XiaoIce : le chatbot empathique à qui se confient des millions de personnes

À la différence des assistants virtuels classiques tels que Cortana de Microsoft, Siri d’Apple, Alexa d’Amazon ou Google Assistant, le chatbot (agent conversationnel) XiaoIce, basé sur l’intelligence artificielle, se veut, non pas un outil d’information, mais un compagnon (compagne) qui apporte un soutien émotionnel.

Développé par Microsoft à partir de 2014, XiaoIce compte 660 millions d’utilisateurs, principalement en Chine où il est présent sur la plupart des téléphones intelligents en version pour homme ou pour femme. Il est aussi utilisé au Japon, en Indonésie et aux États-Unis.

XiaoIce a réussi à établir des relations à long terme avec nombre de ces utilisateurs, rapportent des chercheurs (1) de Microsoft, dont Harry Shum, président de XiaoIce, et Li Di, directeur général, dans un article publié en mars 2020 dans la revue Computational Linguistics.

De nombreux utilisateurs, précise Danit Gal, experte en éthique de l’intelligence artificielle à l’université de Cambridge (Royaume-Uni), perçoivent XiaoIce comme un(e) ami(e) ou un(e) amoureux(se). Bien que sachant qu’il s’agit d’un robot, « ils se “trompent” eux-mêmes en imaginant que leurs émotions sont partagées par des systèmes qui sont incapables de sentiments ».

XiaoIce est conçu pour être « un compagnon d’intelligence artificielle doté d’une connexion émotionnelle visant à satisfaire le besoin humain de communication, d’affection et d’appartenance sociale », décrivent Li Di et ses collègues. Le principal objectif, pour lequel les algorithmes sont optimisés, est l’établissement de liens émotionnels à long terme.

Les chercheurs mesurent l’engagement des utilisateurs par le nombre d’échanges par connexion. En 2020, ce nombre atteignait 23 en moyenne, ce qui est nettement supérieur à celui des autres chatbots et même des conversations humaines, rapportent les chercheurs.

Dans leur article, Li Di et ses collègues décrivent comment XiaoIce reconnaît les sentiments et les états humains, comprend l’intention des utilisateurs et répond à leurs besoins dans de longues conversations. Pour ce faire, les concepteurs développent à la fois son quotient d’intelligence générale (QI) et son quotient émotionnel (QE).

Li Di et ses collègues présentent un échantillon de conversation entre un utilisateur et XiaoIce montrant comment une connexion émotionnelle a été établie sur une période de 2 mois.

Lorsque l’utilisateur a rencontré le chatbot pour la première fois (Session 1), il a exploré les caractéristiques et les fonctions de XiaoIce dans la conversation. Puis, en 2 semaines (Session 6), il a commencé à parler avec XiaoIce de ses hobbies et de ses intérêts. Au bout de 4 semaines (session 20), il a commencé à traiter XiaoIce comme une amie et à lui poser des questions sur des aspects de sa vie réelle. Après 7 semaines (session 42), il a commencé à traiter XiaoIce comme une compagne et à lui parler presque tous les jours. Après deux semaines supplémentaires (session 71), XiaoIce est devenue son choix préféré lorsqu’il avait besoin de parler à quelqu’un.

Le risque, avertit Danit Gal, c’est que les robots conversationnels « créent un attachement irréaliste et une dépendance qui seront très difficiles à dupliquer dans la vie réelle ».

Les meilleures stratégies de régulation des émotions selon les psychothérapeutes de différentes approches

Pour développer des traitements de psychothérapie plus unifiés, basés sur des processus psychologiques, il est important de déterminer s’il existe un consensus entre les psychothérapeutes concernant les stratégies d’intervention, soulignent les auteurs d’une étude publiée en juin 2021 dans la revue Psychology and Psychotherapy.

« Parce que la régulation des émotions est une pierre angulaire des traitements modernes et un domaine de recherche clinique en plein essor », Matt Southward de l’Université du Kentucky et ses collègues (1) ont examiné l’évaluation que les psychothérapeutes font de l’efficacité des stratégies de régulation communément étudiées.

Ils ont mené cette étude auprès de 582 stagiaires et psychothérapeutes en exercice dont l’âge moyen était de 42 ans et qui avaient une médiane de 4 000 heures d’expérience.

Les principales orientations théoriques de ces thérapeutes étaient :

  • dans le courant cognitivo-comportemental :
    • approche cognitive (18 %)
    • approche comportementale (25 %)
    • approches de la troisième vague ou basée sur l’acceptation (12,0 %)
  • dans les courants non cognitivo-comportemental :
    • approche existentielle (humaniste) (3 %)
    • approche interpersonnelle (7 %)
    • approche psychodynamique (psychanalyse) (15 %)
    • approche rogérienne (4 %)
    • autres approches (16,0 %)

Onze vignettes décrivant des situations stressantes courantes ont été présentées aux participants. Il s’agissait de facteurs de stress liés à des problèmes interpersonnels (par exemple, se disputer avec son partenaire romantique, ne pas recevoir d’invitation à une fête), aux études (par exemple, échouer à un test important), aux finances (par exemple, essayer d’obtenir un prêt) et à une maladie physique (par exemple, contracter une mononucléose).

Pour chaque vignette, les psychothérapeutes devaient identifier la meilleure stratégie de régulation des émotions dans la liste suivante :

  • accepter (par exemple, des émotions ou des situations)
  • distraire son attention
  • cacher ses sentiments
  • exprimer ses émotions
  • recueillir des informations supplémentaires
  • essayer d’améliorer la relation (par exemple, passer du temps de qualité ensemble)
  • quitter la situation désagréable
  • résoudre les problèmes
  • chercher du soutien et des conseils
  • réévaluer (par exemple, se voir ou voir la situation d’une manière moins stressante)

Ils devaient ensuite évaluer l’efficacité de chaque stratégie pour aider les patients à se sentir mieux (de 0, signifiant pas du tout efficace, à 100, signifiant extrêmement efficace).

Un consensus général était constaté concernant la stratégie la plus (la résolution de problèmes) et la moins (la dissimulation des émotions) efficaces.

Mais les thérapeutes du courant cognitivo-comportemental ont évalué l’acceptation et la distraction comme étant plus efficaces que les thérapeutes des autres approches.

Alors que ces derniers ont évalué l’expression émotionnelle et la collecte d’informations comme étant plus efficaces que thérapeutes d’orientation cognitivo-comportemental.

Les heures d’expérience clinique n’étaient généralement pas liées aux évaluations de l’efficacité des stratégies.

Voici les scores moyens, sur une échelle de 0 à 100, qui ont été attribués à chaque stratégie par les thérapeutes des courants cognitivo-comportemental (CC) et non-CC :

  1. résolution de problèmes, CC : 68,4, non CC : 65,2
  2. soutien émotionnel, CC : 50,0, non CC : 54,5
  3. réévaluation, CC : 52,9, non CC : 50,1
  4. expression émotionnelle, CC : 43,5, non CC : 58,5
  5. collecte d’informations, CC : 45,7, non CC : 53,7
  6. acceptation, CC : 48,5, non CC : 43.4
  7. distraction, CC: 24,5, non CC : 18,0
  8. améliorer la relation, CC : 20,3, non CC : 21,1
  9. quitter la situation, CC : 19,6, non CC : 19,7
  10. dissimuler les émotions, CC : 5,7, non CC : 5,3

Alors que le domaine de la psychothérapie s’oriente vers des traitements davantage basés sur les processus psychologiques sous-jacents (plutôt que les constellations de symptômes), expliquent les chercheurs, « ces résultats peuvent améliorer la communication à la fois entre les chercheurs et les thérapeutes et entre les thérapeutes de différentes orientations en fournissant une base empirique partagée pour comprendre où se situent les points de similitude et de différence ».

Désinfectants et virus : souvent à éviter (60 millions de consommateurs)

Certains produits de nettoyage de la maison mettent en avant leur pouvoir désinfectant : « Antibactérien », « Tue 99 % des germes domestiques », « Élimine les germes », « Tue les bactéries »…

Pour son dossier sur les produits ménagers, publié dans son numéro de septembre 2021, le magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation a testé, en laboratoire, les performances de nettoyage de plusieurs produits de nettoyage multi-usages.

Parmi ceux-ci, quatre affichent une allégation désinfectante ou antibactérienne :

  • Maison verte Bi-Active sols et surfaces, désinfectant et nettoyant sols ;
  • Sanytol Nettoyant désinfectant sols et surfaces eucalyptus ;
  • Cillit Bang Javel super nettoyante ;
  • Carolin Huiles essentielles, antibactérien eucalyptus et arbre à thé.

Sur ces quatre références, seul le Carolin présente des performances de nettoyage correctes, indique le magazine. Les trois autres ont la plus mauvaise note en nettoyage de tous les produits testés.

Pouvoir nettoyant

Leur pouvoir dégraissant des désinfectants est beaucoup plus faible que celui des nettoyants « classiques ». « La nature chimique des tensioactifs (dont dépend l’efficacité nettoyante) et des biocides (dont dépend l’activité désinfectante) peut les amener à interagir d’une façon qui limite leurs performances respectives », explique le magazine.

« Du coup, dans les produits à la fois nettoyants et désinfectants, certains tensioactifs sont soit évités, soit nettement moins concentrés que dans les nettoyants sans biocide. Pour obtenir un bon nettoyage, il nous semble donc préférable de privilégier les produits nettoyants seuls. Y compris dans le contexte d’épidémie de covid. »

Coronavirus : un détergent classique suffit

« L’Anses le rappelait en mars 2020 : les savons et détergents usuels permettent de nettoyer les surfaces potentiellement contaminées par un virus comme le coronavirus. Pas besoin de passer toute la maison à la Javel, au demeurant très fortement irritante pour la peau et les muqueuses ! »

Pouvoir désinfectant

Pour ce qui est du pouvoir désinfectant, selon la réglementation, tout fabricant doit être en mesure d’attester qu’il a réalisé les tests prouvant cet effet. La norme suivie doit être indiquée au dos du produit.

Pour l’activité bactéricide ou fongicide d’un nettoyant ménager liquide, il s’agit de la norme NF EN 13697. Pour une activité virucide, la norme NF EN 14476 qui doit figureravec le nom du ou des virus concernés. Le coronavirus SARS-CoV-2, qui est un « virus enveloppé », fait partie de ceux qu’il est facile d’éliminer.

Mais, pour obtenir une efficacité, l’utilisateur doit respecter les temps de pause indiqués. Souvent plusieurs minutes… « Qui les lit sur les étiquettes, et qui en tient vraiment compte ? »

« Pour le nettoyage de routine, l’utilisation d’un désinfectant est donc bien souvent inutile », conclut le magazine. « Elle n’est préconisée, en complément d’un détergent classique, que si une personne atteinte du covid habite sous le même toit. Toujours en respectant les conditions d’utilisation, car il s’agit de produits dangereux… »

Qu’est-ce qu’une bonne vie ? Au-delà de la vie heureuse ou significative

Qu’est-ce qu’une bonne vie ? Qu’est-ce qu’une vie que les gens souhaiteraient vivre ou seraient satisfaits d’avoir vécu ?

Cette question est débattue depuis toujours par des philosophes, penseurs et romanciers.

Dans le domaine de la psychologie scientifique, la bonne vie est généralement conceptualisée selon deux dimensions : la vie heureuse, caractérisée par des émotions positives et la satisfaction par rapport à la vie (« bien-être hédonique »), et la vie qui a un sens, caractérisée par des objectifs et des vertus telles que la générosité (« bien-être eudémonique »), expliquent les psychologues Shigehiro Oishi et Erin C. Westgate, respectivement des universités de Virginie et de la Floride, dans la revue Psychological Review (août 2021). (Différentes conceptions du bonheur dans la recherche en psychologie positive)

Mais ces deux dimensions d’une bonne vie ne suffisent pas à rendre compte de toute la gamme des motivations humaines, estiment-ils. Les vies heureuses et significatives peuvent par exemple être monotones et répétitives.

Au moins une dimension importante d’une bonne vie est négligée, font-ils valoir : une vie riche psychologiquement, caractérisée par une variété d’expériences intéressantes qui changent les perspectives. La vie riche psychologiquement est marquée par des engagements mentaux complexes, un large éventail d’émotions intenses, et des expériences diverses, nouvelles, surprenantes et intéressantes, décrivent-ils. Elle peut être opposée à une vie ennuyeuse et monotone. La richesse psychologique est une dimension distincte d’une vie heureuse ou significative, avec des causes et des conséquences différentes.

Ils présentent une revue de la littérature psychologique, incluant leurs propres travaux, faisant état des données qui appuient leurs hypothèses selon lesquelles 1) « une vie psychologiquement riche se caractérise par la variété, l’intérêt et le changement de perspective ; alors qu’une vie heureuse se caractérise par le confort, la joie et la stabilité, et une vie significative par les buts, la signification et la cohérence » ; 2) « différentes ressources facilitent de manière différenciée le bonheur, le sens et la richesse psychologique. » Par exemple, ils supposent que la curiosité, la spontanéité et l’énergie facilitent une vie psychologiquement riche.

Ils montrent notamment qu’un nombre non négligeable de personnes à travers le monde déclarent qu’elles choisiraient une vie psychologiquement riche au détriment d’une vie heureuse ou significative, et qu’environ un tiers des gens estiment que s’ils pouvaient annuler le plus grand regret de leur vie en refaisant les choses autrement, cela aurait rendu leur vie plus riche psychologiquement.

Ils proposent que les prédicteurs d’une vie riche psychologiquement sont différents de ceux d’une vie heureuse ou d’une vie significative, et rapportent des données probantes suggérant que les personnes menant une vie psychologiquement riche ont tendance à être plus curieuses, à penser de manière plus holistique et à tendre davantage vers le libéralisme politique. (Curiosité : 5 dimensions et 4 profils de personnes)

Ces travaux amènent à dépasser la dichotomie entre le bien-être hédonique et le bien-être eudémonique, et jettent les bases de l’étude de la richesse psychologique comme autre dimension d’une bonne vie, concluent-ils.

Comment les flavonols du cacao améliorent les capacités mentales

Les flavanols donnent aux fruits et aux légumes leurs couleurs vives. On les trouve également dans le thé et le cacao.

Des études observationnelles ont montré que la consommation d’aliments riches en flavanols est liée à une diminution du déclin cognitif avec l’âge.

Une étude américaine, publiée en novembre 2020 dans la revue Scientific Reports, suggère une raison possible à cela : les flavanols semblent améliorer le flux sanguin vers le cerveau.

Gabriele Gratton, professeure de psychologie à l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign, et ses collègues ont mené cette étude avec 18 personnes en bonne santé qui ont reçu des flavanols de cacao dans le cadre de deux essais distincts. Dans l’un des essais, elles ont consommé une boisson au cacao contenant 680 milligrammes (mg) de flavanols. Dans l’autre, elles ont pris une boisson au cacao contenant 4 mg de flavanols.

Environ deux heures après avoir consommé la boisson, elles ont brièvement inhalé de l’air contenant de fortes concentrations de dioxyde de carbone afin d’élever leur taux sanguin au-dessus de la normale. (La réponse normale du cerveau à un taux élevé de dioxyde de carbone dans le sang est d’augmenter à la fois le flux sanguin vers le cerveau et son absorption d’oxygène.)

Les chercheurs ont ensuite mesuré la vitesse d’oxygénation dans le cortex frontal et administré une série de tâches mentales pour évaluer les performances cognitives. Les participants ont eu une réponse plus rapide d’oxygénation du cerveau après avoir consommé les quantités élevées de flavanols par rapport aux quantités faibles. Ils ont également obtenu de meilleurs résultats aux tests cognitifs et ont résolu correctement les problèmes 11 % plus rapidement.

Un hot-dog : 36 minutes de vie en santé de moins ; quelques noix : 26 minutes de plus

De petits changements dans l’alimentation peuvent améliorer significativement la santé et l’environnement, soulignent les auteurs d’une étude américaine parue en août 2021 dans la revue Nature Food.

Manger un hot-dog peut vous coûter 36 minutes de vie en santé, tandis qu’une portion de noix peut vous aider à gagner 26 minutes de vie saine supplémentaires, selon leurs analyses.

Katerina S. Stylianou de l’Université du Michigan et ses collègues ont évalué plus de 5 800 aliments, en les classant en fonction de la charge de morbidité qu’ils représentent pour l’humain et de leur impact sur l’environnement.

Remplacer 10 % de l’apport calorique quotidien provenant du bœuf et des viandes transformées par une combinaison de fruits, légumes, noix, légumineuses et certains fruits de mer, ajouterait 48 minutes de vie saine par jour, rapporte le communiqué des chercheurs. L’empreinte carbone de l’alimentation serait réduite du tiers.

Ces travaux reposent sur un nouvel indice nutritionnel que les chercheurs ont développé en se basant sur des données épidémiologiques, l’Indice nutritionnel de santé (Health Nutritional Index). Celui-ci calcule la charge sanitaire nette, bénéfique ou néfaste, en minutes de vie saine, associée à une portion d’aliment. Il s’agit d’une adaptation de la charge mondiale de morbidité (CMM) de l’OMS dans laquelle la mortalité et la morbidité sont associées à chaque choix alimentaire d’un individu.

Les recettes détaillées des aliments ainsi que les déchets alimentaires anticipés ont été mis en relation avec une évaluation de l’impact du cycle de vie des aliments (production, transformation, fabrication, préparation/cuisson, consommation, déchets).

Les aliments ont été classés en trois zones de couleurs : vert, jaune et rouge.

Les aliments dans la catégorie du vert, qui sont bénéfiques sur le plan nutritionnel et ont un faible impact environnemental, incluent principalement des noix, des fruits, des légumes, des légumineuses, des céréales complètes et quelques fruits de mer.

Dans la zone du rouge, les impacts nutritionnels négatifs sont principalement dus aux viandes transformées, tandis que les impacts climatiques et la plupart des autres impacts environnementaux sont dus au bœuf et au porc, à l’agneau et aux viandes transformées.

Les chercheurs soulignent que les aliments bénéfiques sur le plan nutritionnel ne génèrent pas toujours les impacts environnementaux les plus faibles et vice versa.

« Les études précédentes ont souvent réduit leurs conclusions à une discussion sur les aliments d’origine végétale ou animale », souligne la chercheure. « Bien que nous constatons que les aliments d’origine végétale sont généralement plus performants, il existe des variations considérables au sein des aliments d’origine végétale et animale. »

Sur la base de leurs résultats, les chercheurs suggèrent :

  • de diminuer les aliments ayant les impacts les plus négatifs sur la santé et l’environnement, notamment la viande hautement transformée, le bœuf, les crevettes, suivis du porc, de l’agneau et des légumes cultivés en serre ;

  • d’augmenter les aliments les plus bénéfiques sur le plan nutritionnel, notamment les fruits et légumes cultivés en plein champ, les légumineuses, les noix et les fruits de mer à faible impact environnemental.

« Nos résultats démontrent que de petites substitutions ciblées représentent une stratégie réalisable et puissante pour obtenir des avantages significatifs pour la santé et l’environnement sans nécessiter de changements spectaculaires dans l’alimentation », conclut Olivier Jolliet de l’Université du Michigan, coauteur.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Michigan, Nature Food.
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Les meilleures universités en psychologie selon le classement mondial 2021 de Shanghaï

L’édition 2021 du réputé classement de Shanghaï, établissant un palmarès des 500 meilleures universités dans le monde selon leur performance en recherche, a été publiée le 15 août.

Un classement global est établi ainsi que des classements dans 54 disciplines.

L’inclusion des universités dans le classement d’une discipline est basée sur le nombre d’articles de recherche publiés, le nombre de fois où ces articles sont cités dans des publications scientifiques, les collaborations internationales et les récompenses importantes obtenues par les chercheurs.

Pour ce qui est du classement en psychologie, comme par les années précédentes, un constat est le faible positionnement de la France dont seulement 14 universités apparaissent parmi les 500 meilleures universités.

Comme en 2020, l’Université Harvard (États-Unis) arrive en première position. Le top 10 est détenu par des universités américaines et britanniques.

Top 10

  1. Université Harvard, États-Unis
  2. Université College London, Royaume-Uni
  3. Université Stanford, États-Unis
  4. Université de Pennsylvanie, États-Unis
  5. Université Yale, États-Unis
  6. Université Columbia, États-Unis
  7. Université Northwestern, États-Unis
  8. Université de Californie à Los Angeles, États-Unis
  9. Université de New York, États-Unis
  10. Université d’Oxford, Royaume-Uni

France

Quatorze universités apparaissent dans le classement, comparativement à 10 en 2020. Comme dans les années précédentes, aucune d’elles n’apparaît dans le top 100. Ces universités sont les suivantes :

  • 101-150 – Aix Marseille
  • 101-150 – Paris Science & Lettres (PSL)
  • 151-200 – Paris
  • 201-300 – Claude Bernard Lyon 1
  • 201-300 – École des hautes études en sciences sociales
  • 201-300 – Sorbonne
  • 301-400 – Paris-Saclay
  • 301-400 – Grenoble Alpes
  • 301-400 – Bordeaux
  • 301-400 – Montpellier
  • 301-400 – Poitiers
  • 401-500 – Paul Sabatier (Toulouse 3)
  • 401-500 – Lille
  • 401-500 – Tours

Canada

Au Canada, 27 universités apparaissent dans le classement dont 6 Québécoises :

  • 51-75- McGill (anglophone)
  • 101-15 – Universitéde Montréal
  • 151-200 – Laval
  • 151-200 – UQAM (Université du Québec à Montréal)
  • 201-200 – Concordia(anglophone)
  • 401-500 – Université du Québec à Trois-Rivières

Classement complet sur le site du Shanghai Ranking.

Plus tôt ce mois-ci, le réputé institut britannique Quacquarelli Symonds (QS) a également publié ses classements universitaires dans les différentes disciplines : Classement QS 2021 des meilleures universités en Psychologie.

Un autre classement est celui du Times Higher Education (THE) : Classement 2020 des meilleures universités en psychologie selon le THE.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Shanghai Ranking.
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Palmarès des universités françaises enseignant et pratiquant des pseudosciences

Le Collectif Fakemed a mis à jour son Fakemed-o-mètre, une « évaluation de la perméabilité des universités aux pratiques de soins non conventionnelles », initialement développé en 2018.

« En 2021, il nous apparait affligeant que des universités, portail du savoir en France, proposent encore des formations pour des pratiques n’ayant jamais fait preuve de leur efficacité », écrivent-ils.

Les points ont été attribués à 32 universités selon quatre catégories :

  • formations : diplômes ;
  • consultations en CHU (Centres hospitaliers universitaires) : consultation mettant en valeur des pratiques de soins non conventionnelles ;
  • direction des universités : prises de position publiques du doyen ou de l’université ;
  • partenariats avec une structure faisant la promotion voire le commerce de pratiques de soins non conventionnelles.

Les universités les plus vertueuses, qui ont obtenu un score de 0 ou 1 au Fakemed-o-mètre, sont :

  • 1 ex aequo : Saint-Étienne
  • 1 ex aequo : Angers
  • 1 ex aequo : Lille catholique
  • 4 ex aequo : Lorraine
  • 4 ex aequo : Picardie
  • 4 ex aequo : Caen

Les universités les plus perméables aux pseudosciences sont les suivantes :

  • 32e position : l’Université de Strasbourg (20 points) offre notamment des formations en sophrologie, en acupuncture obstétricale et en médecine anthroposophique ; le CHU affilié offre des consultations en aromathérapie, homéopathie, acupuncture obstétricale et acupuncture antalgique.

  • 31e position : l’Université de Paris (18 points) offre des formations en ostéopathie (périnatalité), en « approche psychanalytique du corps », en « clinique psychanalytique kleinienne », en phytothérapie et aromathérapie.

  • 30e position : l’Université de Lyon (18 points) offre des formations en acupuncture scientifique, méditation pleine conscience et compassion : approche intégrative en santé, thérapeutique homéopathique et mésothérapie.

  • 29e position : l’Université de Montpellier-Nîmes (17 points) offre des formations en Sensibilisation à la sophrologie médicale, méditation et santé, acupuncture obstétricale et acupuncture médicale.

  • 28e position : La Sorbonne (17 points) offre des formations en « pratiques corps-esprit en médecine traditionnelle chinoise », méditation, gestion du stress et relation de soin, médecine chinoise et mésothérapie.

Classement complet sur le site du Collectif Fakemed : FAKEMED-O-MÈTRE 2021.

Le Collectif a publié une tribune, intitulée « Comment agir contre les Fake Médecines ? », qui a été signée par 3337 professionnels dont 1045 professionnels en médecine et 575 professionnels de l’enseignement, l’éducation ou la recherche.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

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Quelles sont les psychothérapies pour le traitement des cauchemars ?

Le cauchemar, « un rêve extrêmement dysphorique », implique généralement des menaces vitales sur la sécurité ou l’intégrité physique. Il est aussi caractérisé par un état rapidement orienté et alerte après l’éveil (contrairement à d’autres troubles du sommeil tels que les terreurs nocturnes.

Une survenue répétée et un retentissement sur la vie de la personne constituent le « trouble cauchemars ».

Psychothérapies

Plusieurs traitements psychologiques sont utilisés dans la prise en charge de ce trouble.

Alain Perrier et Pierre Geoffroy de l’Université de Paris ont, avec leurs collègues, recensé ces traitements dans un article publié en juillet 2021 dans la revue Médecine du Sommeil.

« Les approches non pharmacologiques dérivées des thérapies cognitivo-comportementales sont celles qui ont fait la preuve de l’efficacité la plus robuste », rapportent-ils.

« La thérapie par répétition d’imagerie mentale (RIM) est le seul traitement faisant actuellement l’objet de recommandations de grade A par les sociétés savantes.

Cette thérapie comprend un volet d’éducation thérapeutique et de restructuration cognitive, ainsi qu’un volet centré sur la pratique de l’imagerie mentale consistant à modifier un cauchemar préexistant pour créer le scénario d’un nouveau rêve qui sera répété quotidiennement durant l’éveil.

D’autres traitements psychothérapeutiques peuvent être utilisés, notamment les thérapies d’exposition et de désensibilisation, les thérapies centrées sur les rêves lucides, et dans une moindre mesure les thérapies cognitivo-comportementales classiques ou spécifiques de l’insomnie. »

Traitement pharmacologique

« L’utilisation des traitements pharmacologiques, au premier rang desquels se trouve la prazosine, se limite à certaines indications précises comme les cauchemars liés au trouble de stress posttraumatique. »

Pour plus d’informations sur les cauchemars et autres troubles du sommeil, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Médecine du sommeil.
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