Obésité et prévention du cancer de l’estomac
Quatre brochures sur la prévention du cancer de l’estomac viennent d’être publiées par l’Institut National du cancer (InCa). Une brochure est destinée aux patients et trois autres aux professionnels de santé (généralistes, gastro-entérologues, oncologues médicaux et chirurgiens digestifs).
Le cancer de l’estomac est responsable de plus de 4 400 décès par an en France. En 2011, près de 6 500 nouveaux cas ont été diagnostiqués. 80% de ces cancers sont dus à l’infection par Helicobacter pylori. Cette infection toucherait 20 à 50% de la population mais n’induit le développement d’un cancer que dans 1% des cas. Après infection, certaines personnes ont plus de risques que d’autres de développer un cancer de l’estomac (c’est le cas des parents au 1er degré d’un patient ayant eu un cancer de l’estomac).
En 2011, on a diagnostiqué 6 438 nouveaux cas de cancers de l’estomac en France. Environ 80% des cancers de l’estomac sont dus à l’infection par Helicobacter pylori. Cette infection toucherait en France 20 à 50% de la population mais n’induit le développement d’un cancer que dans 1% des cas. Après infection, certaines populations apparaissent plus à risque que d’autres de développer un cancer de l’estomac.
Les brochures mises en ligne par l’Institut national du cancer rappellent l’intérêt de la démarche de prévention du cancer de l’estomac qui repose sur la recherche et le traitement de l’infection par la bactérie Helicobacter pylori.
Les brochures adressées aux gastroentérologues et aux médecins généralistes précisent quelles sont les populations à risque de cancer de l’estomac pour lesquelles il est nécessaire de mettre en place une démarche de prévention spécifique et détaillent les étapes de cette prise en charge : recherche de l’infection, traitement de l’infection puis contrôle indispensable de l’efficacité de l’éradication de la bactérie.
Celle diffusée aux oncologues médicaux et chirurgiens digestifs rappelle que la recherche et le traitement de l’infection à Helicobacter pylori doit être systématique chez les proches (enfants, frères/sœurs, parents) d’un patient atteint de cancer de l’estomac. Elle souligne également l’importance de l’éradication de cette bactérie chez les patients atteints de cancer de l’estomac ayant été traités par gastrectomie partielle pour réduire le risque de survenue d’un second cancer.
Enfin, les professionnels de santé pourront remettre à leurs patients atteints de cancer de l’estomac un dépliant afin qu’ils sensibilisent leurs proches à cette démarche de prévention.
Ces documents d’information ont été élaborés par l’Institut National du cancer (INCa), en collaboration avec la Société nationale française de gastroentérologie (SNFGE), la Société française d’endoscopie digestive (SFED), l’Association nationale des hépato-gastroentérologues des hôpitaux généraux (ANGH), le Club de réflexion des cabinets et groupes d’hépato-gastroentérologie (CREGG), la Fédération francophone de la cancérologie digestive (FFCD), le Groupe d’études français des Helicobacters (GEFH) ainsi que le Centre national de référence des Campylobacters et Hélicobacters (CNRCH) et avec la participation du collège de médecine générale (CMG).
L’Agence sanitaire et scientifique de référence dédiée au cancer, l’Institut national du cancer stimule, soutient et met en œuvre une politique coordonnée de lutte contre la maladie. Créé par la loi de santé publique du 9 août 2004, l’INCa regroupe un peu plus de 150 collaborateurs en quatre entités opérationnelles : Recherche et innovation, Santé publique et soins, Recommandations et qualité de l’expertise, Communication et information.
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