Le virus du Chikungunya gagne du terrain aux Antilles
Le virus du Chikungunya continue à se répandre sur plusieurs îles des Antilles, et atteint aujourd’hui la Martinique et la Guadeloupe. Depuis décembre, plusieurs départements d’Outre-mer ont été touchés par l’épidémie : Saint-Martin et Saint-Barthélémy en premier, puis la Martinique et la Guadeloupe, au point que le directeur général de la santé a décidé de se rendre lundi et mardi dans les zones infectées.
Si l’île Saint-Martin est la première a avoir été touchée par le virus, et ceci avec quelques cas isolés dès début décembre 2013, c’est également aujourd’hui le département le plus touché mais plus le seul. L’institut national de veille sanitaire (InVS) a en effet signalé ces derniers jours une recrudescence de cas notamment à sur cette île, mais aussi Saint-Barthélemy, la Martinique et la Guadeloupe.
Avec 1 025 cas « cliniquement évocateurs », 601 « cas probables ou confirmés » et un décès enregistré, L’Île Saint-Martin a été placée en état d’ »épidémie généralisée ». Si à Saint-Barthélémy, la progression reste en dessous de Saint-Martin, la progression de l’épidémie restant modérée, elle a tout de même enregistré 215 cas cliniques et 83 cas probables ou confirmés.
En Martinique, ce sont 1480 cas cliniquement évocateurs qui ont été recensés, et 518 cas probables ou confirmés, montrant que la circulation du virus se fait plus intense. En Guadeloupe, 18 communes sont concernées », ce qui place ce département en phase de « transmision autochtone modérée. 790 cas cliniquement évocateurs ont ainsi été recensés et 175 autres cas probables ou confirmés.
En raison de l’augmentation de la circulation du virus aux Antilles, le directeur général de la Santé, Benoït Vallet, a décidé de se rendre sur place pour faire un point sur la progression de l’épidémie. Il a principalement comme objectif de prendre toutes les mesures qui permettront de protéger la population et lutter contre les moustiques vecteurs.
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