
Nouveau scandale sanitaire avec la commercialisation de la Dépakine, un traitement antiépileptique commercialisé en France par le laboratoire Sanofi depuis 1967 qui, prit durant la grossesse peut provoquer des dégâts sur le développement cognitif et un impact sur les malformations. Le gouvernement est jugé responsable.
Antiépileptique : des risques détectés depuis les années 90
Alors que les risques de malformations congénitales causées par le valproate de sodium (molécule de la Dépakrine) sont connus depuis fin des années 90 et l’impact négatif sur le développement cognitif, depuis fin des années 2000, le traitement a continué d’être commercialisé, générant plusieurs centaines de millions d’euros pour le groupe pharmaceutique Sanofi.
Malgré cette prise de conscience, les autorités sanitaires n’auraient agi qu’au cours de l’année 2015, afin d’encadrer la prescription de ce traitement.
Le ministère de la Santé accusé
Le ministère a d’ailleurs été pointé du doigt lui aussi par l’Apesac qui l’accuse d’avoir mis trop de temps à réagir. D’ailleurs le nombre de victimes de ce traitement serait plus important selon une étude de l’Agence du médicament et de la Caisse nationale d’assurance maladie.
Selon le Canard Enchainé, le ministère de la Santé aurait caché les résultats de l’étude, dont les premiers ont été reçus dès mi-juillet.