Les hépatites virales, qui sont en hausse, tuent déjà plus que le sida
325 millions de personnes dans le monde vivent avec une infection chronique par le virus de l’hépatite B ou de l’hépatite C, selon un rapport l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Les hépatites B et C, les 2 principaux types parmi 5, sont responsables de 96 % de la mortalité due à cette maladie qui s’élève à 1,34 million de décès en 2015 comparativement à 1,8 million pour la tuberculose et 1,1 million pour le VIH (sida).
Alors que la tuberculose et le sida sont en baisse, l’hépatite est en augmentation.
Non traitée, l’hépatite risque d’évoluer vers une maladie chronique du foie (cirrhose) et le cancer.
La Stratégie mondiale contre l’hépatite virale de l’OMS vise à dépister 90 % et à traiter 80 % des personnes ayant une hépatite d’ici 2030.
Il n’existe aucun vaccin contre l’hépatite C, et l’accès au traitement des hépatites B et C demeure faible.
Le rapport relève que seulement 9 % des infections à hépatite B et 20 % de celles à l’hépatite C ont été diagnostiquées en 2015. Une proportion encore plus faible, 8 % de ceux ayant reçu un diagnostic d’hépatite B (1,7 million) et 7 % d’hépatite C (1,1 million) avaient commencé un traitement curatif.
L’hépatite B nécessite un traitement à vie. L’OMS recommande actuellement le ténofovir, un médicament couramment utilisé pour le traitement du VIH.
On peut guérir l’hépatite C au moyen d’un traitement relativement bref avec des antiviraux à action directe (AAD). « L’amélioration de l’accès a enregistré un coup d’accélérateur en mars 2017
» avec la préqualification par l’OMS d’un principe actif générique, le sofosbuvir. Cette mesure permettra à davantage de pays de produire des médicaments abordables contre l’hépatite.
Pour plus d’informations sur les hépatites, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec source : OMS.
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