Petites douleurs au cœur de temps en temps : faut-il s’inquiéter ?

Les petits douleurs au cœur peuvent survenir à n’importe quel âge et peuvent avoir plusieurs origines. Mais à quel moment s’inquiéter ?

Parfois, vous avez une pointe au cœur qui vous gêne, mais vous n’arrivez pas à identifier sa cause. Comment se manifeste la douleur ? Quelles sont les causes d’une pointe au cœur ? Quels sont les symptômes ? Quelle est la conduite à tenir ? Faut-il s’inquiéter des petites douleurs au cœur qui surviennent de temps en temps ?

Qu’est-ce qu’une douleur au cœur ?

Lorsque l’on a mal au cœur, la douleur se situe au niveau de la poitrine côté gauche. Elle peut alors se manifester de différentes façons :

  • une pointe d’aiguille au niveau du cœur
  • des picotements
  • une douleur intense au niveau du thorax
  • un pincement
  • une sensation d’oppression
  • un essoufflement
  • des palpitations.

La douleur peut être plus ou moins intense, parfois localisée et à d’autres moments plus diffuse. Elle peut également être vive mais courte ou bien plus persistante.

Les causes d’une douleur au cœur

D’un effort un peu trop intense à un véritable infarctus, il est parfois difficile de déceler la cause de la douleur au cœur. Il est donc important de connaître les différents risques pour savoir à quel moment consulter.

Causes cardiaques

Les causes cardiaques sont multiples. Il faut identifier la douleur pour déterminer le risque.

  • Crise cardiaque ou infarctus : la douleur est intense, la poitrine semble serrée. Il est possible que la douleur s’étende à la mâchoire, au bras gauche voire aux 2 bras ou encore dans le dos. Souvent, la victime devient pâle, fait un malaise, sue, est essoufflée, etc.
  • Une angine de poitrine (angor) : la douleur se situe au niveau du sternum et est accentuée à l’effort. Elle peut être irradiante au niveau du cou, de la mâchoire, des épaules ou encore des bras. C’est une maladie chronique qui peut mener à un infarctus.
  • Dissection aortique : la douleur thoracique est brutale et très intense. Elle peut s’accompagner de malaises, de vomissements, d’une gêne respiratoire, d’une paralysie soudaine ou encore d’une hypotension artérielle.
  • Péricardite : elle se manifeste par de la fièvre, des douleurs musculaires et articulaires et une transpiration importante. En plus des douleurs au niveau du thorax, vous souffrez d’une irradiation dans les épaules et la mâchoire. Vous ressentez des palpitations et une accélération du rythme cardiaque.
  • Cardiomyopathie hypertrophique : la douleur thoracique est associée à une syncope, un essoufflement et des palpitations.
  • Les autres causes : parfois, un souffle au cœur ou encore de l’asthme peuvent être la cause de douleurs thoraciques à l’effort. L’essoufflement est plus important et la récupération beaucoup plus longue.

Causes pulmonaires

Bien que vous ressentiez une douleur au cœur, il est possible que le problème vienne de vos poumons.

  • Pleurésie : en plus de la douleur thoracique, le patient souffre de toux et de difficultés à respirer.
  • Embolie pulmonaire : la douleur thoracique n’a lieu que d’un seul côté. La respiration est plus rapide, vous êtes gêné. Dans certains cas, une toux avec des crachats de sang peut survenir.
  • Pneumonie : vous pensiez sans doute à un gros rhume. En effet, vous avez une toux sèche, une forte fièvre et des frissons. Cependant, une douleur survient d’un côté du thorax lorsque vous toussez et/ou respirez. Vous êtes essoufflé et vous faites des malaises. Dans ce cas, vous avez sans doute une pneumonie.

Causes digestives

Si vous rencontrez de gros problèmes de digestion, il est possible qu’ils soient la cause de vos douleurs au cœur. En effet, les reflux gastriques provoquent des douleurs au niveau du sternum.

Un ulcère, une maladie de l’œsophage, une pancréatite, etc. peuvent provoquer des sensations de douleurs au niveau du cœur.

Problèmes musculaires et osseux

Une fracture costale peut être la cause de douleurs thoraciques. Elles peuvent être très vives.

Le stress

L’anxiété et l’angoisse provoquent des pointes au niveau du cœur. Si vous ne parvenez pas à vous contrôler et à respirer calmement, vous pouvez faire des crises de panique.

L’hygiène de vie

Votre mode de vie agit directement sur votre santé et notamment votre cœur et vos poumons. Voici quelques facteurs de risque sur lesquels vous pouvez agir dès maintenant :

  • le surpoids : la graisse viscérale est très dangereuse et impacte le risque d’AVC
  • le manque d’activité physique
  • la prise de certains médicaments : discutez avec votre médecin pour avoir la bonne conduite à tenir
  • la fatigue
  • la caféine
  • le tabac

Autres symptômes

Lorsque l’on produit un effort très intense, le cœur se met à battre extrêmement fort et cela peut être gênant, voire douloureux. À ce moment, il est nécessaire de s’écouter et de connaître ses limites.

Douleur au cœur : faut-il s’inquiéter ?

Vos douleurs au cœur sont persistantes ? Elles sont accompagnées d’autres symptômes ? Cela devient une urgence.

Avant de vivre un infarctus, il est possible d’avoir quelques douleurs au cœur de temps à autre. Cela ne vous inquiète pas, pourtant c’est un moyen de prévenir le risque et d’anticiper la crise.

Les douleurs ne sont pas très importantes ? Elles surviennent de temps en temps ? Vous pouvez simplement consulter votre médecin traitant. Il vous enverra faire des examens pour déceler le problème.

Quoi qu’il en soit, peu importe la douleur, son intensité et sa durée, il faut la prendre au sérieux et consulter. Au mieux, ce n’est qu’un léger souffle au cœur ou un excès de stress que vous pourrez gérer. Mais cela peut aussi être très grave.

Vous avez des petites douleurs au cœur de temps en temps ? Allez consulter pour vérifier que cela ne cache pas un problème sous-jacent plus grave.

Les nuits trop courtes mènent à des maladies chroniques

Le sommeil régule plusieurs fonctions dont l’humeur, la cognition, le métabolisme et l’immunité. Plusieurs études scientifiques ont observé une association entre la durée du sommeil et le développement d’une maladie chronique (comme l’apparition d’un cancer ou encore d’une maladie cardiovasculaire).

Par ailleurs, plus de la moitié des personnes de 65 ans et plus sont atteintes d’au moins deux maladies chroniques (multimorbidité).

En prenant de l’âge, les habitudes et la structure du sommeil changent.Séverine Sabia et ses collègues de l’Inserm et de l’Université Paris Cité ont utilisé les données de 7 000 britanniques collectées dans le cadre de l’étude Whitehall II de l’University College London pour examiner comment la durée du sommeil est associée à l’évolution des maladies chroniques au cours du vieillissement.

Les participants ont rapporté leur durée de sommeil à plusieurs reprises entre 1985 et 2019, ce qui a permis d’extraire des données sur la durée du sommeil aux âges de 50, 60, et 70 ans.

Un groupe de participants (4 000) a également porté une montre connectée (accéléromètre) pendant une semaine, ce qui a permis d’avoir une mesure précise de la durée de sommeil et de vérifier la précision des estimations. Ces données ont été croisées avec des informations sur l’état de santé des participants obtenues au cours de leur suivi jusqu’en 2019.

Il existe une association robuste entre une courte durée de sommeil (5 heures et moins) aux âges de 50, 60 et 70 ans et un risque plus élevé d’être atteints ultérieurement de plusieurs maladies chroniques de l’ordre de 30 à 40 % en fonction de l’âge.

Une courte durée de sommeil à l’âge de 50 ans était associée à un risque accru de 20 % de développer une première maladie chronique, et à un risque accru similaire de multimorbidité parmi les personnes qui avaient déjà développé une première maladie chronique.

Ces résultats pourraient expliquer le risque augmenté de décès de l’ordre de 25 % observé chez les personnes âgées de 50 ans ayant une durée de sommeil inférieure ou égale à cinq heures par nuit.

Les scientifiques n’ont pas trouvé d’association robuste entre le fait d’avoir une durée de sommeil plus longue (9 heures et plus) à l’âge de 50 ans et le risque de développer une multimorbidité au cours du vieillissement.

Par contre, une nuit de sommeil de 9 heures ou plus chez les personnes ayant développé une première maladie chronique au cours de leur suivi (à l’âge moyen de 66 ans) était associée à un surrisque de survenue de multimorbidité. Ce résultat suggère qu’une longue nuit de sommeil puisse être la conséquence d’une maladie chronique plutôt que sa cause. De futures études sur le sujet sont nécessaires pour confirmer cette hypothèse.

BioNTech, Merck et Moderna annoncent des vaccins ARN anti-cancer

Des vaccins thérapeutiques ciblant les cellules cancéreuses pourraient être disponibles avant la fin de la décennie, selon les cofondateurs du laboratoire BioNTech, relayés par The Guardian et la BBC le 16 octobre 2022.

Quelques jours plus tôt, les laboratoires Merck et Moderna ont annoncé avoir trouvé un accord pour développer et commercialiser leur vaccin à ARN messager (ARNm) contre le mélanome, un cancer de la peau.

Uğur Şahin et Özlem Türeci, mari et femme, qui ont cofondé BioNTech, l’entreprise allemande qui s’est associée au laboratoire américain Pfizer pour fabriquer un vaccin anti-COVID à ARNm, ont déclaré avoir fait des percées qui alimentent leur optimisme pour les vaccins contre le cancer dans les années à venir. Des vaccins pourraient être disponibles « avant 2030 », estiment-ils.S’entretenant avec Laura Kuenssberg à l’émission Sunday de la BBC, la professeure Türeci a décrit comment la technologie ARNm pouvait être modifiée de manière à ce que le système immunitaire s’attaque aux cellules cancéreuses plutôt qu’aux coronavirus.

« Un vaccin COVID à base d’ARNm fonctionne en transportant dans l’organisme les instructions génétiques des protéines de pointe (“protéine spike”) essentiellement inoffensives du virus COVID », résume le Guardian. « Les instructions sont assimilées par les cellules qui produisent la protéine spike. Ces protéines, ou antigènes, sont ensuite utilisées comme des “avis de recherche”, indiquant aux anticorps et autres défenses du système immunitaire ce qu’ils doivent rechercher et attaquer. »

« La même approche peut être adoptée pour inciter le système immunitaire à rechercher et à détruire les cellules cancéreuses », explique Mme Türeci. Plutôt que de porter un code permettant d’identifier les virus, le vaccin contient des instructions génétiques pour les antigènes du cancer, c’est-à-dire les protéines qui se trouvent à la surface des cellules tumorales. (Vaccins préventifs et vaccins thérapeutiques : définitions)

BioNTech travaillait sur des vaccins anticancéreux à ARNm avant que la pandémie ne frappe, mais l’entreprise s’est orientée vers la production de vaccins COVID face à l’urgence mondiale. Elle a maintenant plusieurs vaccins contre le cancer en cours d’essais cliniques. Mme Türeci a déclaré que la mise au point et le succès du vaccin Pfizer/BioNTech, qui est similaire au vaccin COVID de Moderna, « renforcent notre travail sur le cancer ».

L’entreprise allemande espère développer des traitements contre le cancer de l’intestin, le mélanome et d’autres types de cancer, mais des obstacles considérables restent à franchir. Les cellules cancéreuses qui composent les tumeurs peuvent être constituées d’une grande variété de protéines différentes, ce qui rend extrêmement difficile la fabrication d’un vaccin qui cible toutes les cellules cancéreuses et aucun tissu sain.

La chercheuse a expliqué que BioNTech avait appris à fabriquer des vaccins à ARNm plus rapidement pendant la pandémie et qu’elle avait une meilleure compréhension de la façon dont le système immunitaire réagissait à l’ARNm. Le développement intense et le déploiement rapide du vaccin COVID ont également aidé les organismes de réglementation des médicaments à déterminer comment approuver ces vaccins. « Cela va certainement accélérer aussi notre vaccin contre le cancer », a-t-elle ajouté.

De leur côté, les laboratoires Merck et Moderna ont indiqué que leur vaccin, le mRNA-4157/V940, combiné avec un médicament anticancéreux, le Keytruda (pembrolizumab), est déjà en cours d’essai de phase 2.

Six niveaux d’expression de biais envers des groupes

Il existe de multiples voies menant à un comportement biaisé envers des groupes ou des personnes.

Dans un article publié en mai 2022 dans la revue Perspectives on Psychological Science, des chercheurs du Département de psychologie de l’Université de Colombie-Britannique (Canada) présentent une « typologie visuelle » des préjugés qui résume le processus par lequel les croyances et les attitudes biaisées sont exprimées sous forme de comportements préjudiciables.

La figure suivante peut être lue de haut en bas comme un arbre de décision selon la présence ou l’absence de biais, de la motivation à être égalitaire, de la conscience des biais et des efforts de régulation de l’expression des biais.La présence ou l’absence de ces facteurs détermine six niveaux d’expression de biais :

  • authentiquement non biaisé ;
  • non biaisé par régulation ;
  • biais non intentionnel ;
  • biais non conscient ;
  • biais par apathie ;
  • biais hostile.

Pour être modifiés, les différents types de comportements biaisés nécessitent différents types d’interventions, soulignent les auteurs.

Des aveugles retrouvent la vue grâce à un implant conçu avec des cellules de peau de cochon

Les chercheurs affirment vouloir concevoir une solution abordable et facilement pour tous.

Des premiers résultats plus qu’encourageants. Une équipe de l’université de Linköping, en Suède, a annoncé dans Nature Biotechnology avoir réussi à rendre la vue à trois personnes non-voyantes. Cette avancée, dévoilée le 11 août dernier, a été rendue possible grâce à un implant conçu à partir de cellule de peau de cochon.

Ces cornées artificielles ont été installées sur vingt patients volontaires atteints d’un kératocône. Quatorze d’entre eux étaient devenus aveugles des suites de cette maladie évolutive. Si trois ont obtenu une vision complète grâce à l’implant, tous ont en partie retrouvé la vue.

Une solution « disponible et abordable »

Des solutions existent déjà pour les personnes qui souffrent de cette maladie, mais nécessitent des greffons humains, comme l’explique Sciences et Avenir. L’intérêt d’utiliser des cellules de peau de cochons est qu’il s’agit d’une matière première facile à trouver, et qui peut donc être accessible plus rapidement pour les plus de 12 millions de personnes qui seraient aveugles à cause d’un kératocône.

« Nous avons fait des efforts considérables pour nous assurer que notre invention serait largement disponible et abordable pour tous et pas seulement pour les riches. C’est pourquoi cette technologie pourrait être utilisée partout dans le monde », a expliqué le premier auteur de l’étude, Mehrdad Rafat, dans un communiqué.

Il ne faut cependant pas s’attendre à avoir accès à ces prothèses immédiatement. Ces résultats correspondent à une première étape de tests chez l’être humain. Il faudra continuer à travailler sur cette solution avant qu’elle ne soit mise sur le marché pour les personnes qui en ont besoin.

Le psychédélique «champignon magique» peut aider les gros buveurs à arrêter

Longtemps taboue, la recherche sur les psychédéliques décolle. Un premier essai rigoureux, expérimentant un traitement à base de champignons hallucinogènes, montre des résultats prometteurs pour soigner l’alcoolisme.

L’importance du sommeil pour éviter les maladies cardiaques et l’AVC

Neuf personnes sur dix ne bénéficient pas de bonnes nuits de sommeil, selon une étude française présentée au Congrès 2022 de l’European Society of Cardiology (ESC).

Un sommeil sous-optimal est associé à une probabilité plus élevée de maladies cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux, montre l’étude.

Près de 7200 personnes âgées de 50 à 75 ans (âge moyen de 59,7 ans) et exemptes de maladie cardiovasculaire ont été recrutées dans un centre médical.

Au départ et lors de deux visites sur une période de suivi de 10 ans, des informations sur cinq habitudes de sommeil ont été recueillies. Chaque habitude recevait 1 point si elle était optimale et 0 si elle ne l’était pas.

Les personnes ayant un score optimal de 5 déclaraient :

  • dormir 7 à 8 heures par nuit ;
  • ne jamais ou rarement souffrir d’insomnie ;
  • ne pas avoir de somnolence diurne excessive fréquente ;
  • ne pas souffrir d’apnée du sommeil ;
  • avoir un chronotype précoce (être du matin).

Au départ, 10 % des participants avaient un score de sommeil optimal et 8 % avaient un score médiocre. Au cours du suivi, 274 participants ont développé une maladie coronarienne ou un accident vasculaire cérébral.

Les analyses, qui ont tenu compte de différents autres facteurs associés à la santé cardiovasculaire, montrent que le risque de maladie coronarienne et d’accident vasculaire cérébral diminuait de 22 % pour chaque augmentation d’un point du score de sommeil. Plus précisément, par rapport aux personnes ayant un score de 0 ou 1, les participants ayant un score de 5 présentaient un risque de maladie cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral inférieur de 75 %.

Si tous les participants avaient un score de sommeil optimal, 7 nouveaux cas de maladies coronariennes et d’accidents vasculaires cérébraux sur dix (72 %) pourraient être évités chaque année, ont estimé les chercheurs.

Au cours des deux suivis, près de la moitié des participants (48 %) ont modifié leur score de sommeil : chez 25 % d’entre eux, il a diminué tandis que chez 23 %, il s’est amélioré.

Une augmentation d’un point était associée à une réduction de 7 % du risque de maladie coronarienne ou d’accident vasculaire cérébral.

Notre étude illustre le potentiel d’un bon sommeil pour préserver la santé cardiaque et suggère que l’amélioration du sommeil est liée à des risques plus faibles de maladie coronarienne et d’accident vasculaire cérébral , conclut le chercheur.  Nous avons également constaté que la grande majorité des gens ont des difficultés à dormir. Étant donné que les maladies cardiovasculaires sont la première cause de décès dans le monde, il est nécessaire de sensibiliser davantage à l’importance d’un bon sommeil pour maintenir un cœur sain.

Ces lentilles de contact vont bientôt remplacer les smartphones

iLens est un projet de lentilles intelligentes mené par l’entreprise de vente de lentilles en ligne Lenstore. Ce projet innovant pourrait révolutionner le quotidien de bon nombre de personnes de par ses fonctionnalités !

iLens, les lentilles futuristes

L’entreprise de vente de lentilles en ligne Lenstore s’est associé au futurologue Richard Watson afin de mener à bien ce projet. Les iLens visent à améliorer la vision, mais possèdent également bien d’autres fonctionnalités . Richard Watson, le futurologue, évoque certaines de ces fonctionnalités potentielles tel que la possibilité d’enregistrer ce que l’on voit grâce aux lentilles contrôlé par un clignement et de transférer le contenu directement sur le téléphone via Bluetooth. Outre le fait de pouvoir enregistrer votre journée, les iLens pourraient proposer un zoom optique x60.

Un rappel de temps d’écran pourrait prévenir la fatigue oculaire en signalant à l’utilisateur que ses yeux fatiguent. Via une application mobile, les lentilles iLens permettront de contrôler la qualité de l’air et le niveau de pollen.

En plus de toutes ces fonctionnalités, les iLens pourraient servir d’outil de mesure instantané. Lenstore a mené une enquête auprès de personnes portant des lentilles afin de connaître leurs attentes concernant des lentilles intelligentes. Les fonctionnalités les plus attendues sont le zoom optique, un rappel de fitness (qui vous rappelle de rester actif) et la vision nocturne grâce à un ajustement de la luminosité ! Imaginez-vous pouvoir voir dans la pénombre à n’importe quel moment, ce serait une expérience incroyable.

L’avenir du projet

Pour le moment le lancement du projet est prévu pour 2021. Il s’agit pour le moment d’un projet ambitieux qui mérite toute notre attention. Lenstore pourrait alors révolutionner le marché des lentilles de contact et de la technologie.

Roshni Patel, responsable des consultants en optique chez Lenstore, explique:

 » Bien qu’encore au stade de la réflexion, la lentille de contact intelligente est un projet d’innovation qui a le potentiel d’améliorer notre vie quotidienne – en impactant à la fois nos tâches professionnelles et personnelles.

Dans un monde ultra-connecté où beaucoup d’entre nous passent des heures à regarder des appareils numériques, nos yeux sont soumis à de fortes tensions.[…]

Quant au monde médical, les services ophtalmologiques des hôpitaux subiront moins de pression en parallèle du développement de ces technologies. Par conséquent, l’impact des maladies s’en trouvera réduit. […]

Si l’avenir des lentilles de contact intelligentes est prometteur, il est important que ces technologies fassent l’objet d’années de R&D et de nombreux essais avant d’être lancées. La sécurité et la santé des consommateurs doivent rester la priorité. »

Il s’agit donc ici d’un projet très alléchant qu’il faudra suivre ces prochaines années de très près. Les iLens pourraient s’avérer être un outil redoutable et très pratique pour améliorer le quotidien de beaucoup de personnes.

La méditation de pleine conscience réduit la douleur en la séparant du soi

La méditation de pleine conscience réduit la perception de la douleur en la « séparant du soi », selon une étude publiée en juillet 2022 dans la revue PAIN.

« Depuis des siècles, les gens ont recours à la méditation de pleine conscience pour tenter de soulager leur douleur, mais ce n’est que récemment que les neuroscientifiques ont pu vérifier si et comment cela fonctionne réellement », souligne le communiqué des chercheurs.

Dans l’une de ces études, Fadel Zeidan, professeur associé d’anesthésiologie à la faculté de médecine de l’université de Californie à San Diego, et ses collègues (1) ont mesuré les effets de la pratique de la pleine conscience sur la perception de la douleur et l’activité cérébrale.

Ils ont montré qu’elle interrompt la communication entre les zones du cerveau impliquées dans la sensation de douleur et celles qui produisent le sentiment du soi.

Dans le mécanisme proposé, les signaux de douleur se déplacent toujours du corps vers le cerveau, mais la personne ne se sent pas autant propriétaire de ces sensations, de sorte que sa douleur et sa souffrance sont réduites.

« L’un des principes centraux de la pleine conscience est celui selon lequel vous n’êtes pas vos expériences. Vous vous entraînez à faire l’expérience des pensées et des sensations sans y attacher votre ego ou votre sens du moi, et cette expérience montre enfin comment cela se joue dans le cerveau pendant l’expérience de la douleur aiguë. » (Méditation de pleine conscience : 4 exercices pour s’initier)

Zeidan et ses collègues ont mené cette expérience avec 40 participants. Un scan du cerveau a d’abord été réalisé pendant qu’une chaleur douloureuse était appliquée sur leur jambe et qu’ils évaluaient leur niveau de douleur.

Les participants ont ensuite été répartis en deux groupes. Un groupe a suivi quatre séances de 20 minutes de formation à la pleine conscience durant lesquelles ils ont reçu pour instruction de se concentrer sur leur respiration et de réduire le fonctionnement autoréférentiel en reconnaissant d’abord leurs pensées, leurs sensations et leurs émotions, puis en les laissant être sans les juger ni y réagir. Les membres du groupe témoin ont passé leurs quatre séances à écouter un livre audio.

Le dernier jour de l’étude, l’activité cérébrale des deux groupes a de nouveau été mesurée, mais les participants du groupe « pleine conscience » avaient désormais pour consigne de méditer pendant la chaleur douloureuse, tandis que les membres du groupe témoin se reposaient les yeux fermés.

Les participants qui méditaient ont rapporté une réduction de 32 % de l’intensité de la douleur et de 33 % du caractère désagréable de la douleur.

« Nous avons été très heureux de confirmer qu’il n’est pas nécessaire d’être un méditant expert pour ressentir ces effets analgésiques », a déclaré le chercheur. « C’est une découverte vraiment importante pour les millions de personnes qui recherchent un traitement rapide et non pharmacologique de la douleur. »

Le soulagement de la douleur induit par la pleine conscience était associé à une synchronisation réduite entre le thalamus (une zone du cerveau qui relaie les informations sensorielles entrantes au reste du cerveau) et des parties du réseau du mode par défaut (un ensemble de zones du cerveau les plus actives lorsqu’une personne est en train de laisser son esprit vagabonder ou de traiter ses propres pensées et sentiments par opposition au monde extérieur).

L’une de ces régions du mode par défaut est le précuneus, une zone impliquée dans les caractéristiques fondamentales de la conscience de soi, et l’une des premières régions à se déconnecter lorsqu’une personne perd conscience. Une autre région est le cortex préfrontal ventromédial, qui comprend plusieurs sous-régions qui travaillent ensemble pour traiter la façon dont vous accordez de l’importance aux expériences. Plus ces zones étaient découplées ou désactivées, plus le participant signalait un soulagement de la douleur.

« Pour de nombreuses personnes souffrant de douleurs chroniques, ce qui affecte le plus leur qualité de vie n’est pas la douleur elle-même, mais la souffrance mentale et la frustration qui l’accompagnent », souligne Zeidan. « Leur douleur devient une partie de leur identité en tant qu’individu – une chose à laquelle ils ne peuvent échapper – et cela exacerbe leur souffrance. »

En atténuant l’évaluation autoréférentielle de la douleur, la méditation de pleine conscience pourrait constituer une nouvelle méthode de traitement de la douleur, estime le communiqué des chercheurs. Elle est également gratuite et peut être pratiquée partout. Néanmoins, Zeidan espère que les formations pourront être rendues encore plus accessibles et intégrées aux procédures ambulatoires standard.

« Nous avons le sentiment d’être sur le point de découvrir un nouveau mécanisme non opioïde de traitement de la douleur dans lequel le réseau du mode par défaut joue un rôle essentiel dans la production de l’analgésie. Nous sommes enthousiastes à l’idée de continuer à explorer la neurobiologie de la pleine conscience et son potentiel clinique dans divers troubles. »

(1) Gabriel Riegner, Valeria Oliva, William Mobley, Grace Posey et Youngkyoo Jung.

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