Conseils pour bien communiquer avec une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer (Haute autorité de santé)
Le guide inclut entre autres une série de fiches pratiques pour aider à améliorer la prise en charge et maintenir le niveau d’autonomie et de bien-être notamment au domicile.
L’une de ces fiches porte sur la communication.
Les processus de compensation des déficits cognitifs, est-il expliqué, « conduisent à un usage singulier de la langue, avec la création de nouvelles formes verbales toujours porteuses de sens. Il est possible d’apprendre à interpréter ces productions pour retarder ou éviter le mutisme.
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« L’entourage familial et professionnel doit s’adapter à ce nouveau mode d’expression : prendre le temps de l’écoute, comprendre les signes du langage corporel, privilégier la mise en confiance et l’humour, ne pas toujours être rationnel.
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La fiche présente les conseils suivants afin d’adapter son discours et son attitude pour entrer en communication :
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Toujours s’assurer que la personne nous voie et nous entende bien
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Se placer face à la personne et à sa hauteur
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Ne pas parler en présence de la personne comme si elle n’était pas là
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Prendre le temps de capter son attention, regarder la personne droit dans les yeux et maintenir le contact visuel
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Tenir compte du langage verbal et non verbal du patient
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Parler lentement, faire des phrases courtes et simplifier son message
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Manifester son écoute, utiliser le toucher pour ancrer l’attention
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Adapter son discours à une autre réalité, utiliser l’humour pour convaincre
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Éviter les tâches multiples, ne pas encombrer le champ visuel au moment où l’on parle
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Laisser au patient le temps de formuler sa réponse avant de l’aider
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Valoriser le patient, ne pas insister sur les erreurs
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Manifester son écoute
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Former l’entourage à une communication adaptée à la maladie
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Pour l’entourage, adapter son langage verbal et non verbal (ton mimique, regard, gestuelle)
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Écouter même lorsque les mots ne semblent vouloir plus rien dire
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Ne pas manifester d’agacement devant des questions répétitives
Sur le site de la HAS : Guide parcours de soins – Patients présentant un trouble neurocognitif associé à la maladie d’Alzheimer ou à une maladie apparentée.
Les médicaments spécifiquement destinés à la prise en charge de l’Alzheimer, est-il précisé dans le nouveau guide, sont inutiles et n’ont pas leur place car ils sont d’efficacité très modeste et peu démontrée tout en comportant des effets secondaires. L’annonce de leur déremboursement serait imminente selon divers médias.
Pour plus d’informations sur la maladie d’Alzheimer, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec source : HAS.
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