Le désir sexuel se lit dans le cerveau ?
Le cerveau contrôlerait le désir sexuel. Grâce à la neuro-imagerie, la tomographie ou l’IRM fonctionnelle (imagerie par résonance magnétique), le cerveau peut être observé en 3D. Grâce à une stimulation de certaines zones du cerveau, certaines composantes comme l’émotion, la motivation, l’aspect cognitif ou encore les réactions physiques seront activés.
Lorsqu’une personne éprouve un désir sexuel, certaines zones du cerveau sont activées, d’autres inactivées affirme le chercheur Serge Stoléru. De façon générale, les êtres humains réagiraient de la même manière, quelque soit le sexe ou l’orientation sexuelle de la personne. Seuls les stimuli visuels à l’origine de ces réactions n’interviennent pas en même temps.
Les recherches dans ce domaine sont importantes pour trouver des traitements pour ceux qui souffrent de troubles autour de la sexualité comme les pédophiles ou encore les délinquants sexuels. Grâce à la neuro-imagerie, la tomographie ou l’IRM fonctionnelle (imagerie par résonance magnétique), le cerveau peut être observé en 3D. Grâce à une stimulation de certaines zones du cerveau, certaines composantes comme l’émotion, la motivation, l’aspect cognitif ou encore les réactions physiques seront activés.
L’émotion sexuelle est déclenchée, par exemple, grâce à la stimulation des deux amygdales, ces parties du cerveau qui permettent de ressentir des émotions. Pour l’imagination de gestes érotiques, ce sont les lobes frontaux qui interviennent. D’autres zones, par contre, vont être éteinte comme des zones des lobes temporaux et du cortex frontal pendant le stimuli érotiques pour se rallumer ensuite.
Certaines zones doivent ainsi être éteintes pour permettre l’excitation sexuelle. Cependant, si ces parties sont constamment activée, le désir sexuel baisse fortement, constamment éteintes, il y aura un phénomène d’hyper-sexualité.
L’équipe de Serge Stoléru étudie également des personnes ayant des troubles sexuels comme les pédophiles. Le constat est que leur cerveau répond par une activation des mêmes zones du cerveau que chez les personnes attirées par un adulte. Les réponses seraient des « réponses cérébrales automatiques, non délibérées ».
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