Archives de catégorie : DOSSIERS

La consommation de viande transformée pourrait augmenter les risques de maladie pulmonaire

La consommation de viande transformée pourrait augmenter les risques de maladie pulmonaire

Le 8 août 2019

Des chercheurs ont démontré une relation entre la consommation de viande transformée et la survenue de maladies pulmonaires. Autre constat, les personnes qui fument et mangent mal accroissent leurs risques de plus de six fois.

Un lien entre la consommation de viande transformée et les maladies pulmonaires

Une consommation trop importante de viande transformée peut entraîner des cancers, cela a déjà été prouvé. Une nouvelle étude parue dans le journal médical The Lancet montre, cette fois, une association entre la consommation de viande transformée et la prévalence de maladies pulmonaires telles que la bronchite obstructive chronique et l’emphysème. Pire, cette consommation aggraverait le risque de développer ce type de pathologie chez les personnes qui fument et mangent mal.

Pour mener à bien leurs travaux, les chercheurs ont analysé les données de plus de 2 millions de femmes, entre 1991 et 2017. Les scientifiques ont alors constaté que celles qui consommaient plus de viande transformée (une fois ou plus par semaine) avaient 29% de maladies pulmonaires obstructives chroniques en plus que celles qui en consommaient jamais ou moins d’une fois par semaine.

Le tabac et le mode de vie en cause également

Puis ils ont aussi étudié l’impact de la consommation de viande transformée sur la survenue de ces maladies associée à des facteurs de risques comme le tabagisme et une alimentation malsaine. Au final, la comparaison des femmes comptabilisant les trois facteurs de risque à celles qui n’en comptaient aucun, est énorme. Celles qui fument, mangent mal en général et consomment régulièrement de la viande transformée ont 6,32 fois plus de risques de développer ce type de maladies en moyenne

En conclusion, les chercheurs délivrent des conseils. Il est préférable de diminuer sa consommation de viande transformée et dans le cadre d’une mode de vie plus sain, mieux manger globalement, en pensant aux légumes notamment et en faisant davantage de sport. Il est aussi recommandé d’arrêter de fumer. Dans les deux cas, il est possible de se faire aider, en consultant une diététicienne et en se faisant conseiller pour arrêter la cigarette.

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Marie-Eve Wilson-Jamin

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Un senior sur dix adepte du binge drinking

Un senior sur dix adepte du binge drinking

Le 9 août 2019

On pensait le binge drinking réservé aux soirées lycéennes et étudiantes, mais selon une étude américaine, les aînés eux aussi en sont adeptes : une personne âgée de plus de 65 ans sur dix le pratique. Or, la consommation excessive d’alcool comporte de nombreux dangers pour la santé.

Une personne âgée sur dix pratique le binge drinking

Le binge drinking, le fait de boire beaucoup et rapidement de l’alcool, ne serait pas réservé aux jeunes. En effet, une étude menée à l’université de New York s’est intéressée à la consommation d’alcool des plus de 65 ans et à ses effets sur la santé. En analysant les données de la National Survey on Drug Use and Health, un questionnaire réalisé entre 2015 et 2017, les chercheurs ont découvert qu’une personne âgée sur dix pratiquait le binge drinking dans le mois qui a précédé l’étude.

Pour rappel, le binge drinking est selon l’OMS le fait de consommer plus de quatre verres d’alcool pour une femme et cinq pour un homme. Le National Institute on Alcohol Abuse and Alcoholism (le NIAAA) précise lui que ces verres doivent être consommés dans une période de deux heures.

Dépression, surpoids, diabète, mais aussi risques de chutes

Le portrait-robot des ces aînés adeptes du binge drinking est dressé par l’étude : la plupart de ces grands consommateurs d’alcool sont des hommes, ayant fait peu d’études, fumeurs ou anciens fumeurs et consommant du cannabis. Or, les dangers sont réels sur la santé pour les buveurs, jeunes ou âgés. Le cerveau peut ainsi être endommagé.

Et si la dépression, le surpoids ou encore le diabète sont des maladies connues pour les personnes consommant trop d’alcool, chez les personnes âgées, d’autres maux viennent s’ajouter. Les personnes de 65 ans ont ainsi davantage de risques de souffrir de maladies chroniques lorsqu’elles sont de grandes consommatrices de boissons alcoolisées et ont plus de risques de chuter. Et ces chutes peuvent rapidement être dangereuses chez ces personnes plus faibles physiquement.

Marie-Eve Wilson-Jamin

À lire aussi : 5 raisons de ne plus boire d’alcool

 

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Cancer de la peau : bientôt un vaccin efficace ?

Cancer de la peau : bientôt un vaccin efficace ?

Le 9 août 2019

Une équipe de chercheurs israéliens a développé un nano-vaccin contre le mélanome, le type de cancer de la peau le plus agressif. 

Un vaccin pour lutter contre le cancer de la peau

Des scientifiques israéliens auraient mis au point un nano-vaccin contre le mélanome, une tumeur maligne de la peau. Ronit Satchi-Fainaro, qui a dirigé les travaux, explique dans le Jérusalem Post que l’approche vaccinale n’avait pas encore été mise en application contre le cancer : « Avec notre recherche, nous avons montré qu’il est possible de réaliser un nano-vaccin efficace contre le mélanome et de sensibiliser le système immunitaire aux immunothérapies. »

Cette forme de traitement avait d’abord été testée sur des souris. Et il avait permis de considérablement retarder la progression de la maladie et prolonger la vie de toutes les souris traitées. Ensuite, les résultats ont été validés sur des tissus prélevés chez des patients atteints de métastases cérébrales du mélanome.

Empêcher les récidives et les métastases et retarder la progression de la maladie

Cependant, le scientifique tient à préciser : « Le but n’est pas d’encourager les gens à s’exposer au soleil sans risque sous prétexte qu’ils sont vaccinés ». Et de détailler qu’ils ont testé deux scénarios : un cas préventif, destiné à des populations à risque, qui ont déjà un mélanome au stade 1 : ils espèrent que les récidives et les métastases seront toutes évitées.

« Dans le second cas, « curatif », le vaccin permettrait aux patients qui présentent un cancer a un stade plus avancé, de retarder sa progression et par conséquent de rallonger l’espérance de vie des malades. » poursuit le chercheur. Désormais, il faut mettre en place des essais cliniques pour pouvoir un jour le commercialiser.

Marie-Eve Wilson-Jamin

À lire aussi : Les signes d’un cancer de la peau 

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Un excès de café peut causer des migraines

Un excès de café peut causer des migraines

Le 12 août 2019

Des chercheurs de l’université de Harvard ont montré qu’une ou deux tasses de café par jour n’augmentait pas le risque de migraine. Toutefois, la caféine peut entraîner des migraines plus fréquentes à partir de trois tasses de café par jour.

Le lien entre café et migraine

Des scientifiques ont étudié les effets du café sur 98 patients présentant régulièrement des migraines. L’objectif de l’étude qui a été publiée dans The American Journal of  Medicine était de déterminer si la consommation de caféine pouvait avoir un lien avec les crises migraineuses. 

Ces crises se caractérisent par des maux de tête, ou céphalées, intenses. L’équipe d’Elizabeth Mostofsky a remarqué que l’impact de la caféine dépendait de la dose, mais aussi de la fréquence à laquelle le café était consommé. Pour réaliser cette étude, les patients ont rempli un carnet de bord chaque matin et chaque soir pendant six semaines en indiquant leur état. 

Pas plus de deux tasses

Les participants ont également indiqué d’autres facteurs qui pouvaient déclencher des migraines, tels que la consommation d’alcool, de médicaments, les habitudes de sommeil ou encore leur niveau d’activité physique. La migraine, qui touche environ 15% de la population mondiale, est également due à des facteurs génétiques associés à des facteurs environnementaux.

En comparant toutes ces données, les chercheurs ont noté que la consommation d’une ou deux tasses de café n’était pas associée à un risque accru de migraine. L’étude montre que le risque peut s’accroître à partir de trois tasses de café par jour ou plus. D’autres travaux seront nécessaires pour valider ces résultats.

Stéphanie Haerts

À lire aussi : En savoir plus sur les effets du café sur la santé

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Un tatouage pour suivre son état de santé

Un tatouage pour suivre son état de santé

Le 12 août 2019

Une équipe de chercheurs a conçu des tatouages électroniques intelligents capables de surveiller l’état de santé des patients en temps réel.

Des tatouages intelligents

Des scientifiques allemands ont fabriqué des tatouages injectés dans la peau permettant de suivre la santé des patients. Une encre spéciale change de couleur lorsque le patient est malade.

En apparence, ces tatouages ont l’air de tatouages normaux. Mais ils permettraient de suivre à distance des patients atteints de diabète, de troubles cardiovasculaires ou d’insuffisances rénales. L’encre utilisée est injectée dans le derme de la peau. Des biomarqueurs présents dans l’encre reflètent ce qu’il se passe dans le sang en détectant notre activité biologique.

Une avancée dans le suivi des patients

Alors que les patients diabétiques doivent surveiller régulièrement le niveau de certaines substances, les tatouages sont capables de changer de couleurs en fonction du niveau de l’acidité du sang, de la concentration en glucose et en albumine, considérée comme la principale protéine de transport dans le sang.

Ces tatouages pourraient offrir un suivi complet et plus simple aux patients. Discrets, ils peuvent être placés sur le bras ou au-dessus du coeur sans gêner le patient. L’auteur de la recherche a noté qu’il s’agissait encore d’un concept futuriste, mais qui pourrait considérablement aider la médecine préventive du futur.

Stéphanie Haerts

À lire aussi : Tatouages, piercings : quels risques et comment les éviter ?  

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Le cancer de la prostate bientôt dépisté grâce à un test urinaire ?

Le cancer de la prostate bientôt dépisté grâce à un test urinaire ?

Le cancer de la prostate bientôt dépisté grâce à un test urinaire ?

Le 31 juillet 2019

Comment mieux dépister le cancer de la prostate ? Une équipe de chercheurs de l’Institut Curie et du CNRS travaille à l’élaboration d’un test urinaire qui permettrait de déterminer sa présence. Et le Conseil européen de la recherche vient de leur attribuer un financement.

Un test urinaire à l’étude pour dépister le cancer de la prostate

Le cancer de la prostate est le type le plus fréquent chez les hommes : on estime que 1 homme sur 7 en recevra le diagnostic, le plus souvent à partir de la soixantaine. Pour le dépister, actuellement, l’examen sanguin et la palpation de la prostate sont les premières étapes. Plus de 54.000 nouveaux cas sont découverts chaque année en France.

Quant au diagnostic, il ne peut être établi qu’après une biopsie, passée chaque année par 100.000 hommes dans l’Hexagone. Une équipe de chercheurs de l’Institut Curie et du CNRS veut améliorer ce dépistage, souvent douloureux, et souhaite mettre au point un test urinaire pour déterminer la présence de ce cancer. Pour réaliser ses travaux, elle a reçu un financement du Conseil européen de la recherche.

Faire le tri et éviter la biopsie

Antonin Morillon, qui dirige ces travaux à l’Institut Curie à Paris, explique sur Europe 1 : « On peut aller directement chez l’urologue, on prélève les urines et en quelques jours, on peut savoir si le patient souffre d’un cancer de la prostate, ou pas. Cela permet, ensuite, d’orienter vers un diagnostic plus précis, et une biopsie qui est toujours nécessaire à faire. Mais au moins, avec un test simple, on aura trié les patients ».

Une bonne nouvelle pour tous les patients qui ne devront plus passer de biopsie, qui jusqu’ici était obligatoire après détection d’une prostate de taille anormale et un taux de PSA sanguin trop important. Or sur les 100.000 hommes, les résultats montrent que la moitié d’entre eux n’étaient pas atteints d’un cancer et ont dû subir un acte chirurgical inutile donc.

Marie-Eve Wilson-Jamin

À lire aussi : Tout savoir sur les différents cancers

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Grossesse : un taux élevé d’œstrogènes favoriserait l’autisme

Grossesse : un taux élevé d'œstrogènes favoriserait l'autisme

Grossesse : un taux élevé d’œstrogènes favoriserait l’autisme

Le 1er août 2019

Selon une étude scientifique, publiée dans le journal Molecular Psychiatry, l’apparition de l’autisme chez l’enfant pourrait être liée à un taux élevé d’œstrogènes lors de la grossesse de la mère.

L’apparition de l’autisme pourrait être lié à des taux élevés d’œstrogènes pendant la grossesse 

Dans une étude publiée lundi 29 juillet, dans le journal Molecular Psychiatry, des chercheurs ont annoncé avoir trouvé un lien entre l’exposition à des taux élevés d’œstrogènes pendant la grossesse et le risque de développer un trouble du spectre autistique (TSA). Il s’agit d’une avancée scientique importante, puisque les causes exactes de l’autisme n’ont toujours pas été clairement définies.

Pour rappel, environ 700.000 personnes sont touchées par le TSA en France. Et l’autisme est reconnu comme un handicap depuis 1996. Ces résultats ne sont pas les premiers puisqu’en 2015, des chercheurs avaient déjà montré que les androgènes présents dans le liquide amniotique favorisaient par la suite le développement d’un TSA chez les foetus masculins

Une cause génétique probable

Pour mener à bien ces nouveaux travaux, les scientifiques ont analysé le liquide amniotique de 98 femmes dont les enfants étaient atteints d’autisme. Puis ils les ont comparés aux résultats obtenus avec 177 autres femmes qui ont donné naissance à des enfants non porteurs de la maladie. Ils ont pu ainsi mesurer les niveaux de quatre types d’œstrogènes (oestriol prénatal, œstradiol, œstrone et sulfate d’œstrone.) et les différences entres les deux groupes.

Au final, ils ont découvert que le lien entre les taux élevés d’œstrogènes avant la naissance et la probabilité d’autisme était encore plus important que celui observé en 2015 avec les androgènes. « Cette nouvelle donnée appuie l’idée que l’augmentation des hormones stéroïdes sexuelles prénatales est l’une des causes possibles de l’autisme. La génétique en est une autre et ces hormones interagissent probablement avec des facteurs génétiques qui affectent le développement du cerveau fœtal », explique le professeur Simon Baron-Cohen, auteur principal de l’étude.

Marie-Eve Wilson-Jamin

En savoir plus sur l’autisme

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Une femme sur cinq tomberait enceinte après l’échec d’une FIV

Une femme sur cinq tomberait enceinte après l’échec d’une FIV

Lundi 5 août 2019.

Lueur d’espoir pour les parents en espérance d’enfant : même après une FIV infructueuse, une femme peut tomber enceinte et ce, sans aide médicale. Une femme sur cinq ayant subi l’échec de ce traitement serait concernée.

Tomber enceinte naturellement après l’échec d’une fécondation in vitro

La fécondation in vitro, plus connue sous le nom de FIV, est une technique de procréation médicalement assistée qui permet de réaliser en laboratoire une rencontre des spermatozoïdes et d’un ovule, puis d’implanter l’embryon dans l’utérus de la mère. Cette technique, vieille de près de quarante ans, vient en aide aux parents qui ne parviennent pas à avoir d’enfant de manière « naturelle ». Fait surprenant, des femmes arriveraient à tomber enceinte sans aucune aide médicale à la suite d’une FIV qui a échoué.

Selon une étude parue le 15 juillet, dans la revue scientifique Human Reproduction, une femme sur cinq peut tomber enceinte naturellement après une FIV infructueuse. Pour en arriver à ces conclusions, des chercheurs écossais ont fait appel à la participation de 2.133 femmes et les ont suivies durant treize ans, entre 1998 et 2011.

Les participantes ont pu être classées dans deux groupes : celles qui sont tombées enceintes et ont accouché après une FIV et celles pour qui le traitement n’a pas réussi. À noter que ces deux groupes étaient très équilibrés, puisque 1.060 femmes appartenaient au premier groupe et 1.073 au second.

Grossesse après une FIV : une lueur d’espoir pour les parents

Les chercheurs ont constaté que 10 ans après l’échec de leur fécondation in vitro, 19% des femmes sont tombées enceintes « naturellement », c’est-à-dire sans aucune assistance médicale. Ces résultats viennent apporter une lueur d’espoir à tous les parents touchés par l’infertilité.

En Europe, 900.000 enfants ont été conçus grâce à une FIV entre 1997 et 2011. Un chiffre en hausse et qui interpelle les scientifiques. Dans un éditorial publié par l’European Journal of Obstetrics & Gynecology and Reproductive Biology, des scientifiques ont affirméque « le recours croissant à la procréation médicalement assistée au cours des dernières années n’apparaît pas justifié par une baisse générale de la fertilité » lit-on dans Le Point. « Ils évoquent plutôt l’impact de dérives sémantiques de la définition de l’infertilité, de fausses alertes sur la qualité du sperme, ainsi que le mercantilisme autour de la prise en charge de l’infertilité ».

Perine Durot-Bien

À lire aussi : Tomber enceinte : combien de temps ça prends ?  

 

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Alzheimer : un test sanguin pour diagnostiquer la maladie 20 ans avant

Alzheimer : un test sanguin pour diagnostiquer la maladie 20 ans avant

Lundi 5 août 2019.

Une équipe de chercheurs américains a mis au point un test sanguin, précis à 94%, permettant l’identification précoce de la maladie d’Alzheimer. Explications.

Un test sanguin pour déceler la maladie d’Alzheimer

Nouvelle étape dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer. Des scientifiques de l’école de médecine de l’Université de Washington rapportent qu’ils sont en mesure, grâce à un test sanguin, de prévoir les risques de développer le maladie d’Alzheimer jusqu’à vingt ans avant l’apparition des premiers signes. Selon les chercheurs, lorsque les taux d’amyloïdes sanguins sont combinés à deux autres facteurs de risque – l’âge et la présence de la variante génétique APOE4 -, ce test a une précision de l’ordre de 94%.

Publiés le 1er août 2019 dans la revue Neurology, les résultats permettent aux scientifiques d’envisager un nouveau dépistage de la maladie d’Alzheimer. Un tel test pourrait devenir disponible d’ici quelques années, mais ses bénéfices seront beaucoup plus importants une fois que des traitements pour arrêter le processus de la maladie et prévenir la démence auront été mis au point.

La recherche sur la maladie d’Alzheimer avance

« Pour l’instant, nous procédons à des essais cliniques au moyen de scintigraphies cérébrales, ce qui prend beaucoup de temps et d’argent », a déclaré Randall J. Bateman, professeur de neurologie et auteur principal de l’étude. « Mais avec un test sanguin, nous pourrions potentiellement dépister des milliers de personnes par mois. Cela signifie que nous pouvons recruter plus efficacement des participants aux essais cliniques, ce qui nous aidera à trouver des traitements plus rapidement et pourrait avoir un impact énorme sur le coût de la maladie ainsi que sur la souffrance humaine qui l’accompagne ».

Aujourd’hui, il n’existe pas de traitement 100% efficace contre la maladie d’Alzheimer. Néanmoins, la recherche avance à grands pas dans ce domaine et les connaissances sur la composante génétique de cette maladie ne cessent de progresser. En mars 2019, des chercheurs de l’Institut Pasteur de Lille ont publié des travaux dans lesquels ils indiquent avoir découvert cinq nouveaux variants génétiques associés à la maladie.

Perrine Deurot-Bien

À lire aussi : Les stades de la maladie d’Alzheimer  

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