Archives de catégorie : DOSSIERS

Sida : une nouvelle piste pour détruire les cellules infectées

Sida : une nouvelle piste pour détruire les cellules infectées

Le 21 décembre 2018.

C’est un nouvel espoir pour les malades du sida : une équipe de chercheurs a découvert une nouvelle piste pour détruire les cellule infectées par le VIH.

Des chercheurs identifient la vulnérabilité des cellules « réservoirs » du sida

Selon une étude publiée jeudi 20 décembre 2018 dans la revue Cell Metabolism, une équipe de chercheurs de l’Institut Pasteur est parvenue à identifier une vulnérabilité dans les cellules dites « réservoirs » du virus du sida. Les scientifiques ont en effet « réussi à identifier les caractéristiques des lymphocytes T CD4, des cellules immunitaires qui sont les cibles principales du VIH », peut-on lire dans les colonnes du Figaro.

Le virus du VIH infecterait en priorité les cellules « à forte activité métabolique », c’est-à-dire celles qui consomment le plus de glucose « qui joue un rôle clé dans l’infection : le virus détourne l’énergie et les produits fournis par la cellule pour se multiplier ». Cette découverte ouvre ainsi la voie à l’élimination des cellules infectées. 

Une première étape vers une possible rémission des malades du sida

C’est une très grande avancée dans la lutte contre le sida qui touchait 36,9 millions de personnes dans le monde en 2017, selon les chiffres du site sida-info-service, puisque jusqu’à présent, les traitements contre le VIH sont à prendre à vie, les antirétroviraux ne pouvant éliminer les réservoirs du virus situés dans les cellules immunitaires. « Là, avec notre travail, il s’agit de caractériser les cellules infectées pour pouvoir cibler les cellules et les éliminer de l’organisme infecté par le VIH », explique Asier Saez-Cirion, le chef de file de l’étude.

C’est une première étape clé vers une possible rémission des malades du sida, mais « il faudra sans doute quelques années avant qu’on puisse commencer à vraiment tester ces approches dans un vrai essai clinique de phase 3 qui pourrait nous donner un résultat sur l’efficacité », précise Asier Saez-Cirion.

Aurélie Giraud

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Le nombre d'infarctus augmente lors des fêtes de fin d'année

Le nombre d'infarctus augmente lors des fêtes de fin d'année

Le 21 décembre 2018. 

Les fêtes de fin d’année riment souvent avec fatigue, stress, émotions. Pour les plus âgés ou les plus fragiles, attention ! Le nombre d’infarctus augmente le 24 décembre et le 1er janvier.

Des fêtes dangereuses pour le coeur

Une étude publiée le 12 décembre dans le British Medical Journal et menée par des chercheurs des universités de Stockholm, Uppsala, Lund et Orebro, ont consulté de près les fluctuations du nombre d’infarctus lors des fêtes de fin d’année. Ils ont relevé des pics lors de cette période et plus spécialement le 24 décembre et lors du réveillon du 1er janvier. 

En chiffre, on peut même savoir précisément qu’autour de 22 heures, le 24 décembre, le pic de l’année est atteint. Sur les 283.000 patients admis à l’hôpital pour un infarctus (entre 1998 et 2013), le nombre d’infarctus augmente de 37% le 24 décembre et de 20% le 1er janvier.

Prenez soin des plus fragiles

Si l’on considère le stress, les émotions vécues lors de ces bons moments familiaux et la rigueur du froid de l’hiver cumulés à la fatigue de ces journées à rallonge et de ces repas lourds, gras et arrosés, pas étonnant que les personnes âgées ou celles au coeur plus fragile en ressentent directement les effets.

En cas de symptômes – douleur dans la poitrine qui irradie dans le bras gauche la mâchoire ou le dos, vertiges, malaises, vomissements, nausées – ne tardez pas, et contacter directement le 15.

Maylis Choné

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Bébé : manger du fromage tôt protège contre le risque de développer des allergies

Bébé : manger du fromage tôt protège contre le risque de développer des allergies

Le 20 décembre 2018.

Selon une étude menée par le CHU de Besançon et l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), manger du fromage dès le plus jeune âge permettrait de réduire le risque de contracter des allergies alimentaires et cutanées.

Consommer du fromage tôt protège les enfants des allergies

Si la diversification alimentaire commence à partir de 4 mois, l’introduction précoce du fromage dans l’alimentation de l’enfant permettrait de diminuer les risques d’allergies et l’asthme. C’est le constat que révèle une étude menée par le CHU de Besançon et l’Inra, menée depuis 2002 auprès de 931 enfants vivant en milieu rural dans cinq pays européens (Allemagne, Suisse, Autriche, France et Finlande). 

Dans un communiqué, l’Inra met en exergue la connexion qui existe entre la consommation de fromage et la probabilité de développer des maladies allergiques : « Dans cette étude, toute consommation de fromage entre 12 et 18 mois était associée à une réduction significative du risque de dermatite atopique (eczéma) à 6 ans et d’allergie alimentaire mais aussi à un risque diminué de rhinite allergique, d’asthme et de sensibilisation aux allergènes, tant alimentaires qu’inhalés ». 

Un bon microbiote « est garant d’un bon système immunitaire »

« On pense que les produits laitiers, notamment les fromages qui ont du goût, contiennent beaucoup de microbes et participent à la construction d’un microbiote idéal », explique Jean-Charles Dalphin, chef du service de pneumologie au CHU de Besançon, dans un article de 20 Minutes.  Or, « un microbiote abondant et équilibré est garant d’un bon système immunitaire », précise-t-il.

Cette recherche devrait être complétée par des études complémentaires qui analyseront si la diminution du risque d’allergies est liée à la diversité ou à la fréquence des fromages consommés.

Anne-Flore Renard

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Grippe : attention, la pénurie de vaccins n'est pas loin !

Grippe : attention, la pénurie de vaccins n'est pas loin !

Le 19 décembre 2018

Les stocks de vaccins contre la grippe sont tous à zéro ou presque. De nouveaux vaccins arriveront bientôt.

Les Français se sont massivement fait vacciner cette année

C’est en théorie une bonne nouvelle. La quasi-totalité des vaccins contre la grippe a en effet été utilisée dans le cadre de la campagne de vaccination organisée par l’Assurance Maladie. Alors même que les stocks constitués cette année étaient supérieurs de 10% au volume commandé l’an dernier.

D’après Agnès Buzin, ministre de la Santé, qui a annoncé cette pénurie de vaccins, c’est la preuve que les messages de prévention commencent à porter leurs fruits. Tous les professionnels de santé impliqués dans la campagne de vaccination (y compris les pharmaciens, qui dans plusieurs régions pilotes, peuvent réaliser eux-mêmes l’injection) témoignent d’une demande croissante de la part des populations à risque.

Des populations pour lesquelles la vaccination est remboursée à 100 %. Il s’agit des femmes enceintes, des personnes âgées, des diabétiques, et des insuffisants cardiaques, entre autres.

De nouveaux vaccins ont été commandés

Bien évidemment, les autorités de santé publique n’en resteront pas là. De nouvelles commandes de vaccins ont été lancées auprès des laboratoires compétents. Mais pour l’instant, aucune date de livraison des vaccins n’a été communiquée. 

Coup de chance, il n’y a pas encore de réelle épidémie de grippe en France, alors qu’elle était arrivée en octobre, l’an dernier, et qu’elle avait duré très longtemps. Autre coup de chance : le vaccin de la cuvée 2018/2019 est jugé assez efficace, quand celui de l’an dernier assurait une protection minimaliste, les gênes du virus de la grippe arrivés en Europe ayant déjà muté par rapport aux souches étudiées pour concevoir le vaccin.

Jean-Baptiste Giraud

À lire aussi : 10 choses à savoir sur la grippe  

 

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Êtes-vous atteint du syndrome de fatigue chronique ?

Êtes-vous atteint du syndrome de fatigue chronique ?

Le 18 décembre 2018.

Vous mettez toutes les chances de votre côté en mangeant équilibré et en vous couchant tôt mais ce n’est jamais assez : vous êtes épuisé. Êtes-vous atteint du syndrome de fatigue chronique ?

Quand peut-on parler de fatigue chronique ?

On a beau prendre toutes les dispositions du monde pour être en forme, surtout dans le creux de l’hiver (dormir tôt, manger équilibré, faire de l’exercice, démarrer des cures de vitamines…), rien n’y fait. On est toujours fatigué et ce, dès le matin. Si c’est le cas, peut-être êtes-vous victime du syndrome de fatigue chronique.

Une équipe de chercheurs britanniques vient de découvrir le lien entre le système immunitaire et le syndrome fatigue chronique (SFC). Les résultats de leur étude, publiée dans la revue Psychoneuroendocrinologyle 17 décembre, permettent donc de mieux comprendre l’origine de ce syndrome. Des études complémentaires sont nécessaires pour aller plus loin.

Les système immunitaire responsable du SFC

Selon les chercheurs, c’est au moment d’une infection virale que le système immunitaire réagit, mais chez certaines personnes il réagit mal et serait responsable du syndrome de fatigue chronique. Comment cela se fait-il ? « Les mécanismes immunitaires anormaux sont importants dans le SFC, mais seulement au début de l’évolution de la maladie. » expliquent les chercheurs.

Les 55 volontaires qui ont participé à l’étude atteint d’hépatite C ont été traités par IFN-α. Pour 18 patients, ce traitement induit « une fatigue persistante qui ne diminue pas après le traitement, c’est-à-dire une fois que l’activation immunitaire a cessé. Ce modèle permet l’évaluation des patients avant et pendant l’exposition au déclencheur immunitaire, et après lorsque le déclencheur original n’est plus présent. » précise l’étude.

Maylis Choné

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Pour sauver les abeilles, des chercheurs développent un « vaccin »

Pour sauver les abeilles, des chercheurs développent un « vaccin »

Le 17 décembre 2018.

Un vaccin va-t-il sauver les abeilles ? C’est l’ambition d’une équipe de chercheurs finlandais qui vient de mettre au point un traitement pour enrayer la chute vertigineuse de la population d’abeilles dans le monde.

Un vaccin contre le Syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles

Certains experts ont tiré le signal d’alarme depuis des années déjà, mais il semble que le monde n’en prenne conscience que depuis très peu de temps. Les abeilles sont en danger. Menacées par l’agriculture intensive et les pesticides, elles disparaissent à une vitesse sans précédent. Or elles sont essentielles à la survie de l’humanité puisque c’est par leur travail de pollinisation que 90% de nos cultures se développent. Mais grâce à une récente découverte finlandaise, les abeilles pourraient bien avoir trouvé une chance de survie.

Ces chercheurs de l’université d’Helsinki se sont intéressés au Syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles, ce mal incontrôlable qui décime des abeilles par millions sans qu’on en ait vraiment défini la cause. Grâce à ce qu’ils appellent un vaccin, des colonies entières d’abeilles pourraient être sauvées.

Un traitement disponible sur le marché dans cinq ans

Bien entendu, ce « vaccin » ne fonctionnerait pas tel qu’on les connaît. Mais il s’agirait d’administrer un traitement, via un morceau de sucre, à la reine d’une colonie, qui pourrait ensuite le transmettre à sa progéniture grâce à une protéine qui permet de diffuser un signal d’une génération à l’autre.

Reste désormais à commercialiser ce vaccin afin que celui-ci fasse ses preuves le plus rapidement possible. Les chercheurs sont optimistes, mais de nombreuses barrières administratives doivent d’abord être franchies. La mise sur le marché pourrait prendre environ cinq ans, selon les estimations des scientifiques.

Gaëlle Latour

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Écrans : ils modifieraient le cerveau des enfants

Écrans : ils modifieraient le cerveau des enfants

Le 10 décembre 2018

Selon une étude américaine, les écrans seraient responsables de la modification de la structure du cerveau des enfants et auraient une influence sur leur développement émotionnel.

Une vaste étude menée pendant 10 ans auprès de 11.000 enfants

Quel est l’influence des écrans sur la structure physique du cerveau des enfants et des adolescents, ainsi que sur leur développement émotionnel et leur santé mentale ? C’est à cette question que l’État fédéral américain a voulu répondre en menant une vaste étude à travers les Instituts nationaux américains de la santé (NIH), pendant 10 ans auprès de 11.000 enfants. 

Pour mener leur étude, les scientifiques ont commencé par faire passer un IRM à 4.500 enfants âgés de 9 à 10 ans sur 21 sites à travers le pays. « L’IRM a révélé des différences significatives dans le cerveau de certains enfants utilisant des smartphones, des tablettes et des jeux vidéo plus de sept heures par jour » explique le Dr Gaya Dowling, des NIH.

La surexposition aux écrans modifient le cortex des enfants

Les résultats de cette étude, dévoilée par la chaîne de télévision CBS, sont assez effrayants : le cerveau des enfants exposés trop longtemps aux écrans présente un amincissement prématuré du cortex, c’est-à-dire la couche la plus externe du cerveau qui traite les informations envoyées par les cinq sens.

Autre révélation de cette étude : « les enfants qui passent plus de deux heures par jour sur des écrans obtiennent des scores plus faibles aux tests de réflexion et de langage. » Les écrans généreraient aussi chez les enfants un mécanisme d’addiction : selon le Dr Bagot, interviewée par CBS, « le temps passé devant un écran stimule la libération de dopamine, une substance chimique du cerveau, qui joue un rôle central dans les envies de fumer et le désir. » 

Il faudra attendre encore quelques années pour avoir un vrai recul sur l’effet des écrans sur la santé mais l’on sait déjà que comme l’alcool, ils sont à consommer avec modération…

Aurélie Giraud

À lire aussi : Surexpositions aux écrans : ces dangers qu’encourent les enfants  

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Un patient se fait retirer une compresse des poumons trente ans après l'opération

Un patient se fait retirer une compresse des poumons trente ans après l'opération

Le 14 décembre 2018.

Pendant presque vingt ans ce patient a vécu avec une compresse dans le poumon, oubliée lors d’une intervention chirurgicale. Un cas plutôt rare en France.

L’homme crache du sang

Nous sommes à Toulouse. Un homme se présente à l’hôpital Larray car il tousse et crache du sang depuis 9 ans. Ancien fumeur, il a déjà des antécédents puisqu’après deux arrêts cardiaques, il y a une vingtaine d’années, il s’était fait poser un défibrillateur. 

Pourquoi ses poumons le font-ils souffrir ? Après différents examens médicaux, et une chirurgie exploratrice, les médecins découvrent un abcès au poumon. Mais pas n’importe lequel. Cet abcès enveloppe un objet rond et compact en textile : une compresse.

Une compresse oubliée pendant dix-huit ans dans ses poumons

Grâce à l’article publié dans la Revue des maladies respiratoires, on en sait un peu plus. Cette compresse date de 1989, l’année de sa dernière opération chirurgicale. Incroyable qu’il n’ait ressenti aucune gêne pendant toutes ces années.

L’oubli de corps étrangers est plutôt rare dans l’Hexagone puisqu’il n’a concerné que 173 cas entre 2003 et 2016, soit 0,07% des actes chirurgicaux.

Maylis Choné

Lire aussi : Un hôpital condamné pour fautes lors d’un accouchement

 

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Slime : nouvelle mise en garde des autorités contre la pâte à malaxer fait-maison

Slime : nouvelle mise en garde des autorités contre la pâte à malaxer fait-maison

Le 14 décembre 2018

l’Agence nationale de sécurité sanitaire alerte une nouvelle fois sur les dangers de fabriquer soi-même le slime, cette pâte à malaxer tant aimée des enfants.

Le slime fait-maison présente des risques d’irritations et d’allergies sévères

Le slime, cette pâte à malaxer élastique très prisée par les enfants, était déjà dans le viseur des autorités sanitaires. En effet, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) et la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) avaient déjà alerté sur les dangers du slime en mai dernier, notamment les risques de lésions cutanées lorsqu’il est fait maison. 

Dans un rapport rendu public le 14 décembre, l’Anses met une nouvelle fois en garde contre l’utilisation du slime fait-maison. Pour fabriquer soi même le slime, il faut en effet utiliser des produits chimiques comme la lessive ou la colle à papier. « La manipulation répétée et prolongée de cette pâte n’est pas dénuée de risques pour la santé » et « peut provoquer des irritations et allergies sévères » rapportent nos confrères du Parisien.  

Il est préférable d’acheter le slime en magasin

Les risques de manipulation du slime fait soi-même ne sont pas anodins : « Certains enfants en manipulent toute la journée et peuvent se retrouver avec de graves lésions sur les mains et les ongles, explique Magali Labadie, chef du centre antipoison du CHU de Bordeaux et coauteur du rapport. Je me souviens notamment d’une petite fille dont les deux mains étaient toutes rouges, qui avait des fissures au bout des doigts, les ongles déformés et la peau fendillée. Ses blessures ont mis plusieurs mois à guérir » peut-on lire dans les colonnes du Parisien.

En revanche, « Les coffrets mis sur le marché en tant que jouets évitent l’utilisation détournée de produits chimiques », reconnaît l’Agence. Les recommandations de l’Anses sont donc d’acheter le slime en magasin plutôt que de le faire soi-même et de ne pas laisser les enfants manipuler cette pâte trop longtemps.

Aurélie Giraud

À lire aussi : Faire un Slime au naturel, c’est possible  

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Des médicaments peuvent faire augmenter votre glycémie

Des médicaments peuvent faire augmenter votre glycémie

Le 13 décembre 2018.

Selon le Réseau français des centres régionaux de pharmacovigilance (RFCRPV), de nombreux médicaments peuvent faire augmenter votre taux de sucre dans le sang. Si le taux ne varie pas en grande majorité pour les personnes en bonne santé, la méfiance est de mise pour les diabétiques.

Des médicaments perturbent la glycémie

La glycémie correspond à la quantité de sucre présente dans le sang. Normalement régulée par deux hormones, l’insuline et le glucagon, la glycémie peut être perturbée par certains médicaments qui peuvent provoquer de l’hyperglycémie, principalement causée par le diabète (la glycémie dépasse les valeurs normales) ou de l’hypoglycémie (la glycémie chute en-dessous des valeurs normales). 

Le RFCRPV recense de nombreux médicaments qui peuvent faire varier la glycémie : les sirops (de nombreux sirops sont très sucrés et peuvent contenir 60 g de sucre pour 100 ml) ; les décongestionnants (contre le nez bouché et le rhume) ; les granules homéopathiques et les pilules contraceptives (notamment la pilule œstro-progestative).

Danger pour les personnes diabétiques

La prise de ces médicaments est avant tout dangereuse pour les personnes sujettes au diabète, qui ne sécrètent plus d’insuline. Ces personnes doivent donc rester vigilantes et prendre conseil auprès de leur médecin, sans pour autant arrêter le traitement prescrit avant avis médical. 

Néanmoins, « si l’on n’a pas de trouble, les médicaments contenant du sucre ou diminuant l’action de l’insuline n’entraînent pas d’hyperglycémie », rassure le Professeur Nathalie Jeandidier, du CHRU de Strasbourg, à Médisite.

Anne-Flore Renard

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