame.

Éviter les mauvais diagnostics

Ce phénomène est vérifiable dans de nombreux pays occidentaux et au Royaume-Uni notamment. Pour éviter ce genre d’erreur de diagnostic, il faut consulter un médecin spécialiste des allergies chez l’adulte et procéder à des tests fiables.

Il pourrait s’avérer que certains maux (diarrhées, ballonnements ou maux d’estomacs) ne seraient liés qu’à une simple intolérance au lactose. Cette mise au point pourrait vous éviter de vous priver de certains aliments inutilement et vous libérer de certains traitements à base d’antihistaminiques ou d’adrénaline.

Maylis Choné

À lire aussi : Allergies alimentaires, que faire pour les éviter ?

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Quels sont les meilleurs régimes pour perdre du poids ?

Quels sont les meilleurs régimes pour perdre du poids ?

Le 7 janvier 2019.

Quel meilleur régime pour perdre du poids et rester en bonne santé ? Des experts américains répondent à cette question dans un classement qui élimine d’office les régimes en vogue.

Le régime méditerranéen, le plus efficace et le plus sain

Chaque année à la même époque, bon nombre de Français décident d’entamer un régime pour éliminer leurs quelques kilos en trop, ou simplement pour adopter un mode d’alimentation plus respectueux de leur santé. Pour les aider dans leur démarche, le magazine américain US News & World Report vient d’actualiser son classement des meilleurs régimes alimentaires.

Sur le podium des régimes les plus efficaces, les auteurs de ce classement ont salué une nouvelle fois la qualité du régime méditerranéen. Un régime simple, constitué de légumes de saison, de davantage de poisson que de viande, le tout essentiellement cuisiné à l’huile d’olive. C’est le régime parfait pour perdre du poids sans risquer d’en reprendre aussitôt, tout en ménageant sa santé, puisque ce régime est réputé pour lutter contre certaines maladies comme Alzheimer, Parkinson ou même l’ostéoporose.

Des régimes à la mode, mais mauvais pour la santé

Le régime DASH obtient la médaille d’argent du classement. Particulièrement recommandé pour lutter contre l’hypertension, ce régime s’inspire du mode d’alimentation végétarien et restreignant les protéines animales, les graisses et le sucre. Pour compléter le trio de tête, le magazine américain salue également la qualité du régime flexitarien, un régime dans lequel l’apport en viande est également fortement réduit.

Dans la catégorie « flop » du classement, les auteurs s’attaquent à des régimes pourtant très en vogue puisqu’ils condamnent le régime cétocène, selon eux trop riche en matière grasse et qui créerait des déséquilibres nutritionnels importants. Le régime « Whole 30 » soulève également quelques réserves tant les preuves scientifiques de son efficacité n’ont pas été apportées.

Gaëlle Latour

À lire aussi : Régime méditerranéen ou régime crétois : tout savoir

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La cigarette électronique est-elle moins nocive que le tabac ?

La cigarette électronique est-elle moins nocive que le tabac ?

Le 4 janvier 2019.

Résolution de début d’année : vous souhaitez arrêter de fumer. La cigarette électronique pourrait vous être d’une aide précieuse. Mais quels en sont les risques ? 

La cigarette électronique moins dangereuse pour la santé que le tabac

Pour arrêter de fumer, à chacun sa méthode. Si certains s’appuient sur leur seule volonté, d’autres préconisent un recours à l’hypnose tandis que d’autres encore, préfèreront passer par des substituts de nicotine à mâcher ou par la vapoteuse, appelée aussi cigarette électronique. S’il n’y a pas de solution miracle, la cigarette électronique pourrait vous aider

Outre-Manche, les autorités sanitaires anglaises sont formelles : s’appuyant sur un rapport de 2015, elles affirment que la vapoteuse serait 95% moins nocive que le tabac classique. En France, ce chiffre pourrait paraître bien optimiste. Qu’en est-il vraiment ?

Des évolutions depuis 2015

S’il est moins dangereux pour la santé de vapoter que de fumer des cigarettes classiques aux multiples composants cancérigènes, les études scientifiques nous permettent aujourd’hui de savoir que la vapoteuse n’est pas sans conséquences sur notre organisme.

On sait par exemple, depuis le début de l’année 2018, que certaines vapoteuses contiennent du diacétyle, un composant interdit en France, qui entraînerait des maladies graves du poumon. Et puisque nous manquons encore de recul pour connaître les conséquences de la vapoteuse sur le long terme, tout indique qu’une attitude prudente et un usage modéré de cet outil est recommandé.

Maylis Choné

À lire aussi : Les dangers de la cigarette électronique

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Voici pourquoi le sport fait maigrir du ventre

Voici pourquoi le sport fait maigrir du ventre

4 janvier 2019.

Vous en avez assez de ces petits bourrelets sur le ventre ? Bonne nouvelle : en vous mettant sérieusement au sport, vous allez les faire disparaître, c’est désormais prouvé scientifiquement.

Le sport fait maigrir, c’est désormais prouvé scientifiquement

Des chercheurs danois ont découvert qu’une molécule appelée « IL-6 » contribuait à faire fondre la graisse abdominale, lorsque l’on fait du sport régulièrement pendant plusieurs semaines d’affilée. Cette molécule était déjà connue pour son rôle de régulation du métabolisme. Mais les chercheurs danois sont allés plus loin. 

En utilisant une autre molécule, connue pour son rôle inhibiteur de l’IL-6, ils ont en effet prouvé que sa neutralisation avait un effet incontestable sur la réduction de la masse de graisse abdominale. En faisait faire du sport à deux groupes de volontaires, dont l’un absorbant une molécule neutralisant l’IL-6, ils ont prouvé son effet.

225 grammes perdus grâce à l’effet combiné du sport et de l’IL-6

Le groupe témoin a perdu en moyenne 225 grammes de masse abdominale, quand le groupe dont l’IL-6 a été neutralisé n’avait rien perdu du tout ! Les chercheurs ont même constaté que la neutralisation de l’IL-6 faisait grimper le mauvais cholésterol dans le sang.

Cette nouvelle preuve scientifique des bienfaits du sport et du rôle de l’IL-6, devrait permettre d’imaginer dans les prochaines années de nouvelles thérapies, tant pour traiter le surpoids que pour réguler le cholésterol. 

À lire aussi : Comprendre la graisse abdominale chez la femme

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