Malgré les pesticides, il faut continuer à manger des fruits et légumes
Le 21 février 2017.
Faut-il arrêter de manger des légumes pour éviter une intoxication aux pesticides ? Le rapport d’une association a semé le doute, des médecins font aujourd’hui la part des choses.
Des traces de pesticides sur quasiment tous les fruits et légumes
Le rapport sur la présence de pesticides dans les fruits et légumes, publié mardi 20 février par l’association Générations Futures a fait des remous. Relayé par de nombreux médias, ce texte révèle, en substance, que la plupart des produits vendus dans le commerce contiennent une grande quantité de pesticides, et que ces derniers pourraient donc être dommageables pour notre santé.
Ses auteurs expliquent ainsi que sur 72 % des 19 fruits et sur 41,1 % des 33 légumes analysés, des traces de pesticides ont été observées. Ces dernières dépassent même les limites autorisées sur certains produits en particulier : les cerises, les mangues, les oranges, les pommes ainsi que les herbes fraîches, les céleri-branches les tomates et les pommes de terre.
Il est toujours préférable de manger des fruits et légumes
Interprété de cette manière, ce rapport pourrait convaincre bon nombre de Français, qui n’ont pas forcément les moyens de consommer des produits bio, mais veulent tout de même prendre soin de leur santé, de limiter leur consommation de fruits et de légumes pour limiter les risques engendrés par ces pesticides.
Avant que cette tendance n’émerge, des spécialistes et médecins sont intervenus dans les médias pour contredire ce message et affirmer que consommer des fruits et légumes en quantité suffisante, soit 5 par jour, sera toujours préférable, et ce même si des traces de pesticides restent sur certains produits. Interrogé par France TV Info, le Dr Nicolle, médecin généraliste et vice-président de l’association Alerte médecins sur les pesticides affirme que malgré la présence de ces traces de pesticides, « il est malgré tout préférable, pour la santé, de consommer des fruits et légumes conventionnels avec des LMR (limites maximales de résidus, ndlr) respectées que de ne pas en manger du tout ».
Gaëlle Latour
À lire aussi Pollution aux pesticides : « Il faut protéger le cerveau de nos enfants »
Les Nouvelles de PasseportSanté.net
Partagez sur